Il y a quelques semaines, je partageais l’idée que la grande révolution qui nous permettra de conserver un monde où tous les êtres vivants, y compris l’homme, évolueront dans un système d’interactions vertueux, respectueux de l’intérêt général doit être une révolution #écologique. Même si l’actualité nous fait constater que les manquements sont nombreux, les initiatives individuelles et collectives en faveur du bien commun ne cessent heureusement de se multiplier. Cependant, la révolution écologique ne suffira pas à elle seule à relever les défis de notre siècle. Elle doit s’accompagner d’une autre révolution ➡ celle de l’#altruisme. Cet état d’esprit est généralement perçu comme le fait de penser à l’autre avant soi. Avant de considérer cet aspect de l’altruisme, gardons à l’esprit qu’il repose sur le fait que pour vivre en société, il nous faut être sociable. Cela implique de s’intéresser à l’autre, d’être connecté à lui. Il est donc clair que sans altruisme, une société s’auto-détruit. Apparaît ensuite la notion de don sans attente d’un bénéfice en retour. En ce sens, l’altruisme est considéré comme une vertu, une qualité suprême au niveau individuel. Dans une perspective plus globale, l’altruisme peut être orienté vers un idéal moral ou social. Une action est alors altruiste du fait qu’elle est causée par des motivations dirigées vers le bien d’autrui. L’altruisme est déjà ancré dans la sphère socio-économique à travers : ✅ le #développementdurable qui englobe la prise en compte des besoins des générations futures mais aussi des populations les plus démunies, ✅ l’#Agenda2030 des Nations Unies, ✅ la #microfinance et la #microassurance, ✅ l’ #ESS (économie sociale et solidaire), ✅ l'économie du #care, ✅ la #RSE, ✅ l’engagement de la société civile sur les problématiques de #handicap, d’#éducation, de #diversité et d’#inclusion, de #genre, … Là aussi, même si beaucoup reste à accomplir, la bascule s’opère. Comme dans tout processus de changement, il faut du temps, de l’humilité, des moyens qui peuvent passer notamment par la sensibilisation et la formation. Voyons "positif" et n'oublions pas que chacun à notre échelle, nous pouvons contribuer à l’accélérer la tendance. Et qu'ensemble, nous pouvons aller plus loin ! Altruismement vôtre !
Post de Aline BESSIERES
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Suis-je encore à contre courant ? Éloge de la paresse et de la décroissance : une révolution nécessaire Dans une société obsédée par la productivité, la paresse est trop souvent perçue comme un vice. Et si, au contraire, elle était une vertu révolutionnaire ? Prendre le temps de ne rien faire ou de faire moins, c’est résister à un système qui nous pousse à consommer toujours plus, produire toujours plus et, en fin de compte, épuiser la planète et nous-mêmes. 👉 La paresse : un acte social Choisir de ralentir, c’est refuser d’être réduit·e à une machine à produire. La paresse redonne de la valeur à l’être sur le faire. Elle nous permet de repenser nos relations, de privilégier le lien humain sur l’échange économique, et de retrouver du temps pour les conversations, les idées et la création collective. En prenant le temps, on tisse un tissu social plus riche, plus profond, et surtout plus solidaire. 👉 La décroissance : une urgence écologique Chaque minute que nous passons à "ne rien faire" est une minute de moins consacrée à alimenter la machine infernale de la surconsommation. Travailler frénétiquement pour acheter ce dont nous n’avons pas besoin est le moteur d’un système qui détruit les écosystèmes. La décroissance ne signifie pas revenir à la bougie, mais redéfinir nos besoins réels, privilégier la qualité sur la quantité, et respecter les limites de la Terre. Moins produire, c’est aussi moins polluer et moins épuiser les ressources naturelles. 👉 Un acte politique subversif Dans un monde où le travail est érigé en valeur suprême, ralentir est un acte politique. C’est dire non à un système économique qui prospère sur l’exploitation des humains et de la nature. La décroissance remet en question le mythe de la croissance infinie, dénonçant une idéologie qui privilégie les profits de quelques-uns au détriment du bien-être de tous. Et si la paresse et la décroissance étaient des invitations à reprendre le contrôle sur nos vies ? À réécrire les règles d’un monde où le bien-être humain et planétaire primerait sur les injonctions économiques ? Loin d’être un repli, elles sont une révolution douce, mais profondément radicale, qui redonne du sens à nos existences et laisse un avenir viable aux générations futures. à vous de choisir… trainer les pieds ou courir.
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2025 : une année à la croisée des chemins. Alors que la colère gronde, le monde se fracture, mais aussi s’interroge. Si je ne m’étends pas ici sur les guerres —ces tragédies qui restent une défaite universelle pour l’humanité — c’est parce que je choisis de porter un regard sur ce qui peut nous rassembler : justice sociale, innovation responsable et espoir collectif. Explorons ensemble ces pistes pour réinventer notre avenir commun. ✨ #2025 #RenaissanceCollective #Leadership
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Le #capitalisme, je le vois comme un #dogme, une #croyance aveugle érigée en #système économique et social. Un #culte de l'argent, de la #productivité et de la #croissance infinie qui s'est insidieusement imposé comme la norme à l'échelle planétaire. Ses racines idéologiques, ancrées depuis des siècles, conditionnent désormais nos sociétés de manière tentaculaire. Elles influencent nos modes de pensée, nos rapports humains, nos hiérarchies et nos représentations du monde. Si nous ne tentons pas une déconstruction en profondeur de ces présupposés capitalistes, nous restons irrémédiablement aliénés par ce système mortifère. Derrière les beaux discours sur la "#maininvisible" et le progrès, le capitalisme n'engendre en réalité que souffrances sociales et dérèglements écologiques. Son obsession de l'accumulation de richesses par une infime minorité repose sur l'exploitation des ressources naturelles et de la grande majorité des travailleurs. Il creuse les inégalités, prospérant sur la précarité génératrice d'austérité pour les plus démunis. Pis, son #idéologie prédatrice considère la nature comme une simple "ressource" à piller jusqu'à l'épuisement au nom d'une chimère de croissance perpétuelle. Si nous n'ouvrons pas les yeux sur ces réalités, nous courons droit à l'effondrement environnemental et social d'ici quelques années à peine. Les signaux avant-coureurs sont déjà criants : perturbations #climatiques majeures, raréfaction des #ressources, explosions des #inégalités, etc. L'orée des années 2030 pourrait bien sonner l'heure d'une austérité générale pour l'humanité toute entière. Une brusque désillusion pour nos sociétés commodément endormies dans le mythe du #progrès capitaliste. Refuser de voir ces vérités irréfutables, c'est s'enfermer dans le #déni le plus périlleux pour notre avenir commun. S'émanciper du dogme consumériste du capitalisme relève aujourd'hui d'un impératif #vital de lucidité. Tant que nous resterons conditionnés par ses fictions aliénantes, nous serons dans l'incapacité de bâtir les modèles viables et résilients dont l'humanité a désespérément besoin pour se réinventer. Ouvrons les yeux avant qu'il ne soit trop tard. #noeuddeter
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Ma #petitepensée du jour! —-“Nous sommes partie intégrante de la solution et du problème. Le changement que nous voulons voir commence la où nous sommes! Et passera par nous!”. Aujourd’hui, “Militer est mieux qu’étudier!” “Insulter et crier est mieux que réfléchir et analyser” ! C’est la consécration ultime de l’”Instantanéité immédiate” du changement, qui est présentée comme bien mieux que de semer “les bonnes graines” pour obtenir les résultats dans un temps futur! Cette société qui perd à la vitesse lumière certaines valeurs qui n’ont jamais fait de mal à personne au sein des consciences! … Courage, intégrité, honnêteté, loyauté, discipline ou rigueur. Des mots de plus en plus vides de sens! On remplace progressivement ces mots avec d’autres, qui existent déjà ou qu’on créé, pour tout renverser, dénoncer et justifier toutes les tares, d’une société en déperdition totale! Mais, c’est qu’on on fait partie intégrante du problème! …à mon avis! … Et je mets hors orbite toutes les communautés non-urbaines, en régions et campagnes, qui subissent de plein fouet ces mutations! Hier, par exemple , je discutais avec une connaissance du cas d’une jeune dame que je connais qui a épousé un vrai truand mais que toute sa famille protège , y compris sa mère parce qu’il fait entrer des sommes faramineuses, alors qu’il est recherché par les services d’ Interpol -depuis l’étranger jusque devant sa porte, au Sénégal. On voit des immeubles et autres acquisitions de biens matériels pousser comme des petits pains par des membres de nos familles ou de nos connaissances, sous nos yeux ouverts, et nous savons clairement que leurs sources de revenus ne correspondent pas à leurs réalisations. Nous restons silencieux et silencieuses par répit, égard ou par intérêt. Nous jetons en pâture nos filles pour sceller des mariages avec n’importe quel individu qui vient flasher des promesses et perspectives alléchantes, en tous genres sans aucune vérification souvent des vraies sources de revenus. Ou souvent quand bien même nous savons pertinemment d’où viennent ces sources. Illicites, nous nous taisons. Combien de fois n’avez vous pas vu la demande d’une jeune et honnête personne —qui est en pleine ascension professionnelle —-mais sans grands moyens, être rejetée, face à des profils qui ont pour seul atout leur surface financière, sans qu’on ne creuse les backgrounds. Et ce sont les jeunes générations qui sont les plus vulnérables et qui en pâtissent! …les gens devraient retomber sur terre et mettre les balles à terre! C’est qu’on est en train d’ inviter les jeunes hommes comme femmes à être de plus en plus tournés vers “ l’accumulation rapide de richesses et de confort par n’importe quels moyens, licites et illicites” . —-La morale n’est plus le sujet! !!! Car la vague numérique est la! #LapetitepenseedeTendou
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On a tous déjà entendu ce chiffre : il faut 3,5 % de convaincu.e.s dans une société pour la faire basculer. Mais qu'en est-il vraiment ? 🤔 La plus grande étude jamais publiée sur les points de bascule sociaux, par University of Exeter, nous donne un élément de réponse 📚 👉 Tout d’abord, d’où vient ce chiffre des 3,5 % ? Ce chiffre a été popularisé par Extinction Rebellion, et il nous vient du livre « Why civil resistance works ». En analysant 300+ campagnes au 21ème siècle, les deux autrices ont conclu que ce sont les luttes non violentes qui sont 2x plus efficaces versus la violence. Mais… Il y a une grosse ombre pointée par les chercheurs d’Exeter ! 🧐 Toutes ces recherches ont été conduites lors de révolutions, dans des pays non démocratiques. ❌ En bref, on ne peut pas appliquer ce chiffre de 3,5 % aux mouvements climat. 👉 Alors quel chiffre retenir ? Malheureusement, aucun, mais plutôt des critères pour un changement : 🙋🏻♀️🙋🏻♂️ Les mouvements sociaux émergent d’individus avec un sentiment urgent de « changer le monde » 🤩 Ces individus inspirent d’autres à s’engager 💪 Cela créé ainsi une minorité qui s’exprime et devient identifiable. Cette minorité arrive à trouver des solutions à un problème non résolu, particulièrement si la menace est suffisamment perçue comme grande 🤳 À travers les médias, le mouvement est « partagé » à travers toutes les géographies et les communautés 👋 Finalement, ce mouvement s’organise et mobilise les parties prenantes et le public 🎉 Une fois que le mouvement a mobilisé la minorité convaincue, alors il peut insuffler un changement politique 👀 Pour finir sur une note positive : Le mouvement climat a été identifié parmi les 10 principaux leviers pour atteindre la décarbonation de la société d’ici à 2050 par une équipe de chercheurs ! Sources : - Un article de Thomas Wagner pour aller plus loin : https://lnkd.in/d49ehGPT - Le papier de recherche d'Exeter : https://lnkd.in/dVjUDkCJ (section 4.4) - Merci Loïc Giaccone pour le partage de ce papier de recherche
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La situation critique dans laquelle nous sommes a pourtant été annoncée depuis des années par le mouvement décroissant. Que ce soit d’un point de vue écologique, énergétique, économique et social, nous savons que nous arrivons à la fin d’un modèle civilisationnel toxico-dépendant à la croissance. Croire que consommer toujours plus est suffisant pour faire société, pour donner du sens est une impasse. Nous le répétons encore et encore. Une croissance illimitée dans un monde limité n’est ni possible ni souhaitable. Nous atteignons les limites. Et une société de croissance sans croissance est une tragédie sociale, source d’exclusion, de frustrations, d’inégalités et de tensions. Pour cela, il est nécessaire et urgent de sortir de ce modèle. C’est d’autant plus absurde de s’arc-bouter sur la croissance que ce paradigme séduit de moins en moins les populations. En effet, des enquêtes d’opinion mettent en avant des majorités culturelles qui aspirent à en sortir, sous deux conditions : démocratie et justice sociale. Malheureusement, notre discours est au mieux ignoré, voire diabolisé en témoigne un système médiatique ubuesque toujours plus sous la coupe des tenants du système empêchant de débattre sereinement. Au lieu d’accompagner la fin de la croissance et de construire un récit sur les alternatives désirables, la fin de la croissance est totalement déniée et donc subie. Cette absence de débat offre un boulevard aux idées les plus nauséabondes. Trouver des responsables, les immigrés, les chômeurs, les écologistes, ou les progressistes, est plus aisé que de remettre en question l’ordre établi, au service d’une oligarchie et d’une nomenklatura capitaliste qui n’ont aucun intérêt à changer les choses. Après des décennies de libéralisme toujours plus autoritaires qui n’ont fait que renforcer les inégalités, les frustrations, la perte de sens, la destruction du vivant et du vivre ensemble, l’étape suivante, tellement prévisible, propose la même recette avec en plus, le racisme, la xénophobie, le sexisme et la violence. La situation est critique, l’engrenage possible. C’est pourquoi le PPLD soutient pleinement le NFP face aux dangers que représenterait l’arrivée des extrêmes-droites au gouvernement. Ce n’est plus un risque possible mais une réalité qui se dessine. Mais aussi dans l’espoir qu’elles tendent vers les idées de la décroissance dans un climat serein et démocratique qui est aujourd’hui affaibli et toujours plus menacé. Mais, nous ne perdrons pas de vue que sans une réflexion plus profonde sur les enjeux civilisationnels auxquels nous faisons face, un tel front ne serait au mieux qu’une rustine palliative, certes nécessaire et salvatrice, mais insuffisante Ainsi, nous souhaitons avec la Décroissance, contribuer à faire vivre le débat démocratique autour de tous ces enjeux et apporter notre contribution et expérience afin de nous émanciper de manière juste et conviviale de cette société de croissance mortifère qui touche à sa fin.
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En vrai, ne souffrons-nous pas finalement *D'ADDICTION* à la bagnole, à la viande, à la possession immédiate du dernier Iphone "à la mode" ou d'une dépendance aux clics de gratification de notre dernier post sur TikTok ? ✨Petite pépite de Noveterrien que je viens de découvrir : Julien LAMY 🌍, facilitateur en transition qui s'engage à la sobriété écologique en proposant des groupes de paroles inspirés par les principes des Alcooliques Anonymes : Les Capitalistes Anonymes ! 💬 Depuis plus d'un an, ces cercles gratuits offrent un espace de parole et de soutien pour ceux cherchant à réduire leur empreinte écologique dans une société de consommation incessante. 🎭 Les membres, de tout âge et de divers horizons, se réunissent régulièrement dans un café associatif pour partager, apprendre et s'encourager mutuellement dans leur quête de sobriété. 💡 Julien, avec son parcours riche en ingénierie et son engagement pour l'écologie, a développé 8 principes originaux (12 chez AA ou les NA) pour nous sortir de notre addiction et a su créer un cadre où les participants peuvent aborder leur relation avec les enjeux environnementaux actuels et discuter ouvertement de leurs défis personnels pour adopter une vie moins impactante. 🇫🇷Le groupe s’agrandit et envisage même de s'étendre à d'autres villes en France (si ca vous dit 😃) . 🌎 Les Capitalistes Anonymes ne sont pas juste un groupe de soutien ; c'est une révolution douce mais déterminée pour préparer nos quotidien à une sobriété qui, tôt ou tard, nous sera imposée par la force des circonstances naturelles... Pour tous ceux qui sont curieux ou intéressés par ce mouvement, je vous invite à suivre leurs développements et peut-être, à participer à une de leurs rencontres. #SobriétéVolontaire #Écologie #Décroissance #InnovationSociale #CapitalistesAnonymes #Novetour https://lnkd.in/edRncgte
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Billet d’humeur suite Aujourd’hui, on peut constater que les institutions fonctionnent lorsque les acteurs censés les mettre en œuvre s’avèrent crédibles, sérieux et responsables, et quand l’intérêt général prime sur les égos. Or, posons-nous la question, pourquoi nos institutions se retrouvent ainsi bloquées alors que la gestion des affaires nécessiteraient une gouvernance claire pour s’occuper, notamment, du budget et des finances, des causes du changement climatique avec ses effets de plus en plus désastreux, des inégalités qui s’accroissent et d’un avenir qui s’assombrit et pour nos enfants et pour nos petits enfants. Restons vigilants car la société moderne adore le secteur informel où il n’y a pas d’institutions et où, seule la loi du plus fort prime ! Aujourd’hui ce secteur se porte à merveille. Parlez-en à Elon Musk, qui n’est pas le seul. Ne tombons pas non plus dans la nostalgie du « c’était mieux hier » car c’est dérisoire. Au contraire c’est par la pensée et l’action ici et maintenant que l’on construit le présent et l’avenir. A l’opposé du memento mori, écoutons Goethe avec son memento vivere, n’oubliez pas de vivre. Il est impérieux que nos édiles soient inventifs et qu’ils retrouvent au plutôt les clés de la République car si le système démocratique nous protège des décisions insensées ou désolantes, il n’arrête pas ce lent poison populiste qui se diffuse et envenime les esprits. Quand on a aucune colonne vertébrale, on adhère sans peine au dogme qui recommande la souplesse. Au royaume de la bonne conscience, la vérité est rarement facile à dire, à entendre et à reconnaître. Quand on fait entrer le loup dans la bergerie, l’animal manifeste rarement une disposition végétarienne… Alors contre l’hubris qui semble prédominer, si lors de mon dernier post, je croisais les doigts, aujourd’hui je souhaite que nous trouvions un Prospero afin qu’il rétablisse l’harmonie et la concorde en plaçant les Hommes devant leurs responsabilités. Alors la sagesse reprendra ses droits et les folles passions disparaîtront. Est-ce que notre nouveau 1er ministre sera ce Prospero ? (Prospero on le trouve dans la pièce « La Tempête » de W Shakespeare). #citoyenneté
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Moins de biens et plus de liens !
La situation critique dans laquelle nous sommes a pourtant été annoncée depuis des années par le mouvement décroissant. Que ce soit d’un point de vue écologique, énergétique, économique et social, nous savons que nous arrivons à la fin d’un modèle civilisationnel toxico-dépendant à la croissance. Croire que consommer toujours plus est suffisant pour faire société, pour donner du sens est une impasse. Nous le répétons encore et encore. Une croissance illimitée dans un monde limité n’est ni possible ni souhaitable. Nous atteignons les limites. Et une société de croissance sans croissance est une tragédie sociale, source d’exclusion, de frustrations, d’inégalités et de tensions. Pour cela, il est nécessaire et urgent de sortir de ce modèle. C’est d’autant plus absurde de s’arc-bouter sur la croissance que ce paradigme séduit de moins en moins les populations. En effet, des enquêtes d’opinion mettent en avant des majorités culturelles qui aspirent à en sortir, sous deux conditions : démocratie et justice sociale. Malheureusement, notre discours est au mieux ignoré, voire diabolisé en témoigne un système médiatique ubuesque toujours plus sous la coupe des tenants du système empêchant de débattre sereinement. Au lieu d’accompagner la fin de la croissance et de construire un récit sur les alternatives désirables, la fin de la croissance est totalement déniée et donc subie. Cette absence de débat offre un boulevard aux idées les plus nauséabondes. Trouver des responsables, les immigrés, les chômeurs, les écologistes, ou les progressistes, est plus aisé que de remettre en question l’ordre établi, au service d’une oligarchie et d’une nomenklatura capitaliste qui n’ont aucun intérêt à changer les choses. Après des décennies de libéralisme toujours plus autoritaires qui n’ont fait que renforcer les inégalités, les frustrations, la perte de sens, la destruction du vivant et du vivre ensemble, l’étape suivante, tellement prévisible, propose la même recette avec en plus, le racisme, la xénophobie, le sexisme et la violence. La situation est critique, l’engrenage possible. C’est pourquoi le PPLD soutient pleinement le NFP face aux dangers que représenterait l’arrivée des extrêmes-droites au gouvernement. Ce n’est plus un risque possible mais une réalité qui se dessine. Mais aussi dans l’espoir qu’elles tendent vers les idées de la décroissance dans un climat serein et démocratique qui est aujourd’hui affaibli et toujours plus menacé. Mais, nous ne perdrons pas de vue que sans une réflexion plus profonde sur les enjeux civilisationnels auxquels nous faisons face, un tel front ne serait au mieux qu’une rustine palliative, certes nécessaire et salvatrice, mais insuffisante Ainsi, nous souhaitons avec la Décroissance, contribuer à faire vivre le débat démocratique autour de tous ces enjeux et apporter notre contribution et expérience afin de nous émanciper de manière juste et conviviale de cette société de croissance mortifère qui touche à sa fin.
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La décroissance ne se présente PAS aux élections 2024. Excellente revue de l'ouvrage scientifique en anglais "The Future is Degrowth". Elle résume assez bien ce que je pense de la décroissance : elle est possible, nécessaire (indispensable donc) et souhaitable. La "croissance verte" et le "développement durable" des institutions internationales et des partis de gauche, dont l'écrasante majorité des verts, sont des impasses. De plus, la décroissance renoue avec l'analyse anticapitaliste, au cœur de la pensée de nombre de ses pionniers. Au lieu de rester un courant des écogestes individuels et communautaires, elle se repolitise enfin. Mais elle n'a aucun relais politique en Belgique. Et très peu de scientifiques et analystes belges l'étudient. D'un côté les partis verts sont muets sur le capitalisme, de l'autre, les partis socialistes et communistes sont muets sur le productivisme. Aucun n'est décroissant. Au contraire, les croissantistes verts ont pris le contrôle de l'écologie politique et les marxistes et socialistes sont loin d'avoir initié leur mue écologique (éco-analphabètes). La décroissance des communs ou communisme décroissant est donc clairement la seule voie de convergence politique rationnelle face à l'écocide planétaire maintenant que le découplage absolu est révélé comme impossible. Les intellectuels de gauche doivent donc œuvrer à cette convergence idéologique entre forces politiques et vulgariser la pensée décroissante la plus récente. Deux chantiers énormes : "Que faire ?" pour faire gagner ce courant d'idées ? (hégémonie culturelle) Et comment avancer sur une "théorie de l'État" et une "théorie géopolitique" qui intègre le rapport de force et la violence (militaro-economique). Tout en critiquant la décroissance "capitaliste-muette et a-politique", le philosophe Frédéric Lordon nous montre paradoxalement le chemin, sur les épaules de Spinoza. Il faut une pensée politique de la décroissance. Timothée Parrique Paul Blume Arthur Keller Delphine Masset Paul Jorion Boris Libois David Hercot Jean-Marc Jancovici Laurent Lievens ⏚ Laurent Van Eeckhout Marek Hudon Tom Bauler Géraldine Thiry Raphaël Stevens Eric Van Poelvoorde Aurore Fransolet Corentin Hecquet Vinz Kanté Prof. Dr. Bruno Colmant Vincent Mignerot Jean-Pascal van Ypersele Céline Nieuwenhuys Céline Bertrand Olivier De Schutter Olivier Derruine Philippe Lamberts Simon De Muynck Angèle Minguet Charlotte Luyckx Grégoire Wallenborn Nicolas Dendoncker Arnaud Ruyssen
Au-delà du capitalisme, la décroissance comme abondance partagée | Terrestres
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