Importants écarts entre cantons romands et alémaniques en termes de nombre de travailleurs frontaliers. Bâle-Ville et Genève en comptaient 26’000 chacun il y a 25 ans, contre respectivement 35’000 et 112’000 aujourd'hui. Même évolution dans des cantons moins urbains: en Thurgovie, les frontaliers sont passés de 2000 à 6000, et dans le Jura, de 2000 à 12’000. Dans le canton de Vaud, leur nombre a été multiplié par cinq, et Neuchâtel en compte désormais davantage que le canton de Zurich.
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😤 BILLET D'HUMEUR : INDEMNISATION CHÔMAGE DES FRONTALIERS : NON A LA STIGMATISATION !
J'ai publié ces derniers jours sur le serpent de mer de l'indemnisation des frontaliers, dont le déficit croit en mode exponentielle...la couleuvre est devenue un anaconda.... Au lieu de se focaliser sur le sujet lui même, les racines du déséquilibre, nos autorités politiques et économiques ont la facilité de diffuser une petite musique malsaine sur les frontaliers qui "profiteraient du chômage" en France. STOP ! 🛑
Pour mémoire :
-les frontaliers cotisent au chômage : 1% de leur rémunération brute en moyenne ces dernières années. Extrapolons : Lorsqu'un frontalier payé au salaire moyen suisse se retrouve au chômage après 20 ans d'activité c'est près de 15'000 euros de cotisations qu'il aura versé.....à la caisse suisse.
Si on multiplie par le nombre de frontaliers en activité on parle bien de près de près de 300 millions de CHF qui sont collectés annuellement par la Suisse au titre de cette "assurance" (à noter qu'une partie finance le chômage partiel)
-Si par la magie d'une loi européenne mal ficelée et sans garde fous ces 15'000 euros ne se retrouvent pas ou partiellement dans la caisse de l'état qui va financer son indemnisation chômage ....ce n'est pas la faute des frontaliers
-si les frontaliers ont des niveaux moyens d'indemnisation supérieurs à la moyenne , c'est proportionnel à leurs salaires , c'est logique....ce n'est pas la faute des frontaliers
-si les frontaliers entre 25 et 50 ans enregistrés au chômage à France Travail cherchent avant tout à retravailler en Suisse et ne postulent pas prioritairement aux postes en France, c'est logique. Il ont des dettes et factures à payer proportionnelles à leurs anciens revenus
-si les frontaliers de plus de 50 ans ont des difficultés à retrouver un emploi et connaissent des durées d'indemnisations supérieures à la moyenne, c'est logique. les séniors ayant travaillé sur le sol francais ont le même problème.
Alors STOP 🛑 arrêtons de pointer la paille dans l'oeil du frontalier et attaquons nous à la poutre des déséquilibres dans l'oeil de l'état francais , qui en signant ces accords européens s'est tiré in fine ... une balle dans le pied.
l'association de défense des frontaliers , l'Amicale des Frontaliers a tenu a souligné son plus profond désaccord avec cette stigmatisation et l'a ouvertement exprimé par la voix de son Président, Michel Rivière , auprès des autorités politiques et économiques de notre pays.
#chomagefrontalier
France-Suisse : le nombre de frontaliers ne cesse de croître (+4,1%).
Après la forte croissance observée courant 2021 (+6 % au 4e trimestre sur un an) et qui s’est prolongée en 2022 (+6,6 %), le nombre de frontaliers étrangers actifs dans le canton de Genève continue de progresser en 2023. La barre des 105 000 individus est désormais franchie. Cette hausse concerne autant les hommes (+4,3 % sur un an) que les femmes (+3,8 %)....
#france#frontaliers#Suisse#swiss#switzerland#croissance
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Le canton du Valais vient de mettre en place une nouvelle mesure innovante pour renforcer la lutte contre le travail au noir et améliorer la transparence dans les offres des entreprises de construction : le système E-Bages.
Cette initiative est un modèle à suivre pour tous les cantons suisses.
En rendant les processus plus transparents et en facilitant la vérification des conditions de travail, le Valais donne un signal fort en matière de régulation du secteur.
Elle protège non seulement les travailleurs en assurant le respect de leurs droits, mais aussi les entreprises en garantissant une concurrence plus équitable.
Tous les cantons devraient envisager d’adopter ce système pour renforcer la lutte contre le travail au noir, prévenir les abus et améliorer la compétitivité de notre secteur de la construction.
À la question de notre cher Romain V. :
"Mais est-ce forcément une aubaine pour ces territoires d'être "métropolisés" par le Luxembourg?"
Sur le volet immobilier on peut y répondre en substance.
Le prix au m2 a explosé 📈‼️ en 7 ans. On peut y voir des offres locations frôlants l'indécence quand ce n'est pas déjà le cas 😑.
Un exemple que me partageait, dépité, le maire de Villerupt, Pierrick SPIZAK, pas plus tard qu'avant hier, un studio de moins de 20m2 à plus de 1300 euros. 🫣😰 Et le tout sans avoir la vue sur la Tour Eiffel 🗼ou sur la mer 🌊
Conséquences : ces communes comme Audun-le-Tiche et Villerupt qui étaient majoritairement peuplées d'une couche sociale populaire (des familles nombreuses souvent 👨👩👦👦), ouvrière🧑🏻🏭, minière ⚒️... se gentrifie progressivement sans forcément les aspects positifs que ça implique.
Mort ⚰️ de la vie sociale de la commune. Cela devient des villes fantômes 👻, cité-dortoirs 🛏️😴. Les nouveaux habitants ne se mélangent pas aux anciens 🛑.
Pire encore, les enfants (devenus adultes) qui sont nés et ont grandi dans ces communes ne peuvent des fois plus acheter dans leur ville de coeur.
À Audun-le-Roman, vous pourrez constater de nombreuses habitations délaissées. Prix exigé trop élevé ? Des propriétaires qui ne vivent pas dans la ville ?
On pourrait écrire des pages sur les conséquences de ce phénomène dans l'immobilier.
La crise actuelle 😦 a excédé de nombreux propriétaires 🤬 qui attendaient un prix de vente supérieur 🤩💶 de leur logement et dont certains continuent encore d'espérer, à tort.
La flambée 💥 des prix 💸 n'a pas fait que des malheureux...l'adage selon lequel "le malheur des uns fait le bonheur des autres" n'a jamais été aussi éloquent.
Ces dernières années nous voyons tout de même de plus en plus de nouvelles habitations 👁️🗨️ comme à Rédange (France). Modernes, pratiques, et bien situées.
Je me garderai de vous parler du prix au m2 à l'achat et à la location 🤫. Peut-être vont-ils construire un lycée, une université, des espaces de vie culturelle, des restaurants...on ne sait pas 🤷🏾♂️ 😒
Toutefois, des projets urbains écologiques peuvent aussi sortir de terre💚 grâce à ce phénomène.
On pourrait encore parler des plus-values, du rendement locatif etc mais il faudrait en faire un podcast.
Espérons juste que cette métropolisation ne dénature pas quelque peu l'essence de ces villes frontalières réputées pour être chaleureuses, conviviales, simples et "solidaires".
Les territoires frontaliers sont de plus en plus "métropolisés" par un Luxembourg incapable de loger une bonne partie de sa main-d'oeuvre. Un modèle d'autant plus fragile qu'il est déséquilibré, plaide l'association ADF.
«On ne peut plus ignorer» le statut des frontaliers 🇱🇺🙄
Un collectif d’avocats veut créer une ASBL de droit luxembourgeois pour défendre les intérêts des travailleurs frontaliers auprès des autorités.
Les plus sceptiques pointeront un manque de pouvoir et certainement de légitimité.
Eux répondent avec les derniers chiffres: un salarié sur deux aujourd’hui au Luxembourg est un travailleur frontalier et «on ne peut plus nous ignorer», note Georges Gondon, avocat belge entre autres spécialiste des questions transfrontalières.
Avec Pascal Peuvrel, confrère français déjà à la tête de l’association des Frontaliers au Luxembourg, ils veulent créer une ASBL de droit luxembourgeois pour «défendre les droits et intérêts des travailleurs frontaliers résidant en Belgique, en France et en Allemagne».
D’une même voix, ils rappellent leurs «quatorze années d’actions qui ont amené à une conclusion, la nécessité de se structurer».
D’autres biais pour les frontaliers existent et maîtres Gondon et Peuvrel ne veulent pas créer «un machin», mais bien être le relais des travailleurs de la Grande Région auprès des autorités de leur pays et luxembourgeoises sur les questions professionnelles, fiscales, sociales, familiales…
#luxembourg#justice#frontaliers#avocat#justicehttps://lnkd.in/ee-HbqAD
🇨🇭 Votations du 24 novembre : quels enseignements pour les frontaliers ?
Les votes fédéraux sont un pilier de la démocratie suisse, et les décisions prises peuvent avoir un impact direct sur nos vies de frontaliers.
L'Amicale des Frontaliers s'engage à vous accompagner dans cette compréhension et à vous informer sur les changements qui pourraient influencer vos droits, votre travail ou votre vie transfrontalière.
👉 Quels sujets vous intéressent le plus lors des votes ?
#frontaliergeneve#statistiquesfrontaliers
TOUJOURS PLUS HAUT ! À la fin du mois de mars 2024, près de 111’800 frontaliers étrangers étaient actifs à Genève, soit plus d’un quart (28%) du total des frontaliers qui travaillent en Suisse, rapporte l’Office cantonal de la statistique (OCSTAT). Au premier trimestre 2024, l’augmentation du nombre de frontaliers étrangers employés dans le canton de Genève s’élève à 5,7%, par rapport au trimestre précédent (données corrigées des effets saisonniers). Soit, la plus forte hausse trimestrielle depuis 2009 !
voir graphique ci dessous
source : OCSTAT
𝗘𝗻𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲, 𝗳𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻𝘀 𝗲𝗻𝘁𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝘃𝗼𝗶𝘅 𝗱𝗲𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗳𝗿𝗼𝗻𝘁𝗮𝗹𝗶𝗲𝗿𝘀, 𝘀𝘂𝗶𝘁𝗲 à 𝗹'𝗮𝗰𝗰𝗼𝗿𝗱 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗼𝘀é 𝘀𝘂𝗿 𝗹'𝗶𝗻𝗱𝗲𝗺𝗻𝗶𝘁é 𝗱𝗲𝘀 𝗳𝗿𝗼𝗻𝘁𝗮𝗹𝗶𝗲𝗿𝘀 !
Chaque jour, des milliers de travailleurs frontaliers franchissent la frontière entre la France et la Suisse pour contribuer à l’économie et au dynamisme de nos régions. Pourtant, leurs intérêts restent trop souvent négligés dans les décisions qui impactent directement leur quotidien.
Au Groupement Transfrontalier Européen (GTE), nous agissons pour une reconnaissance pleine et entière de leur rôle essentiel. Nous demandons une consultation systématique, une transparence accrue et un dialogue équilibré pour garantir que leurs spécificités soient prises en compte dans les réformes sociales, fiscales et économiques.
Rejoindre le GTE, c’est :
✅ Défendre vos droits et bâtir un avenir transfrontalier harmonieux.
✅ Accéder à des services personnalisés : aide fiscale, conseils juridiques, accompagnement retraite.
✅ Renforcer notre capacité à obtenir des résultats concrets auprès des autorités françaises et suisses.
👉 Votre engagement fait la différence ! Pour 100 € par an, devenez adhérent du Groupement Transfrontalier Européen, et participez à la construction d’un avenir plus équitable pour tous les frontaliers.
📌 Adhérez dès aujourd’hui : www.frontalier.org#GTE
Record de frontaliers dans la région lémanique ! Tant le marché du travail que le nombre de frontaliers se rendant chaque jour de France à Genève pour y travailler continuent de croître fortement.
Entre 2021 et 2024, le nombre de frontaliers a augmenté de 26% dans la région lémanique. Le canton de Genève, en particulier, a enregistré une forte croissance. À l'avenir, la croissance démographique devrait continuer de se concentrer sur la périphérie française, tandis que les emplois resteront en Suisse. Cette évolution a également des conséquences sur le marché du logement des deux côtés de la frontière.
En savoir plus sur les derniers développements et les conséquences sur le logement et le marché du travail : https://lnkd.in/dJyPeAeJ#wuestpartner#frontaliers#marchelogement#geneve
https://lnkd.in/gft6-XBN
La pauvreté en Suisse c'est quelque chose de poignant. Au pays des riches banquiers, où les aides sociales n'existent pas trop, les mises sous curatelle et les associations privées sont une solution de fortune aux problèmes des plus démunis. A en avoir les larmes aux yeux. Ailleurs, en France par exemple, des maires et autres édiles profitent de leurs mandats successifs pour devenir actionnaires des Sociétés HLM et ils contribuent à la réduction des services de réparations techniques et de remplacement pour motif de vétusté en même temps qu'ils augmentent les loyers sous prétexte de rôle de mandataire ad hoc. A l"intérieur comme à l'extérieur de l'Union Européenne, ce sont les grands capitaux qui font la loi. On devrait interdire aux maires et autres édiles en fonction de s'enrichir grâce à la quasi-privatisation des logements sociaux même s'ils investissent à l'embellissement et à la consolidation. In fine tout cet argent retourne aux grands capitaux, pas aux plus pauvres. Des gens sans respect pour les plus pauvres et pour leurs aînés, des gens sans cœur.
CEO chez Retraite
3 moisPlus de 400'000 frontaliers travaillent en Suisse