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TerrOïko

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Services de recherche

Technologies numériques et ingénierie écologique pour la gestion de la biodiversité

À propos

Fondée en 2012, TerrOïko développe et met en oeuvre des solutions numériques de traitement, d'analyse et de modélisation de données au service de la biodiversité. Nos activités s'articulent autour de trois métiers : - développement de solutions logicielles - conduite et accompagnement de projets et d'études dans les territoires - programmes de recherche scientifique Nous avons notamment développé SimOïko, logiciel de simulation de la vie de la faune et la flore dans un paysage, et Ocapi, solution dédiée au suivi d'espèces par intelligence artificielle. Nos outils et services s'adressent aux donneurs d'ordre publics et privés et aux bureaux d'études impliqués dans l'aménagement industriel et urbain, la planification territoriale, les infrastructures de transport et d'énergie, les espaces naturels et programmes de conservation de la nature, le BTP et l'immobilier, l'évaluation des politiques publiques, la coopération scientifique internationale. TerrOïko est labellisée Greentech Innovation (Ministère de la transition écologique), membre de l'UPGE (Union professionnelle du génie écologique), partenaire de l'AFIE (Association française interprofessionnelle des écologues).

Site web
https://www.terroiko.fr/
Secteur
Services de recherche
Taille de l’entreprise
11-50 employés
Siège social
Sorèze
Type
Partenariat
Fondée en
2012
Domaines
Simulation, Numérique, Biodiversité, Planification territoriale, Etudes d'impact, Environnement, Modélisation, Aménagement du territoire, Faune, Flore, Intelligence artificielle, Génie écologique, Data science, Développement logiciel, Recherche scientifique, Bureau d'études, SIG, Infrastructures, Espaces naturels et Urbanisme

Lieux

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    🦠 La modélisation écologique peut aussi servir à combattre la propagation des épidémies. C’est ce qui ressort d’une étude scientifique à laquelle notre collègue Marie Soret a participé, et dont les résultats viennent d’être publiés dans la revue PLOS One (*). 🐗 Connaissez-vous la peste porcine africaine ? Elle est considérée comme l’une des maladies les plus dévastatrices pour les populations de porcs domestiques et de sangliers. Depuis 2022, le virus se répand notamment en Italie du Nord au sein des populations de sangliers, et il menace fortement les élevages porcins. Pour améliorer les mesures de surveillance et de lutte, une équipe de chercheurs européens a élaboré une méthode permettant de prédire la diffusion géographique probable de l’#épidémie, à une échelle très fine. 🏞️ Ils ont d’abord utilisé des modèles de distribution d’espèces (SDMs, pour « Species Distribution Models ») afin de cartographier les habitats les plus favorables à la présence des sangliers dans tout le nord du pays. Ce type de modèle statistique permet de prédire la présence ou l’absence d’une espèce en tout point d’un territoire grâce à diverses données disponibles, telles que des observations de terrain ou des paramètres environnementaux (topographie, météo, occupation du sol, activités humaines, etc.). 🔀 Les auteurs de l’étude ont ensuite analysé la connectivité du paysage (l’un des sujets de thèse de notre collègue Marie), c’est-à-dire la capacité des espèces étudiées à se déplacer au sein du territoire. Ils en ont tiré une carte des zones à plus forte probabilité de passage de sangliers, qui constituent donc aussi les axes de propagation probables de l’épidémie. Cette méthode permet d'abord de confirmer que l’Italie du nord constitue un territoire globalement très propice à la présence et aux déplacements de sangliers, et donc exposé à une forte menace de diffusion de la peste porcine africaine. 🎯 Mais surtout, les cartes produites vont aider à mieux orienter les mesures de suivi de l’épidémie et de protection des espèces porcines. Il va ainsi être plus facile de cibler les zones de recherche de sangliers morts (pour vérifier s’ils étaient contaminés ou non), d’orienter finement et précocement les campagnes de chasse et d’abattage (pour réduire les populations dans les zones non encore infectées) ou encore d’empêcher les déplacements de sangliers en cas de besoin, notamment grâce à des obstacles artificiels (clôtures, etc.). 🛡️ Enfin, et au-delà de la peste porcine africaine, la méthode pourrait aussi être utilisée à l’avenir pour lutter contre d’autres épidémies, dans d’autres zones géographiques. *Lire l’article complet : https://lnkd.in/dwrWqgXM Giulia Faustini, Jaime Bosch, Annamaria Conte, Annelise Tran

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    🦠 La modélisation écologique peut aussi servir à combattre la propagation des épidémies. C’est ce qui ressort d’une étude scientifique à laquelle notre collègue Marie Soret a participé, et dont les résultats viennent d’être publiés dans la revue PLOS One (*). 🐗 Connaissez-vous la peste porcine africaine ? Elle est considérée comme l’une des maladies les plus dévastatrices pour les populations de porcs domestiques et de sangliers. Depuis 2022, le virus se répand notamment en Italie du Nord au sein des populations de sangliers, et il menace fortement les élevages porcins. Pour améliorer les mesures de surveillance et de lutte, une équipe de chercheurs européens a élaboré une méthode permettant de prédire la diffusion géographique probable de l’#épidémie, à une échelle très fine. 🏞️ Ils ont d’abord utilisé des modèles de distribution d’espèces (SDMs, pour « Species Distribution Models ») afin de cartographier les habitats les plus favorables à la présence des sangliers dans tout le nord du pays. Ce type de modèle statistique permet de prédire la présence ou l’absence d’une espèce en tout point d’un territoire grâce à diverses données disponibles, telles que des observations de terrain ou des paramètres environnementaux (topographie, météo, occupation du sol, activités humaines, etc.). 🔀 Les auteurs de l’étude ont ensuite analysé la connectivité du paysage (l’un des sujets de thèse de notre collègue Marie), c’est-à-dire la capacité des espèces étudiées à se déplacer au sein du territoire. Ils en ont tiré une carte des zones à plus forte probabilité de passage de sangliers, qui constituent donc aussi les axes de propagation probables de l’épidémie. Cette méthode permet d'abord de confirmer que l’Italie du nord constitue un territoire globalement très propice à la présence et aux déplacements de sangliers, et donc exposé à une forte menace de diffusion de la peste porcine africaine. 🎯 Mais surtout, les cartes produites vont aider à mieux orienter les mesures de suivi de l’épidémie et de protection des espèces porcines. Il va ainsi être plus facile de cibler les zones de recherche de sangliers morts (pour vérifier s’ils étaient contaminés ou non), d’orienter finement et précocement les campagnes de chasse et d’abattage (pour réduire les populations dans les zones non encore infectées) ou encore d’empêcher les déplacements de sangliers en cas de besoin, notamment grâce à des obstacles artificiels (clôtures, etc.). 🛡️ Enfin, et au-delà de la peste porcine africaine, la méthode pourrait aussi être utilisée à l’avenir pour lutter contre d’autres épidémies, dans d’autres zones géographiques. *Lire l’article complet : https://lnkd.in/dwrWqgXM Giulia Faustini, Jaime Bosch, Annamaria Conte, Annelise Tran

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    🛰️ Modélisation, IA, données géospatiales, capteurs IoT, jumeaux numériques... Les métiers de la biodiversité ont-ils vraiment besoin de tout ça ? On vous dit ce qu’on en pense. 👇 Commençons par deux principes qui pour nous sont fondamentaux. ▪️D’abord, l’objectif n’est surtout pas de remplacer l’expertise humaine et le travail de terrain par 100% de technologies numériques. ▪️Ensuite, on défend un usage frugal des technologies et des données. Il s’agit d’atteindre le niveau d’analyse souhaité en minimisant les ressources utilisées. Par exemple, utiliser des dizaines de capteurs pour collecter des données sans discernement n’a aucun sens quand, dans le même temps, les connaissances en statistiques permettent de travailler efficacement avec seulement quelques uns. Ces priorités étant posées, la #digitalisation du secteur nous paraît indispensable si on veut accélérer la préservation des espèces et des écosystèmes. On a listé en particulier trois grands avantages qu’offrent les solutions numériques dans le domaine de la #biodiversité. 1️⃣ L’accès facilité à des données, à moindre coût Il s’agit par exemple de données géospatiales (images satellites, relevés par drone, etc.) ou de données collectées par des capteurs installés au sol (pièges photographiques ou acoustiques, capteurs météo, etc.). Ces technologies d’acquisition de données permettent de travailler à des échelles spatiales ou temporelles beaucoup plus larges que les relevés de terrain, en couvrant des territoires de toutes tailles (dont certains inaccessibles par le sol) et en rendant possible un suivi en continu des événements et des changements. En outre, la variété de données mobilisables favorise la précision des analyses et la pertinence des résultats. 2️⃣ Le traitement automatisé et accéléré des données On peut évoquer ici les outils de #modélisation (par exemple pour prédire des évolutions dans le temps et tester des scénarios), les solutions basées sur l’#IA (notamment pour identifier des espèces à partir d’images ou de sons), ou encore les jumeaux numériques (qui associent modélisation, IA et #capteurs). Ces technologies permettent de mener des analyses plus rapides (donc moins coûteuses) et plus complexes (notamment en combinant les échelles), d’obtenir des résultats plus précis et détaillés, et de réduire les biais et les risques d’erreur associés aux méthodes manuelles. 3️⃣ La production de résultats objectifs pour faciliter la prise de décision Le développement de ces outils de collecte et de traitement automatisé de données vient appuyer la conception de méthodes et d’indicateurs standardisés, nécessaires par exemple pour comparer des scénarios entre eux, suivre des changements, ou encore évaluer dans le temps l’efficacité de certaines actions. Et tout ça dans des délais plus courts qu’en recourant à des méthodes traditionnelles. Et vous, quel est votre avis sur le sujet ?

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    👨🎓 Une proposition de stage se cache dans ce message 👇 Dans le cadre d’un projet de recherche qui va bientôt démarrer, on recrute un ou une stagiaire coordinateur #BIM pour travailler sur l’intégration d’indicateurs de performance écologique dans les maquettes numériques de bâtiments et de territoires. Ce stage s’inscrit dans la lignée des travaux qu’on mène depuis plusieurs années sur ces sujets : - développement d’indicateurs permettant d’évaluer la qualité écologique des constructions à différentes échelles (bâtiment spécifique, quartier entier...), en s’appuyant sur la #modélisation écologique ; - intégration des enjeux de #biodiversité au sein des outils de gestion des infrastructures et des territoires (BIM, jumeaux numériques). 🏗️ L’objectif est désormais d’aboutir à un démonstrateur permettant de simuler les effets attendus de différents scénarios de conception et de gestion de bâtiments et d’infrastructures. Dans cette perspective, les missions du stage seront les suivantes : ▪️ recherches bibliographiques et prise en main de la littérature scientifique et technique, en s’appuyant notamment sur différents projets de #recherche dans lesquels on a été impliqué ces dernières années (MINnD, BioBIM, DeMo, BISON, PSI-BIOM)* ▪️ construction du cas d’usage et de son BPMN en collaboration avec l’équipe d’écologues du projet ▪️ spécifications fonctionnelles avec notre équipe de développement informatique, en vue de l’intégration des résultats au sein de notre plateforme logicielle pour l’ingénierie écologique ▪️ reprise des modélisations, des données et des maquettes numériques initiales, en vue de l’implémentation du cas d’usage sur le démonstrateur Selon la vitesse d’avancement du projet, le volet descriptif du cas d’usage pourra se décliner à deux échelles : celle des bâtiments et de leurs environs, et celle du territoire d’implantation dans son ensemble. Ce stage servira par ailleurs de base pour la construction d’un projet de thèse de doctorat (2026-2028) portant sur l’utilisation des maquettes numériques pour le traitement de la biodiversité dans l’aménagement du territoire. Quelques infos pratiques : 📍 Localisation des bureaux : Sorèze (Tarn) – Télétravail difficilement aménageable pour ce projet ⏲️ Horaires de travail : 35h/semaine, souples entre 9h et 18h Si vous voulez nous rejoindre, il vous suffit d’envoyer CV et lettre de motivation à Sylvain Moulherat : sylvain.moulherat@terroiko.fr. On attend vos candidatures d’ici au 01/11/2024 ! *Découvrez les détails de nos projets de recherche passés et en cours ici : https://lnkd.in/dCBkp5S2

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    ⚖️ La compensation écologique n’atteint pas ses objectifs. Alors on se met en mode expérimentation. Pour assurer la "non perte nette" de #biodiversité, la réglementation française s’appuie notamment sur la séquence #ERC : les impacts négatifs de l’aménagement des territoires doivent d’abord être évités et réduits, et si des impacts résiduels demeurent, il faut les compenser par des mesures générant des gains écologiques équivalents. Commençons donc par le répéter : le meilleur moyen de préserver la biodiversité, c’est d’éviter et de réduire les impacts. La #compensation arrive seulement en dernier recours et son efficacité doit être démontrée. ❌ En pratique, justement, cette efficacité est contestée par plusieurs études scientifiques. Un article paru début 2024 (*), basé sur l’analyse de plus d’un millier de mesures compensatoires, montre par exemple que la majorité des sites choisis pour leur mise en œuvre ne sont pas ceux qui offrent le plus grand potentiel de gains écologiques. Pour rendre la compensation plus efficace, des travaux s’intéressent donc au principe de l'anticipation, reposant sur deux piliers : ▪️ le choix des sites de compensation et le déploiement des mesures environnementales doit d’abord être pensé, planifié et piloté à l’échelle des territoires ; ▪️ ce déploiement intervient avant même la réalisation des projets, générant des gains écologiques qui seront ensuite "achetés" par des maîtres d’ouvrage en compensation des impacts de leurs aménagements. En France, le dispositif des "sites naturels de compensation" (SNC) a été créé en 2016 pour organiser ce type d’approche, mais il a été très peu utilisé. Pour favoriser leur déploiement, les SNC ont été remplacés l’an dernier par les "sites naturels de restauration et de renaturation" (SNRR), censés offrir un cadre plus ouvert et financièrement moins risqué. 🔎 Le sujet de la compensation par anticipation suscite en tous cas un intérêt croissant de la part des collectivités locales. Et comme il est encore émergent, il pousse à l’expérimentation. C’est d’ailleurs ce que demandent les acteurs qui nous sollicitent. On accompagne par exemple en ce moment une communauté d’agglomération d’Île-de-France qui cherche à mettre en place un schéma innovant en la matière. Enjeu supplémentaire : elle souhaite concilier compensation écologique et préservation de ses terres agricoles. Comment a-t-on abordé cette étude ? Etape 1️⃣ : on quantifie les besoins en compensation du territoire dans les années à venir, sur la base des projets d’aménagement prévus et de leurs impacts à compenser. Etape 2️⃣ : on évalue l’offre de compensation potentielle du territoire et on identifie les secteurs ayant à la fois le plus fort intérêt écologique et le plus faible impact sur les terres agricoles. Etape 3️⃣ : on élabore divers scénarios de compensation anticipée. Résultats de ces travaux dans quelques mois !   (*) https://lnkd.in/dJQ6SUWY Jules Boileau, Brian Gabriel PADILLA

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    Changement de calendrier : vous pouvez candidater jusqu'au 31/03/2025 !

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    Offre de stage : Développement d'un modèle d'IA permettant l'extraction d'information depuis des documents réglementaires dans le cadre du génie écologique (projet BioLLM) Dans le domaine de l'ingénierie écologique, l'extraction d’information issue de documents réglementaires, comme les études d’impacts, est une tâche nécessaire et particulièrement chronophage. Dans un contexte où les modèles de langage (LLM) se multiplient et gagnent chaque jour en performance, leur usage pour cette tâche devient particulièrement pertinent. L'objectif de ce stage est d'explorer ce cas d'usage, en développant si nécessaire un modèle spécialisé, et d'aboutir à un prototype permettant de le confronter aux besoins métier. Employeur : A-IGÉco, association fédérative des acteurs de l’Ingénierie et du Génie Ecologiques Organisme d'accueil : TerrOïko (Sorèze, 81) Durée : 6 mois Plus de détail dans le pdf ci-joint. Ce stage vous intéresse ? Envoyez-nous votre candidature avec tous les éléments permettant d'en juger la pertinence (CV, lettre de motivation, dépôts git...) jusqu'au 01/02/2025 à julien.ricard@terroiko.fr, avec le sujet "Stage BioLLM".

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    🪱 Savez-vous sur qui vous marchez ? Bactéries, champignons, végétaux, acariens, vers, mammifères... : les sols abritent un quart des espèces vivantes actuellement connues sur Terre. Longtemps négligés, ces #écosystèmes font aujourd’hui l’objet d’une préoccupation croissante, notamment en raison des services qu’ils fournissent aux populations humaines : stockage de carbone, support à la production agricole et alimentaire, prévention de l’érosion et des inondations, purification de l’eau, apport à la recherche médicale... 🟤 En France, cette prise de conscience se traduit par l’émergence d’un nouvel outil, sur le modèle des trames vertes et bleues : la trame brune. Celle-ci vise à permettre aux collectivités locales d’intégrer les enjeux de préservation et de restauration de la #biodiversité des sols dans leurs outils de planification territoriale et leurs projets d’aménagement des territoires. Comme pour les autres trames écologiques, la démarche de trame brune vise à identifier non seulement les zones où les espèces du sol sont capables d’accomplir leur cycle de vie et se déplacer sans contrainte (habitats à préserver), mais aussi les zones moins favorables où des actions de restauration sont nécessaires (espaces qui peuvent ainsi constituer des cibles privilégiées pour la désartificialisation ou la renaturation). 📚 Cette démarche de trame repose évidemment sur un cadre scientifique, dont les lignes sont progressivement en train d’être définies. Plusieurs travaux de recherche ont ainsi déjà été menés sur le sujet, notamment le projet MUSE, piloté par le Cerema et dont l’objectif était d’aider les collectivités à intégrer les multiples fonctions des sols dans leurs documents d’urbanisme. De notre côté, chez TerrOïko, on s’est penché sur l’usage de la #modélisation pour simuler les dynamiques démographiques et les déplacements de certaines espèces vivant dans le sol. On s’est concentré, pour commencer, sur les vers de terre et les taupes. Grâce une analyse fine de la littérature scientifique, on a pu configurer pour ces deux espèces les paramètres clés de nos modélisations : cycle de vie et comportement de dispersion des individus, et capacité des différents types de sols à accueillir leurs populations. 💻 Cette méthode, qui repose sur l’utilisation de SimOïko, notre logiciel de simulation de la vie des espèces, a été expérimentée dans le cadre d’études menées sur deux territoires, l’un très urbanisé (Paris Ouest La Défense), l’autre rural (Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut). Les résultats ayant été concluants, on a désormais ajouté les vers de terre et les taupes à la liste des espèces disponibles par défaut dans SimOïko. Et on a bien fait : parmi les utilisateurs qui testent actuellement la future version commerciale du logiciel avant son lancement officiel, certains sont justement spécialisés dans l’étude des sols. ✅ Après quelques jours de formation, les voilà fin prêts à réaliser des trames brunes en toute autonomie !

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    Offre de stage : Développement d'un modèle d'IA permettant l'extraction d'information depuis des documents réglementaires dans le cadre du génie écologique (projet BioLLM) Dans le domaine de l'ingénierie écologique, l'extraction d’information issue de documents réglementaires, comme les études d’impacts, est une tâche nécessaire et particulièrement chronophage. Dans un contexte où les modèles de langage (LLM) se multiplient et gagnent chaque jour en performance, leur usage pour cette tâche devient particulièrement pertinent. L'objectif de ce stage est d'explorer ce cas d'usage, en développant si nécessaire un modèle spécialisé, et d'aboutir à un prototype permettant de le confronter aux besoins métier. Employeur : A-IGÉco, association fédérative des acteurs de l’Ingénierie et du Génie Ecologiques Organisme d'accueil : TerrOïko (Sorèze, 81) Durée : 6 mois Plus de détail dans le pdf ci-joint. Ce stage vous intéresse ? Envoyez-nous votre candidature avec tous les éléments permettant d'en juger la pertinence (CV, lettre de motivation, dépôts git...) jusqu'au 01/02/2025 à julien.ricard@terroiko.fr, avec le sujet "Stage BioLLM".

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    🏙️ Il y a quelques jours, on est allé parler de préservation de la biodiversité avec les professionnels de l’immobilier et des aménagements urbains. Lors d’un webinaire organisé par le CIBI - Conseil International Biodiversité Immobilier, on a notamment voulu montrer comment la modélisation écologique pouvait être utilisée pour répondre à des enjeux très variés dans la conduite des projets et la gestion des sites. On a ainsi présenté deux types d’approche reposant sur SimOïko, notre logiciel de simulation de la vie des espèces. 1️⃣ La première, qui s’adresse à des professionnels n’ayant aucune compétence en #modélisation, vise à fournir des indicateurs écologiques standardisés pour l'évaluation des projets et des aménagements. Elle repose sur une analyse automatique de la #biodiversité dite « ordinaire », c’est-à-dire les espèces les plus communément rencontrées. On a sélectionné trente d'entre elles à l’échelle de la France, dont on simule les déplacements et les dynamiques démographiques selon des paramètres prédéfinis. En sortie, on obtient quatre indicateurs : ▪️ L’accessibilité, qui évalue si le site étudié est bien connecté au réseau écologique et peut donc être atteint par les espèces ; ▪️ La responsabilité, qui évalue la qualité et l’importance du site dans l’ensemble du réseau écologique ; ▪️ La diversité, qui estime le nombre d’espèces susceptibles de se maintenir sur le site ; ▪️ La quiétude, qui mesure le niveau des pressions anthropiques auxquelles est soumis le site (pollution sonore et lumineuse, pratiques de gestion des espaces verts, présence humaine). Le recours à ces indicateurs permet aussi bien d'analyser divers scénarios d’aménagement en amont de leur mise en œuvre, que de mesurer dans le temps les évolutions de la qualité écologique un site. 2️⃣ La seconde approche vise, à l’inverse, à analyser des espèces cibles précises, en particulier lorsqu’elles sont concernées par de forts enjeux de conservation (espèces protégées, etc.). C’est l’approche qui répond typiquement aux exigences des évaluations environnementales et études d’impact. SimOïko offre dans ce cas de larges possibilités de configuration personnalisée, qu'il s'agisse de modifier les caractéristiques des habitats naturels, changer les paramètres de cycle de vie des espèces étudiées, ajouter et configurer des espèces ne figurant pas encore dans notre base de données, etc. Ce travail de paramétrage, qui requiert des compétences en modélisation écologique, peut être soit confié aux équipes de TerrOïko, soit réalisé de manière autonome par le client après une courte formation. ⏳ Depuis quelques mois, les premiers clients béta-testeurs de la future version commerciale de SimOïko ont d’ailleurs commencé à prendre le logiciel en main. Dernière étape avant le lancement officiel ! Catherine de Roincé, Agnès Duverne-Dauphin, Thomas Bur, Agathe Maussion, Pauline PLEWA

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    🗓️ 2024 : une aventure collective rythmée par la recherche, l’innovation et l’arrivée de nouvelles forces chez TerrOïko ! Le pôle étude de TerrOïko réalise une grande diversité de missions (17 Trames Vertes et Bleues, 23 Trames Noires, 5 Infrastructures de Transports et 5 ENR) en collaboration avec de nombreux acteurs de la filière : DarkSkyLab, auddicé, Element5, Egis, setec, EkoAm Environnement, ECO-MED, La TeleScop, Artelia, Biotope, CETIAC, CERESCO, Lumin(escence), OXAO - Régénérateurs d'écosystèmes, ON, Agence de Conception Lumière. L'année 2024 a également marqué une étape importante avec la mise en œuvre des premières Trames Brunes. Nous avons reçu d'excellents retours sur nos études ERC, à différentes échelles territoriales. Enfin, nos indicateurs de biodiversité urbaine ont commencé à démontrer leur intérêt sur deux projets de conception urbaine menés cette année. 🔎 Le pôle Recherche et Développement de TerrOïko poursuit ou remporte 5 projets clés en 2024 : ▫️ Le projet PEP-BIOccIA développe des outils basés sur l’intelligence artificielle pour la planification écologique et la préservation de la biodiversité locale en Occitanie. Des modèles permettront d’identifier les zones à protéger et d’optimiser les usages du territoire. ▫️ Le projet Forbes développe des outils et méthodes pour intégrer la biodiversité dans le financement des projets d’aménagement et le reporting des entreprises. Il est dans la continuité du projet Bison et aligné sur la directive CSRD. Il sera testé avec des collectivités et des partenaires. ▫️ OptiBioNum intègre des indicateurs écologiques dans les outils BIM pour évaluer et minimiser l’impact environnemental des infrastructures dès la phase de planification. ▫️ Notre équipe adapte SimOïko aux écosystèmes marins, pour une meilleure gestion environnementale en milieu aquatique. ▫️ Polymor-FENCE évalue l’effet des parcs photovoltaïques clôturés sur la continuité écologique pour une meilleure intégration des énergies renouvelables dans les paysages naturels. 🖥️ Côté SimOïko, 2024 a marqué le lancement des bêta-tests avec 6 partenaires et l’appel à projets sur l’utilisation de notre logiciel. En parallèle de ces projets, l’équipe a contribué à l’avancement de la recherche au travers de publications scientifiques : https://lnkd.in/eMfch9bm https://lnkd.in/gHj9NJmx https://lnkd.in/enPg9P_Z https://lnkd.in/eNNCRrEg et des présentations dans plusieurs conférences scientifiques (SFE², IENE, ISEC ...) 👥 Enfin, 6 nouvelles recrues ont rejoint l'équipe. Maëlle Michel (ingénieure d’étude) nous a rejoints en janvier, suivie par Jules GRAEFF qui a intégré le pôle innovation ainsi qu’Elisabeth de Jouvancourt comme assistante de direction. En septembre, Iván Beltrán (ingénieur d’étude et R&D) et Marie-Camille CHAMAYOU (alternante en marketing) ont rejoint l’équipe. Caroline VINCENT (ingénieure d’étude et R&D) a clôturé cette belle dynamique. 🌿 En route pour 2025 !

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