SR TOPO

La réalisation d’un SIG de cimetière Pour le compte de la SR TOPO, Elise Petrel et Pauline Forr ont réalisé une mission consistant au relevé topographique du cimetière de la commune de Bois-Guilbert (76), afin de réaliser un SIG sur celui-ci. Comment ont-elles réparti le travail et quelles en ont été les étapes ? Venez le découvrir dans l’article qui suit ! Ne disposant que de plans papier pour la gestion du cimetière et le suivi des concessions, la commune souhaitait se moderniser et faciliter cette tâche. Pour mener à bien cette mission, Pauline et Elise ont débuté leur relevé par l’utilisation du GNSS pour le géoréférencement. Le cimetière (d’une superficie d’environ 1800 m²) possède en son sein l’église et se trouve être entièrement clôturé, ce qui a nécessité un certain temps pour la prise des points topographiques. Après avoir fini la partie topographie, nos étudiantes se sont attelées à la prise d’informations de chacune des tombes et concessions (identité du défunt, date de naissance et décès...). Afin de compléter ces notes, une photo de chacune des tombes a été prise afin de faciliter l’identification. Quelques difficultés de lisibilité des inscriptions, notamment sur les tombes les plus anciennes, sont survenues sur les 140 composant le cimetière. Une fois le plan topographique réalisé, l’intégration des éléments a pu être faite sur QGIS. Même si la réalisation de ce type de mission était une première pour toutes les deux, cela a été un bon entraînement de manière générale et une satisfaction particulière pour Elise originaire de la région. Toutes deux ressortent satisfaite du travail fait et de l’expérience acquise. A noter que cette mission servira à financer le départ avec Topo Sans Frontières (TSF) au Sri Lanka en 2025 dont Elise et Pauline font partie. #ESGT #Topographie #SIG #association #etudiant

edouard ravier, maître de conférence à Le Mans Université (Laboratoire de Planétologie et Géosciences), est venu présenter les différentes sources, impacts et prévisions du changement climatique tant à notre échelle qu’à celle de la planète. Depuis plusieurs décennies, des projections sont effectuées afin d’estimer la hausse des températures selon plusieurs simulations, allant de la plus optimiste, avec une augmentation relativement faible, à la plus pessimiste avec plus de 4 °C en moyenne à la fin du siècle. Aujourd’hui, les plus gros impacts se situent au niveau des pôles, car leur réchauffement est 5 à 6 plus rapide que partout ailleurs sur Terre. Ces phénomènes résultent de beaucoup d’interactions parmi plusieurs composantes du système Terre (biosphère, cryosphère, hydrosphère...). Un des gros enjeux est la hausse générale du niveau des mers provoquée par la fonte des calottes glaciaires, des glaciers de montagne, mais aussi par l’augmentation de la température de l’eau, responsable d’un phénomène de dilatation thermique de l’eau de mer (presque 50 % de la hausse actuelle du niveau marin est liée à ce phénomène). L’autre menace provient du permafrost (réserves d’eau gelée dans le sol qui couvre près de 25 % des surfaces de l’hémisphère nord) car il emprisonne une grande quantité de gaz à effet de serre (notamment du méthane : un GES 25 fois plus puissant que le CO2) depuis des milliers d’années. Le relargage massif de GES dans l’atmosphère par l’accélération de la fonte du permafrost aura pour conséquence d’augmenter d’autant plus le réchauffement climatique, initiant ainsi un effet boule de neige sur le climat à l’échelle planétaire. La réflexion de la surface terrestre face aux rayons du soleil, aussi appelée albédo, est plus importante sur des surfaces claires (neige, glaciers, banquise) et participe également à limiter l’augmentation des températures en réfléchissant une partie de l’énergie solaire incidente. La disparition de ces surfaces blanches par la fonte des glaces au profit de puits de chaleur, comme les forêts et les mers ont également pour effet d’accélérer le rythme à lequel se réchauffent les pôles et par effet ricochet la Terre tout entière. “Les forêts précèdent les hommes, les déserts les suivent” Chateaubriand. Outre les problèmes de température et de montée des eaux, la fonte des glaces et du permafrost déforme les territoires, créant des crevasses et des affaissements de sol qui endommagent les infrastructures comme les gazoducs et les voies ferrées. Afin d’anticiper au mieux et de trouver des solutions adaptées, les scientifiques réalisent de très nombreuses modélisations pour suivre l’évolution et affiner le point de bascule du climat. Chaque geste, même petit, compte, car la démultiplication des effets est bien visible. Même s’il n’est pas possible de faire marche arrière, on peut encore sauver et limiter les effets futurs. #Conférence #Etudiant #ChangementClimatique #ESGT

Plan d'une aire de camping dans le cadre de son aménagement futur Pour le compte de la SR TOPO Ludovic Sivilotto a réalisé une mission consistant au levé topographique d'un espace de camping appartement à la commune nouvelle de Doué en Anjou (49). L’objectif était de fournir un plan des équipements et éléments existants afin de réaménager l’ensemble de cet espace. Comment a-t-il mené sa mission ? Quelles difficultés a-t-il rencontrées en réalisant la mission seul ? Venez le découvrir dans l’article qui suit ! Pour pouvoir réaménager cette aire de camping municipal, la mairie a demandé de relever les haies, murets, mobiliers... Ainsi, le plan fourni permettra de poser les bases pour les futurs travaux. Actuellement, les équipements sont assez réduits et sont proches d'une voie de circulation avec un flux de camping-caristes important, il est nécessaire d'offrir un espace plus accueillant et mieux aménagé. Pour réaliser ce relevé, l’outil principal a été la station totale complétée du GNSS pour le géoréférencement. Suite à quelques problèmes avec le GNSS en méthode NRTK, il a fallu l'utiliser en statique, ce qui a permis une précision planimétrique de 1-2 cm. Après 1/2 journée, de travail, sur une superficie de 1700 m² de terrain, le livrable attendu a été le plan topographique avec l'ensemble des éléments (mobiliers, végétations...). Grâce à ses précédentes expériences professionnelles et son bagage scolaire, diplômé d’un BTS géomètre topographe, Ludovic a très bien su se débrouiller pour mener la seule et unique mission individuelle de l’année. A noter que notre étudiant est familier de la SR TOPO, ayant déjà réalisé une mission SR TOPO durant son parcours à l’Esgt Cnam. Fournir aux communes une vue d'ensemble de leur territoire pour les aider à se développer donne le sentiment de faire quelque chose d'utile pour la communauté. #Topographie #Amenagement #association #ESGT #etudiant

Levé d‘un réseau d‘eaux pluviales communal Pour le compte de la SR TOPO, Mattéo Deschamps, Matthias DEHECQ, Quillian KLEIN et Yasmine Khalloufi ont réalisé une mission consistant au relevé du réseau d’eaux pluviales de la commune de Logonna-Daoulas (29). L’objectif était de mettre à jour le plan de ce réseau. Comment ont-ils mené leur mission ? Venez le découvrir dans l’article qui suit ! L’objectif final était l’intégration de l’inventaire du réseau dans le SIG intercommunautaire de Brest afin de compléter le plan existant et qu’il soit à jour sur cette commune. Pour mener à bien cette mission, nos 4 étudiants se sont divisés en deux groupes de deux afin de quadriller la zone. Les zones à relever étaient éparpillées sur l’ensemble de la ville (12 km² de superficie), parfois même pour un seul avaloir. Entre les différentes zones de travail, il pouvait y avoir plusieurs kilomètres. Avant de se lancer sur le terrain, le responsable des études techniques de la mairie leur a expliqué et précisé les zones sur lesquelles il fallait travailler. Pour réaliser ces relevés, l’outil principal a été le GNSS, mais quelques points précis ont tout de même nécessité l’utilisation d’un tachéomètre, notamment sous des arbres ou dans des zones blanches où le GNSS était inutilisable. A noter que le relevé du réseau impliquait également le dimensionnement des regards, grilles et avaloirs, avec leur taille, profondeur et embranchements. Après 4 jours de travail, le livrable attendu a été l’intégration dans un fichier de toutes les parties mesurées avec le dessin des éléments du réseau et des caractéristiques de ceux-ci. L’intégration au sein du SIG intercommunautaire de Brest sera effectuée ultérieurement par les services de la mairie. Même si le relevé de réseaux était une première pour Yasmine contrairement aux trois autres techniciens qui en avaient déjà réalisé en entreprise, cela a été un bon entrainement de manière générale pour tous et l’expérience a été appréciée. Permettre aux communes de mettre à jour leurs plans et d’ouvrir la porte à d’éventuels travaux d’amélioration pour les habitants est une expérience enrichissante, qui offre un sentiment d’utilité publique dans la mission réalisée. #ESGT #Topographie #VRD #association #etudiant

La société GeoBathy (62) est un des acteurs importants en matière de bathymétrie en France. Elle est représentée par Cyrille BRUGE, gérant et créateur de la société, qui est venu nous présenter les différentes applications de la bathymétrie, ainsi que son travail et les évolutions du secteur. La bathymétrie est la topographie des mers et des fleuves, mais son organisation diffère. Pour mesurer les fonds, on peut utiliser un sondeur mono-faisceau ou multifaisceaux. Le principe reste le même : un signal est envoyé, réfléchi sur les fonds et réceptionné. La différence réside dans la zone scannée en un passage. Les sondeurs modernes permettent jusqu'à 1024 faisceaux à 60 envois par seconde, offrant une grande exhaustivité et une excellente résolution tout en augmentant la précision de 2 à 3 cm. Le travail préalable au relevé terrain est indispensable. Une météo capricieuse, des zones interdites à éviter ou la calibration et vérification du matériel sont des paramètres à considérer. Le matériel ne se limite pas au sondeur. Une centrale inertielle est nécessaire pour corriger l’attitude du bateau (roulis, tangage et pilonnement), un GPS pour l'orientation, et une sonde célérité pour mesurer la vitesse de propagation du son dans l’eau (ainsi que la pression et la salinité). Sans ces outils, les mesures seraient incorrectes. Le traitement des données est une étape clé pour intégrer des éléments imprévus. D'abord, il y a une correction des données selon les conditions du levé, puis un filtrage et nettoyage des nuages de points pour enlever artefacts et erreurs potentielles (fausses sondes dues à un banc de poisson par exemple). Une interpolation spatiale peut être appliquée pour obtenir une carte bathymétrique et un MNT continu. Enfin, une analyse des données est réalisée pour faire ressortir les caractéristiques géologiques, topographiques et morphologiques afin d’enrichir les rapports et présentations des études faites. Les mesures en bathymétrie doivent être régulières car, sous l’eau, les mouvements sont plus importants que sur terre. Aujourd’hui, la majorité des travaux publics concernent les contrôles d’envasement (pour vérifier la capacité de navigation des navires par exemple). Cette demande existe aussi dans le domaine privé, avec un accroissement de la surveillance des ouvrages (quais de palplanches, fondations d’OA, etc.). La bathymétrie peut également vérifier les volumes de retenues d’eau ; les opportunités sont multiples. L’image d’un grand bateau avec une quantité de matériel énorme s’efface au fur et à mesure de la miniaturisation des équipements et avec la possibilité d’utiliser des drones pilotables à distance appelés USV. L’utilisation de magnétomètres dans le cadre de recherche de mines, tout comme celui de SBP (Sub Bottom Profiler) pour déterminer les types de sédiments sont autant d’évolutions qui enrichissent le métier. #ESGT #Conference #Bathymetrie #Etudiant

Réhabilitation d’un bâtiment historique et aménagement d’un cimetière Pour le compte de la SR TOPO, Guilhem Normand et Thibaut Escande ont réalisé deux missions pour la commune de Bize-Minervois (11). La première consistait au relevé d’intérieur d’un bâtiment historique dans le but de sa réhabilitation en un centre culturel et la seconde en l’aménagement d’une extension du cimetière communal. Quel était le but de leurs missions ? Venez le découvrir dans l’article qui suit ! La première partie de leur travail consistait à faire le levé intérieur d’une ancienne tour, la tour de Boussecos, d'origine wisigothique, partie intégrante des murailles. Ce levé, réalisé au distancemètre, a pour objectif, à terme, de transformer ce lieu en un centre culturel sur trois étages. L’ensemble des pièces composant cette tour bénéficiera donc d’une rénovation complète. Quelques points précis ont tout de même nécessité une attention particulière tel que l’escalier principal assez étroit ou encore les différents semi-paliers et escaliers pour mener aux pièces. La complexité étant de ne rien omettre dans ces espaces irréguliers. La seconde partie de leur mission concernait l’extension du cimetière dans le but d’accueillir le cimetière militaire et le jardin des souvenirs. Pour cela, il a fallu garder une cohérence avec la partie déjà existante (positionnement, dimensionnement). Ils se sont donc rendus sur place pour observer les éléments structurants afin de les inclure dans le projet. À noter qu’avant la réalisation de l’aménagement, le projet sera soumis à l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France, car la tour de Boussecos est classée monument historique. Afin de répondre au mieux aux attentes de la commune, nos étudiants de l'Esgt Cnam ont échangé avec les services de la mairie. Des modifications ont été apportées à leur plan initial conformément aux demandes, mais leur projet a été, dans l'ensemble, très apprécié. Travailler dans un monument classé et participer à sa préservation ainsi qu’accompagner la ville dans son développement est une expérience enrichissante tant sur le plan professionnel que personnel. #CNAM #topographie #association #etudiant #ESGT

Dans l’idée d’un événement inter promo et propre à nos études au sein de l’Esgt Cnam, nous avons repris l’idée de l’Expert Game organisé par l’Ordre des géomètres-experts pour permettre aux étudiants de se défier sur un projet d’aménagement. Les étudiants ont donc concouru sur un projet d’aménagement et de requalification de la place Henri IV située à La Flèche. Un cahier des charges leur a été imposé afin de respecter les différents enjeux et principes d’aménagement de ce lieu. Parmi tant d’autres : -La continuité de la requalification d’un îlot en « cœur du cœur de ville » -La mise en avant des marqueurs locaux et identitaires : culture, nature, convivialité, patrimoine, eau -La matérialisation d’un îlot de fraîcheur, dans un souci de réponse aux enjeux climatiques Nous tenons à remercier Nicolas CHAUVIN (Maitre de conférences à l’ESGT et Maire-adjoint de la ville de La Flèche) et Benoît Bar (Chef de projet Action Coeur de ville) pour leur proposition de projet sans laquelle l’évènement n’aurait pu avoir lieu. Également nos enseignants Ghyslain FERRÉ et Jérémie ROBERT qui sont venus compléter notre jury. Bravo aux participants ! Mais aussi aux vainqueurs de cette première édition Pierre FOURNIER, Mathis DUTERTRE, Dorian Bertelli et Ludovic Sivilotto qui nous ont laissé avec cette superbe proposition : « Notre proposition d'urbanisme pour le quartier Henri IV s'articule autour d'une expérience sensorielle enrichissante. En intégrant des éléments visuels tels qu’une fontaine rappelant la forme d’une goutte d’eau avec en son centre sa statue historique, sonores, avec des éléments végétaux créant une barrière naturelle contre le bruit des voitures, olfactifs avec l’aide de nombreuses variétés de fleurs et enfin gustatifs par l’implantation d’une potentielle boutique proposant des produits du terroir. Nous avons cherché à apporter une harmonie entre tous les types de locomotions grâce à des espaces de rencontre partagés. Notre approche vise à créer une harmonie entre l'innovation urbaine et le respect du patrimoine. Ainsi, La Flèche pourra évoluer tout en préservant son identité unique. » #CNAM #Etudiants #Aménagement

La mise à jour des plans des ERP, une mission d'utilité publique pour la SR Pour le compte de la SR TOPO, Antoine Maroquin et Antonin Huet ont réalisé une mission pour la commune d'Écouflant (49), plus précisément sur l'école élémentaire Georges Sand où une mise à jour de son plan général s’imposait. Comment ont-ils mené cette mission ? Quelle ont été les contraintes sur un bâtiment de plus de 800 m² ? Venez le découvrir dans l'article qui suit ! Cette mission a été réalisée par nos étudiants à l’aide de scanners TX7, pour relever une surface de 800m². Les règles de sécurité d’un établissement recevant du public sont une priorité. Ainsi l’objectif de ce levé était double, d’une part la mise à jour des plans des locaux, de l’autre, en complément, l’étude de l’épaisseur des murs en raison des travaux d’isolation. Cette surface a amené nos étudiants à travailler sur l’entièreté de la journée et donc à décomposer leur travail. Le début de journée a consisté à définir le canevas en vu du rattachement au GNSS. Puis chacun est parti de son côté avec un TX7 afin d'optimiser le temps. Le bâtiment n'est pas seulement composé de grandes pièces, ce qui les a contraints à s’adapter aux nombreuses pièces exiguës et biscornues (ex : locaux techniques). Cela a donc nécessité beaucoup de scans pour obtenir tous les angles de la pièce sans manquement. En revanche, le TX7 a apporté un avantage indéniable en offrant la possibilité de visualiser en temps réel les scans effectués et de garantir un nuage final complet. Cette expérience, qui fût une grande première pour Antonin hors du cadre scolaire, lui a permis d'en apprendre plus en étant en autonomie. Antoine qui pour sa part avait déjà eu l’occasion d’utiliser cette technologie en entreprise a été plus à l'aise, sans compter le fait que le bâtiment était sur un seul niveau ce qui facilite grandement le traitement et le calage des scans. Une école primaire n'est pas le lieu le plus habituel pour les chantiers de la SR TOPO mais comme nous l'on dit nos deux compères, cela fait remonter de bons souvenirs. Cette expérience dans un environnement qui diffère reste une expérience enrichissante tant dans l'autonomie que dans l'organisation des équipiers. #CNAM #topographie #association #etudiant #ESGT

Dans le cadre de son travail au sein de la Direction régionale des affaires culturelles d’Occitanie, Maxime SEGUIN, ancien élève de l’Esgt Cnam, est venu présenter les différentes applications de la topographie dans le domaine de l’archéologie, ainsi que son travail et ses recherches. Son parcours professionnel est particulièrement riche. Après l’ESGT, il part étudier l’archéologie médiévale en travaillant en parallèle à l’Inrap. Les opportunités d’accès à ce secteur sont multiples : Université, Ministère de la Culture, CNRS, sociétés privées. Qu’est-ce que l’archéologie ? « C’est l’étude des traces laissées par les femmes et les hommes qui nous ont précédé, pour reconstituer leur mode de vie, leur organisation et leur environnement. » (Ministère de la Culture). C'est à partir du XIXe siècle qu'une internationalisation prend forme, notamment avec la découverte de la ville de Troie en 1871 qui est l’exemple le plus marquant. C’est finalement au cours du XXe siècle que la discipline va s’organiser et se structurer pour aboutir à une professionnalisation de l’archéologie. Maxime SEGUIN nous a présenté les deux types d’archéologie : l’archéologie préventive et l’archéologie programmée. L’archéologie programmée consiste à étudier sur le temps long un site qui n’est pas menacé par l’aménagement du territoire. En revanche, l’archéologie préventive consiste à détecter et étudier, sur un temps contraint, les vestiges archéologiques en amont d’un projet de construction. L’archéologie ne se limite pas aux fouilles terrestres, elle englobe aussi les recherches souterraines et sous-marines. En souterrain, dans certaines grottes, il est possible de retrouver des sépultures ou des objets très anciens. Au fond des océans, les épaves sont nombreuses, elles contiennent des traces d’objets parfois très anciens (lingots, amphores), ce qui apporte des sources d’informations précieuses aux archéologues. La conférence a permis de mettre en évidence les enseignements de l’ESGT. L’utilisation de la topométrie de précision en est le premier exemple, étant nécessaire pour certains chantiers, tel que celui du théâtre antique d’Orange (huit années de levés), elle est complétée par des levés GNSS avec un calage permanent afin de garantir la précision. Les SIG et bases de données sont également très utilisés. Ils sont alimentés par l’ensemble des fouilles réalisées sur le terrain, mais également par la télédétection sur la base de relevés LIDAR qui permet la découverte de nouveaux sites archéologiques. Les variations très faibles du relief laissent apparaître des sites archéologiques qui sont difficilement détectable par prospection aérienne ou pédestre. Dans ce cas, la télédétection est un outil indispensable. Les domaines d’application de la topographie à l’archéologie ne se limitent pas à ces quelques exemples : la photogrammétrie, le BIM, la lasergrammétrie et d’autres techniques sont également mises en œuvre. #ESGT #Conference #Archeologie #Geomatique #Etudiant

Axplora, une mission de la SR TOPO pour la sécurité Dans le cadre de la SR TOPO Théo Guichard et Léo Lapouille ont réalisé une mission pour AXPLORA, une entreprise basée au 1 rue Démocrite au Mans, spécialisée dans la gestion des composants chimiques pour les traitements anticancéreux des laboratoires pharmaceutiques. Quel était le but de leur mission ? Quelles précautions ont été nécessaires pour entrer dans une zone potentiellement dangereuse ? Venez le découvrir dans l'article qui suit ! Dans un objectif de prévention et de sécurité, l'entreprise se doit de pouvoir gérer une fuite de produits chimiques ou un incendie. Pour gérer ces cas, la zone de stockage des produits est alors inondée d'eau, mais quelle quantité d'eau est-il possible de retenir ? Là se trouve le coeur de la mission de la SR TOPO, déterminer le volume d'eau que la zone est capable de contenir. Afin de réaliser ce levé, quelques précautions d'usage ont été nécessaires avant de pouvoir entrer sur le terrain. D’une part, le port des EPI et de l’autre, le rappel des règles de sécurité était de mise (ex : interdiction du téléphone portable sur le chantier, interdiction de pénétrer dans les bâtiments...). La zone étant relativement grande, il a fallu réfléchir à optimiser la position des scanners pour réaliser la mission dans le temps imparti, soit une demi-journée, et avoir un recouvrement suffisant pour l’assemblage des scans. Ainsi, un mélange de “nuage-nuage” et de géoréférencement a été utilisé pour regrouper les différents scans et former le nuage de points. Une fois le levé terminé, pour traiter les scans et déterminer le volume final, la méthode choisie est celle de la cubature qui consiste à comparer les altitudes entre un point bas et un point haut. En complément du volume et du scan du terrain naturel, la réalisation d'un rapport analysant les résultats et comprenant des coupes explicatives a été demandé pour pouvoir observer les altitudes les plus basses et les plus élevées. Le but étant d'éventuellement rehausser les murets aux endroits les moins élevés et ainsi augmenter le volume stockable. Réaliser une mission dans un lieu aussi sensible fut une première, aussi bien pour l'association que pour nos deux techniciens. L'entreprise ayant plusieurs sites partout en France et en Europe, cette première expérience concluante pourrait déboucher sur de futurs chantiers dans d'autres lieux comme celui-ci et ainsi enrichir les expériences professionnelles de chacun. Mise en situation : 3L de produits chimiques nécessitent l'utilisation de 600 L d'eau pour être contrôlés. #CNAM #topographie #association #etudiant #ESGT