Post de Anne Unterreiner, PhD

De quel type d’écoles parle-t-on lorsque l’on parle d’enseignement privé en France ? Quelles sont les différences entre les écoles privées sous contrat et les écoles hors contrat ? Quelle part des effectifs représentent-elles ? Quelques éclairages alors que les inégalités entre les établissements publics et privés font débat.

📚🔍 Face à une rentrée scolaire marquée par un déficit alarmant de professeurs, il est temps de prendre conscience des répercussions potentielles sur l’éducation de nos enfants et des solutions envisagées pour pallier cette pénurie. Découvrez le reportage complet qui met en lumière les enjeux et les mesures prises par le gouvernement. ➡️ Pour en savoir plus, cliquez sur la vidéo ci-dessus! 👩🏫 La ministre de l’Éducation nationale souligne les difficultés particulièrement aiguës dans des régions comme Versailles et Créteil. Quelles sont les conséquences d'un tel manque d'enseignants? Découvrez l'impact sur la qualité de l'enseignement et les défis à relever pour garantir une éducation adéquate à tous les élèves. 📈 Des réformes sont en cours pour rendre la profession d'enseignant plus attrayante et pour équilibrer les disparités observées entre les académies. Pour plus de détails sur ces initiatives, lisez l'article complet! 🙋♂️🙋♀️ Votre avis compte! Partagez vos pensées et vos expériences sur cette thématique cruciale pour l'avenir de l'éducation. #Éducation #RentréeScolaire #Professeurs #Enseignement - Pour en savoir plus, c'est ici: https://lnkd.in/eZzbdjew #education #professeur

De quel type d’écoles parle-t-on lorsque l’on parle d’enseignement privé en France ? Quelles sont les différences entre les écoles privées sous contrat et les écoles hors contrat ? Quelle part des effectifs représentent-elles ? Quelques éclairages alors que les inégalités entre les établissements publics et privés font débat.

Comment expliquer les inégalités de dotations entre le privé et le public dans l'enseignement secondaire en France ? Une enquête édifiante de France info (merci Brice Le Borgne !) sur la question du financement public de l'éducation. l'explication relative à la dotation horaire par élève est lumineuse (voir le graphe ci-dessous). Au-delà du serpent de mer qu'est le débat sur la partition public/privé, j'y vois au moins un enseignement important. A la fin de l'article une citation d'un ancien fonctionnaire (sous anonymat) dit ceci : "un jour ou l'autre il faudra une opération de transparence la-dessus". Gardons-nous de verser dans l'ironie. Je suis pour ma part partisan de l'idée selon laquelle nous vivons dans un pays où la qualité des institutions est parmi la meilleure de la planète. Nous sommes un Etat de droit, avec des contre-pouvoirs qui font leur travail (malgré l'emprise de capitaux privés sur la presse) et un débat public vif et ouvert. J'en veux pour preuve la qualité de cette enquête de France info même si Brice Le Borgne indique en entame à quel point il fut difficile de collecter les données sur un sujet à ce point sensible. Imaginons-nous donc ce qu'il en serait de ce dossier public-privé sur l'école si jamais un jour des élites politiques populistes, allez disons de la droite extrême, venaient à prendre tout à fait légalement le pouvoir en France. Imaginons-nous donc ce qu'il adviendrait de la qualité de nos institutions et, dans le cas d'espèce, des conditions d'attribution des deniers publics sur l'école privée et publique. Et imaginons-nous qui seraient les perdants et les gagnants s'agissant des usagers du service éducatif de cette dégradation de la qualité de nos institutions... https://lnkd.in/eJsJSqm7

Rentrée scolaire : des données internes à l'Education nationale révèlent les inégalités d'enseignement entre public et privé https://lnkd.in/eqT2ZKri

Rentrée scolaire : des données internes à l'Education nationale révèlent les inégalités d'enseignement entre public et privé https://lnkd.in/eQ_n8mF4

🤦♂️ Je lis ce matin sur Franceinfo : "des données internes à l'Education nationale révèlent les inégalités d'enseignement entre public et privé". Évidemment, je lis le contenu et me voilà encore une fois désespéré... Encore une fois, une preuve du manque de bases scientifiques couplé à l'envie d'accentuer le clivage que subit notre société. 😵 😳 Il est dit dans l'article qu'il y a une différence entre les dotations du privé et du public en termes d'heures par élève H/E. On nous dit ensuite que l'enveloppe globale est proportionnelle au nombre d'élèves donc environ 80 % pour le public et 20 % pour le privé. Ce qui revient à dire que le taux H/E est le même pour le public et le privé. Plus tard, on arrive à des comparaison de moyennes de H/E (par établissement ? par division ?) dans le privé et le public où on constate des différences. 🤔 Un peu de bon sens (mathématique) : par définition, le taux national H/E est la moyenne de celle des établissements pondérés par le nombre d'élèves. Si la moyenne des H/E non pondérés est supérieur dans le privé que dans le public cela veut simplement dire que les moyens sont différemment répartis ! Le taux global H/E du privé et du public sont donc sensiblement les mêmes mais dans le privé il est redistribué en favorisant des H/E élevés là où il y a moins d'élèves. 📊 😊 Cette répartition ne surprend personne travaillant dans l'éducation nationale : dans un petit établissement, il y aura des groupes (options, spécialités etc.) avec moins d'élèves que dans un établissement avec plus d'élèves. Si on ajoute à cela un peu d'humain, qu'est-il préférable : fermer une option/spécialité parce que les élèves sont moins nombreux à l'avoir choisie et qu'ils ont des parents habitant des petites villes ou la campagne ? Qu'est-il préférable : défavoriser quelque peu les établissements de centre-ville aisés (privés mais aussi publics) et favoriser les établissements difficiles (REP, REP+), ruraux ou avec des particularités etc. ou appliquer une logique purement comptable ? Dans une entreprise, il semblera naturel à la plupart que les moyens mis dans chaque agence/boutique/usine dépendent de ses particularités. Pourquoi analyser les chiffres sans réflexion et en voulant leur faire dire ce qu'ils ne disent pas ? Quel intérêt trouve-t-on à ajouter de l'huile (de mauvaise qualité) sur le feu sur ce débat public-privé ? Que chacun ait un avis est respectable et ce, quel qu'il soit, mais ne désinformons pas. Que chacun ait le droit de penser ce qu'il veut. Que chacun soit responsable dans ses propos. Ayons des avis, mais imposons-nous de réfléchir (comme le sport, ça fait du bien). Et si nous étions plus prudents dans nos propos et plus humains dans nos choix ? Bonne rentrée à tous (public ou privé 😉 )! https://lnkd.in/etHsWPQ5 Bonne rentrée à tous !

“Dans 6 départements sur 10, l’enseignement privé associé à l’Etat est plus hétérogène que le public” Quand les chiffres de la DEPP montrent la contribution de l’Enseignement Catholique à l’accueil de tous. La mixité scolaire un défi de chaque jour, un enjeu de fraternité et donc d’avenir. #enseignementcatholique #mixitesociale #sgec #ddec #isfec

Si l’enseignement privé doit prendre sa part de mixité scolaire et d’une meilleure transparence sur ces financements, ne pourrait-on pas aussi donner des statistiques viables sur la mixité scolaire dans les établissements publics des grandes villes comme Paris. Je pense que la répartition des élèves n’est pas la même si vous habitez le nord de Paris que le centre ou encore l’ouest de Paris. Ne pourrait-on pas aborder en toute transparence ce qu’on appelle aujourd’hui la « mixité scolaire » avec des chiffres par quartier par école par collèges et par lycée ? Autre point : en demandant aux systèmes privés une plus grande mixité qui est légitime sur quels critères se fera la sélection des élèves puisque sélection il y aura, ce qui n’est pas le cas dans le public ? Enfin devant la défaillance de l’école républicaine sur plusieurs points soulignés dans l’article ne risque t-on pas de voir se développer de nouvelles écoles privées qui ne seront plus sous le contrôle de l’état pour répondre à des parents de plus en plus désabusés ?

[microsimulation & enseignement] 🎺 Le récent rapport de l’IGF et de l’IGESR sur les dispositifs en faveur de la jeunesse a fait grand bruit dans le Landerneau de la fonction publique. Ce rapport anticipe la baisse des effectifs d’élèves (de 6,3 Mo en 2024 à 6 en 2028 dans le primaire & de 5,6 à 5,5 dans le secondaire selon la DEPP) et propose, en substance, de réduire le nombre de professeurs. 🔎 Une simulation a retenu mon attention : les inspections constatent que certaines classes comptent bien moins d’élèves que les classes similaires (en termes de type d’établissement & origine sociale des élève), et identifient celles qui pourraient être fusionnées aux autres classes de leur établissement, tout en maintenant un nombre d’élèves par classe (E/C) correct. => C’est l’occasion de parler de microsimulation (MS) 🥳 Ce qui est fort, c’est que les inspections réalisent l’exercice en projetant E/C en 2027, pour chaque établissement. 👏 Comment ? Les inspections croisent les projections nationales de la démographie scolaire (DS) de la DEPP avec les projections démographiques départementales de l’Insee pour 2027, de sorte à prévoir la DS départementale en 2027. L’évolution de la DS dans un département sur 2024-2027 est ventilée entre établissements au prorata de leur contribution à l’évolution récente de la DS départementale. Chapeau 🤠 Proposition : et si on inversait la perspective, pour considérer la démographie enseignante (DE) non comme la variable d’ajustement mais comme la contrainte ? En effet, l’éducation nationale (EN) ne pourvoit pas toutes les places ouvertes au CRPE dans certaines académies (Versailles, Créteil, Guyane), ni au Capes dans certaines matières (au niveau national donc). Sans compter la hausse des démissions. Est-ce que l’EN viendra à manquer de professeurs en dépit de la baisse du nombre d’élèves ? 🤔 (Nb : le rapport s’interroge sur l’enveloppe budgétaire d’ETP nécessaire pour garantir un bon E/C sur tout le territoire, plus que sur son niveau d’utilisation réel) => Il faudrait une projection de la DE par académie, à partir d’un modèle de MS qui modélise finement la probabilité de détachement, de démission, de mobilité entre statuts, types d’établissement, académies. => Ce modèle pourrait simuler des contrefactuels : comment évoluerait la DE si on recrutait plus ou moins de contractuels, des contractuels plus ou moins âgés, … pour investir dans la formation à meilleur escient. Un peu comme ... => le modèle SMASH en développement à la DREES (micro-Simulation de la MAsse Salariale Hospitalière), qui vise à estimer l’effet budgétaire et sur l’offre de travail des politiques salariales. => la DARES et France Stratégie dans « Les métiers en 2030 », qui microsimulent au niveau régional les départs en retraite, et prévoient 68000 enseignants manquants en 2030. Magda Tomasini Mikael Beatriz Charles-Henry Glaise Alexandra Besly Mouad El Issami Axel Gillot Isabelle DELAUNAY Olivier Engel Henri Ribieras