Post de Abdoul Aziz DIOP

BAISSE DU COÛT DE LA VIE : DE LA CONJONCTURE À LA STRUCTURE Merci à la cellule de COM de la Présidence pour cette belle vidéo explicative. Pour faire simple, l’Etat est dans une démarche méthodique, inclusive, bien pensée et séquencée pour arriver à une baisse conséquente et durable des prix des denrées de première nécessité. Cela se fait principalement en deux phases: A court terme : Sachant que nous dépendons beaucoup trop des importations et que la marge de manœuvre est limitée, le gouvernement a agi sur des leviers qu’il maîtrise en renonçant notamment à prés de 54 milliards de recettes fiscales pour impacter la structure des prix. Cela a été fait après échanges avec tous les acteurs concernés et évaluation des coûts d’opportunité d’une telle baisse. En passant à l’acte, l’Etat ne va pas accepter qu’une poignée de personnes remettent en cause ce travail collaboratif juste pour satisfaire des intérêts personnels. Non, il faut rester ferme car les subventions proviennent des poches des sénégalais et tout le monde doit participer à « l’effort de guerre », y compris les meuniers. A moyen, long termes: Conscient que la subvention n’est pas la meilleure solution, l’Etat se donne les moyens de doper la production intérieure pour aller vers une substitution des importations en travaillant à une souveraineté alimentaire. Les ministères de l’agriculture et de l’industrie tournent donc en plein régime et multiplient les initiatives dans ce sens. A terme, la production locale et l’offre de produits finis avec l’industrialisation devraient permettre de réguler le marché national sans que l'Etat ait besoin de renoncer à des recettes fiscales. La loi de l’offre et de la demande opérera naturellement. Mais cela ne se fera pas en 3 mois et en attendant d’y arriver, transporteurs, entreprises de presse, meuniers etc, doivent tous adhérer au « don de soi pour la patrie » car nous sommes tous embarqués dans le même « gaal ». ALPHA BA Ministère de l'Agriculture ,de la Souveraineté Alimentaire et de l'Elevage MASAE

Blocage des prix : quelles conséquences sur la filière agro-alimentaire ? La réponse de Jean-François Loiseau dans l’article du Le Figaro ci-dessous. Le Président de l’Ania s’inquiète des conséquences directes que pourrait avoir cette mesure à très court terme sur l’emploi dans la 1ère industrie de France : L’Ania, qui regroupe les 19.000 entreprises agroalimentaires de France, va travailler avec son réseau de 17 associations régionales afin de rencontrer le plus possible de parlementaires, notamment les moins aguerris aux sujets agroalimentaires. « Nous comptons bien expliquer que c’est une aberration totale. Que va-t-on faire des 500.000 emplois que nous représentons ? Faire une croix dessus ? » L’emploi ne doit surtout pas être la variable d’ajustement. Tous ces postes doivent être maintenus. Ils sont essentiels pour l’activité économique des territoires de France et pour assurer la Souveraineté alimentaire de notre pays. https://lnkd.in/ePTNKxA4 #Territoires #BlocageDesPrix #Investissements #Agroalimentaire #Emploi #Attractivité LIGERIAA AREA Normandie ARIA Sud ARIA Ile-de-France AREA Centre - Val de Loire ARIA Nouvelle-Aquitaine AREA Occitanie ABEA, le réseau de l'Agro Breton CCISM de Polynésie française ARIA Auvergne-Rhône-Alpes ADIR Association pour le développement industriel de La Reunion Fédération des industries de Nouvelle-Calédonie Vitagora

François Adam a fait le point sur les grands chantiers de la direction des achats de l'état. Efficacité et impact au bénéfice des services et des politiques publiques en 2 mots.

Le gouvernement de M. Barnier travaille avec justesse, avec une écoute active des réactions et une rétrogradation parfois devant des mesures trop impopulaires. Son crédo: réduire les déficits d'où qu'ils viennent, il lui faut des économies et des recettes visibles. Bien sûr, on objectera que lorsque l'on insuffle en un an, 50 milliards d'euros, cela pèse officiellement sur la dette mais cela revient dans le PIB d'une manière diffuse-on pourrait presque dire par "capillarité" - à savoir que cet argent injecté revient au travers des impôts directs et différentes taxes ( sodas, cigarettes etc...) en recettes plus ou moins détectables mais mesurables grâce à de bons indicateurs de traçabilité. Mais dans les faits, c'est un salut républicain qui est donné par le peuple au gouvernement en outre, il essuie les vieilles blessures mal cicatrisées ( cheminots, agriculteurs) et l'affirmation d'un service public plutôt vertueux- qui se différencie dans son mode de fonctionnement du privé et se gratifie plus difficilement-. Le peuple français comprend très bien, il conserve un rituel républicain d'identité nationale. https://lnkd.in/eiHyxxru .

📣 Mardi 19 mars, la CPME-NC a tenu une conférence de presse pour évoquer la mise en sommeil de l’usine du Nord qui risque d’avoir des conséquences dramatiques sur l’ensemble de l’économie calédonienne si aucune mesure d’ampleur n’est prise. ➡ La crise ne concerne pas seulement le secteur du nickel et des sous-traitants des métallurgistes. Cette crise concerne bel et l’ensemble des entreprises du pays, qui doivent déjà composer avec des trésoreries exsangues. ➡ Et comme l’ensemble des consommateurs calédoniens, les entreprises vont devoir supporter des prélèvements supplémentaires si par exemple les élus du Congrès votent demain la TET, taxe sur l’équilibre tarifaire. Une taxe qui consiste à faire peser sur les Calédoniens les 13 milliards de CFP de subvention d’équilibre que le gouvernement n’a pas versé à Enercal depuis... 2013. ➡ C’est pour cette raison que la CPME-NC demande, au même titre que le collectif Agissons solidaires, un moratoire sur les mesures fiscales à venir. Face à cette situation, les entreprises n’ont cette fois-ci d’autre choix que d’appeler au soutien de l’Etat, puisque les caisses de la Nouvelle-Calédonie sont vides et vont le demeurer. ➡ Mais pour que l’Etat ne remplisse pas, une fois encore, un puit sans fond, il faut que cet argent soit véritablement utile. Raison pour laquelle la CPME veut mettre dans le débat public une proposition : le démantèlement et le déplacement de l’usine de Doniambo. Une proposition électrochoc, afin que la Nouvelle-Calédonie bascule véritablement vers un autre modèle économique qui la rende moins dépendante d’un modèle industriel qui a vécu. https://lnkd.in/gfi6KC28 https://lnkd.in/gAyRvaNw https://lnkd.in/g_KKTW9P

La revue de presse du retail : Arnaud Rousseau, président de la FNSEA : les gouvernements ont « une incapacité ... - La Croix: Les négociations avec les industriels et la grande distribution vont bientôt se tenir, il est important de se mobiliser pour que la matière première ... ==> Abonnez vous à la revue de presse du retail #retail #distribution #commerce

La realite qui derange: les prix bas que nous demandons sans cesse (par besoin ou par envie) ont force les entreprises a delocaliser pour survivre en diminuant leurs couts. Parler de souverainete nationale et s'imaginer qu'avec un simple "one-shot" de subventions, toutes vont se relocaliser bien sagement, c'est etre naif. A moins d'accepter de payer toute chose plus cher. Peu probable. #economy https://lnkd.in/evhUQdFk

20 MESURES POUR DIMINUER LE COÛT DE LA VIE AU SÉNÉGAL Les nouvelles autorités du Sénégal ont martelé leur volonté de s’attaquer à trois chantiers prioritaires à savoir l’emploi, la lutte contre la vie chère et la corruption. Elles devraient se rendre à l’évidence que l'inflation actuelle est importée en grande partie et peu contrôlable. LES 20 MESURES PROPOSÉES 1 Auditer les subventions versées par l'État pour s'assurer de leur pertinence économique en termes de bénéficiaires et de coûts supportés par la collectivité. 2 Mettre en place une stratégie de maîtrise des cours sur les marchés internationaux en ayant recours aux techniques de couverture du risque de change sur les marchés à terme d’instruments financiers, 3 Augmenter la production nationale 4 Explorer de nouveaux fournisseurs internationaux. 5 Interdire temporairement l’exportation de produits viviers produits localement pour renforcer la sécurité alimentaire et mieux anticiper les risques éventuels de famine 6 Promouvoir un changement de comportement structurel au sein de l’État (économie de dépenses et réorientation des priorités économiques) et des ménages (sensibilisation à un changement de comportement en matière de consommation notamment alimentaire, énergétique et hydraulique). 7 Auditer les sociétés d’eau et d’électricité pour s’assurer de la pertinence de leur politique de tarification. Stopper l'escroquerie des serveurs vocaux dans tous les secteurs 8 Au niveau de la santé, acheter en gros et de préférence des médicaments génériques, accélérer les actions de prévention et valorisation de la médecine traditionnelle 9 Organiser dans chaque quartier des actions communautaires de surveillance des prix pratiqués par le commerce de détails. 10 Corriger le dispositif monétaire relatif au franc CFA. Notre impuissance face à la hausse du coût des importations induite par la montée du dollar questionne sur cette monnaie 11 Anticiper et contrecarrer de possibles ententes délictuelles entre opérateurs sur des marchés oligopolistiques comme la cimenterie ou les télécommunications 12 Créer sur l'étendue du territoire national des boutiques témoins capables de concurrencer le commerce de gros et de détail. Pour plus de célérité, ces boutiques pourraient être confiées à l’armée 13 Développer des politiques commerciales de contingentement caractérisées par une limitation forcée de certains produits d'importation 14 Relever le taux d’allocation de la commande publique aux nationaux 15 Mener une politique minimum de protection. Les grands pays se protègent par les barrières non tarifaires, les crédits à l’exportation, les subventions à l’agriculture 17 Asseoir des unités de transformation de matières premières 18 Encourager des mesures de télétravail pour limiter les budgets de transport 19 Appliquer des prix de référence dans les commandes publiques 20 Inciter les banques centrales à abandonner les resserrements monétaires Magaye GAYE

Extrait de ma tribune sur le France-Antilles du 26/09/2024 (extrait 4) Vie chère: contribution pour s’en sortir ! La fin des tabous… Des solutions à court terme et des crises à répétition Il est probable que des mesures provisoires soient annoncées sous peu , comme une baisse temporaire de certaines taxes ou une révision des prix sur des produits de première nécessité. Cependant, ces solutions ne seront que des pansements appliqués sur une plaie profonde. Ces mesures seront éphémères, jusqu'à la prochaine crise, jusqu'au prochain blocage. Au milieu de ce chaos, une opportunité s'offre à nous : celle de traiter cette question de manière structurelle. En dépit d'un modèle de développement hérité de la départementalisation, aujourd'hui à bout de souffle, nous avons encore la possibilité d'agir. Un nouveau modèle à construire Pour sortir de cette spirale infernale, nous devons nous unir et sortir des rivalités locales pour bâtir une politique commerciale adaptée à nos intérêts. L’urgence de la situation doit nous conduire à : 1°) Engager le débat sur la définition des contours d'une politique de commerce international, axée sur la fourniture de produits de consommation, parfois hors des règles normatives françaises et européennes. Une nouvelle politique économique ne pourra réussir qu’à la condition d’un dialogue franc, car nous, Elus, avons la responsabilité sociale de nos administrés. 2°) Ouvrir la réflexion sur la maitrise de l’ensemble de la supply chain (chaîne d’approvisionnement complète), depuis les fournisseurs européens, afin d’offrir au consommateur final des produits au prix coûtant, sans marge bénéficiaire déraisonnable. 3°) Rechercher des fournisseurs dans la zone Amérique-Caraïbe et mettre en place des mécanismes qui adapteraient les produits de ces zones aux normes européennes, la structure pilote pourrait être le PARM (Pôle Agroressources et de Recherche de Martinique) en lui donnant des missions à l’international à savoir : - Vérifier les procédés de production partagés avec les producteurs de ces pays tiers conformes aux normes en vigueur. - Négocier et commercer avec certains pays de la zone, la fourniture de produits et de biens aux normes européennes. - Définir une liste non-exhaustive, une phase d’ingénierie devant permettre d’explorer sans se fixer de limites à toutes les opportunités. L'objectif serait double : abaisser les prix à la consommation et réduire les coûts d'approvisionnement des entreprises locales. 4°) Analyser la perspective de création d’une structure dédiée d’initiative publique pouvant piloter cette politique de recherche de marchés et de maitrise de la chaine d’approvisionnement. Cette démarche est juridiquement possible dans le cadre actuel, mais elle nécessitera du courage politique et l'engagement collectif de toute la sphère politique. José Mirande (élu de la CTM, Vice-Président de la CAESM, Maire du Marin)

𝐋𝐚 𝐛𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐢𝐱 𝐚𝐮 𝐒𝐞́𝐧𝐞́𝐠𝐚𝐥: 𝐮𝐧 𝐩𝐚𝐬 𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐥𝐚 𝐣𝐮𝐬𝐭𝐢𝐜𝐞 𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞 La décision gouvernementale, annoncée ce 13 juin, de réduire les prix des produits de première nécessité est une preuve concrète de l'engagement politique à soutenir les ménages les plus vulnérables. En diminuant les prix de produits de première nécessité tels que le sucre, le riz, l'huile et le pain, et en supprimant une taxe importante sur le ciment pour les particuliers, le gouvernement prend des mesures significatives pour alléger la charge financière des familles à faibles et moyens revenus. Ces mesures, au-delà de leur aspect économique, sont un signal fort de la priorité accordée à la justice sociale et à la solidarité. Néanmoins, la portée de ces actions dépend crucialement de l'efficacité de leur mise en œuvre. Des rapports de non-conformité aux prix homologués ont émergé, indiquant des lacunes dans l'application des politiques et la nécessité d'un renforcement des mécanismes de contrôle. Le gouvernement doit s'assurer que les bénéfices de telles mesures se répercutent intégralement sur les consommateurs, en particulier ceux issus des couches les plus défavorisées. De plus, la suspension de la taxe sur le ciment, annonciatrice d'une future baisse du coût du logement, doit aussi être perçue comme une mesure visant à corriger les inégalités structurelles. Bien que cette mesure puisse potentiellement affecter le financement des programmes de logements sociaux, elle s'inscrit dans un cadre plus large de réformes visant à une redistribution plus équitable des ressources. Le challenge réside dans la capacité à maintenir un équilibre entre réductions de coûts immédiates pour les citoyens et soutien durable aux infrastructures publiques. Je reste optimiste quant à l'impact de ces mesures qui sera évalué par le Conseil national de la consommation, qui se réunira après la fête de Tabaski. Il me paraît essentiel que cette évaluation soit minutieuse et orientée vers l'ajustement des stratégies en fonction des résultats observés, assurant ainsi que les initiatives du gouvernement se traduisent par une amélioration concrète et durable des conditions de vie des Sénégalais. Cordialement, Dr. Mamadou Akila Bodian #senegal #kebetu #diomayepresident #justice #commerce