𝗟𝗮 𝗯𝗶𝗼𝗱𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗻'𝗲𝘅𝗶𝘀𝘁𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗼𝗿𝘀𝗾𝘂𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗼𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀 𝗱𝗲 𝗹'𝗼𝗯𝘀𝗲𝗿𝘃𝗲𝗿.
Cela est encore à notre portée.
Pour cela, il est indispensable de changer quelques une de nos habitudes.
𝗟'𝗲́𝘁𝗲́ 𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗮 𝘀𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗶𝗻𝘀𝗲𝗰𝘁𝗲𝘀. Commençons par réapprendre à les aimer.
𝗜𝗹𝘀 𝗱𝗲́𝗽𝗲𝗻𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗹𝗮𝗻𝘁𝗲𝘀.
Rien que dans l'Hexagone, on en a répertorié plus de 𝟲 𝟬𝟬𝟬 !
La plupart ne demande qu'à pousser, si on veut bien leur laisser une place entre deux clones horticoles que notre manque d'imagination impose.
Sans parler des mollusques, des araignées et de beaucoup d'autres, ces 6 000 plantes hébergent quelques 𝟱𝟬 𝟬𝟬𝟬 𝗶𝗻𝘀𝗲𝗰𝘁𝗲𝘀.
𝗜𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝗳𝗮𝗰𝗶𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗹'𝗲𝗳𝗳𝗼𝗻𝗱𝗿𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗽𝗼𝗽𝘂𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀.
Ils ont besoin de 6 000 espèces végétales pour vivre que nous préférons détruire pour mettre à la place quelques centaines de variétés horticoles, dans le meilleur des cas et souvent d'origines exotiques.
Pourquoi c'est idée de faire propre en parlant gestion de nos espaces verts ? Ce propre est impropre à la vie. Ce n'est pas la nature qui est sale. Tout ce qu'elle fabrique est biodégradable. C'est bêtement nous qui ne sommes pas propres. Nous ne savons plus quoi faire de nos déchets.
Pour ce qui est des insectes, 𝗹𝗮𝗶𝘀𝘀𝗼𝗻𝘀 𝟭𝟬 𝗮̀ 𝟮𝟬% 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘀 𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲𝘀 𝘃𝗲𝗿𝘁𝘀 𝗽𝗿𝗶𝘃𝗲́𝘀 𝗲𝘁 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗱𝗶𝘀𝗽𝗼𝗻𝗶𝗯𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗿𝗲́𝗮𝗹𝗶𝘀𝗲𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗶̂𝗹𝗼𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗯𝗶𝗼𝗱𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́.
C'est simple, facile, à la portée de chacun(e) et pas onéreux.
Le retour des plantes locales permettra le retour des insectes. 𝗟𝗲 𝗿𝗲𝘁𝗼𝘂𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗶𝗻𝘀𝗲𝗰𝘁𝗲𝘀 𝗽𝗲𝗿𝗺𝗲𝘁𝘁𝗿𝗮 𝗹𝗲 𝗿𝗲𝘁𝗼𝘂𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗼𝗶𝘀𝗲𝗮𝘂𝘅.
Au jardin expérimental de Biodiversio, qui est situé dans un quartier pavillonnaire, le retour des insectes permet d'observer et d'entendre au fil des mois environ 70 espèces d'oiseaux.
𝗥𝗲́𝗮𝗽𝗽𝗿𝗲𝗻𝗼𝗻𝘀 𝗮̀ 𝗼𝗯𝘀𝗲𝗿𝘃𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗻𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗲𝗻𝘁𝗼𝘂𝗿𝗲.
Opie (Office pour les insectes et leur environnement) Muséum national d'Histoire naturelle Office français de la biodiversité
Aperçu en quelques pages de la 𝗯𝗶𝗼𝗱𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́
du mois de 𝗷𝘂𝗶𝗹𝗹𝗲𝘁 𝟮𝟬𝟮𝟰 au 𝗷𝗮𝗿𝗱𝗶𝗻 𝗲𝘅𝗽𝗲́𝗿𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗹 𝗱𝗲 Biodiversio