CHAM 2024 : bilan & perspectives d’avenir pour le secteur de la santé !
6 acteurs de la santé étaient réunis pour une table ronde autour du modérateur @Jean Philippe Alosi pour échanger sur la grande mutation des métiers de la santé, déjà en marche.
Retour sur les points abordés au cours de ses interventions par le Dr olivier vire, Président de MEDIPATH FRANCE, sur les mutations dans les métiers de la santé, l’impact des transformations numériques et l’accompagnement nécessaire.
Pour les anapaths, ça donne quoi ?
🧑🔬L’#anapath est au centre du diagnostic, notamment en cancérologie : notre profession est spécialiste de l’image, des tests moléculaires, et maintenant elle est accompagnée par l’Intelligence Artificielle.
🦾 La numérisation favorise le travail à distance, les échanges d’expertises mais surtout l’implémentation des algorithmes. L’#IA c’est maintenant, dans la pratique quotidienne, et ce dans tous les secteurs de la cancérologie, dépistage, diagnostic, pronostic et prédictif.
L’objectif ? Aller vers un pathologiste augmenté, avec son expertise comme véritable valeur ajoutée tout en restant maître de son compte rendu final.
👥 La transformation numérique est un processus complexe, qui nécessite une qualité de réseaux indéniablement insuffisante en France pour le transfert d’images, des investissements lourds, l’interopérabilité des systèmes, l’acculturation des médecins comme des patients pour comprendre quel peut être l’apport de l’IA pour eux.
👉 Dr Olivier Vire : « il est primordial accélérer les possibilités d’évaluation des techniques d’Intelligence Artificielle et ainsi trouver des financements pérennes. Ceux qui existent actuellement sont exclusivement destinés aux acteurs publics, alors même que les acteurs privés réalisent une large partie des diagnostics en cancérologie. Notre spécialité, une des plus numérisée en France est un réservoir considérable de datas qui ne demandent qu’à être exploitées pour être utilisées au service des patients et de leur prise en charge. C’est pourquoi, il est inconcevable que nous soyons tenus à l’écart du SEGUR du numérique. Nous devons intégrer le plus rapidement possible, avec pour objectif commun : généraliser le partage fluide et sécurisé des données de santé entre professionnels et usagers pour mieux prévenir, mieux soigner et mieux accompagner. »
Retrouvez l’intégralité du replay : https://lnkd.in/dfubgnQ9