Post de Éditions du Faubourg

L’ALIGOT DE L’AUBRAC : 1. LES LEGENDES Les origines de l’aligot sont relatées principalement dans les livres de cuisine et les informations touristiques sur internet à travers deux récits relativement récents qui ont pour but de valoriser le patrimoine de l’Aubrac mais ne sont pas validés par les historiens. Le premier récit fait référence aux moines de l’Aubrac qui accueillaient dans le monastère fondé au XIIe siècle les pèlerins sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Ces pèlerins demandaient « quelque chose » (en latin aliquid) à manger et auraient reçu des moines du pain et du fromage qu’ils auraient mélangé et réchauffé, créant ainsi l’aligot. Le second récit fait référence à la Croix des Trois Evêques, emblème de l’Aubrac puisque le plateau s’étend sur les trois départements actuels de l’Aveyron, de la Lozère et du Cantal. En 590, un synode aurait réuni aux confins de ces territoires les évêques de Rodez, Mende et Clermont, chacun ayant apporté un ingrédient pour le repas : l’évêque de Rodez la tome, l'évêque du Cantal le pain, et celui de Mende la crème. Pour connaitre vraiment l’histoire de l’aligot, on peut se référer à une étude précieuse que l’on doit à Claude Petit, originaire de l’Aubrac et ancien directeur adjoint des Archives départementales de l’Aveyron. Cette étude est publiée dans deux numéros de Patrimoni, le Journal du Patrimoine de l’Aveyron et de ses voisins : N° 51, juillet-août 2014, p.24-29 ; et N°52, septembre-octobre 2014, p.27-31. Claude Petit note que les textes les plus anciens (sources du XIIIe au XVIe siècle) se rapportant à l’aumône ne mentionnent jamais de distribution de fromage mais seulement de pain, et ce sera encore le cas jusqu’à la Révolution où l’abbaye est vendue comme bien national. Ce n’est sans doute pas par hasard que la porte de l’abbaye à laquelle se présentaient les pèlerins était nommée « porte de la miche ». (Photo des vestiges de la Dômerie d’Aubrac par Jesmade, wikipedia). A suivre : L'aligot de l'Aubrac, 2. L'histoire #Fromage #Gastronomie #Patrimoine #Culture #Lait #Histoire #France #Gourmandise #Terroir #PassionDurable #Alimentation #CuisineFrançaise #Tradition #SavoirFaire #ArtDeVivre #ProduitsLocaux #Occitanie #Aveyron #Laguiole #Roquefort #ÉlevageLaitier #CentreNationalInterprofessionnel #Cniel #ObservatoireCniel #Ocha #ModèlesAlimentaires #IdentitéFrançaise hashtag #sortielitteraire hashtag #sortielitteraire2024 hashtag #frhommages hashtag #librairie hashtag #gastronomie hashtag #cheese hashtag #cheeselover hashtag #frenchcheeses hashtag #nouvelleparution hashtag #cheesebook

Cette première partie de l'histoire du poivre nous rappelle l'importance des échanges commerciaux et des innovations agricoles dans la formation de nos sociétés contemporaines. Alors que le Vietnam et le Brésil dominent le marché mondial, les leçons du passé doivent guider nos efforts pour assurer que la culture et le commerce du poivre restent bénéfiques pour tous, sans compromettre les ressources naturelles ni l'équité sociale.

Cette première partie de l'histoire du poivre nous rappelle l'importance des échanges commerciaux et des innovations agricoles dans la formation de nos sociétés contemporaines. Alors que le Vietnam et le Brésil dominent le marché mondial, les leçons du passé doivent guider nos efforts pour assurer que la culture et le commerce du poivre restent bénéfiques pour tous, sans compromettre les ressources naturelles ni l'équité sociale.

⚡ Si l’on devait trouver l’expression qui colle le mieux à la région du Beaujolais, ce serait certainement « Ne jamais se reposer sur ses lauriers » ! A l’aube de vendanges, c’est aujourd’hui avec ferveur que nous partageons cet article paru dans Les Echos qui met en lumière avec brio notre région qui a su transformer le défi en opportunité ! 🍇 Des Crus aux Beaujolais-Villages, en passant par le Chardonnay, l’offre identitaire est alignée aujourd’hui avec la demande des connaisseurs éclairés. Une « résurrection » salvatrice pour tous ces obstinés de la terre qui ont continué à cultiver les vignes... et nous en faisons aujourd'hui parti avec 220 hectares de vignes. Exprimer la pureté de définition du terroir d'origine, voilà notre leitmotiv au sein des Domaines Loron. ➡ Lire l'article : https://lnkd.in/dbDuZ6Nr Beaujolais Be authentic Destination Beaujolais Léa Desportes

Je vais en décevoir certains ! Pourquoi ? Pas de jeux de mots, pas de blague grivoise… enfin, presque… Ça aurait été un peu trop facile, non ? 😅 ➔ Zoom sur le Bourgogne Montre Cul, Voilà un nom qui interpelle et amuse ! ➦ C'est une appellation ancienne qui s'est réduite au fil du temps, surtout avec l'expansion urbaine de Dijon. ➥ Aujourd’hui, alors que la capitale des Ducs de Bourgogne renoue avec sa culture viticole, Montre Cul se revigore aussi ! Ce terroir est en pleine renaissance, porté par l’enthousiasme de vignerons prêts à raviver cette parcelle historique situé au Nord de la Côte de Nuits. Alors pourquoi ce nom "Montrecul" ? Plusieurs légendes courent… ↳ Certains disent que l’on doit ce nom à un lieu très pentu : ce qui permettait, lorsque les vigneronnes travaillaient, de voir sous leurs robes depuis le bas de la pente. ↳ D’autres pensent que c’est la vue imprenable depuis le sommet du coteau qui pourrait expliquer ce nom évocateur. ↳ Une autre idée : que ces vignes étaient un signe extérieur de richesse (« montre-moi tes écus ») Principalement planté en Pinot noir, appellation régionale Bourgogne sur 16Ha. On trouve également du Chardonnay, mais en quantité infime. Si tu recherches un Bourgogne qui fait parler autant pour ses saveurs que pour son nom et son étiquette, pense au Montre-cul ! 👉 Je te laisse dérouler le carrousel pour en savoir + ➔ Connaissais-tu cette appellation ? Tu en as déjà dégusté ? ➔ J’ai quelques bouteilles dispos que j’intègre dans mes coffrets cadeaux, « spécial entrepreneurs » contacte-moi, si tu souhaites en profiter !

Voici le livre "Régalades" où vous trouverez un certain nombre de mes photos prises lors des reportages photo/vidéo effectués dans tout le territoire Provence Alpes Verdon.

Nouvel épisode dans le podcast Histoire et Gastronomie - Série mondialisation : L'histoire de la fraise Abonnez-vous pour être informé des nouveaux épisodes Aujourd’hui, on trouve sur les étals des supermarchés des fraises dès le mois de janvier qui pour la plupart proviennent de cultures dans le sud de l’Espagne. Cependant, si on s’adresse à des maraichers, la fraise française n’est commercialisée qu’à compter du mois de mai et sur une période qui dépasse rarement deux mois. Selon la variété, elles ont des tailles, des formes, des couleurs et des saveurs bien différentes. La première fraise connue en France fut la petite fraise des bois (Fragaria vesca) qui devait son nom à son parfum exquis, sa « fragrance ». Dès la plus haute antiquité, elle poussait à l’état sauvage en Amérique, en Asie ainsi qu’en Europe occidentale. En France, il fallut attendre le Moyen-Âge avant que la fraise des bois n’investisse vraiment les jardins et les potagers. Mais les grosses fraises que nous connaissons aujourd’hui ne firent leur apparition en France qu’au début du 18e siècle, grâce à un officier de marine du nom de Frézier. Celles-ci sont issues d’un croisement entre des fraises chiliennes et des fraises d’Amérique du Nord qui donnèrent naissance à la première fraise à gros fruits, baptisée Fragaria ananassa. C’est l’histoire de cette grosse fraise que nous allons vous conter dans ce podcast, une histoire de mondialisation qui s’étale sur plusieurs siècles. https://lnkd.in/dSgnBQSG

Savez-vous que la plus grande ferme urbaine de Paris se trouve sur les toits du 15e arrondissement ?  La Ferme Suzanne, c’est un véritable poumon vert en pleine ville, où se cultivent des fruits, légumes et herbes aromatiques grâce à des techniques innovantes et écologiques 🌿🥕.   Si vous voulez en savoir plus et découvrir comment elle contribue à un Paris plus vert ?  🔗 Allez vite lire l'article en commentaire ! 

Comment l’Abricot Bergeron s’est fait écraser par le marché ? L'histoire d'un rendez-vous manqué avec le patrimoine culinaire 🇫🇷. J’ai grandi dans la Vallée du Rhône, rebaptisée la "@Vallée de la Gastronomie". Une évidence tant les richesses culinaires sont nombreuses : - recettes & spécialités régionales, - savoir-faire artisanaux en tous genres, - des établissements de renom (Maison Pic,...) - de nombreux chefs étoilés, Malgré tout, une appellation manque à l'appel. L'abricot Bergeron Un village situé en plein de cœur de l'Hermitage illustre parfaitement cette histoire. Il y a 15 ans, la commune de Larnage était connue pour être celle qui comptait le plus de vergers d'abricot au m2 en France. La raison : l'engouement autour de l'abricot Bergeron. Le Bergeron, véritable coup de cœur des consommateurs et grands chefs. Une côte folle sur laquelle surferont les arboriculteurs locaux... pendant près de 20 ans. Mais aujourd'hui, les abricotiers ont déserté la petite commune de Larnage.  Laissant place à de nouvelles cultures 🍇. Coup dur pour l’Abricot Bergeron. La faute à un marché et à son évolution : - un pouvoir d'achat en chute libre, - des pays frontaliers fournissant des produits plus compétitifs, - des consommateurs qui font le plein en grande distrib', Mais l’histoire aurait pu être toute autre. L'appellation “AOP Bergeron de la Vallée du Rhône” aurait pu contrer certaines de ses menaces... mais il n'en fut rien. Le manque de différenciation face aux autres variétés aura eu raison de la belle orangée. La leçon : Construire une marque (une histoire) autour d'un produit/entreprise ne vous rapportera pas instantanément mais il sera votre meilleur allié en cas d'évolution du marché (...). Marque > Produit C'est toute la différence entre le marketing & le branding. Mais ça, je vous en parle dans un prochain post.

La stratégie de Castelmaure focalisée sur le Carignan mise en avant dans la RVF.com Le Carignan, c'est quoi son histoire ?     - Originaire de Cariñena dans la province d'Aragon, il a pris racine dans notre région à la fin du 18eme siècle,   - Il est monté en puissance jusqu'à la fin des années 80 où il a commencé à être décrié, accusé de faire baisser la qualité des vins en raison de la culture à haut rendement et faible degré qui était pratiquée   - en France c'est environ 140 000 ha qui ont été arraché      Aujourd'hui il revient dans les cœurs, pourquoi ?     - Il est particulièrement adapté à nos climats   - Il résiste très bien aux sècheresses, mais aussi aux coups de chaud   - Son port érigé, lui permet d'être conduit en gobelet, ce qui fournit de l'ombre aux raisins   - Il est excellent bien vinifié, rond et fruité   - Son degré en alcool ne s'emballe pas   - Il peut donner des rendements confortables même sur sol pauvre      Et à Castelmaure ?    - Castelmaure a toujours cru en lui, et a gardé prêt de la moitié de son encépagement en Carignan,    - Castelmaure a planté un conservatoire des cépages qui compte 97 accessions (versions) différentes de Carignan, une sélection massale qui nous assure de la diversité pour les plantations et qui nous permet d'étudier les lots les plus prometteurs à la viticulture de demain    - C'est la pierre angulaire d'un grand nombre de nos cuvées (O Village, La Pompadour, Le Rouge...)   Alors oui, Castelmaure, porte-étendard du Carignan ! https://lnkd.in/de-tqPPS