Comment Graphéa est devenu plus qu’une idée sur un bout de papier ? {partie 1} On se demande souvent quel choix faire, quelle sera la meilleure décision pour notre avenir professionnel. Cela a été une grande question depuis ma sortie de troisième. Cette question a été au centre de ma vie de lycéenne puis d’étudiante jusqu’aux derniers jours de mon apprentissage, il y a de ça 1 an. Et oui, je n’ai pas été très ponctuelle et active sur ce réseau, toutes mes excuses. J’ai toujours cru que l’apprentissage était le meilleur moyen pour apprendre et se construire mais parfois il s’agit de l’inverse. Cela peut, en réalité, faire perdre en confiance l’apprenti et même le détruire. Durant mes années d'études, j’ai été confrontée à deux types de situations qui m’ont permis d’ouvrir les yeux sur mes choix et mes envies. Bien choisir son apprentissage, c’est bien choisir vers quel métier on souhaite évoluer et comment on souhaite évoluer. Pour cela, il faut faire attention à qui l’on se tourne pour apprendre un métier. Ce choix reste scrupuleux et très risqué. C’est ce que je souhaitais partager avec vous, cher réseau. J’ai pris le temps, j’ai soufflé et je reprends la route tout doucement. Durant ces mois-ci, j’ai enchaîné les rendez-vous médicaux pour me reconstruire et enfin reprendre mon chemin et ma santé en main. C’est toujours compliqué, mais je me sens enfin écoutée et enfin moi-même. Ces deux expériences professionnelles m'ont ouvert les yeux et m'ont fait réaliser ce que je déteste désormais dans les entreprises : la moquerie, la baisse d’estime, la non-reconnaissance du travail et l’hypocrisie. La remise en question n’est pas difficile, elle ne demande que de la bonne volonté.
Post de Anaëlle Bizeray
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𝗡𝗲 𝘀𝗼𝘆𝗲𝘇 𝗽𝗮𝘀 𝗽𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲́ 𝗱'𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗲𝗺𝗽𝗹𝗼𝘆𝗲́ L'aspiration la plus fréquente et légitime de tout étudiant sur le banc de la fac reste et demeure l'obtention d'un emploi dès après la fin du cursus universitaire. Je comprends tout à fait cette aspiration et salus les quelques rares étudiants qui arrivent à l'atteindre dès la fin de leurs études. Cependant, laissez moi vous dire que le monde professionnel est une question de processus qu'il ne faut surtout pas briser au risque de vous exposer à des conséquences qui pourront vous rattraper tout au long de votre carrière professionnelle. Je vous expose ci-dessous quelques étapes non exhaustives qu'il faut suivre pour une bonne intégration professionnelle réussie et pérenne. ETAPE N°1 : FORMER VOUS EN INFORMATIQUE Vous ne devez pas sortir de l'université sans savoir manipuler un ordinateur avec ses fonctions basiques. Pure encore, vous ne devez pas accepter un emploi sans connaître l'informatique sinon je suis désolé de vous dire que vous serez un robot qu'on va toujours faire tourner par ci et par là. ETAPE N°2 : CHERCHEZ DES RELATIONS DEPUIS L'UNIVERSITÉ Si vous pensez que l'université n'est pas un cadre de réseautage idéal, laissez moi vous dire que vous vous tromper sur toute la ligne. Il n'y a pas de petite relation, c'est pourquoi vous devez entretenir des bonnes relations même avec le dernier de la classe. Votre égo ne doit pas vous pousser à faire du mal à un individu. Par exemple moi j'ai eu mon premier stage à l'aide d'un professeur de l'université et mon premier emploi à l'aide d'une amie de l'université aussi. ETAPE N°3 : DÉVELOPPER UNE COMPÉTENCE DANS LAQUELLE ON VOUS RECONNAÎT ET VENDEZ LA Peut être vous allez me dire que vous n'avez pas d'argent pour vous former étant donné que vous venez de finir l'université, mais si vous venez d'un village comme moi, n'hésitez à aller vendre le seul taureau qui reste dans le pâturage et venez investir dans votre formation. ETAPE N°4 : SOYEZ HONNÊTE C'est l'une des étapes la plus importante pour ne pas dire la seule importante. Peut être vous vous demandez souvent pourquoi les entreprises aiment recruter par recommandation non? Et bien c'est simple, l'entreprise est un lieu où on aime pas courir trop de risques, donc elle préfère des gens honnêtes qu'elle va former que des gens malhonnêtes compétents. ETAPE N°5 : PRIEZ, SOYEZ PATIENT ET ESPÉREZ Quelque soit la situation dans laquelle vous vous trouvez, n'oubliez que seul DIEU pourra vous assister, donc gardez toujours l'espoir de voire un jour son aide venir et patientez sans vous en vouloir ou en vouloir aux autres car je suis sûr que votre tour viendra comme chez le coiffeur. Enfin, vous voilà outillés de quelques éléments qui pourront probablement vous aider dans votre bonne intégration professionnelle sans que vous ne soyez obligés de quémander précocement un boulot dont le salaire ne pourra même pas couvrir vos dépenses mensuelles. #Kebou
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[Récit très sérieux à propos de la seule formation en ligne qui sert vraiment (à rien)] J'ai envie de te faire une proposition totalement indécente. Une proposition que tu ne verras nulle part ailleurs. Tellement elle est folle. Bon, on est ok tous les deux, que ton objectif de base, c'est de te faire croître ton CA. Ok, mais… Pourquoi faire croître absolument ? Pourquoi ne pas faire décroître ? Qui a dit qu'il fallait croître ? Ne pas croître c'est trop bien, tu t'ouvres des perspectives hyper intéressantes sur tes motivations profondes. Mon enjeu est de ne pas te faire croître. Mon enjeu est que stagnes. Stagner c'est bien, tu ne prends pas de risque. Et en plus tu peux adopter une communication lisse et chiante, c'est trop cool. Et la solution géniale que j'ai trouvée (je m'épate tellement je suis génial) : Une formation en ligne. Personne ne connait le principe, c'est hyper novateur, voir même carrément innovant pour reprendre les termes de ceux qui bossent dans la tech dans la Silicon Valley. Moi, j'te dis, la formation en ligne, ça va trop bien marcher, y a une vraie opportunité de ouf. Donc voilà, ma proposition très pas décente est une formation en ligne pour apprendre à : > Gagner 1€ avec ton offre par mois. > Ne pas gagner un client quand tu es sur le point d'en gagner un. > Les 10 meilleures astuces pour perdre un client sans douleur et sans te faire payer ce qu'il te devait. > Devenir un game changer dans la sphère Lkdn pour t'apprendre à ne pas croître. > Mettre en place une communication pourrie et inutile. Le 1er mois tu ne croîs que de 47.78%. 31.24% le mois suivant. 8.98% encore le mois suivant. Et au bout de 4 mois, tu es à 0 :) Trop cool non ? Allez viens, achète ma formation à 98765€ et 4321 centimes. Si tu ne croîs plus, moi je croîs, trop bien la vie :=) Allez bisous, n'oublie pas le virement hein :)
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Complètement en phase avec Mickaël KOUAM. La formation professionnelle 🤩permet d'accompagner aussi bien le collectif🤝 que chaque individu qui le compose💫C'est un outil moteur pour permettre l'adaptation au changement🌈développer ses connaissances et compétences au profit de l'expertise et de ses projets. C'est : s'ouvrir le choix des possibles🤩 donner du sens à chacune de nos actions, développer sa créativité🤩piloter son parcours personnel et professionnel ✈️ mettre le collaborateur au cœur de la stratégie d'entreprise 🎯#formationtoutaulongdelavie #créativité #learningcompany #intelligencecollective #intelligenceemotionnelle
66 % des actifs ne sont plus intéressés par la formation professionnelle. Décryptage d’une anomalie sans précédent. 👇 Je ne compte plus le nombre de participants qui arrivent en traînant des pieds à une session. Ils sont alourdis par des pensées limitantes qui les empêchent de tirer le meilleur de ces journées. Voici le top 3 des objections les plus courantes. 🥉 Le manque d’information. “J’ai appris hier soir que j’avais une formation ce matin.” 🥈 Le manque d’intérêt. “J’ai déjà un bon niveau et je n’ai pas besoin d’être formé.” 🥇 Le manque de temps. “Je suis déjà débordé et je n’ai pas le temps pour me former.” Alors que selon moi, la formation est un merveilleux moment pour : ✅ Augmenter sa confiance en soi. ✅ Développer son réseau. ✅ Stimuler sa curiosité. ✅ Enrichir ses compétences. ✅ S’entraîner et faire des erreurs. ✅ Préparer la suite de sa carrière. ✅ Prendre du recul sur ses habitudes. Et vous, quel est votre avis sur la formation professionnelle ? Et n’oubliez pas : le grand but de la formation n'est pas le savoir, mais le passage à l'action. ❤️
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🛑 La classe préparatoire a UN gros désavantage 🛑 Plus vous avez travaillé dur pour construire quelque chose. Plus il vous est difficile de le lâcher pour faire quelque chose de nouveau. On aboutit donc très souvent sur le schéma suivant : ➡️ J’ai fait ça (intégrer une bonne école) ➡️ Je peux faire ça (des métiers “prestigieux” et bien payés) ➡️ Je dois faire ça (je signe sans réfléchir) Mais c’est un phénomène naturel. Après avoir tant investi dans des compétences, une carrière, une identité et même une vision du monde il est très dur de vouloir tout recommencer… Pourtant, je suis persuadé que la capacité à se réinventer sera clé dans les années à venir. Les préparationnaires, plus que dans d’autres filières, ont bien appris à apprendre. Mais attention à ne pas oublier cette capacité. A + Simon
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🌧️ Ces dernières semaines ont été particulièrement éprouvantes pour moi. Quitter ESSLIL, revoir tous mes plans, et rechercher un Master 2 en alternance durant la fermeture des facs… tout cela s’est avéré compliqué 😔. Cette incertitude a freiné mes capacités de travail sur mon mémoire, pourtant moteur essentiel à ma reprise d’études supérieures 📚. Pourtant, l’inconfort fait partie de mon quotidien. 💪 En tant que maman aidante, j’ai surmonté bien des épreuves… alors l'habitude est prise : on retrousse les manches, on serre les dents et on avance… 🌟 Aujourd’hui, je suis ravi(e) de partager une nouvelle pleine d’espoir ! 🎉 La perspective d’avoir trouvé une voie m’a redonné l’énergie et la motivation nécessaires pour avancer 🌈. Les questionnements fusent à nouveau, l’écriture jaillit, les mots s’enchaînent, les plans se concrétisent, les recherches d’articles aboutissent… je retrouve le goût de l’apprentissage. 💡 Toutes mes recherches précédentes ( Emeline Pouillaude, tu sais toi combien j’en ai écrit hein…) m’ont amené à soulever un questionnement que je crois assez abouti : Comment les principes de la gouvernance participative, tels qu’ils sont appliqués dans les tiers-lieux, peuvent-ils être intégrés dans les institutions spécialisées pour favoriser une plus grande participation des personnes en situation de handicap ? 🤔 🚀 Même si je dois redémarrer seule pour le moment, des enseignants (qui se reconnaîtront) m’ont donné de solides bases pour travailler de manière autonome 🌱. Cette nouvelle aventure est une opportunité d’apprentissages et d’innovation. Je suis prête à relever ce défi avec enthousiasme et détermination ! 💪✨ 🌟💪 J’espère maintenant qu’une place en Master 2 sera encore disponible. Merci aux trop rares soutiens qui croient en moi ! 🙏✨
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La compétence (ou l’incompétence?) des personnes recrutées est LE sujet dont j’entends le plus parler ces derniers temps. Encore hier, ce sujet est apparu par quatre fois au cours de ma journée : avec un client le matin, lors d’un débat électoral auquel j’ai assisté à midi, avec un prospect lors d’un appel commercial l’après-midi, et dans un commentaire d’une publication. Non seulement, on trouve difficilement des gens prêts à travailler, mais dans beaucoup de cas, ceux qui répondent n’ont pas le niveau requis, qu’il sortent de l’école ou non! Tout le monde semble d’accord pour dire que la toute grosse majorité des élèves qui sortent d’une formation quelle qu’elle soit (bac ou master, temps plein ou en horaire décalé, …) n’a pas le niveau qu’avaient ceux qui sont sortis il y a 10, 15, 20 ans ou plus. Mais ça me direz-vous, chaque génération a toujours eu cette impression, mes grands-parents et mes parents le disaient déjà dans les années 80! Sauf, que de ce que j’entends actuellement, beaucoup n’ont qu’une compréhension théorique (et encore!) de leur métier, mais ne comprennent pas les choses en profondeur, et ne savent pas les appliquer de manière réfléchie … Et ça, c’est plus grave que ce qui se disait avant! Mais bon, on a besoin de main d’oeuvre, les entrepreneurs ne sont pas du genre à se laisser abattre, donc des solutions sont trouvées. Et celle dont j’entends de plus en plus souvent parler est de prendre la première personne désireuse de bosser et d’apprendre, et de la former « à son image ». L’alternance est également un concept qui grimpe (ici, en Belgique, on y accorde de l'importance depuis moins longtemps qu'en france). Je trouve cela très bien … a priori … Mais j’ai aussi repéré des points d’attention dont il faut être conscient : - Trouver LA bonne personne ne sera déjà pas évident à la base, et il y a de fortes chances qu’on passe par 2-3 essais avant de la trouver. Cela prend du temps, c’est frustrant, cela coûte de l’argent. - La personne en interne qui va former le nouveau ou la nouvelle va devoir y consacrer pas mal de temps! Or, dans quasi toutes les TPE ou PME, il y a de fortes chances que le formateur soit le patron ou la patronne, qui est le plus souvent déjà débordé(e)s et qui va donc se mettre encore plus dans les difficultés. - Vu l’investissement, ll faudra aussi tout mettre en oeuvre pour que la personne qui rejoint l’entreprise y reste, à long terme. Ce qui est évidemment faisable, mais qui va de nouveau demander du temps et des efforts au dirigeant. Tout cela peut paraitre pessimiste, mais je suis persuadé que lorsque l’on prend une décision, il faut bien prendre en compte tous les paramètres. Et aussi, je me suis dit que l’on pourrait profiter de l’intelligence collective et de réfléchir ensemble à comment améliorer cette situation … Que faites-vous de votre côté par rapport à cette question?
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À 19 ans, je suis épuisée, je pleure tous les jours. J’essaie tant bien que mal de faire bonne figure. Ma confiance en moi a heurté un énorme mur après cette première année de prépa, où l’excellence est devenue la norme. Je travaille comme une folle, mais les résultats ne suivent pas. Voici 5 choses que j’aurais aimé savoir à l’époque : 1. Cette ambition n’est pas la mienne On m’a toujours répété que l’ambition et l’excellence étaient la norme pour moi. Mais la vérité, c’est que cette ambition-là ne m’appartenait pas. Il m’a fallu du temps pour comprendre ce dont j’ai envie, moi, et ne plus poursuivre les rêves des autres à leur place. 2. La performance ne définit pas ta valeur En prépa, on m'a appris que la performance était tout. Dans le monde du travail, c’est la même histoire. Mais tes échecs ne te définissent pas. Ta valeur ne dépend pas de tes résultats. 3. L’épuisement n’est pas synonyme de réussite À 19 ans, je pensais que travailler sans relâche, jusqu'à l'épuisement, c'était ça, réussir. Dans le monde du travail, on valorise ceux qui donnent tout, qui arrivent plus tôt et qui partent plus tard. Aujourd’hui, la vraie réussite pour moi, c’est de poser ses limites, se préserver, et avancer avec régularité. 4. Le sens deviendra ma boussole À 19 ans, je découvre l’écologie. Les enjeux climatiques, l’effondrement de la biodiversité, le dépassement des limites planétaires... J’ai trouvé une boussole, un cap à suivre. 5. Mes passions d’adolescente deviendront mon métier À 8 ans, j’apprends à coder sur les forums, je passe des heures sur mon ordinateur. Je ne sais pas que ces passions deviendront des compétences précieuses, et que 8 ans plus tard, je créerai mon entreprise dans le domaine du numérique. 👉 Et vous, quel conseil donneriez-vous au VOUS du passé ? Dites-moi en commentaires ! ••• Je m'appelle Marion et j'aide les professions réglementées à communiquer sur internet avec élégance et déontologie. 🌿 📧 bonjour@horai.fr ☎ 06 21 33 86 70 💻 https://horai.fr/ ••• Challenge #JeRamenMaFraise créé par RamenTaFraise et Nina Ramen 🍓
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Je suis boulimique et je me demande si c’est un problème. J’ai la sensation de ne jamais arriver à satiété. Je me gave de contenus, me délecte de formations, savoure chaque découverte. Notre histoire d'apprenant s'arrête-t-elle à la fin de notre cursus ? Ou au contraire devons-nous être en formation continue pour toujours découvrir ? Je me souviens des propos d’un intervenant sur le thème de la reconversion professionnelle. [Je n’ai jamais compris sur quels critères il avait été recruté pour cette fonction, mais c’est un autre débat.] Il expliquait à notre assemblée, assoupie par sa voix monocorde, qu’il fallait être sûr de son choix avant d’envisager une formation. Il a pris l’exemple d’une personne accompagnée qui avait eu l’indélicatesse de n’avoir jamais cherché un emploi dans le domaine pour lequel elle s’était formée durant quelques mois. Quelle perte de temps, d’argent, d’énergie ! Selon lui. Je suis persuadée du contraire. Apprendre n’est jamais une perte de temps ! Qui sait de quoi demain est fait ? La vie est riche de tant de surprises et de chemins tortueux. En quoi savoir plus pourrait être un frein à sa vie future ? Et quel plaisir intellectuel que d’acquérir de nouvelles connaissances et compétences ! Apprendre, c'est grandir encore. Aurait-elle dû suivre cette route qui ne lui convenait plus ? à quel prix? Bifurquer était son choix. Se “tromper”, son expérience. Quel est votre point de vue ? Ma boulimie s’arrête à certains domaines… N’essayez pas de m’intéresser à la mécanique auto.
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La compétence (ou l’incompétence?) des personnes recrutées est LE sujet dont j’entends le plus parler ces derniers temps. Encore hier, ce sujet est apparu par quatre fois au cours de ma journée : avec un client le matin, lors d’un débat électoral auquel j’ai assisté à midi, avec un prospect lors d’un appel commercial l’après-midi, et dans un commentaire d’une publication. Non seulement, on trouve difficilement des gens prêts à travailler, mais dans beaucoup de cas, ceux qui répondent n’ont pas le niveau requis, qu’il sortent de l’école ou non! Tout le monde semble d’accord pour dire que la toute grosse majorité des élèves qui sortent d’une formation quelle qu’elle soit (bac ou master, temps plein ou en horaire décalé, …) n’a pas le niveau qu’avaient ceux qui sont sortis il y a 10, 15, 20 ans ou plus. Mais ça me direz-vous, chaque génération a toujours eu cette impression, mes grands-parents et mes parents le disaient déjà dans les années 80! Sauf, que de ce que j’entends actuellement, beaucoup n’ont qu’une compréhension théorique (et encore!) de leur métier, mais ne comprennent pas les choses en profondeur, et ne savent pas les appliquer de manière réfléchie … Et ça, c’est plus grave que ce qui se disait avant! Mais bon, on a besoin de main d’oeuvre, les entrepreneurs ne sont pas du genre à se laisser abattre, donc des solutions sont trouvées. Et celle dont j’entends de plus en plus souvent parler est de prendre la première personne désireuse de bosser et d’apprendre, et de la former « à son image ». L’alternance est également un concept qui grimpe (ici, en Belgique, on y accorde de l'importance depuis moins longtemps qu'en france). Je trouve cela très bien … a priori … Mais j’ai aussi repéré des points d’attention dont il faut être conscient : - Trouver LA bonne personne ne sera déjà pas évident à la base, et il y a de fortes chances qu’on passe par 2-3 essais avant de la trouver. Cela prend du temps, c’est frustrant, cela coûte de l’argent. - La personne en interne qui va former le nouveau ou la nouvelle va devoir y consacrer pas mal de temps! Or, dans quasi toutes les TPE ou PME, il y a de fortes chances que le formateur soit le patron ou la patronne, qui est le plus souvent déjà débordé(e)s et qui va donc se mettre encore plus dans les difficultés. - Vu l’investissement, ll faudra aussi tout mettre en oeuvre pour que la personne qui rejoint l’entreprise y reste, à long terme. Ce qui est évidemment faisable, mais qui va de nouveau demander du temps et des efforts au dirigeant. Tout cela peut paraitre pessimiste, mais je suis persuadé que lorsque l’on prend une décision, il faut bien prendre en compte tous les paramètres. Et aussi, je me suis dit que l’on pourrait profiter de l’intelligence collective et de réfléchir ensemble à comment améliorer cette situation … Que faites-vous de votre côté par rapport à cette question?
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Facilitatrice et créatrice de liens 🤝 | Développement stratégique pour l'enseignement supérieur et le tissu économique local | Relations Entreprises
2 moisÊtre écouté.e, écouter les autres et surtout s'écouter, c'est bien le plus important. Les expériences sont parfois bonnes, parfois mauvaises, mais ce qui compte le plus, c'est d'en tirer les bonnes leçons, et on en sort toujours grandi ! Hâte de lire tes prochains posts 😊