Union des industries utilisatrices d'énergie - UNIDEN

Union des industries utilisatrices d'énergie - UNIDEN

Organisations civiques et sociales

Energie et compétitivité des industries

À propos

Créée en 1979, l'UNIDEN représente les industries intensives en énergie, pour lesquelles les conditions d'approvisionnement en électricité, gaz ou chaleur constituent un facteur essentiel de compétitivité. Ces industries ont un fort besoin de visibilité à long terme sur ces conditions d’approvisionnement et sont indispensables pour que les innovations en faveur d’une économie sobre en carbone soient développées et industrialisées en France. Les adhérents de l’UNIDEN représentent environ 70% de la consommation énergétique industrielle en France et sont présents dans une large gamme de secteurs : minerais et métaux, ciment et autres matériaux de construction, verre, pâte et papier, chimie, raffinage, automobile, transports et agroalimentaire.

Site web
http://www.uniden.fr
Secteur
Organisations civiques et sociales
Taille de l’entreprise
1 employé
Siège social
Paris
Type
Non lucratif

Lieux

Employés chez Union des industries utilisatrices d'énergie - UNIDEN

Nouvelles

  • Un post hélas de saison... Les industries énergo-intensives sont en situation particulièrement critique face à leurs concurrents du fait de prix de l’énergie (électricité et gaz) plus élevés, du ralentissement de la demande, des surcapacités industrielles chinoises, des protections tarifaires et des soutiens financiers dont bénéficient l’industrie américaine mais aussi celles de plus en plus de pays où le protectionnisme économique devient la norme.  S'agissant de l'approvisionnement en électricité, deux enjeux sont stratégiques pour l’avenir : - la décarbonation de l’industrie, qui se fera à près de 80% par l’électrification de ses procédés et nécessitera de lourds investissements, donc de la visibilité ; sans contrats d'approvisionnement en électricité long-terme et compétitifs, la décarbonation se fera par le vide, mais surtout sera illusoire, le contenu carbone des produits finis importés étant supérieur ; -    la souveraineté économique de la France : les usines concernées étant en amont de filières clés (automobile, batteries, bâtiment, santé…), leur compétitivité est essentielle pour assurer la pérennité et la performance des secteurs en aval. Sans compétitivité énergétique, non seulement la réindustrialisation restera un vain mot, non seulement la transition énergétique de l'industrie ne se fera pas, mais le recul de l'industrie s'aggravera. #industrie Agnès Pannier-Runacher - Antoine Armand - Marc Ferracci

    Voir le profil de Anaïs Voy-Gillis, visuel

    Industrie, Réindustrialisation & Décarbonation | Stratégie & RSE @Humens || PhD - Chercheuse Associée @IAE de Poitiers

    [Winter is coming🌨] Histoire de bien commencer la semaine, je vous partage ma tribune mensuelle pour Les Echos où je ne souffre pas d'un excès d'optimisme 🤗 On savait que 2024 serait une année périlleuse pour la #réindustrialisation et que de manière générale réindustrialiser la France serait un exercice complexe. Pour les grincheux, je ne dis pas que c'est impossible, je dis juste que quand on s'engage dans une bataille il faut bien mesurer : forces, faiblesses, adversaires, etc. Dans le contexte budgétaire actuel, on peut craindre que l'industrie passe du statut de « mère des batailles » à « dernière roue du carrosse ». Le contexte est loin d'être évident, malgré le volontarisme politique et les moyens alloués à la réindustrialisation : ⚡Tensions géopolitiques, 🤺 Concurrence accrue de la Chine et de l’Inde 🌎 Protectionnisme des États-Unis 💡 Prix de l’énergie plus élevés qu’ailleurs sur le globe 😢 Demande européenne atone Conséquences : la production industrielle baisse partout en Europe - en France en particulier chez les énergo-intensifs (cf. graphique) et en Europe dans tous les grands pays européens avec un effet de contamination sur la filière de l'automobile à l'Est du fait de la situation de l'industrie automobile en Allemagne La réponse européenne est trop molle face à des acteurs non européens qui ne s'encombrent pas des mêmes règles. Une dose de protectionnisme va être nécessaire pour accompagner l'émergence des filières bas carbone et préserver l'industrie existante qui doit financer sa transition alors qu'on voit se multiplier les annonces de RJ et de faillites Enjeux à venir ? 1️⃣ Garantir l’accès à une énergie bas carbone à prix compétitif 2️⃣ Maintenir les moyens pour accompagner la décarbonation (ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas encadrer/conditionner les aides publics) 3️⃣ Mettre en place des mesures anti-dumping et favorisant les filières bas carbone 4️⃣ Redonner des marges de manoeuvre à la demande en s'attaquant à la question du logement L'hiver sera donc rude pour l'industrie française et européenne. Nous allons voir si les voeux de souveraineté et d'autonomie stratégique sont pieux ou si les ambitions sont suffisamment fortes et profondes pour résister à la crise ! Rien n'est perdu, mais réindustrialiser nécessite une mobilisation collective et un engagement de l'ensemble des parties prenantes. Pour aller plus loin : 👉 La Tribune : https://urlr.me/wjVfB 👉 Etude sur l'énergie UE : https://urlr.me/T7vJQ 👉 Les derniers chiffres sur la production européenne : https://urlr.me/3b7N8 👉 Sur la suspension des projets d'Intel en Allemagne et en Pologne : https://urlr.me/L89yw 👉 Les bilans prévisionnels de RTE : https://urlr.me/gFJx9 👉 Mauvaise passe pour Volkswagen avec un risque accru de fermetures d'usines en #Allemagne : https://urlr.me/8CXW3 👉 Pour l'indice de la production industrielle (graphique) https://lnkd.in/e5BNAn8g - Merci Mickaël Bardet 🙏 🕊🕊

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  • A l'occasion de la publication du rapport de la commission d’enquête du Sénat sur la production, la consommation et le prix de l'électricité aux horizons 2035 et 2050, l'UNIDEN a diffusé un communiqué dans lequel elle salue la qualité de ces travaux auxquels elle avait contribué. Mais l'UNIDEN demande aussi, à nouveau, le respect par EDF de ses engagements pris le 14 novembre 2023 devant l'Etat. Le volet contractuel de cet accord comporte trois éléments indissociables : - le lancement de la phase II du consortium d’achat EXELTIUM en place depuis 2010 ; - la conclusion de contrats long terme (dénommés « CAPN » par EDF) ciblés sur les sites les plus électro-intensifs exposés à la concurrence internationale pour un volume global de 25 TWh ; - l’offre d’un contrat collectif au bénéfice des industriels électro-sensibles dont le financement serait assuré par un établissement bancaire. Le rapport des sénateurs souligne la responsabilité d'EDF dans la décarbonation de l’industrie française, et à plus court terme dans la survie de sites électro-intensifs durement menacés par une concurrence internationale exacerbée. Aujourd'hui, les propositions d'EDF n'apportent aux industries électro-intensives ni la compétitivité, ni la visibilité long terme qui leur sont vitales. C'est une urgence. #industrie #décarbonation

  • A l'occasion de la présentation du programme du Rassemblement National lundi 24 juin, la suppression de la « compensation carbone » qui bénéficie aux usines électro-intensives exposées à la concurrence internationale a été évoquée. L'UNIDEN rappelle dans un communiqué ce que représente ce dispositif, qui n'est pas une subvention mais la compensation (partielle) d'un surcoût que 300 usines en France ne peuvent pas repasser à leurs clients ; or, ces usines sont confrontées directement à des concurrents en Chine, aux Etats-Unis ou ailleurs, qui non seulement ne subissent pas ce surcoût mais ont en plus accès à une fourniture en électricité beaucoup plus compétitive. La compensation carbone reste, à date, indispensable aux usines électro-intensives dans un contexte marqué par l’absence de visibilité sur la compétitivité de leurs futures conditions d’approvisionnement en électricité. #industrie #énergie

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