« 𝗠𝗼𝗱𝗲 : 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗦𝗲́𝘇𝗮𝗻𝗲, 𝗥𝗼𝘂𝗷𝗲 𝗲𝘁 𝗕𝗮𝗹𝘇𝗮𝗰 𝘁𝗶𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗲́𝗽𝗶𝗻𝗴𝗹𝗲 𝗱𝘂 𝗷𝗲𝘂 » En complément des arguments avancés dans l’article, j’identifie un point commun supplémentaire à ces 3 marques : leur 𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝘃𝗮𝗹𝗼𝗿𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗶𝘁𝘀. En refusant de se prêter au jeu des soldes et promotions à tout va, leur stratégie n’est pas seulement une question de choix éthique mais un choix commercial judicieux : • Préservation des marges • Perception de la valeur élevée • Désirabilité entretenue par le fait que les articles sont moins accessibles • Reconnaissance des clients les plus fidèles par la sélection fine de ceux qui bénéficient des rares offres promotionnelles Outre le fait d’encourager l’achat réfléchi, cette stratégie commerciale pave la voie d’une seconde vie vertueuse pour leurs articles: une demande soutenue pour des articles d’occasion à la valeur intrinsèque élevée et qui se dévaluent moins vite. D'autres marques, souvent assimilées mais au positionnement prix supérieur, optent pour une stratégie commerciale bien différente dont l'impact sur la durabilité peut être questionné : soldes et destockages massifs font partie intégrante de leur modèle économique. Les -40%, -50% et même -70% proposés plusieurs fois par an sont compensés par des prix plus élevés le reste de l'année. #sezane #balzacparis #rouje #modedurable #stratégiemarketing
Post de Alix CHECCHI
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Les invendus dans l'industrie du luxe : un problème croissant pour les marques et boutiques. 👉 Immobilisation de capital 👉 Risque de dévalorisation de l'image de marque 👉 Coûts de stockage élevés Les stocks invendus peuvent avoir des conséquences sérieuses, même pour les plus grandes marques de luxe. Mais brader les articles ou les détruire n'est pas la solution. 🚀 Sarnons propose une nouvelle approche, où chaque article invendu trouve une seconde vie sans compromettre l'exclusivité de votre marque. Découvrez dans notre dernier article pourquoi la revente de luxe est devenue une crise majeure et comment nous aidons les vendeurs à préserver leur image tout en écoulant leurs stocks. 📖 Lire l'article complet : https://lnkd.in/d8pGVsrY #ModeDeLuxe #ReventeDeLuxe #Invendus #LuxeDurable #Sarnons #ModeCirculaire #GestionDeStocks
Comment se débarrasser des invendus de marques de luxe sans dévaloriser votre image | Sarnons
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Alors que les grandes maisons de luxe naviguent dans un environnement économique complexe marqué par une baisse de la demande pour leurs produits phares, elles adoptent des stratégies audacieuses pour maintenir leur pertinence. La diversification vers des articles plus accessibles vise à attirer une clientèle plus large, mais cette approche soulève des questions sur l'équilibre entre l'élargissement du marché et la préservation des marges, dans un secteur où l'exclusivité reste un pilier central du succès. Meet & Match #insights #pricingstretegy #luxe
Marques de luxe : ajustements stratégiques face à un marché en mutation
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Mode - Pourquoi acheter plein pot quand on peut trouver moins cher toute l'année ? La question, hautement polémique, interroge profondément l’économie du prêt-à-porter (PAP). Je partage ici quelques idées et pistes de réflexion fondées sur mon expérience terrain, en espérant susciter des échanges constructifs. Une cliente m'a dit : « Maintenant, j'essaye en boutique et ensuite je cherche en ligne le même produit « neuf avec étiquette » ou à prix réduit » ! Le marché du PAP souffre et en particulier les boutiques multimarques moyen de gamme. Ma réflexion se concentre sur la mode féminine en précommande sans aborder la fast fashion ou le luxe. Le modèle de PAP moyen de gamme en précommande implique pour les gérants de boutiques multimarques de sélectionner et commander leurs stocks environ 8 mois avant la saison concernée. Des minimums de commande sont tres souvent imposés. Les raisons de ces minimums sont multiples : représentativité de la marque, périmètre d'exclusivité, minimums imposés par les usines de fabrication en amont. Il s'agit pour les Marques de fabriquer en tenant compte des stocks liés aux commandes des boutiques, aux réassorts, et éventuellement à leur eshop ou boutique en propre. Pour les gérants des boutiques il s'agit d’anticiper la demande de leur clientèle et de constituer leur stock pour atteindre leurs objectifs de CA et de marge. Cette situation cristallise une question de gestion des stocks à tous les niveaux de la chaîne. La croissance exponentielle des ventes en ligne, les offres promotionnelles constantes, les ventes privées, les soldes et les sites de ventes entre particuliers sont-ils la cause ou la conséquence du sur/stockage ? Dans quelle mesure le modèle même de production ne contribue-t-il pas à l'accumulation des stocks ? Que penser des méthodes qui consistent à proposer des collections supplémentaires "spéciales soldes" ? Les clients s'attendent constamment à des prix réduits, remettant parfois en cause la valeur perçue du prix affiché. Pourtant, la marge pratiquée rémunère le professionnalisme, le conseil, le temps de sélection de nouvelles marques au delà des charges fixes liées au local commercial. Payer plein pot, c'est peut-être reconnaître le travail des gérants de boutiques, c'est peut-être éviter la disparition de ces mêmes boutiques et soutenir un modèle économique plus durable? Si la liquidation de ma société est un événement violent, je peux écrire que les pop-up By Méliana en France et à l'étranger se portaient bien et n'ont pas vraiment subi la crise. Pourtant, il n'y avait jamais de prix réduits lors de ces pop-up. Je crois que l'expérience client physique doit être au cœur du commerce, parce que le lien personnalisé, sincère et professionnel qui anime nos 5 sens dans la vraie vie, justifie le juste prix. Je suis convaincue que notre intelligence collective permettra de trouver des réponses à cette question. J'ai moi même quelques idées sur le retail de demain...
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👗 𝑳𝒆 𝒎𝒂𝒓𝒄𝒉𝒆́ 𝒅𝒖 𝒍𝒖𝒙𝒆 𝒅𝒆 𝒔𝒆𝒄𝒐𝒏𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒊𝒏, 𝒆𝒏 𝒑𝒍𝒆𝒊𝒏 𝒆𝒔𝒔𝒐𝒓 𝒆𝒏 𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆 👠 Chez Initiative France, 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝐻𝑢𝑏 𝐿𝑢𝑥𝑒 𝐼𝑛𝑡𝑒𝑟𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑎𝑙 𝑠𝑢𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑡𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑖𝑎𝑙𝑒𝑠, 𝑒𝑡 𝑙𝑒 𝑚𝑎𝑟𝑐ℎ𝑒́ 𝑑𝑢 𝑙𝑢𝑥𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑖𝑛 𝑒𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑖𝑛𝑐𝑜𝑛𝑡𝑜𝑢𝑟𝑛𝑎𝑏𝑙𝑒. 💡 Selon une récente enquête de l'Observatoire Vinted (CSA), 69% 𝑑𝑒𝑠 𝐹𝑟𝑎𝑛𝑐̧𝑎𝑖𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑖𝑑𝑒̀𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑖𝑛 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑙𝑢𝑥𝑒 𝑎̀ 𝑝𝑎𝑟𝑡 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒̀𝑟𝑒. Même parmi les acheteurs de produits neufs, 38% partagent cette opinion. En effet, la qualité des matériaux reste un critère dominant, avant même le prix élevé ou la rareté de la pièce. 💡 Le marché de la seconde main s'impose aussi par ses motivations d'achat : des prix plus abordables, l'accès à des produits uniques ou difficiles à trouver, ainsi que des raisons écologiques, attirent de plus en plus d'acheteurs. 𝐿𝑒 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖̂𝑡 𝑢𝑛 𝑣𝑟𝑎𝑖 𝑑𝑦𝑛𝑎𝑚𝑖𝑠𝑚𝑒, 𝑎𝑣𝑒𝑐 21% 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑜𝑝𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑢𝑥𝑒 𝑑'𝑜𝑐𝑐𝑎𝑠𝑖𝑜𝑛. 💡 Cependant, 𝑙𝑎 𝑐𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒𝑓𝑎𝑐̧𝑜𝑛 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑖𝑓𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒, 𝑎𝑣𝑒𝑐 55% 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑎𝑦𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒́𝑗𝑎̀ 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑟𝑜𝑛𝑡𝑒́𝑠 𝑎̀ 𝑐𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑏𝑙𝑒̀𝑚𝑒. Mais cela n'empêche pas le marché de croître, grâce aux solutions telles que les certificats d’authenticité et les plateformes spécialisées. 𝐋𝐞 𝐥𝐮𝐱𝐞 𝐞́𝐯𝐨𝐥𝐮𝐞, 𝐞𝐭 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥𝐮𝐢, 𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐫𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐚𝐧𝐧𝐨𝐧𝐜𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐫𝐞́𝐩𝐨𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐚𝐭𝐭𝐞𝐧𝐭𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐬 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮𝐱 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐨𝐦𝐦𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬. 𝐈𝐧𝐢𝐭𝐢𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐚𝐢𝐝𝐞 𝐬𝐞𝐬 𝐜𝐥𝐢𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐮 𝐬𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐮 𝐥𝐮𝐱𝐞 𝐚̀ 𝐚𝐝𝐚𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐞𝐬 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐚 𝐚̀ 𝐜𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐢𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐚𝐮𝐱 𝐞́𝐯𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐨𝐦𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧. 📰 Article complet de The Fashion Network : https://lnkd.in/eiG-C9ex Bertrand Beaudichon Caroline Kovacs-Lopez Djémy Smaïn Barraquet Bruno Helfenstein Nieto Florence Lam Melissa Krazem Lena Ardoin Malika Benzidane Marine Pinton Maïssa KAHALOUN Jillian Mielle #Luxe #CultureLuxe #SecondeMain #StratégiesMédia #InitiativeFrance #Sustainability #DigitalTransformation #HubLuxeInternational
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LE LUXE LA TÊTE DANS LES CHAUSSETTES Les dépenses mondiales dans le secteur du luxe devraient atteindre près de 1 500 milliards d’euros en 2024, soit une baisse de 2 % par rapport à 2023. L’incertitude pèse sur les consommateurs qui privilégient l’hôtellerie et la restauration, au profit des produits de luxe qui sont finalement très banalisés par leurs diffusions massives. Pariant sur les marchés de l’empire du milieu, les marques constatent que la situation s’est aggravée en termes de consommation locale, ce qui, bien sûr, n’a pas aidé à une croissance positive, et le luxe ayant usé d’exhausteurs de dégoût, ils en ont les résultats aujourd’hui. Tout au long de l’année, il y a eu des incertitudes macroéconomiques et géopolitiques croissantes qui n’ont pas nécessairement de relation stricto sensu, mais la confiance des ménages riches se taraude, et ces informations filtrent même dans les chambres d’hôtel de luxe, et à travers les vitres teintées des Bugatti Chiron. La nouvelle augmentation des prix par les marques n’a certainement pas aidé, et passé un sac 255 de 1 650 dollars en 2008 aux USA, a aujourd’hui à un prix de 11 000 dollars est stupide, pour une qualité moindre d’ailleurs. Ainsi, le problème est que la hausse des prix a un impact direct, et a contribué à diminuer de plusieurs millions par rapport aux cours des deux dernières années le montant global, touchant en particulier la génération Z. En plus, de priver certains clients d’un accès au luxe, il est à noter une sorte de détachement des consommateurs de ces marques, car les clients ne reconnaissent plus l’équation prix/valeur de cette industrie, brisant le lien de confiance d’acheter un produit fait main, et qui n’a rien à envier à la contrefaçon. Celle-ci d’ailleurs fabrique de mieux en mieux des produits où la différence avec les vrais est presque infime. Les clients pensent maintenant que les marques de luxe sont trop chères, et pour cette raison, les classes moyennes qui augmenteront au cours des dix prochaines années sur les nouveaux marchés comme l’Inde n’achèteront moins de produits de luxe. En fin de compte, c’est aux acteurs et aux marques de luxe de choisir le compromis à faire pour le futur. Soit des marges pour les actionnaires, ou soit se reconcentrer sur les produits et les services après-ventes qui sont inexistants. S’ils veulent élargir leur clientèle à une base de clientèle mondiale, il faudra progresser dans ces deux domaines. C’est un moment charnière et déterminant pour les marques de réfléchir sur un nouveau chemin pour remodeler non seulement la qualité, mais aussi la forme d’un marché, toujours secoué par des secousses géopolitiques. L’unique chose dont le monde n’aura jamais assez est l’exagération. FM https://lnkd.in/eeQygTVh
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Premium : un milieu de gamme en quête d’un nouveau souffle Les marques premium occupent aujourd’hui une position héritée des créateurs des années 70, qui ont marqué la scène de la mode des années 80 jusqu’au début des années 2000. Elles doivent beaucoup à des figures comme Kenzo, Sonia Rykiel, Agnès B et, plus récemment, Isabel Marant. L’univers de la mode, fidèle à lui-même, aime se réinventer en puisant dans son propre héritage. 1. Une stratégie inspirée du luxe Sur le plan commercial, les marques premium adoptent les codes du luxe : un marketing raffiné, des marges élevées, et un positionnement qui flirte avec l’exclusivité. Mais ce modèle présente des faiblesses structurelles : Contrairement au luxe, le segment premium ne peut s’appuyer ni sur une qualité exceptionnelle, ni sur un style singulier, ni sur un héritage fort pour justifier des prix élevés. 2. Une offre en perte de vitesse L’offre premium s’est appauvrie, principalement par manque de renouvellement. L’ouverture excessive de boutiques et l’omniprésence sur les réseaux sociaux ont banalisé leur image. Les collaborations avec des figures comme Kate Moss, Laetitia Casta ou Amelia Gray n’ont plus le même impact qu’il y a 10 ou 20 ans. Pour retrouver leur attractivité, ces marques doivent abandonner les vieilles recettes et se concentrer sur des priorités essentielles : • Redéfinir leur cible • Enrichir leur offre • Moderniser leur image • Oser surprendre pour retrouver une identité forte et distinctive. 3. Une baisse de vigilance Le succès a souvent tendance à créer une confiance aveugle. Les équipes perdent leurs repères, se détachent des résultats et pensent que tout continuera de fonctionner comme avant. Lorsque les ventes baissent, la réaction tarde : • Les causes profondes sont mal identifiées, • Les actions correctives manquent d’efficacité, • Une résignation s’installe progressivement, aggravée par la perte des primes sur objectifs qui démotive encore plus les équipes. 4. Une réinvention inévitable Après avoir acquis une place de choix dans le prêt-à-porter, les marques premium doivent aujourd’hui faire face à l’érosion de leur succès. Cette situation les pousse à réinterroger leur modèle. La question centrale est la suivante : quelle est la raison d’être du segment premium ? Deux voies se dessinent : 1. Persévérer dans le “luxe accessible”, malgré les contradictions de cette formule, qui peine à séduire durablement. 2. Revenir à l’essence des créateurs : proposer une offre originale, audacieuse et désirable, portée par une vision novatrice de la mode. Conclusion : Les marques premium sont à un tournant. Pour regagner leur souffle, elles doivent s’affranchir d’une stratégie usée et oser la réinvention : cultiver leur singularité, redéfinir leurs ambitions et se reconnecter à une vision créative forte. C’est à ce prix qu’elles pourront retrouver leur pertinence et séduire à nouveau un marché en quête d’authenticité et de renouveau.
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Le Luxe en seconde main : quand l’exclusivité rencontre la durabilité. Le marché du luxe d’occasion a pris une ampleur considérable, passant de 26 milliards d’euros en 2021 à 35 milliards en 2024. D’ici 2026, les analystes prévoient un doublement de sa taille actuelle, révélant ainsi l’ampleur de cette mutation. https://lnkd.in/evP-w42w
Le Luxe en seconde main : quand l’exclusivité rencontre la durabilité
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𝗨𝗻 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗮𝘂 𝗺𝗲𝗿𝗰𝗮𝗻𝘁𝗶𝗹𝗶𝘀𝗺𝗲 𝗮̀ 𝗹'𝗵𝗲𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗶𝗮𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗾𝘂𝗶 𝗻𝗲 𝗰𝗲𝘀𝘀𝗲 𝗱𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗴𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲𝗿. H&M s'attelle à son tour au marché français de « l’occasion », tout comme ZARA (Inditex) et SHEIN. Dans un contexte économique dégradé, la vente d’occasion est avant tout pour les professionnels une solution de destockage rentable de produits neufs reconditionnés. Si l’engouement des consommateurs pour 𝗹’𝗮𝗰𝗵𝗮𝘁 𝗺𝗮𝗹𝗶𝗻 𝗮̀ 𝘁𝗿𝗲̀𝘀 𝗯𝗮𝘀 𝗽𝗿𝗶𝘅 𝗻𝗲 𝘀𝗲 𝗱𝗲́𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀, 𝗶𝗹 𝗻’𝗮 𝗿𝗶𝗲𝗻 𝗱𝗲 𝗱𝗲́𝘀𝗶𝗿𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗻𝗼𝘂𝗿𝗿𝗶𝘁 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝗺𝗯𝗿𝗲𝘂𝘅 𝗮𝗻𝗴𝗹𝗲𝘀 𝗺𝗼𝗿𝘁𝘀 : ▪️affaiblissement, voire abandon, des dons des professionnels à l’Économie sociale et solidaire (ESS), ▪️autre forme de surconsommation à « prix cassés », ▪️bilan carbone sujet à caution pour la livraison et le traitement des déchets textiles, ▪️marché qui ne redonne pas l’envie de mode aux consommateurs, ni ne participe à l’innovation (éco-conception). La Fédération Allure ® demande un champ d’application plus efficient de « l’éco-contribution » impliquant tous les professionnels et surtout les consommateurs grâce à 𝘂𝗻𝗲 𝗳𝗶𝘀𝗰𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗲𝗻𝘃𝗶𝗿𝗼𝗻𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲 𝗱𝗲̀𝘀 𝗹’𝗮𝗰𝗵𝗮𝘁 𝗱’𝘂𝗻 𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗶𝘁, neuf, reconditionné ou d’occasion (professionnels), de seconde main (particuliers), en ligne ou en magasin, quelle que soit l’origine ; plutôt que des lois contraignantes, voire inapplicables. #occasion #secondemain #ess #textile #chaussures #habillement #économie #taxes #emplois #villes
H&M s’attaque à la vente de seconde main en France, en ligne et dans deux magasins
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🔍 Les “Pingti” : un défi pour l’industrie du luxe et du premium 🔍 Les pingti, ces répliques quasi parfaites de produits de luxe sans logo, bousculent les codes du marché. Leur qualité et leur prix attractif séduisent une nouvelle génération de consommateurs, créant un véritable casse-tête pour les marques établies. Face à cette tendance, les maisons de luxe doivent repenser leurs stratégies pour réaffirmer la valeur unique de leurs créations et se différencier dans un marché saturé par des alternatives quasi indiscernables. Les pingti symbolisent-ils une évolution des attentes des consommateurs vis-à-vis de l’authenticité et de la qualité ? Les pingti, bien qu’attrayants par leur accessibilité, fragilisent l’image de marque, réduisent la valeur perçue des créations authentiques et menacent la pérennité de l’excellence artisanale qui fait l’essence du luxe. #Luxe #Innovation #Contrefaçon #Premium
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