la plupart des événements mondiaux, les Jeux olympiques de Paris 2024 (26 juillet - 11 août) n’échappent à la question de la sécurité. Ce mercredi 17 juillet, Le Monde a dévoilé les contours du travail des services de renseignement face au risque terroriste.
Cela fait des mois, comme le révèle Le Monde, ce mercredi 17 juillet, que les services de renseignement sont obnubilés par la sécurité aux Jeux olympiques de Paris 2024 (26 juillet - 11 août). Un événement planétaire qui n’échappe pas à la menace terroriste. « Un défi sécuritaire gigantesque », dévoile une source des services de renseignement au grand quotidien du soir.
Des mesures d’entraves renforcées
Le dispositif est immense afin d’assurer le fonctionnement d’un service 24 heures sur 24 jusqu’à la fin des Jeux paralympiques, soit la fin de l’été. Le tout est chapeauté par la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) avec le Centre du renseignement olympique créé pour l’occasion. Celui-ci est renforcé par une centaine de partenaires étrangers.
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La menace terroriste ne provient pas nécessairement de l’extérieur des frontières de la France, notamment dû à la défaite de l’État islamique en 2019. Près de 5 200 individus sont inscrits au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste. Les contrôles administratifs et les visites à domicile ont été renforcés depuis le printemps.
En France, près de 770 000 enquêtes administratives ont été menées annonçait le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, le 13 juillet. Celles-ci ont permis d’écarter 3 512 personnes considérées comme une menace pour la sécurité. Concernant la sécurité privée, Paris est encore à la recherche de près de 2 300 personnes expliquant Marc Guillaume, préfet de la région Île-de-France.