Post de AEY Défense

#FOSt - #MarineNationale 🇫🇷⚓️ Programme #Barracuda - classe #Suffren 📸 Marine nationale (15 mars 2024). 🧵 : l'équipage d'armement, et également équipage « bleu », du #SNA / #SSN 𝘛𝘰𝘶𝘳𝘷𝘪𝘭𝘭𝘦 (#BAR3) a mené la 1ière divergence* de la chaufferie nucléaire embarquée ! 👏 👇 📚 Chrismaël MARCHAND, « Naval Group. Le troisième sous-marin Barracuda a démarré sa chaufferie nucléaire à Cherbourg », 𝘓𝘢 𝘗𝘳𝘦𝘴𝘴𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘔𝘢𝘯𝘤𝘩𝘦, 24 avril 2024, https://lnkd.in/eZt-AWMg. ➡️ L'équipage bleu sous la férule du CF Guillaume EGRET, Naval group et d'autres conduisaient les « essais à terre » qui « ont déjà commencé depuis quelques mois avec le démarrage de la chaufferie [dans la nef Maxime Laubeuf] sans le cœur nucléaire […] et maintenant à quai dans une configuration la plus proche possible de l’état d’achèvement du navire », selon Hervé GLANDAIS (Directeur du programme Barracuda, Naval group). ➡️ Ce mercredi 24 avril 2024, la 1ière divergence de la chaufferie nucléaire embarquée « K50 » (dénomination supposée) s'est produite en zone Cachin, englobant le Dispositif de Mise à l'Eau (DME) sur lequel repose le bateau. ➡️ Étape supposant la mise à l'eau du bateau afin que tous les circuits eau de mer soient alimentés. Le 𝘛𝘰𝘶𝘳𝘷𝘪𝘭𝘭𝘦 aurait donc été mis à l'eau entre mi-mars 2024 et le 24 avril 2024. ➡️ Par comparaison : ▪️ 𝘚𝘶𝘧𝘧𝘳𝘦𝘯 (#BAR1) : mise à l'eau le 1ier août 2019, divergence 17 décembre 2019, soit 138 jours. ▪️ 𝘋𝘶𝘨𝘶𝘢𝘺-𝘛𝘳𝘰𝘶𝘪𝘯 (#BAR2) : mise à l'eau « fin été 2022 » (21 juin - 23 septembre 2022), divergence 30 septembre 2022, soit (très) ~40 jours. ▪️ 𝘛𝘰𝘶𝘳𝘷𝘪𝘭𝘭𝘦 (#BAR3) : mise à l'eau courant avril (?) 2024, divergence 24 avril 2024, soit (très) ~20 jours. ➡️ « Un peu avant l’été » (20 juin - 22 septembre 2022), les responsabilités seront transférées des industriels à la Marine nationale. Probable que la P1 de la VCM soit effectuée durant l'été 2024, avant que le 𝘛𝘰𝘶𝘳𝘷𝘪𝘭𝘭𝘦 ne rejoigne Toulon fin 2024 (https://lnkd.in/eiyBFJ2R). ➡️ Dans, environ, quelques semaines, l'équipage bleu du 𝘛𝘰𝘶𝘳𝘷𝘪𝘭𝘭𝘦 effectuera les 1ier tour sur rade et 1ière plongée statique (dans cet ordre ?), débutant le programme des essais en mer pour la Vérification des Caractéristiques Militaires (#VCM) : ▪️ #VCM P1, avant réception : « grandes fonctions transverses » sont vérifiées (VCM P1) et « les expérimentations nécessaires à la décision d’ASA. » - phase n°1 (navigation de surface, Cherbourg), - phase n°2 (sécurité-plongée, Brest), - phase n°3 (SdC / CMS, armes tactiques, FS, Toulon). ▪️ #VCM P2, entre prise en charge et ASA : la CPPE fait exécuter sous sa direction la 2ième phase de la VCM et, le cas échéant, des expérimentations complémentaires recommandées à l’issue de la REAR. * 𝘔𝘦𝘢 𝘤𝘶𝘭𝘱𝘢 : j'osais proposer une estimation de la survenance de cette étape plusieurs semaines plus tard (juin) dans une publication précédente.

🇫🇷 Excellence française 🇫🇷 Le sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Tourville (troisième navire du programme Barracuda) a réalisé avec succès sa première plongée au large de Cherbourg. La France est l'un des rares pays à produire ses sous-marins de manière autonome (comme ses bâtiments de surface, avions de chasse, chars etc !) et à maîtriser la technologie de la propulsion nucléaire, assurant à ses navires une discrétion inégalée grâce aux moteurs les plus silencieux au monde. Ainsi, contrairement à des sous-marins à propulsion classique, nos SNA peuvent notamment rester plus longtemps en plongée tout en maintenant une vitesse de déplacement élevée. Cette capacité repose sur un savoir-faire unique et une technicité inégalée de nos marins, ingénieurs, techniciens et ouvriers. Cette réussite est en grande partie due à la vision du Général de Gaulle. En 1945, il crée le Commissariat à l'énergie atomique (CEA), une initiative qui a permis de former des experts et de développer des technologies de pointe dans le domaine. Le CEA continue d'ailleurs d'être un acteur clé dans le développement et le maintien des réacteurs de propulsion nucléaire pour la marine français. Le Tourville, un joyau de la technologie française, est un nouvel exemple de notre capacité à maintenir une souveraineté technologique et industrielle dans le domaine de la défense. Ce succès témoigne du travail exceptionnel de la Marine Nationale, de la DGA - Direction générale de l'armement, de NAVAL GROUP, de tous les acteurs de l'industrie et des PME concernés. #Technologie #Innovation #Défense #Nucléaire #France #Souveraineté

#éphéméride 📷 28 avril 2020, première plongée en mer pour le sous-marin nucléaire d’attaque Suffren, au large de Cherbourg ! (Photo Marine Nationale) ⚓️ Cinq sous-marins similaires ont été commandés par le ministère des Armées. 🌊 Un engin de 5 300 tonnes : Le mastodonte d’acier noir de 99 m de long et de 5 300 tonnes construit par Naval Group avait appareillé lundi pour ces premiers essais. Il a été inauguré le 12 juillet 2019, son réacteur nucléaire est en fonction depuis décembre 2019 et le sous-marin été mis à flot en janvier 2020. 📐 Les essais en mer, qui ont duré plusieurs mois, ont conduit le « Suffren » en Manche, dans l’Atlantique puis en Méditerranée. Ils ont permis de « vérifier, de manière progressive, l’ensemble des capacités techniques et opérationnelles du navire ». Sa livraison à la Marine nationale à Toulon aura lieu le 3 juin 2022 à Brest . 🚀 Des missiles d’une portée de 1 000 km : Le « Suffren » est le premier sous-marin de la classe Barracuda visant à remplacer les six sous-marins de classe Rubis entrés en service à partir du début des années 1980. Le coût du programme (développement et construction), qui accuse trois ans de retard, s’élève à 9,1 milliards d’euros. Avec le « Suffren », les « Duguay Trouin », « Tourville », « De Grasse », « Rubis » et « Casabianca », actuellement à différents stades de construction, permettront le retrait progressif des SNA de première génération. La mission du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) consiste à protéger les bâtiments précieux comme les porte-avions et sous-marins lanceurs d’engins (SNLE) porteurs des missiles nucléaires, à traquer les sous-marins ennemis et à recueillir du renseignement. Il pourra également tirer des missiles de croisière d’une portée de 1 000 km contre des cibles à terre et déployer des forces spéciales. 📖 Plus sur le Suffren : https://vu.fr/LCcD 🎥 Plongez avec ceux qui ont participé à ses essais en mer : https://lnkd.in/eHfi8TUC . Sources : TechnicAtome , Ouest France, L'Usine Nouvelle, Wikipedia, Ministère des Armées, NAVAL GROUP, Marine Nationale, Mg

Découvrez la construction des sous-marins nucléaires de Naval Group. Reportage aux ateliers de Cherbourg.

#FOSt - #MarineNationale🇫🇷⚓️ 📸 Naval group. 🧵 : « la coque [du 𝗦𝟯𝗚] sera qualifiée début 2025 » avant même l'achèvement des études détaillées la fin de la même année. Nous pourrions alors apercevoir la silhouette finale et assiste à la mise sur cale du 𝗦𝟯𝗚 𝗻°𝟭. 👇 📚 Véronique GUILLERMARD, « Naval Group investit à Cherbourg, cœur battant des sous-marins français », 𝘓𝘦 𝘍𝘪𝘨𝘢𝘳𝘰, 03 novembre 2024, https://lnkd.in/eAcXT627. ➡️ Programme 𝗦𝟯𝗚 ▪️ 2006-15 : stade d'initialisation sous la forme du Futur Moyen Océanique de Dissuasion (FMOD). En 2010 furent passées de premières études d'architecture et technologiques dont les conclusions semblent avoir été rendues, au plus tard, en 2013. ▪️ 2013-16 : stade d'orientation. Un Conseil des armements nucléaires, courant 2013, voyait le Président François HOLLANDE décider à partir des DOssier de Choix (DOC) et Fiche de Caractéristiques Militaires stabilisée (FCMs). Choix révélés à l'occasion de la « Déclaration de M. François HOLLANDE, Président de la République, sur la dissuasion nucléaire, à Istres le 19 février 2015. » ▪️ 2016 -21 : stade d'élaboration conduit sous la responsabilité du Délégué général à l'Armement (DGA), vise à spécifier la ou les solutions retenues à l'issue de l'examen du DOssier de Choix (DOC), à en fixer les délais et les coûts de référence proposés pour la réalisation. ▪️ 2021-50 : stade de réalisation, toujours sous la responsabilité du DGA, a pour but de livrer le système d'armes dont son système de soutien. Ceci comprend la réalisation du système, l'exécution de son MCO initial et la préparation du stade d'utilisation. ➡️ Entrée en phase de réalisation : ▪️ 19 février 2021 : phase de développement et de réalisation notifiée aux industriels. ▪️ 20 mars 2024 : découpe 1ière tôle 𝗦𝟯𝗚 𝗻°𝟭. ▪️ 2025 : « la coque sera qualifiée début 2025 ». Cela pourrait signifier que les études relatives à celle-ci seraient figées à cette échéance. Nous pourrions connaître la silhouette finale. Le bateau, sous sa forme actuelle, a été aperçu dès le 20 novembre 2019 (https://lnkd.in/eEfc6ykr). ▪️ 2035 : livraison 𝗦𝟯𝗚 𝗻°𝟭. ➡️ Construction des 𝗦𝟯𝗚 représente ~100 millions d'heures de travail dont 15 pour les études et 80 pour les chantiers. Sur les 20 millions nécessaires à l'achèvement d'un 𝗦𝟯𝗚, les travaux relatifs à la propulsion produits par Indret (Naval group) représentent 5 millions d'heures (2026-32). ➡️ Quelle longueur ? ▪️ Diamètre inchangé par rapport aux 𝗦𝟮𝗚 de classe 𝗟𝗲 𝗧𝗿𝗶𝗼𝗺𝗽𝗵𝗮𝗻𝘁 (4) selon différents papiers. ▪️ Longueur : - Il était officiellement question d'environ 150 mètres, selon les protagonistes du programme. Donnée précisée à 147 ou 148 mètres selon certains papiers. - Chrismaël MARCHAND (https://lnkd.in/egvSsc2H) jetait le doute : « des rumeurs évoquent une longueur légèrement supérieure afin d’anticiper la mise en place d’une nouvelle version des missiles M51. »

Jalon majeur pour le programme #SNLE 3G : NAVAL GROUP a procédé à la découpe de tôle du premier sous-marin de série hier à Cherbourg.   Cette 3ème génération de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins vise à remplacer la classe #Triomphant et sera dotée d'équipements haute performance développés par #Thales. La nouvelle suite #sonar comprend notamment de nombreuses ruptures technologiques et tire parti de puissants algorithmes de traitement de données massives (#BigData) : l’excellence au service de la dissuasion nucléaire et de la souveraineté de la France et de ses alliés.   Marine Nationale, Ministère de la Défense, DGA - Direction générale de l'armement

UN VAISSEAU AMIRAL ET DE L’ACIER TRÈS SPÉCIAL #aubertetduval Le 26 avril 2024 marque une date historique pour la défense nationale française avec la notification par la Direction générale de l’armement et le CEA du premier marché dit « pré-DLR » du porte-avions de nouvelle génération (PA-NG). Cette étape cruciale initie les travaux de développement des chaufferies nucléaires, promettant une avancée majeure dans la capacité opérationnelle de la marine française. Le projet du porte-avions de nouvelle génération prend forme avec le début des travaux prévus de 2024 à 2029. Cette première phase, précédant la décision de lancement en réalisation, vise à développer et à fabriquer les chaufferies nucléaires essentielles au fonctionnement du PA-NG. Ce projet d’envergure est piloté en collaboration étroite entre Naval Group et TechnicAtome, démontrant l’expertise française en matière de technologies de défense avancées. Les Sites Clés de Production Les infrastructures de Naval Group à Cherbourg et à Nantes-Indret sont désignées pour mener à bien les composants cruciaux des chaufferies nucléaires. Ces sites spécialisés s’attelleront à la fabrication des enceintes de confinement et des capacités principales des chaufferies, tandis que le site de Cadarache de TechnicAtome accueillera les prototypes d’équipements. Ces développements s’accompagnent d’une modernisation des moyens de production pour répondre aux défis industriels du programme. Un Partenariat Stratégique et Technologique Le PA-NG est le fruit d’une coopération unique entre plusieurs entités majeures de l’industrie navale et nucléaire. Naval Group, les Chantiers de l’Atlantique, la société MO Porte-avions et TechnicAtome mettent en commun leurs compétences pour concrétiser ce projet ambitieux. Cette organisation sur-mesure assure une intégration fluide des différentes expertises, cruciale pour le succès de ce programme d’envergure. Des Compétences Exceptionnelles pour un Défi Technologique La réalisation du PA-NG nécessite une diversité de compétences et de savoir-faire uniques. Plus de 200 métiers et expertises sont mobilisés, relevant les défis technologiques posés par ce porte-avions nouvelle génération. Ce projet stimule également toute une filière de sous-traitants et partenaires, y compris des forgerons et des entreprises spécialisées telles que Framatome, Aubert et Duval, et Industeel, qui jouent un rôle crucial dans la chaîne de valeur. Les Enjeux à Long Terme Les implications de ce projet dépassent le cadre de la simple construction d’un bâtiment naval. Le PA-NG est conçu pour être au cœur des opérations de défense futures, avec une capacité nucléaire qui garantit autonomie et puissance sur les mers. Ce programme souligne l’engagement de la France dans la maîtrise de sa souveraineté maritime et la modernisation de ses capacités militaires. Source : TechnicAtome #navalgroup #technicatome #chantiersdelatlantique #aubertetduval #industeel #marinenationale

Les crises géopolitiques relancent le marché mondial des sous-marins "Ces Barracuda à propulsion diesel-électrique seront construits à Cherbourg (Manche), sur le même chantier que la version nucléaire destinée à la marine française [...] Très silencieux, embarquant un armement puissant et polyvalent (attaque, détection, renseignement, déminage…), le Barracuda peut être déployé dans tous les océans du globe et pour de longues périodes, des performances absentes des Walrus. La technologie innovante des batteries lithium-ion de Saft, filiale de TotalEnergies, permettant d’être en plongée plus longtemps, et la possibilité de tirer des missiles américains Tomahawk, semblent avoir fait la différence. [...] De son côté, le Canada vient de lancer un énorme appel d’offres pour « un maximum » de douze sous-marins à propulsion conventionnelle capables de naviguer sous la banquise. [...] M. Pommellet en a recensé quatorze à ce jour, dont l’Inde, l’Egypte, le Brésil, le Pérou, la Colombie, l’Argentine ou l’Indonésie. Et son groupe observe les ambitions du programme naval de l’Arabie saoudite. [...] Peu d’industriels occidentaux sont capables de répondre à la demande, les barrières technologiques à l’entrée étant élevées. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Russie, la France, l’Allemagne, la Suède, l’Espagne et la Corée du Sud : ces pays se partagent le plus gros du marché mondial."

Défilé des troupes à pied le 14 Juillet 2024 : Sous-marin nucléaire lanceur d’engins, Le Triomphant. Premier Sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) de sa classe, Le Triomphant a été mis en chantier en 1989 pour une admission au service actif en 1997. Il s’agit de la deuxième génération de SNLE français qui prend la suite des unités de classe, Le Redoutable. Pour assurer la permanence de la posture de dissuasion et permettre la régénération, les SNLE sont armés par deux équipages de 110 marins chacun. Longs de 138 mètres, les SNLE ont un poids de 14 335 tonnes en plongée. Leur discrétion, principal atout, détermine leur invulnérabilité et celle de la composante océanique de la dissuasion française. #Armée #DéfiléDu14Juillet #SousMariniers #SNLE #LeTriomphant #DissuasionNucléaire https://lnkd.in/ekcYQANU

Agir vite et fort, tel est l’objectif du groupe #aéronaval ! 👊 ⚓ Outil #militaire de premier ordre sur le plan #tactique, le groupe aéronaval (GAN) français représente notre capacité à opérer loin, longtemps et sur un panel de missions extrêmement large. ➡️ Polyvalent, il est à la fois un facteur de supériorité opérationnelle en #mer, moyen de projection de #puissance de la #mer vers la #terre et un élément de la « grammaire nucléaire » grâce à la force aéronavale nucléaire. Comment s’articule le GAN autour du porte-avions Charles de Gaulle ? Quelles sont les missions du #GAN ? Cols bleus s’est plongé pour vous dans cette série d’engrenages complexes ⬇️ (lien en commentaire)