Les termites : des petits insectes, de grands défis ! Souvent redoutés pour leurs ravages sur les structures en bois, ils sont en réalité des insectes incroyablement intéressants. Ces insectes travaillent en colonies organisées et se nourrissent de la cellulose du bois. Certes, ils participent activement à l’équilibre des écosystèmes en assurant le recyclage de la matière organique ; toutefois leur capacité à dévorer le bois peut causer des dégâts considérables et très rapides dans les ouvrages en bois dans le bâti. Malgré les apparences aux premiers stades larvaires, les termites, insectes ravageurs, ne doivent pas être confondus avec les fourmis, insectes nidificateurs. Quelques détails comme la forme des antennes permettent de les différencier. Mais surtout, les fourmis creusent uniquement des galeries parfaitement propres sans consommer le bois puisqu’elles y nidifient tandis qu’en étant xylophages, les termites se nourrissent du bois en laissant derrière eux des galeries fortement encombrées par toutes sortes de déchets. 🔍 Ce que nous vous proposons ? Une identification entomologique précise en laboratoire en s’appuyant sur une base de données alimentée depuis plusieurs années. 🌿Notre but ? Vous aider à conserver et préserver votre habitation en prescrivant au plus tôt les solutions réparatoires adéquates et ainsi soutenir la préservation des ouvrages en bois. #bois #termite #fourmi #preservation #environnement #laboratoire #insecte #ecosysteme www.expert-bois.fr laboratoire@expert-bois.fr
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💰 Le bois mort vaut de l’or ! Vous en doutez ? Troncs, branches, écorces, souches ou racines sont pourtant des éléments essentiels à la vie de multiples animaux, des insectes - dont les pollinisateurs - à la petite faune, comme les pics. 💪 En prime, ils nourrissent le sol et fixent le carbone. On fait le point sur l’utilité du bois mort et l’intérêt à le conserver au jardin pour la biodiversité. 👉 https://lnkd.in/en3TXJPH Envie d’en savoir plus ? C’est avec Hugues Mouret en vidéo. 👉 https://lnkd.in/eNCb6rHa 🐝🦋🐞Et pour déterminer si un espace de nature est accueillant pour les pollinisateurs, rdv sur le diagnostic pollinis’Actions 👉 https://lnkd.in/exK2B5Pq
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Sur une base d'hydrologie régénérative avec pas moins de 6 étages hydrauliques, nous installons une forêt comestible qui comptera à terme 900 arbres productifs et 900 arbres de soutien. Demain après-midi, mercredi 22, nous plantons des fraises en grande quantité pour occuper la "niche" des couvre-sol forestiers. Occuper une niche, c'est occuper cet espace avec une espèce qui nous arrange plutôt que laisser la pousse spontanée. La nature occupera le sol de toute manière, alors travaillons avec la nature plutôt que contre elle et plantons une espèce utile pour notre projet : des fraises. Productives, délicieuse, courtes en taille et perennes, elles resteront en place pendant des années, le temps que les arbres grandissent tranquillement, évitant ainsi la repousse des grandes graminées champêtres trop coûteuses à gérer. #foodforestinfrance #growyourfood #healthelandscape #permaculture #permaculturedesign #bidart #paysbasque
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« Par les temps qui courent ; forestier et ta forêt : marche à l’ombre et reste couvert. » En matière forestière et particulièrement à propos de débats en cours ; faire la bibliographie sur le sujet et la consulter devrait constituer la première démarche commune à tous les débatteurs. On éviterait souvent de réinventer la poudre et de passer du temps à peser le pour et le contre, alors que d’autres avant nous avaient déjà bien éclairé le sujet. Ainsi, sur les débats coupes rase, on trouve en 1948 un texte de Clément Jacquiot à propos de la sylviculture en Forêt de Fontainebleau. Jacquiot (1902-1987) ce n’est pas n’importe qui, Audiard aurait dit de lui « un maitre ? non un cador, les gens de la partie enlèvent leur chapeau rien qu’en entendant son blaze : une épée ». Conservateur des Eaux et Forêts ; professeur à l'école supérieure du bois, directeur de recherche au Centre technique du bois. Académie d'agriculture, Société botanique de France, organisateur du congrès fondateur de l’UICN en 1948. Et auteur, dont le célèbre « la Forêt » : « le Jacquiot» qui, comme « le Cochet » et « Les Pardé » ont biberonné ma génération. Jacquiot en 1948, tire le bilan forestier des années d’après-guerre et aussi de l’entre-deux guerres marquées comme partout dans nos chênaies hêtraies de plaine par une sorte de léthargie de la sylviculture. La volonté de rattraper les retards et sans doute aussi les besoins en bois de la reconstruction ont conduit les forestiers à renouveler les futaies à marche forcée; en pratiquant des coupes de régénération naturelle fortes. Résultat : blocage de l’écosystèmes forestiers, dépérissement arbres adultes, échec des régénérations naturelles, envahissement par les graminées en dépit de très bonnes glandées. Étranges similitudes avec ce qui se passe depuis 10 ans dans les forêts du Bassin Parisien, celles sur sables (Chantilly, Compiègne) en particulier. Si on y rajoute l’épisode climatique bien oublié des années 45-50, exceptionnellement chaudes et sèches pour l’époque, on ne peut qu’être interpellés et regarder avec attention l’analyse les conclusions que Jacquiot en tirait à l’époque. Ma religion était faite; Jacquiot me la conforte : « Par les temps qui courent ; forestier et ta forêt : marche à l’ombre et reste couvert. »
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La question à se poser est comment en est-on arrivé là? Et il reste beaucoup d'informations manquantes pour comprendre : - La compensation n'est pas une obligation et s'agissant d'espèces communes, des mesures d'évitement et de réduction n'auraient-elles pas suffi pour les maintenir malgré le projet. Il est parfois difficile de faire passer ce message aux services instructeurs. - Le porteur de projet a mal choisi le site de compensation. Le bureau d'étude a peut-être mal conseillé mais il n'a peut-être pas eu le choix que d'accepter malgré ses réticences. Le porteur de projet reste l'unique responsable des dossiers réglementaires. - Si le site était mal choisi par rapport aux mesures envisagées, pourquoi les services instructeurs ont autorisé le projet en l'état? Sans connaître l'historique précis du projet et des mesures associées, difficile donc de juger... Mais globalement la marge de progression dans l'application de démarche ERC est importante. Et puis il faudrait vraiment qu'on intègre le fait que la compensation doit rester exceptionnelle. #ERC #biodiversité #compensation Office français de la biodiversité
Quand on déshabille Paul pour habiller Jacques : Un porteur de projet doit compenser la destruction d'habitats favorables au lézard des murailles, à l'œdipode turquoise et plus globalement au cortège des espèces thermophiles des milieux ouverts à semi-ouverts. Que fait-il ? Il choisit un terrain naturel, en l'occurrence ici des milieux naturels occupés par des friches prairiales et des fourrés arbustifs - ignorant manifestement leur valeur actuelle sur le plan écologique - et il détruit tout. Suppression de la végétation, retournement du terrain, nivellement, épandage de cailloux, pose de nichoirs, replantation ! Les suivis montrent que les espèces thermophiles se portent à merveille. Les espèces exotiques envahissantes aussi. En admettant que le besoin compensatoire ait bien été défini au départ, il y a clairement un problème sur le choix du site destinataire de la compensation. Pour la biodiversité c'est double peine : des pertes sur le site projet et des pertes sur le site compensatoire. L'image : à droite le site au début des années 2010, avant travaux compensatoires. A gauche, après travaux compensatoires (notez au passage qu'une entreprise de BTP locale voyant tout ce chantier n'a rien trouvé de mieux à faire que d'en profiter pour étendre un peu sa zone de stockage..) #ERC #biodiversite #artificialisation #compensation Image : remonterletemps.ign.fr
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Quand on déshabille Paul pour habiller Jacques : Un porteur de projet doit compenser la destruction d'habitats favorables au lézard des murailles, à l'œdipode turquoise et plus globalement au cortège des espèces thermophiles des milieux ouverts à semi-ouverts. Que fait-il ? Il choisit un terrain naturel, en l'occurrence ici des milieux naturels occupés par des friches prairiales et des fourrés arbustifs - ignorant manifestement leur valeur actuelle sur le plan écologique - et il détruit tout. Suppression de la végétation, retournement du terrain, nivellement, épandage de cailloux, pose de nichoirs, replantation ! Les suivis montrent que les espèces thermophiles se portent à merveille. Les espèces exotiques envahissantes aussi. En admettant que le besoin compensatoire ait bien été défini au départ, il y a clairement un problème sur le choix du site destinataire de la compensation. Pour la biodiversité c'est double peine : des pertes sur le site projet et des pertes sur le site compensatoire. L'image : à droite le site au début des années 2010, avant travaux compensatoires. A gauche, après travaux compensatoires (notez au passage qu'une entreprise de BTP locale voyant tout ce chantier n'a rien trouvé de mieux à faire que d'en profiter pour étendre un peu sa zone de stockage..) #ERC #biodiversite #artificialisation #compensation Image : remonterletemps.ign.fr
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🌍 Scolyte : La Menace Silencieuse Qui Ravage Nos Forêts ! 🌲🔥 Le scolyte typographe, un petit insecte à peine visible à l'œil nu, est devenu l'un des plus grands destructeurs de nos forêts d’épicéas. En s’attaquant à l’écorce et en perturbant la circulation de la sève, ces insectes provoquent la mort rapide des arbres qu’ils infectent. Ce phénomène a un impact direct sur l'industrie du bois, car il entraîne la formation du bois bleu, une décoloration qui altère la qualité du matériau et le rend moins attractif pour des usages comme la construction ou l’ameublement. 🌲 Le réchauffement climatique est l’un des principaux facteurs de l'augmentation du nombre de scolytes. En effet, avec des hivers plus doux et des étés plus longs, ces insectes parviennent à se reproduire jusqu'à trois fois par an, contre une seule génération auparavant. Par exemple, en France, dans la région Grand Est, on a observé une prolifération massive du scolyte depuis les années 2018-2019. La chaleur et les sécheresses successives ont affaibli les arbres, offrant un terrain propice à leur expansion. En Allemagne, en 2020, on estime que plus de 245 000 hectares de forêts ont été ravagés par ces insectes. 📉 L'impact économique est considérable. Le bois bleu perd jusqu'à 50 % de sa valeur marchande, mettant en péril les exploitants forestiers. Certains propriétaires doivent abattre leurs arbres prématurément et en urgence pour éviter que l'infestation ne se propage, ce qui entraîne des surcoûts et une surabondance de bois sur le marché. En France, des milliers d’épicéas ont dû être abattus, entraînant des pertes économiques importantes pour les secteurs de la sylviculture et de l'industrie du bois. 🌡️ Face à cette crise, plusieurs solutions sont envisagées. L’abattage préventif des arbres touchés, le reboisement avec des essences d’arbres plus résistantes ou l’introduction de prédateurs naturels du scolyte font partie des stratégies explorées. Cependant, ces actions ne suffisent pas toujours à endiguer le phénomène, d'autant que le changement climatique continue de fragiliser les écosystèmes forestiers. Selon les experts, si le réchauffement climatique persiste, le rythme de régénération des forêts sera gravement affecté. 🌳
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Connaissez-vous Misumena vatia ? 🌿🔍 Misumena vatia, également appelée Misumene variable, est une araignée de la famille des Thomisidae mesurant entre 4mm (mâle) et 10mm (femelle). Cette espèce excelle dans l'art du camouflage en changeant de couleur en quelques jours. Cette capacité unique lui permet de se fondre harmonieusement dans son environnement, démontrant une adaptation évolutive impressionnante. De plus, elle est dotée d'un venin rapide et efficace, faisant d'elle une chasseuse redoutable. Son attaque précise est une réponse à la nécessité d'éviter d'être emportée par des insectes butineurs beaucoup plus gros. Afin de préserver cette richesse fonctionnelle et l'ensemble de la biodiversité, il est essentiel de mettre en œuvre des mesures de conservation des espaces naturels et des méthodes de gestion respectueuses de la Nature. Crédit photo : ©Colindre L. Plus d'informations sur http://adepentomo.fr/ #MisumenaVatia #Araignée #Conservation #Environnement #Biodiversité #Nature #Spider #Conservation #Environment #Biodiversity #Picardie #ADEP #AssociationDesEntomologistesdePicardie
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Petite pédagogie forestière, EPISODE 2 : LA GESTION REGULIERE D’UNE FORET 🌲🌲🌲🌲🌲🌲 Qu’est-ce qu'une forêt régulière ? 🤔 Une forêt régulière est une forêt dont les arbres ont le même âge, qu'ils soient issus d'une plantation ou d'une régénération naturelle. Une forêt régulière nécessite beaucoup d’interventions humaines. Voici les différentes phases de gestion : 1️⃣ Plantation ou régénération naturelle souvent d’une seule et même essence : Un peuplement est installé sur la parcelle. 2️⃣ Croissance des semis jusqu’à 3 m de hauteur. Beaucoup d’interventions sont nécessaires ici : Parfois des intrants chimiques (engrais, pesticides), coupe des essences concurrentes, création des cloisonnements (petits chemins forestiers) 3️⃣ Croissance jusqu’à 8 m de hauteur. A ce stade, il est important d’abaisser le nombre de tige à l’hectare. En effet, les arbres sont en concurrence, les moins beaux sujets sont coupés. 4️⃣ La croissance continuant, on entre dans un stade d’amélioration continue. Le forestier réalise des coupes pour abaisser la densité de tige, sélectionner les plus beaux sujets jusqu’à une hauteur et une densité cible qui dépend de l'essence plantée, de la qualité du sol etc. ✂ Tout cela se termine par une phase de récolte. Pour les résineux, la récolte se fait d’un seul coup (coupe rase). Pour les feuillus, il est possible de réaliser des récoltes successives pour mettre en lumière la parcelle et favoriser la régénération naturelle. La sylviculture régulière demande donc beaucoup d’interventions humaines néfastes pour la biodiversité et les sols (intrants chimiques, récoltes lourdement mécanisées). ❌🦅🌺 De plus la culture d’une seule essence n’offre aucun habitat à la biodiversité… ❌🦉🌼
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𝐋’𝐚𝐮𝐥𝐧𝐞 𝐠𝐥𝐮𝐭𝐢𝐧𝐞𝐮𝐱 est un arbre assez mal connu en sylviculture. Il a pourtant de nombreux atouts dont le premier est de 𝐯𝐚𝐥𝐨𝐫𝐢𝐬𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐳𝐨𝐧𝐞𝐬 𝐡𝐮𝐦𝐢𝐝𝐞𝐬 en produisant du 𝐛𝐨𝐢𝐬 𝐝’œ𝐮𝐯𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐮𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐨𝐫𝐚𝐧𝐠é𝐞 qui se rapproche du merisier. Ajouté à sa croissance rapide, sa capacité à fixer l’azote dans les sols, et à maintenir les berges des cours d’eau grâce à son système racinaire, il permet également d’abriter l’espèce de passereau, le 𝐓𝐚𝐫𝐢𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐀𝐮𝐥𝐧𝐞𝐬 : que de qualités ! Le GF Un Jour Un Arbre lance un projet de reboisement d’une surface d’environ 3 ha, dans laquelle 0,5 ha d’une zone humide traversée par un ru seront à base d’aulne glutineux. L'éligibilité au 𝐋𝐚𝐛𝐞𝐥 𝐁𝐚𝐬 𝐂𝐚𝐫𝐛𝐨𝐧𝐞 est à l'étude. 𝐋𝐞 𝐬𝐚𝐯𝐢𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 ? 🌲 les pilotis en bois utilisés à Venise sont en aulne. 🌳 le bourgeon de l’aulne a un pouvoir médicinal dans le traitement des phlébites et le traitement préventif des thromboses en fluidifiant le sang. #Agriculture #Environnement #Ecologie #Forêts #Creuse #Limousin #Biodiversité #LabelBasCarbone
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J'ai été invité la semaine passée par Agiro à participer en tant qu'expert en arboriculture à un inventaire forestier sur 2 terrains qui comptent plusieurs écosystèmes différents. J'y ai répertorié près de 50 espèces d'arbres et d'arbustes dont quelques unes possèdent malheureusement le statut d'espèces exotiques envahissantes (EEE), notamment l'Érable de Norvège (Acer platanoides), le Nerprun bourdaine (Frangula alnus), le Robinier faux-acacia (Robinia pseudoacacia), le Chèvrefeuille de Tartarie (Lonicera tatarica) et l'Érable à feuilles composées (Acer negundo). Les EEE sont une réelle menace pour les écosystèmes forestiers et leur présence témoigne de nos erreurs du passé en terme de sélection des végétaux dans nos aménagements paysagers. Svp, plantez indigène, plantez des arbres résistants aux insectes et maladies, des arbres de grand déploiement et qui possèdent une grande résilience et une grande longévité. Bref, plantez de façon durable et écoresponsable :) P.S. La photo est là pour capter votre attention. Il s'agit d'une plante carnivore du genre Drosera répertoriée dans une tourbière lors de nos inventaires forestiers.
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