C'est un grand Monsieur qui nous rappelle que nul n'est jamais prophète en son pays.
Travailleur, humble, discret, franc, clairvoyant et décideur hors norme.
Avec Yannick Bru, ce sont donc deux personnalités, non politisées, très loin des réseaux historiques Girondins habituels, qui lentement, patiemment ont hissé ce club à un niveau d'équilibre et de performance remarquable.
Ce sont deux "presque Toulousains " qui ont permis aux Rugbumans de l'UBB de gagner pour la première fois dimanche dernier sur les terres du grand Stade Toulousain.
Et pourtant, au début la fusion n'assurait rien.
L'histoire des deux entités aurait pu durablement virer au vaudeville tant les rivalités entres clubs et communes, le poid du passé, peut gâcher un projet collectif aux fortes ambitions.
il fallait que ce soit une équipe "étrangère "à ces habituels querelles de clocher qui les concrétise.
Nous y sommes : un club respecté, des joueurs motivés, un encadrement compétent, plus de 17 000 abonnés, un public fidèle et et une multitude de partenaires financiers qui assurent une fondation solide en diluant le budget du club sur un très grand nombre de partenaire.
La définition de la pérennité.
Un bémol dans le sport de haut niveau, c'est l'agonie des Girondins.
Tout est inversement semblables.
Un encadrement incompétent, des objectifs flous, une absence d'exigence managériale et disons le simplement, un étouffement progressif du en grande partie à l'incapacité des dirigeants d'écarter sans états d'âme, les réseauteurs à deux balles de l'entre soi Bordelais...d'une autre époque.
A bien observer le comportement des personnalités qui ont gravité de manière toxique autour du président, il faut bien admettre que beaucoup ont utilisé les Girondins pour épancher leur manque de reconnaissance sociale. Superficielle, prétentieuse et incompétente beaucoup auront passé plus de temps à publier des âneries sur les réseaux sociaux qu'à œuvrer de manière efficace et avec rigueur pour réellement apporter de la valeur ajoutée au club.
Des imposteurs en somme qui ont utilisé les Girondins comme un moyen de faire mousser leur ego et leurs ambitions personnelles.
On ne fonde ni une ambition, ni une stratégie sportive avec des dirigeants possédants des valeurs humaines superficielles.
C'est la leçon de vie que nous rappelle Laurent MARTY. Chapeau bas Monsieur.
🏉 Président de l'Union Bordeaux Bègles (UBB) depuis 2007, Laurent Marti a hissé le club bordelais en haut du rugby français et européen. Après une saison 2023-2024 marquée par une première finale douloureuse, l'UBB connaît cette année un engouement sans précédent avec une hausse de 50 % de ses abonnements particuliers et 100 nouvelles entreprises partenaires. Boosté par cette ferveur, le président Marti souhaite désormais franchir la dernière marche menant au bouclier de Brennus. Rencontre.
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Chef de chantier
4 moisEkibe bak hic aramazlar hayirsizlar !!