TALNIA

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Services d’ingénierie

Meylan, Auvergne-Rhône-Alpes 212 abonnés

Massifier les solutions de conception et de construction responsables dans les travaux publics

À propos

TALNIA est une jeune société de services développant des solutions digitales pour l'ingénierie de la construction et proposant des prestations de conseil et de formation techniques. La vision à l'origine du projet repose sur l'observation que les dimensions techniques, économiques et environnementales sont devenues inséparables dans la construction responsable du XXIème siècle. Mais il faut des moyens nouveaux pour que cette nouvelle complexité ne soit pas un frein à sa propre ambition. TALNIA vise ainsi à proposer des solutions opérationnelles permettant de fluidifier le travail des acteurs de la construction responsable des infrastructures. Dans sa première phase d’activité, l’offre est plus spécifiquement ciblée sur les travaux routiers (terrassements, chaussées, VRD, aménagement urbain).

Site web
https://www.talnia.fr
Secteur
Services d’ingénierie
Taille de l’entreprise
2-10 employés
Siège social
Meylan, Auvergne-Rhône-Alpes
Type
Société civile/Société commerciale/Autres types de sociétés
Fondée en
2023
Domaines
Conseil, Assistance technique, Travaux publics, VRD, Terrassements, Routes, Ingénierie et conception routière

Lieux

Employés chez TALNIA

Nouvelles

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    // Vérification au gel des structures de chaussées : un paramètre pas du tout anodin sur le coût des travaux // La vérification au gel-dégel des structures de voiries a un effet notable sur le coût et les impacts environnementaux des travaux routiers. D'accord, mais de combien ? Et comment l'optimiser ? Démonstration avec l'appli TALNIA Voirie qui permet de dimensionner les structures de chaussées/couche de forme très facilement et d'identifier rapidement les meilleurs choix techniques pour des infrastructures économes et responsables dans leurs impacts environnementaux.

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    Un titre légèrement provocateur sur un sujet passionnant pour les terrassiers, mais pas que... On attend avec impatience ce qui ressortira de la révision en cours du Guide de traitement des sols à la chaux et/ou aux liants hydrauliques 😁. Personnellement, j'en espère de la simplification dans les études et la formulation pour faciliter le développement de cette technique où tout le monde peut y gagner.

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    // Le traitement des sols en couche de forme, pourquoi n’est-ce pas encore la norme ? // Depuis sa sortie en juin 2024, les clients de l’appli TALNIA-Voirie nous questionnent beaucoup sur la technique de traitement de sols en couche de forme. Cela se comprend, l’épaisseur et la nature de la couche de forme conditionnent pour beaucoup le prix global d’une chaussée neuve. On le sait depuis son développement dans les années 1960-70, le traitement de sols en place présente 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭𝐚𝐠𝐞𝐬 𝐝𝐞́𝐭𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐮𝐱 : - 𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐜𝐡𝐞𝐫, et ça l’est d’autant moins que le prix des granulats, des enrobés et de l’accueil des excédents de terrassements en Installation de Stockage des Déchets Inertes (ISDI) est élevé, - 𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐮𝐥𝐚𝐭𝐬 𝐧𝐞𝐮𝐟𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐨𝐦𝐦𝐞́𝐬, parce que le principe même de la technique est de valoriser les déblais du chantier au lieu de constituer une couche de forme granulaire, - 𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐡𝐞𝐭𝐬 𝐢𝐧𝐞𝐫𝐭𝐞𝐬, parce que les matériaux traités en place sont autant d’excédents de terrassements à évacuer, - 𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐨𝐧𝐜 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐩𝐨𝐢𝐝𝐬 𝐥𝐨𝐮𝐫𝐝𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐫𝐞́𝐚𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐭𝐢𝐞𝐫, un critère environnemental qui parle aux élus locaux et aux riverains. 𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐚𝐜𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞𝐫 𝐜𝐞𝐬 𝗿𝗲́𝗳𝗹𝗲𝘅𝗶𝗼𝗻𝘀 𝐪𝐮𝐞 𝐥’𝐚𝐩𝐩𝐥𝐢 𝐓𝐀𝐋𝐍𝐈𝐀-𝐕𝐨𝐢𝐫𝐢𝐞 𝐚 𝐞́𝐭𝐞́ 𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞́𝐞. Elle permet d’intégrer l'ensemble chaussée/couche de forme dans l'éco-conception des voiries. Ci-dessous un exemple de comparaison de structures pour 300 poids lourds par jour, avec : - une couche de forme granulaire sur un sol support (arase) non traité, - une couche de forme granulaire sur un sol support (arase) traité en place - et une couche de forme en sol traité en place. Ces calculs permettent d'identifier et de quantifier les points forts et les points faibles des solutions. En l'occurrence, le poids Carbone ressort comme le point faible de la troisième solution, mais chacun jugera si c'est un prix acceptable à payer pour tous les avantages cités plus haut. 𝗧𝗔𝗟𝗡𝗜𝗔-𝗩𝗼𝗶𝗿𝗶𝗲 : 𝗹𝗲 𝗺𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗵𝗮𝘂𝘀𝘀𝗲́𝗲 𝗲𝗻𝘃𝗶𝗿𝗼𝗻𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗹𝗲 𝗲𝗻 𝘂𝗻 𝗰𝗹𝗶𝗻 𝗱'œ𝗶𝗹

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    // Le traitement des sols en couche de forme, pourquoi n’est-ce pas encore la norme ? // Depuis sa sortie en juin 2024, les clients de l’appli TALNIA-Voirie nous questionnent beaucoup sur la technique de traitement de sols en couche de forme. Cela se comprend, l’épaisseur et la nature de la couche de forme conditionnent pour beaucoup le prix global d’une chaussée neuve. On le sait depuis son développement dans les années 1960-70, le traitement de sols en place présente 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭𝐚𝐠𝐞𝐬 𝐝𝐞́𝐭𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐮𝐱 : - 𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐜𝐡𝐞𝐫, et ça l’est d’autant moins que le prix des granulats, des enrobés et de l’accueil des excédents de terrassements en Installation de Stockage des Déchets Inertes (ISDI) est élevé, - 𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐮𝐥𝐚𝐭𝐬 𝐧𝐞𝐮𝐟𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐨𝐦𝐦𝐞́𝐬, parce que le principe même de la technique est de valoriser les déblais du chantier au lieu de constituer une couche de forme granulaire, - 𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐡𝐞𝐭𝐬 𝐢𝐧𝐞𝐫𝐭𝐞𝐬, parce que les matériaux traités en place sont autant d’excédents de terrassements à évacuer, - 𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐨𝐧𝐜 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐩𝐨𝐢𝐝𝐬 𝐥𝐨𝐮𝐫𝐝𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐫𝐞́𝐚𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐭𝐢𝐞𝐫, un critère environnemental qui parle aux élus locaux et aux riverains. 𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐚𝐜𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞𝐫 𝐜𝐞𝐬 𝗿𝗲́𝗳𝗹𝗲𝘅𝗶𝗼𝗻𝘀 𝐪𝐮𝐞 𝐥’𝐚𝐩𝐩𝐥𝐢 𝐓𝐀𝐋𝐍𝐈𝐀-𝐕𝐨𝐢𝐫𝐢𝐞 𝐚 𝐞́𝐭𝐞́ 𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞́𝐞. Elle permet d’intégrer l'ensemble chaussée/couche de forme dans l'éco-conception des voiries. Ci-dessous un exemple de comparaison de structures pour 300 poids lourds par jour, avec : - une couche de forme granulaire sur un sol support (arase) non traité, - une couche de forme granulaire sur un sol support (arase) traité en place - et une couche de forme en sol traité en place. Ces calculs permettent d'identifier et de quantifier les points forts et les points faibles des solutions. En l'occurrence, le poids Carbone ressort comme le point faible de la troisième solution, mais chacun jugera si c'est un prix acceptable à payer pour tous les avantages cités plus haut. 𝗧𝗔𝗟𝗡𝗜𝗔-𝗩𝗼𝗶𝗿𝗶𝗲 : 𝗹𝗲 𝗺𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗵𝗮𝘂𝘀𝘀𝗲́𝗲 𝗲𝗻𝘃𝗶𝗿𝗼𝗻𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗹𝗲 𝗲𝗻 𝘂𝗻 𝗰𝗹𝗶𝗻 𝗱'œ𝗶𝗹

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    //Entretien du patrimoine routier// Les Rencontres nationales des gestionnaires de routes by idealCO, c'est la semaine prochaine !! (mercredi 25 et jeudi 26 septembre 2024 à Moulins) TALNIA interviendra avec les acteurs de la filière des infrastructures (Erick CONSTENSOU du CD31, Hervé DUMONT et Sébald Turpin de Routes de France, Cédric Le Gouil de CIMBETON, Didier Jan du CEREMA et Jérôme Weyd de l'IDRRIM) pour parler des techniques d'entretien routier à faible impact environnemental (merci Alicia LENORMAND. Une occasion de préciser le positionnement de l'appli d'éco-conception routière TALNIA-Voirie : faire gagner 90 % de temps aux gestionnaires de voiries pour choisir les meilleures solutions d'entretien. On montrera aussi avec Sébald Turpin la complémentarité entre @SEVE-TP et TALNIA-Voirie. En quelques minutes, l'appli TALNIA-Voirie permet par exemple de : - savoir si on doit renforcer la chaussée ou si "refaire le tapis" suffirait, - décider si on se contente d'un enduit superficiel ou si on peut se payer un rechargement en enrobé, - évaluer l'intérêt environnemental d'un retraitement de chaussée en place par rapport à une reconstitution de chaussée, ... Ci-dessous, un exemple de comparaison entre trois solutions de renforcement, dimensionné par l'application : - reconstituer toute la chaussée y compris la couche de forme, - ne refaire que la couche d'assise - retraiter en place la chaussée existante à l'émulsion de bitume. Où l'on voit que, quand c'est possible, le retraitement en place des chaussées coche toutes les cases : - Beaucoup moins cher (au moins 30 % d'économie) - Beaucoup moins de CO2 (au moins 50 % de décarbonation) - Enormément moins de consommation de ressources, de trafic PL chantier et de quantités de déchets évacués (jusqu'à 90 %). Une solution éprouvée mais encore insuffisamment mise en œuvre.

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    Le premier étage de la fusée TALNIA a décollé très vite, nous embauchons pour lancer le 2 ème étage. Au programme : VRD, innovation, digital, éco-conception et vie au pied des Alpes. Vos valeurs seront notre premier critère de sélection. A bientôt.

    Voir le profil de Anne DURET, visuel

    Recruteuse indépendante et Mentor au Mercato de l'Emploi😀- Coach /Psychologue OSEVOLE-RH🙋♀️

    Vous avez une expérience en maitrise d'œuvre VRD 🛣️ et techniques commerciales😀🙋♀️🙋♀️😉 , le chalenge de l'innovation💪🚀 start up vous intéresse ? N'hésitez pas , venez découvrir cette belle opportunité de poste 😀🎉🚀!

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    Ma banquière n'a pas toujours raison 😅 Je vous livre en mode très "terre à terre" un nouveau cas d'usage de l'appli TALNIA-Voirie.

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    // Ma banquière n’aime pas le gravillonnage // Drôle d’entrée en matière, mais qui rappelle que l’entretien routier est un exercice d'équilibriste. Il est scruté et vécu « pour de vrai » par les usagers et les riverains. Et ma banquière, elle n’aime pas le gravillonnage que sa commune a fait réaliser devant chez elle. Elle me dit que « pour inciter à l’usage du vélo, ce n’était pas la meilleure idée ». C'est son point de vue, mais pourtant, le gravillonnage (chez les routiers, on dit « enduit superficiel d’usure »), c’est la technique d’entretien la plus économique et qui a la plus faible empreinte environnementale. Et pas qu’un peu, un enduit c’est : -         4 à 5 fois moins cher qu’un enrobé à chaud -         4 à 5 fois moins d’émissions de gaz à effet de serre, de consommations de granulats naturels ou encore de poids lourds circulant pour approvisionner le chantier. C’est ce que me dit l’appli TALNIA-Voirie quand je lui demande de comparer un enrobé à chaud avec un enrobé à froid et un bicouche (la synthèse en image). Alors pourquoi on ne fait pas que des enduits ? Parce qu’un enrobé, ça présente beaucoup d’autres atouts : -         c’est beaucoup plus vendeur auprès de la population : pas de gravillons, ça fait « neuf », on pourrait même dire « ça fait riche » … -         un enrobé va aussi faire gagner des années de vie à la chaussée grâce à son épaisseur et sa résistance -         il va aussi redonner un meilleur confort de roulement... Vous allez me dire qu’encore une fois, je ne tranche pas. Vous avez raison. Mon boulot, c’est d’apporter des clés de lecture aux décideurs, et il n'y a pas de vérité universelle. Encore une fois « le bon produit au bon endroit » 😉 Enfin, cette question n’est pas du tout anecdotique : l’entretien routier représente environ 15 Mds € par an, et le réseau routier secondaire en France concerne 900 000 kilomètres sur les 1,1 millions que compte notre patrimoine. La somme des « petits » chantiers représente donc un enjeu économique et environnemental considérable (cf rapport 2023 de l’ONR : https://lnkd.in/d6DmwMe). Vous penserez peut-être encore à cette question dimanche, sur la route de votre bureau de vote 😊

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    // Ma banquière n’aime pas le gravillonnage // Drôle d’entrée en matière, mais qui rappelle que l’entretien routier est un exercice d'équilibriste. Il est scruté et vécu « pour de vrai » par les usagers et les riverains. Et ma banquière, elle n’aime pas le gravillonnage que sa commune a fait réaliser devant chez elle. Elle me dit que « pour inciter à l’usage du vélo, ce n’était pas la meilleure idée ». C'est son point de vue, mais pourtant, le gravillonnage (chez les routiers, on dit « enduit superficiel d’usure »), c’est la technique d’entretien la plus économique et qui a la plus faible empreinte environnementale. Et pas qu’un peu, un enduit c’est : -         4 à 5 fois moins cher qu’un enrobé à chaud -         4 à 5 fois moins d’émissions de gaz à effet de serre, de consommations de granulats naturels ou encore de poids lourds circulant pour approvisionner le chantier. C’est ce que me dit l’appli TALNIA-Voirie quand je lui demande de comparer un enrobé à chaud avec un enrobé à froid et un bicouche (la synthèse en image). Alors pourquoi on ne fait pas que des enduits ? Parce qu’un enrobé, ça présente beaucoup d’autres atouts : -         c’est beaucoup plus vendeur auprès de la population : pas de gravillons, ça fait « neuf », on pourrait même dire « ça fait riche » … -         un enrobé va aussi faire gagner des années de vie à la chaussée grâce à son épaisseur et sa résistance -         il va aussi redonner un meilleur confort de roulement... Vous allez me dire qu’encore une fois, je ne tranche pas. Vous avez raison. Mon boulot, c’est d’apporter des clés de lecture aux décideurs, et il n'y a pas de vérité universelle. Encore une fois « le bon produit au bon endroit » 😉 Enfin, cette question n’est pas du tout anecdotique : l’entretien routier représente environ 15 Mds € par an, et le réseau routier secondaire en France concerne 900 000 kilomètres sur les 1,1 millions que compte notre patrimoine. La somme des « petits » chantiers représente donc un enjeu économique et environnemental considérable (cf rapport 2023 de l’ONR : https://lnkd.in/d6DmwMe). Vous penserez peut-être encore à cette question dimanche, sur la route de votre bureau de vote 😊

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    // Revêtements de pistes cyclables : des choix multi-critères, pour ne pas dire un casse-tête // Vous préférez rouler sur l’enrobé, le sable ou le béton ? Cette question apparemment anodine cache en réalité de multiples enjeux qui peuvent devenir un véritable casse-tête pour l’aménageur : -         Est-ce que le revêtement que je vais choisir va favoriser une massification de l’usage vélo ? -         Est-ce qu’on ne va pas me dire que ma voie verte n’est pas si verte ? (qu’est-ce qu’on l’a entendue celle-là !!) -         Combien de temps le revêtement va-t-il tenir ? Est-ce qu’il va résister au passage des matériels d’entretien ? -         Quel revêtement est le plus économique ? A la construction ? A l’entretien ? -         Et son bilan carbone ? Il est bon ou pas ? -        ... C’est en réponse à ces multiples questions que l’AF3V - Association française pour le développement des véloroutes et voies vertes a organisé le 30 mai dernier, en partenariat avec le Cerema et plusieurs entreprises, un excellent séminaire à Avignon, et publie son guide « Revêtement des voies vertes : déjouer les idées reçues pour un choix écoresponsable » (https://lnkd.in/ddNdEz89). Nous avons fait tourner l’appli TALNIA-Voirie sur ces questions, en comparant trois revêtements courants de pistes cyclables (enrobé, sable stabilisé, béton). Puis nous avons divisé les indicateurs Coût et CO2 par la durée de vie suggérée par l'AF3V (15 ans pour les enrobés, 6-8 ans pour le sable stabilisé renforcé, 25 ans pour le béton). Ces résultats, à adapter projet par projet, confirment le très bon positionnement des enrobés bitumineux, que ce soit pour le coût et les gaz à effet de serre. On notera que les enrobés sont aussi plébiscités par les usagers dans un usage domicile-travail, ce qui favorise le report modal. A l’inverse, TALNIA-Voirie confirme que les sables stabilisés souffrent de leur faible durée de vie, qui pénalise à la fois leur intérêt économique et environnemental. Ils parfois jugés plus esthétiques, mais l'expérience et les calculs ne parlent pas en leur faveur. La surprise vient du béton, qui n'est pas bien vue dans les calculs de l’AF3V , ciblés sur la seule couche de roulement. En réalité, on voit dans un périmètre plus large (TALNIA-Voirie intègre toute la structure et aussi les quantités de déchets inertes évacués) qu’elle est globalement compétitive financièrement sur le long terme, et que son impact GES à long terme n'est pas déconnecté des autres solutions, et est même meilleur que celui des sables stabilisés. Donc, attention aux idées faciles, il n'y a pas de vérité absolue, les choix restent assez ouverts et tout le monde n'a pas les mêmes critères. Et ça ne va pas s'arrêter puisqu'arrivent sur le marché les enrobés aux liants d'origine végétale qui pourraient prendre une place de choix dans les prochaines années. Et il y a des outils pour décider 😉

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    https://lnkd.in/dSqDVvnx Merci à Matthieu Estrangin et Le Dauphiné Libéré pour cette interview de présentation du projet TALNIA. Une belle opportunité de visibilité amenée sur un plateau par le Tarmac incubator. Un teasing sympa pour l'appli d'éco-conception routière qui sortira du bois en juin. Ca va devenir très concret, on vous préviendra, évidemment.

    Vidéo - Start-up Stories. Talnia : l’IA au service de l’ingénierie de la construction

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    ledauphine.com

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