Une mesure sanitaire au vu des études récentes everyone.AI
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🇦🇺L’#Australie interdit les réseaux sociaux aux moins de 16 ans : une décision marquante pour une part conséquente de l'#Océanie. Le Australian Parliament vient d’adopter une loi marquante interdisant l’accès aux réseaux sociaux pour les moins de 16 ans. Soutenue par les principaux partis, cette mesure vise à protéger les jeunes des dangers en ligne, notamment la pression sociale et les prédateurs. Les plateformes comme X, TikTok , Instagram et Facebook devront empêcher les mineurs de créer des comptes sous peine d’amendes pouvant atteindre 50 millions de dollars australiens. Le Premier ministre Anthony Albanese espère encourager les jeunes à privilégier des activités extérieures et sportives. Les entreprises auront un an pour se conformer. Une réflexion à mener sur l’âge minimal d’accès aux réseaux sociaux La règle des 3-6-9-12, proposée par le psychiatre Serge TISSERON en 2008, reste une référence pour guider les usages numériques des enfants. Lors de ma recherche doctorale entre 2008 et 2012, j’avais repris ce cadre pour l’associer aux étapes de développement cognitif humain observées par #JeanPiaget. Face à l’omniprésence des réseaux sociaux aujourd’hui (et encore peu développés à l'époque) une adaptation semble nécessaire. Ne serait-il pas pertinent de réviser cette règle en ajoutant un palier, 3-6-9-12-14 ou 3-6-9-12-15 ? Avant 14 ou 15 ans, il me semble important de protéger les enfants de l’impact des réseaux sociaux sur leur construction psychologique et sociale. À cet âge, les jeunes doivent pouvoir grandir sans subir le poids constant de la gestion de leur image en ligne. Ils ont toute une vie pour cela. Réduire les risques et encourager un usage raisonné. Les réseaux sociaux sont des outils puissants parfois évoquant la roche tarpéienne ou lepee de Damoclès qui nécessitent certaines compétences, entraînement et recul difgicikes à constater chez un préadolescent. Une telle mesure pourrait contribuer à limiter la surconsommation d’écrans, ainsi que les risques de #harcèlement et d’#anxiété liés à la vie numérique. Il est essentiel de repenser nos recommandations à la lumière de ces défis contemporains. Il y a 12 ans, mes réflexions sur les dangers des prothèses cognitives numériques étaient jugées pessimistes. Pourtant, le temps m’a donné raison sur de nombreux points. Il est évident que les jeunes ne s’adaptent pas sans limite aux nouvelles technologies : l’usage excessif peut avoir des conséquences profondes sur leur développement. J'ai déjà bien noté la remarque pertinente de Vanessa Lalo indiquant qu'ajouter des nouvelles étapes à 3,6,9,12 est intéressant mais il faut en priorité respecter les préconisations avant 12 ans. Qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à partager à nouveau vos idées sur cette question. cf.https://https://lnkd.in/eDFtHjX3 #enfants #écrans #réseauxsociaux