Post de Anne Lasseur (Lejosne)

A faire suivre!

Pour favoriser la circulation de cette boîte à outils en prise avec les enjeux d'eco-conception

🤝 Un accord-cadre pour les démontages des expositions entre 2024 et 2028 dans une démarche RSE Pour anticiper le réemploi des matériaux utilisés dans les expositions temporaires, le musée a mené une réflexion en amont sur les modes constructifs des projets afin de limiter en aval le taux de non-ré-emploi, tout en restant dans ses impératifs de rapidité et d’efficience entre deux projets. Afin d’entériner ce process, le musée a rédigé un accord-cadre qui prévoit, dans le cadre d’un marché, de travailler avec une entreprise de réemploi. 🌱 Pendant quatre ans, La Ressourcerie Culturelle accompagnera le démontage des expositions Cette nouveauté permettra de mieux planifier et préparer les démontages avec l’opérateur, dans un contexte où la question de l’impact environnemental des scénographies se pose avec toujours plus d’importance. Premier marché subséquent : le démontage de l'expo Gengis Khan après sa fermeture le 5 mai... https://lnkd.in/gtNHtjNs

💡 Mise en place d'un accord-cadre pour les démontages d'exposition au Château des ducs de Bretagne - musée d'histoire de Nantes : un exemple intéressant de réflexion sur l'écoconception et le développement durable en collaboration avec la La Ressourcerie Culturelle #ecoconception #developpementdurable #RSE #musee #sustainability

S'intéresser aux collections de nos musées, les mettre en valeur, en reléguant pour un temps les expositions temporaires à l'arrière-plan: un choix intelligent et stratégique qui correspond aux missions fondamentales d'une institution. Pas de collection, pas de musée...

Le concept de décroissance dans les musées est relativement nouveau, mais certaines institutions ont déjà adopté des stratégies alignées sur cette philosophie. Voici quelques exemples concrets de musées mettant en œuvre des approches de décroissance : En termes de fréquentation et d'expérience des visiteurs, certains musées comme le Louvre ont expérimenté la limitation du nombre de visiteurs pour améliorer leur expérience. Pendant la pandémie, les restrictions de capacité ont paradoxalement entraîné une augmentation de la satisfaction des visiteurs due à la réduction de l'affluence. La gestion des collections est également repensée. Certaines institutions commencent à "réduire" leurs collections par le biais d'un processus de désinscription responsable, non pas pour des gains financiers, mais pour mieux allouer leurs ressources. D'autres ralentissent la croissance de leurs collections en procédant à des acquisitions conjointes et en mettant en place des accords de partage de collections. En matière de programmation d'expositions, on observe un changement vers la qualité plutôt que la quantité. Certains musées se concentrent sur le développement d'un nombre réduit d'expositions par an pour s'éloigner du système de "l'exposition d'art comme produit de consommation". Cette approche permet également de libérer des fonds pour soutenir de meilleures conditions de création pour les artistes. Les initiatives de durabilité sont de plus en plus nombreuses. De nombreux musées utilisent désormais du mobilier d'exposition réutilisable, recyclent les murs d'expositions précédentes et développent des murs temporaires modulaires pour réduire les déchets. Sur le plan opérationnel, les musées procèdent à divers ajustements. Ils augmentent l'utilisation d'options locales et végétariennes dans leurs restaurants et cafés, éliminent les plastiques à usage unique, promeuvent des pratiques zéro déchet, créent des parkings pour vélos pour encourager le personnel et les visiteurs à utiliser ce mode de transport, et s'associent à des institutions partageant les mêmes idées pour partager et réutiliser les ressources. Enfin, les musées tirent parti de la technologie pour réduire leur impact environnemental. Ils produisent des supports virtuels accessibles en ligne pour divers publics et utilisent des coursiers virtuels pour planifier l'installation à distance d'expositions internationales. Il est important de noter que le concept de décroissance dans les musées est encore en évolution. De nombreuses institutions en sont aux premiers stades de l'exploration et de la mise en œuvre de ces stratégies, cherchant à les équilibrer avec leur mission de préservation du patrimoine culturel et d'engagement auprès du public. Ces exemples montrent néanmoins des progrès significatifs dans l'adoption de pratiques plus durables et réfléchies dans le secteur muséal.

➡️ Choisir les thèmes des expositions temporaires : un défi entre contraintes et créativité Dans un musée labellisé Musée de France comme le Musée de l'École Rurale en Bretagne, concevoir une exposition temporaire est un véritable exercice d'équilibre. Il ne s'agit pas de séduire ses pairs ou de briller dans le milieu muséal, mais de créer des expériences enrichissantes et accessibles pour des publics variés. 💰 Contraintes budgétaires Les budgets alloués aux expositions sont souvent limités. Entre subventions, recettes propres et soutiens des collectivités, chaque projet doit conjuguer ambition et faisabilité tout en respectant les ressources disponibles. 📜 Droits d'auteur et gestion des collections En tant que Musée de France, nos collections sont soumises à des réglementations strictes en matière de droits d’auteur et de conservation. Cela nécessite une sélection rigoureuse des œuvres tout en assurant une accessibilité maximale pour nos visiteurs. 🖼️ Contraintes d’espace et d’infrastructure Le Musée de l'École dispose d'une salle d’exposition carrée de 80 m², avec de grandes baies vitrées au nord et au sud. Cette configuration unique impose des choix scénographiques précis, stimulant notre créativité pour exploiter au mieux cet espace lumineux. 🏛️ Projet scientifique et culturel Pour les musées labellisés Musée de France, chaque exposition s’inscrit dans un projet scientifique et culturel. Ce cadre garantit la cohérence des expositions avec les objectifs patrimoniaux et éducatifs du musée. 🤝 Répondre aux attentes sociétales Les musées ont la responsabilité de traiter des sujets en phase avec les préoccupations actuelles, tout en étant attentifs à la diversité des opinions. L’objectif est de proposer des contenus qui engagent, tout en restant inclusifs. 🎯 Au service d'un public diversifié Nos expositions sont conçues pour un public varié : familles, scolaires, passionnés d’histoire ou visiteurs curieux. Chaque projet est pensé pour être accessible et captivant, avec une médiation claire et engageante. Ces multiples contraintes, loin d’être des freins, nourrissent notre créativité pour proposer des expositions que j'espère inspirantes. 👉 Et vous, quelles thématiques aimeriez-vous voir explorées au Musée de l'École Rurale en Bretagne dans le futur ? #MuséesDeFrance #CulturePourTous #ExpositionsTemporaires #GestionCulturelle #Patrimoine #AccessibilitéCulturelle https://lnkd.in/e7Y6Ny-H

🏛 🖼 Rapport d'observations définitives relatives au musée des Confluences (Métropole de Lyon). Enquête thématique conjointe avec la section du Piémont de la Cour des comptes italienne, relative à la gestion des musées. Après le musée d'art Roger Quilliot de Clermont-Ferrand, le musée d'art et d'industrie de Saint-Étienne et le musée de Grenoble, la chambre publie le rapport consacré au musée des Confluences. 🔎L’enquête thématique a montré que l’établissement remplissait tous les critères constitutifs de l’appellation musée de France. 🔎L’accès des différents publics au musée et aux contenus qu’il propose est d’abord assurée par une politique tarifaire permettant l’accès du plus grand nombre, notamment grâce à de nombreuses gratuités ou à des prix réduits. Les publics en situation de handicap et de précarité font l’objet d’actions spécifiques. La fréquentation du musée est importante. 🔎A travers des partenariats nombreux et diversifiés, le musée parvient à susciter l’intérêt pour ses collections, tant auprès de ses pairs et d’institutions scientifiques de renom en France ou à l’étranger, qu’auprès des entreprises. Les usagers se montrent de façon constante satisfaits du musée. 🔎L’examen de gestion a mis en évidence une situation financière saine, même si elle reste très dépendante des apports et contributions de la métropole de Lyon, unique financeur public de cet établissement public de coopération culturelle. La métropole met à sa disposition tous les biens nécessaires à son fonctionnement. Cette situation très particulière dont la métropole a hérité du conseil départemental du Rhône, fait du musée des Confluences un établissement sans coopération effective avec la ville de Lyon et d’autres collectivités locales, ni même avec l’Etat, qui devrait y participer eu égard à son rayonnement régional et national. 👓 Pour retrouver le rapport et sa synthèse : https://lnkd.in/e6K5KN7Y

Bon début de semaine à tous

🌿 Session 2 : Nouvelles formes de programmation culturelle Agnès Parent, directrice des publics du Muséum national d'Histoire naturelle, a modéré cette table ronde rassemblant trois intervenants, qui évoquent les changements de pratiques engagés en matière de programmation culturelle : 🔷 Pour Robert Blaizeau, il est essentiel de ne plus réfléchir qu'en terme de fréquentation : le succès d'une exposition pourrait se mesurer en terme de primo visiteurs ou de taux de satisfaction. Avec les 11 musées de la Métropole de Rouen Normandie, il œuvre à allonger la durée des expositions et à rapprocher des collections de typologies différentes. 🔷Matylda Levet-Hagmajer a illustré le cas du Musée d'ethnographie de Genève - MEG qui stimule et implique activement le public, notamment à travers le laboratoire de co-construction MEG Lab. Ainsi, le musée opère un changement de paradigme en évitant d'identifier les besoins des publics à leur place et en travaillant sur le temps long. 🔷Pierre Stépanoff a parlé du récentrement des musées sur leurs propres collections. Il a également illustré le développement au Musée de Picardie - Amiens de micro-expositions, ainsi que de parcours hybrides, dépassant la distinction radicale entre typologie d'expositions - permanents et temporaires.