Ressources : Repenser le catalogue raisonné à l’ère de l’édition numérique Les éditions du Louvre (<https://lnkd.in/eP2GFfj4>) publièrent en 2023 le catalogue raisonné des tableaux d’Antoine VAN DYCK (22 mars 1599-9 décembre 1641) conservés dans les collections du musée (<www.louvre.fr/>), fruit du travail de Blaise DUCOS (<https://lnkd.in/eM-A3P6S>), conservateur au département des Peintures (<https://lnkd.in/e_Ja99Gk>), cette publication, ambitieuse par son fond et par sa forme, à la fois disponible en ligne ainsi qu’en format de document portable ("Portable Document Format" = PDF) et en publication électronique ("Electronic Publication" = ePub), librement téléchargeables, et sous forme de livre imprimé, ouvrant de nouveaux potentiels à l’édition et à la publication de catalogues raisonnés. L’idée germait depuis longtemps, l’objectif, au tout départ, étant de rechercher une possible forme numérique pour les ouvrages. Cette volonté se formula notamment par Violaine BOUVET-LANSELLE (<https://lnkd.in/e7s-HjvT>), cheffe du service des Éditions du musée du Louvre, et elle fut appuyée par Dominique de Font-Réaulx (<https://lnkd.in/egPknc5P>), nommée directrice de la Médiation et de la Programmation culturelle en 2018, un défi à plus d’un titre : d’une part, le Louvre publiant des livres d’art, très illustrés, se prêtant peu à la dématérialisation ; d’autre part, le musée proposant déjà beaucoup de contenus numériques et en ligne, mais ne relevant pas nécessairement du périmètre de l’édition du livre. La réflexion se centra donc autour de l’édition scientifique, y ayant un vrai enjeu, car produisant beaucoup de scientifiques livres, notamment sous la particulière forme du catalogue de collection. Il semblât important de s'inscrire dans le mouvement de la science ouverte, porté par le format numérique, l’objectif étant de partager librement et surtout très largement les résultats de la recherche portée par des fonds publics, la réflexion tournant un certain temps autour des existantes plateformes ("OpenEdition" <www.openedition.org/>...), mais constatant l'inadaptation aux besoins. Vers 2017-2018, se remarqua la chaîne d’édition créée par le J. Paul Getty Museum (à Los Angeles <www.getty.edu/museum/>), "Quire" (<https://quire.getty.edu/>), servant à produire des livres multiformat et le Getty y publiant justement des catalogues de collection, séduisant immédiatement, les ouvrages du Getty étant très semblables aux ouvrages du Louvre. Le Getty fit le pas et, modestement, le Louvre s'en inspirant, pourquoi Van Dyck ? Ce choix se fit en lien avec l’auteur du catalogue, ayant un budget pour une édition numérique, Blaise DUCOS finissant son manuscrit, fin 2020. Cet ouvrage, avec un assez resserré corpus et une classique forme, se prêtait bien à cette première expérimentation, Blaise exprimant immédiatement son intérêt et sa confiance et le Louvre l’en remerciant vivement, les planètes s'alignant ainsi... https://lnkd.in/e3cxW-pN
Post de Antony BELIN
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🔴 MISE À JOUR DU SITE 🔴 Chers Amis du Patrimoine Européen, Comme certains d'entre vous l'ont peut-être remarqué, nous avons apporté plusieurs importantes modifications sur ladpe.fr en fin de semaine dernière. Afin de donner plus de cohérence et de lisibilité à la plateforme, mais aussi de préparer le lancement prochain de nouvelles séries de "Trésors", nous avons supprimé deux rubriques ("Trésors de musées" et "Trésors de Bourgogne") et en avons créé deux autres ("Trésors de peinture" et "Trésors de sculpture"). Notez que les "Trésors de peinture" sont également ouvert à l'ensemble des arts graphiques (gravure, dessin, photographie, etc.). Toutes les contributions des "Trésors de musées" et des "Trésors de Bourgogne" ont été déplacées dans d'autres séries, notamment les deux nouvelles. C'est le cas, par exemple, de ce portrait de Madame de Buffon, conservé au musée Buffon de Montbard. Par ailleurs, lorsque cela était possible, nous avons prolongé les contenus de chaque série par des renvois aux autres rubriques du site. Par exemple, la série de "Trésors de peinture" est désormais composée des 17 contributions provenant des "Trésors de musées" et des "Trésors de Bourgogne", puis de liens vers les contenus d'autres rubriques ("Expositions", "Trésors de demeures", "Trésors d'églises", "Trésors de tables", "Hommages", "Dossier Napoléon Ier et le Royaume-Uni") qui présentent également des œuvres relevant de la peinture et des autres arts graphiques. Les pages des anciennes séries ont été conservées, avec des liens vers les nouveaux emplacements. Les liens des publications sur Instagram et LinkedIn et ceux des "Lettres d'information" sont donc toujours valides.
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Découvrez le programme Suite !
[10e édition du programme Suite] Pour la 10e édition du programme Suite, le Centre national des arts plastiques (Cnap), en partenariat avec la Société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques (ADAGP) et l’Académie des beaux-arts, s’associe à six lieux indépendants pilotés par des artistes ou de jeunes commissaires soucieux de renouveler les pratiques curatoriales. Créé en 2015 et construit autour de trois principes fondamentaux qui jalonnent le parcours des artistes – EXPÉRIMENTER, PRODUIRE, EXPOSER – le programme Suite souhaite ainsi donner une visibilité publique à une sélection de projets ayant bénéficié du soutien à un projet artistique ou du soutien à la photographie documentaire contemporaine du Cnap en les accompagnant dans le cadre d’une exposition. PROGRAMME SUITE 2024 / 10E ÉDITION Vincent Ferrané – « Corps IRL » 📅 Du 6 juin au 28 juillet 2024 📍 Destin Sensible à Mons-en-Barœul (59370) – Hauts-de-France Tom Castinel – « Concrete Trees » 📅 Du 15 au 28 juin 2024 📍 Piacé le radieux avec Supra, à Piacé (72170) – Pays de la Loire Anne Immelé – « Melita, מלט−mlṭ, Refuge » 📅 Du 22 juin au 20 juillet 2024 📍 Église avec Stimultania, à Palerme – Italie Guillaume Aubry – « Mettre feu, mettre fin. » 📅 Du 15 juillet au 15 septembre 2024 📍 drooM à Peyrus – Auvergne-Rhône-Alpes Amélie Giacomini et Simohammed Fettaka – « SOMA » 📅 Du 20 octobre au 21 décembre 2024 📍 La Maison composer à Saints-en-Puisaye (89520) – Bourgogne-Franche-Comté Fabiana Ex-Souza – « Aura : cultiver la réparation » 📅 Automne 2024 📍 2angles à Saint-Georges-des-Groseillers / Flers (61100) – Normandie Plus d'informations : https://lnkd.in/eRqUCMc5 Conception graphique : Super Terrain
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| FOCUS - Nos réalisations | Catalogue d’une collection consacrée aux arts décoratifs français du 18e siècle 📕 Catalogue d’une collection consacrée aux arts décoratifs français du 18e siècle. Après une préface et une introduction générale mettant en valeur la démarche du collectionneur, le catalogue est organisé en quatre chapitres : mobilier, objets d’art, porcelaine, peintures et gravures. Une notice descriptive et explicative accompagne chaque objet photographié par un professionnel spécialisé dans la reproduction d’œuvres d’art pour les musées. Le catalogue est destiné aux amis et à la famille du client. ⏳ Durée de réalisation : Projet en cours…
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Il est un intermédiaire, une médiation entre les œuvres et les visiteurs. 🤍 Le cartel Aujourd'hui, à l'Institut national d'histoire de l'art et demain, au Musée d'Art Moderne de Paris ont lieu deux journées d'études envisagées comme le premier temps d’un programme de recherche dédié à la façon particulière de voir et (d)écrire les objets muséaux et de les mettre en discussion et en partage : (D)écrire les œuvres : histoires, enjeux et expérimentations autour des cartels. « Dès que l’on l’évoque la question du cartel, auprès de professionnel·le·s des mondes de l’art ou d’amateurs d’expositions, il apparaît clairement que ce petit texte apposé à proximité des objets exposés fait débat. Qu’il s’agisse de ses dimensions, de sa longueur, de son emplacement, de ce qui y est dit, par qui, comment et à l’intention de qui, voire de sa présence même : tous ces différents aspects suscitent de nombreuses discussions et ne font pas consensus, loin s’en faut. Car à travers le cartel se jouent une certaine compréhension du rôle du musée, du rapport aux œuvres que ce dernier cherche à instaurer, des modalités par lesquelles il entend s’adresser à son ou ses public(s), et une certaine idée de ce qu’est une œuvre ou un objet de patrimoine. En prêtant attention à ses transformations successives, depuis son introduction à la fin du XVIIIe siècle jusqu’à nos jours, et en mêlant études de cas et réflexions plus générales, ces deux journées d’études sont destinées à faire un état des réflexions, des débats et des chantiers en cours autour de cet objet caractéristique du régime muséal des objets. Dans un dialogue entre chercheuses et chercheurs, artistes et professionnel·le·s des musées, et en croisant différentes "cultures du cartel" (historiques, anthropologiques, esthétiques…), il s’agira d’envisager le cartel non seulement comme une source pour l’écriture de l’histoire de l’art, mais aussi de le constituer en un objet de recherche et de création, y compris plastique, collectif et interdisciplinaire – voire d’ouvrir la voie à différentes expérimentations. » Une réflexion collective sur les cartels organisée par Yaël Kreplak (ENS Ulm–PSL– SACRe / Musée d’Art moderne de Paris) et Anne Dressen (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, HiCSA / Chaire Delphine Lévy) avec notamment Noemie Giard, Felicity Bodenstein, Sophie Hervet, Gabriele Stera, tiphaine massari... Les journées d’étude et le workshop sont ouverts au public, sans inscription préalable (programmation complète en commentaire). Depuis 2022, la Fondation de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne héberge une chaire conçue en hommage à l’action de Delphine Lévy - fondatrice et directrice de Paris Musées de 2013 à 2020 dédiée à des actions visant à favoriser l’accès le plus large possible aux collections des musées et au patrimoine culturel. Photo : © Martine Franck / Magnum Photos, Paris Musées, Musée d'Art Moderne de Paris Chaque jour, une initiative, un 🤍 #Art #Culture #Société #Planète
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« Jane & Serge » : quels sont les éléments d’exposition susceptibles d’être protégés par le droit d’auteur TJ Lille, ch. 01, 4 oct. 2024 La ville de Calais a fait appel à une société afin de réaliser pour son musée des beaux arts des prestations de services pour la production d’une exposition intitulée « Jane & Serge ». La société ayant souhaité faire une itinérance de cette exposition sans accord de la ville, cette dernière a revendiqué la paternité de certains des éléments composant l’exposition. La ville affirmait être titulaire des droits sur : les textes de salles (grand texte rythmant le parcours d'exposition), - l’espace immersif (reconstitution ludique d'un salon dans le style de la maison de Serge Gainsbourg et Jane Birkin) - la sélection des œuvres documentaires (œuvres, documentaires exposés ou diffusés dans l'exposition) - les outils de visites, leurs contenus pédagogiques et leurs déclinaisons signalétiques. Le Tribunal rappelle qu’une scénographie ou encore un texte sont susceptibles d’être protégés au titre du droit d’auteur, à la condition d’être originaux. Les juges rejettent toutefois la protection par le droit d’auteur des textes, de la sélection des oeuvres documentaires et des outils de visite notamment car la ville ne démontre pas l’activité créatrice à l’oeuvre dans ces éléments, principalement réalisés dans un but pédagogique. En revanche, l’espace immersif, proposant la reconstitution ludique à contenu pédagogique d’un salon dans le style de la maison de Serge Gainsbourg et Jane Birkin est original, eu égard au choix des matériaux et de la mise en scène qui avait pour but de faire ressentir au visiteur, par l’utilisation des quatre sens, l’odorat, l’ouie, le toucher et la vue, l’expérimentation physique du cadre de vie des deux artistes. Le Tribunal interdit donc à la société de reproduire et représenter cet espace immersif. La protection d’une exposition peut être recherchée pour son ensemble (CA Lyon, 1re ch. civ. B, 2 juill. 2024) ou pour chacun de ses éléments.
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🖼️ NOUVELLE EXPOSITION - DOSSIER Récits décoloniaux : FAUT-IL BRÛLER LES MUSÉES ? Du 28 juin 2024 au 30 mai 2025 Fruit d’un travail commun avec le palais des ducs de Lorraine - Musée lorrain, le musée des Beaux-Arts consacre depuis 2022 un espace d’exposition à la relecture critique et contextuelle des collections nancéiennes, qui se propose d’ouvrir une réflexion sur l’écriture de l’Histoire et ses usages politiques. Après les deux premiers volets des Récits postcoloniaux, « Sur la trace du sergent Blandan » et « René Wiener : lorrain juif et moderne », ces récits puisent désormais dans les recherches issues des études décoloniales pour interroger l’idée même de musée, depuis ses origines à la fin du XVIIIe siècle, au prisme d’une histoire de la violence et de la dépossession. Sous un titre volontairement provocateur, emprunté – et détourné - à une enquête publiée dans la revue d’avant-garde L’Esprit nouveau en 1921, « Faut-il brûler le Louvre ? », cette nouvelle exposition-dossier rappelle le débat riche et crucial apparu dès la naissance des musées sur le rôle et la légitimité mêmes de ces institutions à vocation dite universelle. Elle entend remettre en lumière l’histoire des collections nancéiennes pour révéler une autre fonction du musée : celle de conservatoire de diverses formes de domination, dont les objets gardent la mémoire. Saisies révolutionnaires, blessures coloniales au XIXe siècle, spoliations nazies durant la Seconde Guerre mondiale, les œuvres sélectionnées (dessins, estampes, peintures, manuscrits, objets d’art) témoignent, au regard de leur provenance et de leur trajectoire, de plusieurs formes de violences et d’asymétries de pouvoir. Alors que nos musées héritent, par la constitution même de leurs collections, d’un passé tissé de « dépossessions » et de « translocations » forcées, selon les termes de l’historienne Bénédicte Savoy, comment replacer le récit de ces violences au cœur d’une relecture contextuelle de nos œuvres ? Il nous faut trouver aujourd’hui comment regarder et actualiser ces héritages « barbares » de nos musées, pour reprendre la formule énoncée par l’historien de l’art Walter Benjamin dans son essai Sur le concept d’histoire en 1940. Commissariat: Sophie Laroche, conservatrice des collections XVIe – XVIIIe siècles au musée des Beaux-Arts de Nancy et Kenza-Marie SAFRAOUI, conservatrice des collections contemporaines, au palais des ducs de Lorraine – Musée lorrain Tous les jours sauf le mardi, de 10h à 18h 3, place Stanislas, Nancy musee-beaux-arts.nancy.fr
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Je suis enchanté de partager avec vous quelques réflexions sur l'art et l'histoire, des domaines qui réservent souvent des surprises fascinantes. Mon intérêt pour ces sujets m'a conduit à explorer les œuvres de deux artistes remarquables du 19e siècle : Alphonse Legros et Auguste Renoir. Alphonse Legros, un artiste français qui a finalement acquis la citoyenneté britannique, est célèbre pour sa maîtrise des dessins, des gravures et des peintures. Son style, associé au mouvement réaliste et symboliste, se distingue par sa précision et sa simplicité. Ses contributions en tant que professeur d'art ont également été significatives, influençant de nombreuses générations d'artistes. D'un autre côté, Auguste Renoir, l'un des principaux représentants de l'impressionnisme, capturait la vie quotidienne avec une vivacité et une luminosité uniques. Ses peintures étaient célèbres pour leur utilisation audacieuse de la couleur et leur représentation magistrale de la lumière et de l'ombre. La découverte récente d'un dessin en couleur de Legros datant du milieu du 19e siècle et d'un dessin de Renoir légèrement postérieur a suscité mon intérêt. Cette découverte offre une occasion exceptionnelle de comparer et de mettre en contraste les styles et les approches artistiques de ces deux grands maîtres. Je trouve particulièrement captivant de réfléchir à l'éventuelle influence qu'ils ont pu avoir les uns sur les autres, ainsi que sur les tendances artistiques de leur époque. Bien sûr, la confirmation de telles hypothèses nécessite des recherches approfondies et une analyse minutieuse des œuvres et de leur contexte historique. Néanmoins, l'essentiel est d'apprécier et de savourer ces œuvres pour ce qu'elles sont, des témoignages précieux de la créativité humaine et de l'évolution de l'art au fil du temps. En fin de compte, j'espère que vous trouverez autant de plaisir que moi à explorer ces chefs-d'œuvre et à vous plonger dans les récits fascinants qu'ils offrent sur l'histoire de l'art. André Furlan
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"Archipel, titre de ce parcours artistique visuel et sonore, nous transporte d’emblée dans un imaginaire géographique. Thouars archipel, tel est le point de départ du projet orchestré par Martial Deflacieux, directeur du centre d’art la Chapelle Jeanne d’Arc de Thouars : « Ce parcours est né de la nécessité de déployer l’activité du centre d’art hors-les-murs. Depuis des années, le centre d’art et le château d’Oiron tissent des liens, ces relations s’affinent et font naître un projet de coopération. Avec ce parcours, un réseau de nouveaux centres invite à stationner, à s’arrêter, à ralentir. » Archipel résulte d’une approche de terrain, d’une connaissance des usages, d’un tissu d’acteurs, d’un patrimoine à faire redécouvrir, de partenariats privé et public, allant du musée à des habitants. Ces rencontres et l’énergie des personnes contactées ont engendré un maillage fertile. En somme, les œuvres de 13 artistes sont à découvrir sur 22 sites. Comment arpenter un territoire ? telle est la problématique qui émane de cette première édition d’Archipel."
Ravie de vous partager mon compte-rendu de visite d'Archipel parcours visuel et sonore, une programmation hors-les-murs du centre d'art La Chapelle Jeanne d'Arc, Thouars, à découvrir cet été A lire dans la revue 02 https://lnkd.in/eHRa_tHF Patrice Joly, Simon Feydieu, Centre d’art la Chapelle Jeanne d’Arc, jean-luc Meslet, Corène Caubel, Julie Chaffort, #artcontemporain, #exposition, #patrimoine, #parcoursartistique, #martialdeflacieux
Archipel à Thouars
https://www.zerodeux.fr
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Vient de paraître aux éditions Khéops/Louvre : Le catalogue raisonné des "Statues égyptiennes du Nouvel Empire. Statues privées. La collection du musée du Louvre" par Christophe Barbotin (2 volumes, 1040 pages !) "Après les Statues royales et divines, parues en 2007, voici le second tome du catalogue des statues égyptiennes du Nouvel Empire du Louvre. Ses cent soixante-deux notices consacrées aux particuliers, auxquelles s’ajoutent six notices de complément au premier tome, offrent un panorama exhaustif de la collection du musée pour cette époque somptueuse entre toutes. La description et l’analyse des données, rigoureusement distinctes l’une par rapport à l’autre, les très nombreuses illustrations, le dessin au trait de la totalité des inscriptions ainsi qu’un ensemble d’index exceptionnellement riche érigent cet ouvrage en manuel incontournable pour quiconque s’intéresse à l’art et à la culture du Nouvel Empire égyptien. Fruit d’une très longue réflexion de l’auteur qui a fréquenté les collections du Louvre durant près de quatre décennies, il livre en effet une approche anthropologique de la pensée égyptienne de l’image qui devrait largement renouveler la recherche en ce domaine, bien au-delà du strict périmètre du sujet." https://lnkd.in/eFGfc57R
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Pas-de-Calais : 92 œuvres d'art retrouvées dans un château ouvert au public. Par Ministère de la Culture le 11 juin 2024. https://lnkd.in/ewAJS4ij Un récolement réalisé au musée de Saint-Omer il y a plus de dix ans a permis d'identifier la disparition de près de 200 objets dans les réserves de l'établissement et les églises environnantes. Une partie de ces œuvres a été retrouvée en mai. C‘est à la fois un choc et un moment de joie pour le musée Sandelin, situé à Saint-Omer : 92 œuvres et objets d’art disparus ont été retrouvés le 22 mai dernier. Cet ensemble, identifié par le conservateur du musée comme provenant de sa collection, était exposé dans le château de Cercamp, un domaine privé ouvert au public et situé à Frévent, à 60 kilomètres de la ville. Un trafic d’art décelé grâce au récolement Mais que s’est-il passé ? Tout commence en 2013 lorsque le musée réalise un travail de récolement des milliers d’œuvres de sa collection. Il mène ainsi une large opération de vérification de leur emplacement et de leur état. Et c’est un drame : des disparitions sont constatées au sein des réserves et plusieurs plaintes sont déposées. On estime alors que 280 pièces auraient disparu entre 2009 et 2013. Parmi les objets retrouvés lors de la perquisition figurent tableaux, céramiques, pièces de monnaie… Mais le retour d’une œuvre en particulier, d’une grande valeur, a fait la joie du musée : il s’agit d’une délicate petite boîte en bronze du XVIIIe siècle, estimée à plusieurs centaines de milliers d’euros. Qu'est-ce que le récolement ? Le récolement (du latin recolere « passer en revue ») des collections d'un musée consiste à effectuer, tous les dix ans, une opération de contrôle systématique de l’ensemble de ses biens. Il permet notamment de vérifier la présence effective des œuvres, de mettre à jour les données les concernant et de dresser le bilan de leur état en vue d’éventuelles restaurations. Le récolement améliore ainsi la gestion et enrichit la connaissance matérielle et documentaire des musées. Depuis la loi du 4 janvier 2002, tous les musées labellisés musées de France sont soumis au récolement décennal, sous la coordination du ministère de la culture. Le premier récolement décennal a pris fin le 31 décembre 2015. Le deuxième récolement décennal, commencé le 1er janvier 2016, s’achèvera en 2026.
Pas-de-Calais : 92 œuvres d'art retrouvées dans un château ouvert au public
culture.gouv.fr
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