Un nouvel avis du Conseil national des villes pour « Penser le bien être en santé dans les QPV : l’habitant comme acteur clé » ! 🏥
Le Conseil national des villes réuni en Assemblée plénière le 25 octobre dernier a adopté à l’unanimité un nouvel avis, dans le contexte actuel marqué par les débats parlementaires de l’adoption de la LFI et du PLFSS 2025. 📖
L’accès à la santé demeure une préoccupation croissante et ce particulièrement dans les QPV, souvent dans des situations de déserts médicaux, alors même que les inégalités sociales et environnementales de santé qu’ils subissent, exposent davantage sa population et exacerbent ses besoins, et que le taux de renoncement à la santé y est plus important :
👉 45% des habitants des QPV ont un problème de santé contre 40% dans les UUE
👉 Il y a 3,2 fois moins de médecins généralistes présents en QPV que dans les UUE
👉 40% des habitants des QPV déclarent avoir renoncé à au moins un soin pour des raisons financières
La santé touche au bien-être général et à l’ensemble des déterminants de la santé. Elle inclut des aspects psychologiques, sociaux, culturels et environnementaux moins visibles et plus complexes à identifier, notamment chez les femmes.
Le cadre de la contractualisation « Engagements Quartiers 2030 » doit être interrogé pour que l’axe santé devienne demain une priorité et que les enjeux de promotion de la santé, de prévention y soient développés.
La santé communautaire repose sur une pluralité d’acteurs et de professionnels et encourage la co-construction grâce aux expertises croisées. 📌
➔ La formation des professionnels de santé doit également être au cœur des politiques de santé.
Un enjeu de soutien à la médiation en santé et à la médiation sociale, aux actions de communication et d’information à destination des populations les plus fragiles. 💬
➔ Le Conseil national des villes alerte sur les situations de détresse psychologique des adultes et et des jeunes, désormais Grande cause nationale de l’année 2025, mais qui reste trop souvent un tabou.
Des bonnes pratiques se déploient et ont montré leur efficacité et capacité à réduire des inégalités. L’enjeu est aujourd’hui de leur permettre de passer à l’échelle sur l’ensemble du territoire et d’être confortés dans leurs financements à travers une juste et réelle mobilisation du droit commun.
💡 Retrouvez dès maintenant les 13 préconisations issues des actions ou expériences, qu’elles soient portées par l’Etat, les collectivités territoriales, les bailleurs, les associations et les habitants eux-mêmes pour renforcer le pouvoir d’agir des habitants dans leur parcours de santé :