L’électricité en #Afrique de l’Ouest est un sujet crucial pour le développement économique de la région. Cela concerne des aspects d’accès, d’infrastructures, de durabilité et de coopération régionale. 1. L’accès à l’électricité • Taux d’électrification faible : Bien que des progrès aient été réalisés, une grande partie de la population, surtout en milieu rural, n’a toujours pas accès à l’électricité. Et même dans les grandes villes les coupures incessantes nécessitent des générateurs de secours. Par exemple, le taux d’accès reste inférieur à 50 % dans plusieurs pays de la région. • Inégalités régionales : Les zones urbaines sont souvent mieux desservies que les zones rurales, aggravant les disparités économiques et sociales. 2. Dépendance aux énergies fossiles et coûts élevés • Une grande partie de l’énergie produite repose encore sur des combustibles fossiles, ce qui entraîne des coûts élevés et une vulnérabilité aux fluctuations des prix mondiaux. • Les infrastructures existantes sont souvent obsolètes et inefficaces, augmentant les pertes en énergie (jusqu’à 30 % dans certains réseaux). 3. Énergies renouvelables : un potentiel sous-exploité • Ressources abondantes : L’Afrique de l’Ouest possède un potentiel en énergies renouvelables en complément du fossile, notamment solaire (ensoleillement quasi permanent mais problème de vents et de poussière qui abiment les panneaux), éolien (zones côtières), hydroélectrique (fleuves comme le Niger et la Volta) et biomasse. • Défis d’investissement : Les projets renouvelables nécessitent d’importants investissements initiaux, des cadres réglementaires solides et des incitations pour les investisseurs privés. 4. Intégration et coopération régionale • Système d’Échanges d’Énergie Électrique Ouest-Africain (WAPP) : Ce projet vise à interconnecter les réseaux électriques des pays de la CEDEAO pour renforcer la stabilité et permettre des échanges d’énergie entre pays excédentaires et déficitaires. Cependant, sa mise en œuvre reste incomplète. • Enjeux géopolitiques : La coopération régionale est parfois entravée par des conflits d’intérêts et un manque d’harmonisation des politiques énergétiques. 5. Financement et gouvernance • Manque de financement : Les gouvernements peinent souvent à mobiliser les fonds nécessaires pour développer ou moderniser les infrastructures électriques. • Problèmes de gouvernance : La mauvaise gestion des entreprises publiques freinent souvent les progrès dans le secteur de l’électricité. 6. Impacts sur le développement • Frein à l’industrialisation : Le manque d’électricité fiable limite le développement des industries locales et des PME. • Conséquences sociales : L’accès insuffisant à l’énergie affecte les secteurs essentiels comme la santé (hôpitaux sans électricité stable) et l’éducation (absence d’éclairage pour l’étude). #africa
Tikva Partners
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À propos
Tikva Partners est un cabinet de conseil en stratégie, ayant pour mission d'accompagner les entreprises européennes et africaines désireuses de se développer en Afrique. Nous nous spécialisons dans le conseil, l’intermédiation, l’apport d’affaires, la stratégie, la gestion de projets complexes sur le continent africain, le développement commercial à l'international, ainsi que le conseil en communication pour des organisations privées, publiques et parapubliques.
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- Services et conseil aux entreprises
- Taille de l’entreprise
- 2-10 employés
- Siège social
- Paris
- Type
- Société civile/Société commerciale/Autres types de sociétés
Lieux
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Principal
Paris, FR
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niamey, FR
Nouvelles
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Revivez en replay la Conférence des Ambassadeurs africains de Paris, organisée par Alfred Mignot, journaliste et rédacteur en chef d’AfricaPresse.Paris. À cette occasion, Jérémie Taïeb 🎗️ , Directeur de Tikva Partners, partage son expertise. #afrique #africa
REPLAY CAAP 15 / XVe CONFÉRENCE DES AMBASSADEURSAFRICAINS DE PARIS (26/11/24)
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Autrefois l’un des plus grands lacs du monde, le lac #Tchad a considérablement diminué au fil des décennies. Sa surface est passée de 25 000 km² dans les années 1960 à environ 1 500 km² aujourd’hui. Ce rétrécissement est dû à des facteurs tels que le changement climatique, la surexploitation des ressources en eau et la désertification. L’anomalie réside dans son importance vitale : bien qu’il soit en déclin, il reste une source d’eau cruciale pour plus de 30 millions de personnes réparties dans plusieurs pays… #afrique #africa
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Conférence-dîner au Sénat autour de l’avocat-conseiller politique Robert Bourgi organisée par le Rotary club Neuilly-sur-Seine-Sablons sur le thème de la Françafrique #afrique #africa
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Les capitales africaines sont parfois source de confusion pour de nombreuses personnes. Voici trois erreurs fréquentes : 1. Confondre capitale et plus grande ville • Beaucoup de gens pensent que la ville la plus peuplée d’un pays africain est forcément sa capitale. • Exemple : Ils croient que Lagos est la capitale du #Nigeria, alors que c’est Abuja. De même, Johannesburg est souvent confondue avec Pretoria, la capitale administrative de l’#Afrique du Sud. 2. Ignorer les capitales multiples • Certains pays africains ont plus d’une capitale, ce qui déroute souvent. • Exemple : En Afrique du Sud, Pretoria est la capitale administrative, Le Cap est la capitale législative, et Bloemfontein la capitale judiciaire. 3. Sous-estimer les changements récents • Certaines capitales ont changé, mais les gens continuent d’utiliser l’ancienne. • Exemple : Beaucoup pensent encore que Dar es Salaam est la capitale de la #Tanzanie, alors que c’est Dodoma depuis 1996. Ces erreurs illustrent l’importance de mieux comprendre la diversité et la complexité géographique du continent africain. #africa
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Retrouvez l’article sur l’aerien en #Afrique de Jérémie Taïeb 🎗️ directeur de Tikva Partners publié par Gabon Logistics et Transports
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Connaissez-vous en Afrique centrale les “rivières aériennes” et les « rivières fantômes »? Les rivières aériennes sont des bandes étroites d’humidité intense dans l’atmosphère, transportant de gigantesques volumes d’eau sous forme de vapeur. En Afrique centrale, ce phénomène est lié au vaste bassin forestier du Congo, qui agit comme une pompe naturelle pour l’humidité. La forêt tropicale du bassin du #Congo, la deuxième plus grande forêt tropicale du monde après l’Amazonie, libère une quantité impressionnante de vapeur d’eau dans l’atmosphère via un processus appelé évapotranspiration (combinaison d’évaporation de l’eau et de transpiration des plantes).Cette vapeur forme des masses d’air humides qui s’élèvent dans l’atmosphère. Une partie de cette humidité est transportée par des courants atmosphériques sous forme de “rivières aériennes”, qui peuvent parcourir des milliers de kilomètres. Ces rivières influencent les régimes de précipitations en #Afrique centrale et même dans des régions plus éloignées, comme le #Sahel ou le sud de l’Afrique. Un autre aspect méconnu ce sont les rivières fantômes. En Afrique centrale, plusieurs rivières disparues ou “fantômes” témoignent d’un passé géologique unique. Par exemple, des études ont révélé que des fleuves géants, aujourd’hui inexistants, ont autrefois façonné le paysage de la région. L’un des cas les plus notables est celui d’une ancienne rivière reliant le bassin du Congo au lac #Tchad, avant que des changements tectoniques ne redirigent ses eaux. Ce sujet met en lumière l’importance du bassin du Congo, souvent éclipsé par des enjeux comme l’Amazonie, mais tout aussi crucial pour l’équilibre environnemental global. Cela montre que la géographie de l’Afrique centrale est vivante et interconnectée, jouant un rôle bien plus grand que ce que l’on imagine dans les cycles climatiques de la planète…
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Connaissez-vous l’existence du bassin de Taoudeni, l’une des plus grandes formations géologiques d’#Afrique? Caractéristiques du bassin de Taoudeni : • Il s’étend sur environ 1,8 million de km² et traverse plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, notamment la #Mauritanie, le #Mali, l’#Algérie, le #Niger, le #Burkina Faso, et le #Sénégal. • Ce bassin est une réserve majeure de ressources naturelles, comprenant du phosphate, de l’uranium, du pétrole, et du gaz naturel. Il abrite également des formations anciennes, datant de plus de 500 millions d’années. • Bien qu’encore sous-exploré, il est perçu comme un potentiel futur hub énergétique pour la région. • Le bassin joue un rôle clé dans la géographie sahélienne, influençant les écosystèmes désertiques et semi-arides de la région. Son exploration reste limitée en raison des défis liés à l’accès, au climat, et à l’instabilité politique dans certaines zones. Cependant, il représente une richesse stratégique pour le futur développement de l’Afrique de l’Ouest.
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Le saviez-vous ? L’#Afrique contient plus de 30% des réserves mondiales de minerais essentiels, comme le cobalt et le platine, et environ 60% des terres arables non exploitées de la planète. Géographiquement, cela fait de l’Afrique un continent stratégique pour l’agriculture mondiale et l’industrie technologique, notamment pour les batteries et l’énergie renouvelable. Ces ressources sont réparties inégalement, avec des zones comme la République démocratique du Congo jouant un rôle majeur dans l’extraction de minerais rares.