✍ Projet de décret Transport partagé La diffusion du projet de decret sur le transport partagé laisse déjà place à des inquiétudes. Nous nous permettons de rebondir sur les différents éléments relevés par France Télévisions ce jour, et d'essayer de relativiser certaines interprétations soucieuses. 📏 "Le détour 10km par patient (30km pour 3 patients) est préjudiciable" Chez Amblea, l'algorithme considère effectivement un temps de détour (15 minutes max pour chaque patient), plus qu'une distance. Effectivement, la notion de kilomètre dépend énormement des conditions de circulation et n'a pas de sens profond en tant que tel (e.g. un kilomètre parisien ne vaut pas un kilomètre corrézien !). 📉 "Il y aura une dégradation du service" Le transport partagé n'a pas vocation à dégrader le service, au contraire ! Le partage des véhicules permet de créer de nouvelles disponibilités pour les patients, et cela à confort égal. En revanche, l'idée de mettre en place des gestes barrières semble judicieuse pour éviter d'affaiblir les patients les plus fragiles. 🗺 "Il faudra une carte et un compas pour organiser les transports" Le transport partagé ne peut effectivement pas être organisé à grande échelle, et sans outil technologique, par les secrétariats médicaux ou les soignants. En revanche, la centralisation du flux et l'utilisation d'une plateforme de commande adressent parfaitement ces enjeux. Nous ne plaidons pas qu'en notre paroisse en affirmant cela, l'objectif est de créer un cercle vertueux pour tout l'écosystème : - Moins de véhicules et de personnels pour transporter plus de patient. - Un kilomètre roulé mieux payé pour l'ambulancier ou le taxi conventionné. - Un coût par patient moins élevé pour l'Assurance Maladie. - Une réduction des kilomètres roulés pour préserver l'environnement. Solenne LE HEN (Radio France) / Alain Olympie (usagers AHPH) / Bruno Lamothe (Renaloo : la voix des malades du rein) Marie Daudé / Romain Bégué / Louise Pihouée Direction générale de l'offre de soins (DGOS) / Assurance Maladie https://lnkd.in/dHvmRgMg
Bonjour messieurs Alain Olympie et Bruno Lamothe, Je comprends parfaitement l'appréhension face au texte. Néanmoins, la mise en application n'a pas attendu le décret, et elle se fait sans heurt. Nous nous tenons à votre disposition pour vous présenter comment nous avons mis en production le transport partagé sur une cinquantaine d'établissements sanitaires, et cela en bonne intelligence avec les entreprises locales, les usagers et leurs représentants. Bien à vous, Thomas Bournac
On oublie le choix du patient, le respect de confidentialité, d'intimité, la fatigue de certain patient qui souhaite être transports sans détour au risque de tomber sur des bouchons. Les VSL seront bientôt des mini- bus ??
Scrum Master
7 moisJe suppose que c’est toujours le prescripteur qui valide ou non la compatibilité de l’état de santé du patient avec le transport partagé ? Ça évite donc le cas d’un transport de patient sortant de chimio et dont l’état nécessite un retour domicile immédiat. L’article ne précise pas que seul le transport assis est concerné … c’est dommage car je vois dans les commentaire beaucoup d’amalgames avec les transports urgent (en allongé).