SOCIETE INFORMATIQUE DE FRANCE

📄 #Tribune de la SOCIETE INFORMATIQUE DE FRANCE : 👉 #Parcoursup : plateforme dysfonctionnelle ou écran de fumée ❓ Il n’existe plus de campagne électorale sans que Parcoursup, totem du pouvoir politique actuel, risque la mise à mort de la part des oppositions. La récente campagne pour les législatives n’a pas fait exception. La gauche a réclamé sa tête au nom de la lutte contre la sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur. La droite, au nom de sa trop faible transparence. Et le pouvoir en place, vantant dès 2022, par la voix du président de la République, sa « formidable réussite », l’a fragilisé aussi. Mais dans tous les cas, on confond la plateforme logicielle qu’est Parcoursup avec le système global d’affectation des bacheliers dans l’enseignement supérieur. Il y aurait certes beaucoup à redire sur ce système. Pour autant, faut-il sacrifier Parcoursup sur l’autel de la controverse politique ? Ou bien, Parcoursup est-il un chiffon rouge qui nous empêche de réfléchir aux vrais problèmes de l’éducation et de l’enseignement supérieur ? Pour dépassionner ce débat, nous vous proposons une analyse factuelle, informatique, de la question Parcoursup. Mieux, nous en déduisons quelques propositions simples qui permettraient de conserver les avantages de la plateforme, sans ses inconvénients les plus notables. ▶️ Lire la tribune et l'analyse sur laquelle elle s'appuie sur https://lnkd.in/eubRYKGB

Cette pièce de théâtre, écrite par nos amis Laurence Devillers, Serge Abiteboul et Gilles Dowek, tous les trois chercheurs en science informatique, est tout à la fois profonde, troublante et drôle ! Je l'ai vu deux fois, et je la recommande vivement. Les comédiens et la mise en scène sont au top. Courrez voir "Qui a hacké Garoutzia ?" au théâtre de La Scène Parisienne : la pièce est à l'affiche tous les mardi soir à 19h00 jusqu'à la fin du mois de décembre. Et au passage, un grand merci à la SOCIETE INFORMATIQUE DE FRANCE et à son président Yves Bertrand, grâce auxquels l'idée de cette soirée théâtrale du Cigref - sans doute une première dans l'histoire de notre association ! - a pu germer. Emmanuel Sardet Jean-Claude LAROCHE

◆ École de Médiation en Informatique - Strasbourg ◆ Cette semaine, j’ai eu l’opportunité de participer à l’#École de #Médiation en #Informatique à Strasbourg. Une expérience incroyablement enrichissante avec des conférences captivantes : 1. « Défense de rien toucher : la manipulation au cœur de la médiation » par Nina Gasking (Chargée de médiation à la Maison des Mathématiques et de l'Informatique de Lyon) 2. « Une exposition sur l’IA pour enfants ? Itinéraire d’un défi muséographique » par Raphaël Vandamme (Chargé de projets muséographiques à Le Vaisseau) 3. « Informatique sans ordinateur : des bénéfices pour l'enseignement / la recherche ? » par Marie Duflot-Kremer (Maîtresse de Conférences en informatique à l'Université de Lorraine et Vice-présidente Médiation de la SOCIETE INFORMATIQUE DE FRANCE) 4. « Construire un atelier : avant, pendant, après » par le Jardin des sciences de l'Université de Strasbourg (Structure regroupant les actions de diffusion de la culture scientifique et technique en Alsace) 4. Les dispositifs et événements pour favoriser l'engagement des filles vers les Sciences par @Victoria Callet-Feltz (Docteure et professeure agrégée de mathématiques) - [Cette dernière thématique fait écho avec les initiatives informatiques ciblées pour les filles à l’Université de Montpellier et l’ISDM.] Ces conférences nous ont permis de créer notre propre atelier en groupe en seulement 2 jours ! Une excellente opportunité pour dynamiser la #collaboration entre les différentes équipes. Notre groupe (Julien Michel, Luc Lapointe, Luca Paparazzo et Sarah Schwaiger) a conçu un #atelier sur les #graphes et l’optimisation des parcours, basé sur une scénarisation avec des Aliens perdus dans la Ville du festival Burger ! Une expérience formidable que nous avons pu tester avec des collégiens et lycéens. Bien sûr, tout cela n’aurait pas été possible sans le comité d’organisation : • Adrien Krähenbühl (MCF à l'IUT Robert Schuman, Université de Strasbourg - Laboratoire ICube Strasbourg) • Basile Sauvage (Professeur à l'UFR Math-Info, Université de Strasbourg - Laboratoire ICube) • Julien Narboux (MCF à l'UFR d'Informatique, Université Paris Cité - Laboratoire IRIF (Institut de Recherche en Informatique Fondamentale)) • Constance Thierry (MCF à l'IUT de Lannion, Université de Rennes - Laboratoire IRISA) • Marie Duflot-Kremer (MCF à la Faculté des Sciences et Technilogies, Université de Lorraine - Laboratoire LORIA) Un grand merci à vous, aux intervenants et à tous les collègues participants : Sonia Agrebi, Juliette Calvi, Amandine Kuhn, Sébastien Mestrallet, Mathieu Liedloff, Adrien MEYER .... Je repars à l’ISDM (Halles de l'IA) et à ERIOS avec une multitude d’idées pour de nouvelles médiations informatiques et débranchées. Les cordées de la réussite • SOCIETE INFORMATIQUE DE FRANCE • Fondation Blaise Pascal

Prix informatique Lovelace-Babbage de l’Académie des sciences en partenariat avec la SOCIETE INFORMATIQUE DE FRANCE 🚀 édition 2025 🗓 Date limite de candidature le 17 décembre 2024 à 17h L’informatique est une science dont l’essor a été particulièrement impressionnant depuis sa naissance, au milieu du XXe siècle. Ses découvertes et réalisations sont au cœur de la révolution numérique qui s’est étendue à tous les secteurs de l'économie, de l’industrie à la culture. Le prix « Lovelace-Babbage » récompense des scientifiques, femmes et hommes, dont les travaux de recherche portent sur tout domaine de l’informatique, du plus théorique au plus appliqué. Il concerne le domaine de l’informatique, s’entendant ici au sens large des sciences et technologies au cœur du numérique. 🎖D’un montant de 3 000 euros par lauréat (2 lauréats par an), le prix est attribué à une chercheuse et à un chercheur : ➡️ âgés de moins de 40 ans au 1er janvier 2025 ou bien ayant obtenu leur thèse depuis le 1er janvier 2013, la durée des congés parentaux ou maladies étant ajoutés à ces limites, ➡️ français ou étrangers travaillant en France depuis au moins un an, ou français travaillant dans un laboratoire étranger affilié à une structure française (par exemple : CNRS, Inria, etc.), Aucune contrainte n’est imposée sur les sous-domaines de l’informatique concernés ni sur la nature des travaux des lauréats. ⚠️ Les dossiers de candidature, écrits en français ou en anglais, sont à remettre pour le mardi 17 décembre 2024 à 17h. Les lettres de recommandation sont attendues avant le vendredi 20 décembre 2024 à 17h. N'hésitez pas à proposer votre candidature ou à encourager vos collègues à le faire. Toutes les informations utiles sont sur le page dédiée. 👉 https://lnkd.in/eHtmR__M

« Qui a hacké Garoutzia ? » ou quand l'intelligence artificielle monte sur les planches ! 🎭 Co-écrite par trois chercheurs en informatique, Laurence Devillers, Serge Abiteboul et Gilles Dowek, cette pièce plonge les spectateurs dans une enquête policière où Garoutzia, un #chatbot domestique, se retrouve au centre d’une intrigue autour de la mémoire artificielle, du hacking et des émotions humaines. 💬 "Nous voulions trouver une manière plus engageante de transmettre nos réflexions sur les sujets complexes liés à l'#intelligenceartificielle. Le théâtre s'est alors imposé comme le médium idéal pour toucher un public plus large et inciter les spectateurs à réfléchir à notre rapport aux machines !" 👉 Professeure en intelligence artificielle à Sorbonne Université et spécialiste des interactions humain-machine, Laurence Devillers retrace la genèse de cette pièce et ses objectifs : https://swll.to/X0FfrLi 🔎 Cofinancée par le CNRS, l'Inria et la SOCIETE INFORMATIQUE DE FRANCE, la pièce a déjà séduit le public du Festival Off d’Avignon en 2023, où elle a été accueillie avec enthousiasme. Elle se joue tous les mardis soirs au théâtre de la Scène parisienne jusqu’au 31 décembre 2024 ! 🎟

La SOCIETE INFORMATIQUE DE FRANCE participait hier à la séance publique qui suit traditionnellement l’assemblée générale annuelle du Cigref.   Parmi les interventions qui ont ponctué la soirée, deux mentions spéciales : la première à Jean-Claude LAROCHE, pour sa dernière introduction en tant que président du Cigref, la seconde à  Bruno Marie-Rose, pilote du système d’information des jeux #olympiques 2024.   Deux interventions particulièrement inspirantes qui, d’une certaine manière, se répondaient...   Avec lucidité, conviction et clairvoyance Jean-Claude LAROCHE a en effet alerté sur la nécessité pour les acteurs européens de se libérer de leurs dépendances technologiques et de retrouver une maîtrise qui leur a échappé depuis longtemps. Il a mis en garde sur le risque d’obérer l’avenir des avancées scientifiques et innovations technologique en renonçant à reprendre le contrôle des infrastructures. Il a exhorté les entreprises européennes à « penser global », au-delà de leur propre périmètre, seule stratégie efficace pour pouvoir s’adapter en permanence à un environnement de plus en plus complexe en constante évolution et développer une informatique autonome et responsable. Enfin il a rappelé qu’un arsenal de textes législatifs aussi bien au niveau français qu'européen existe pour se libérer des dépendances technologiques mais que leur application nécessite une volonté politique inébranlable qu’il a appelée de ses vœux.   Le témoignage enthousiaste de Bruno Marie-Rose est venu illustrer très concrètement comment une équipe en charge d’un système d’information, ici le système d’information colossal imaginé et déployé pour répondre aux besoins des Jeux olympiques de Paris, peut incarner une réponse à ces préoccupations. Nous avions déjà eu le plaisir de l’entendre lors d’un événement numeum en juin 2022. Il a rappelé qu’un tel projet d’envergure est une aventure aussi bien humaine que technologique. Il a bien sûr pu donner des éléments factuels qui donnent une idée de l’ampleur de la tâche (384 000 kms de fibre, 8000 m2 d’écrans géants, 54 milliards d’événements de sécurité, une équipe passée en quelques années de 1 à 5400 personnes…), mais il a surtout présenté les valeurs qui ont guidé son action pour un système éthique, durable, en un mot responsable. Il a aussi évoqué la nécessité impérieuse d’accompagner l’ensemble des équipes à la fois pendant le projet mais aussi ensuite pour accéder à leur prochaine vie  professionnelle.  La SOCIETE INFORMATIQUE DE FRANCE ne peut qu'adhérer aux valeurs et ambitions véhiculées dans ces interventions. Merci à tous les intervenants pour une riche soirée, Merci à Jean-Claude LAROCHE pour son travail à la tête du Cigref ces 3 dernières années Bonne route au Cigref sous la houlette de son nouveau président Emmanuel Sardet   Enfin merci au Cigref pour l’invitation, et à son équipe pour son professionnalisme et son accueil. Rendez-vous l’année prochaine ! Henri d'AGRAIN, Domitille Pelon-Delahousse, Emilie Grange

📄 #Communiqué : « La semaine du code », une bonne action ne suffit pas… Depuis 2016, l’événement européen « la semaine du code » dévoile des éléments de science et technique #informatique à toutes et tous. Il permet de montrer comment ceux-ci font partie intégrante de la culture citoyenne du XXIe siècle. Il s’adresse notamment aux jeunes via des actions organisées localement un peu partout en Europe. Mais si la SOCIETE INFORMATIQUE DE FRANCE salue cette initiative, elle rappelle que susciter l’intérêt des jeunes bénéficiant de ces actions vers les sciences du numérique ne suffit pas ! Comment donner à toutes les citoyennes et citoyens l’opportunité de développer les connaissances et compétences numériques utiles, à peine effleurées dans ce type d’événement ? La SOCIETE INFORMATIQUE DE FRANCE rappelle dans son communiqué le rôle que doit jouer l'Education nationale, seule capable de s'adresser à tous les jeunes de chaque génération, et les leviers à sa disposition pour réellement démocratiser l'accès à l'informatique et aux sciences du numérique. 👉 Lire le communiqué : https://lnkd.in/eUWSQTbn AEIF Association Talents du Numérique CNRS Cigref Fondation Blaise Pascal Inria numeum Anne GENETET Clara Chappaz

La structure inédite du gouvernement de Michel Barnier (le portefeuille du numérique passe de Bercy à l'enseignement supérieur et à la recherche) et le nom même choisi pour désigner la mission afférente ("intelligence artificielle et numérique" sic) interrogent quant à la vision du #numérique portée au plus haut de l'État. Dans le post joint, Henri d'AGRAIN, délégué général du Cigref propose une première analyse particulièrement affutée de ce que peut signifier la composition du nouveau gouvernement concernant les politiques en lien avec le numérique. Au-delà de ses réflexions, rappelons que le numérique impacte tous les pans de la société. La prise en compte des questions liées au numérique doit donc irriguer l'ensemble de l'action politique : enseignement supérieur et recherche bien sûr mais aussi éducation, économie, industrie, culture, égalité femmes-hommes, territoires, international, santé, transition écologique, etc. La SOCIETE INFORMATIQUE DE FRANCE est bien entendu prête à dialoguer et travailler avec l'ensemble des représentants de l'État pour aider notre pays à répondre aux nombreux défis numériques qui l'attendent... et qu'il ne faut plus faire attendre.

Prix de thèse Gilles Kahn 2024 : plus que 5 jours pour présenter sa candidature 🎓 Vous avez soutenu votre thèse entre le 1er janvier 2023 et le 31 août 2024 ?   ⏰ Vous avez jusqu'au 15 septembre 2024 pour soumettre votre candidature au prix de thèse Gilles Kahn. ⏰ et jusqu'au 15 octobre 2024 pour compléter votre dossier avec des lettres de soutien Cette distinction récompense une excellente thèse en informatique... Pourquoi pas la vôtre ? 🏆 Ne manquez pas cette opportunité de mettre en lumière vos travaux et de rejoindre la communauté des lauréats du prix de thèse Gilles Kahn. ... et si vous ne remplissez pas vous-mêmes les conditions pour participer, n'hésitez pas à inciter les docteures et docteurs de votre entourage à tenter leur chance. 👉 Pour plus d'infos : https://lnkd.in/ejgshgtt

📄 #Tribune de la SOCIETE INFORMATIQUE DE FRANCE : 👉 #Parcoursup : plateforme dysfonctionnelle ou écran de fumée ❓ Il n’existe plus de campagne électorale sans que Parcoursup, totem du pouvoir politique actuel, risque la mise à mort de la part des oppositions. La récente campagne pour les législatives n’a pas fait exception. La gauche a réclamé sa tête au nom de la lutte contre la sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur. La droite, au nom de sa trop faible transparence. Et le pouvoir en place, vantant dès 2022, par la voix du président de la République, sa « formidable réussite », l’a fragilisé aussi. Mais dans tous les cas, on confond la plateforme logicielle qu’est Parcoursup avec le système global d’affectation des bacheliers dans l’enseignement supérieur. Il y aurait certes beaucoup à redire sur ce système. Pour autant, faut-il sacrifier Parcoursup sur l’autel de la controverse politique ? Ou bien, Parcoursup est-il un chiffon rouge qui nous empêche de réfléchir aux vrais problèmes de l’éducation et de l’enseignement supérieur ? Pour dépassionner ce débat, nous vous proposons une analyse factuelle, informatique, de la question Parcoursup. Mieux, nous en déduisons quelques propositions simples qui permettraient de conserver les avantages de la plateforme, sans ses inconvénients les plus notables. ▶️ Lire la tribune et l'analyse sur laquelle elle s'appuie sur https://lnkd.in/eubRYKGB