Post de Arnould de la Pontais

🎬 La série du lundi Saison 3 : Les péchés capitaux Épisode 8 : Épilogue Comme pour les sept nains de Blanche-Neige, on en oublie toujours un. Gourmandise, orgueil, avarice, envie, paresse, colère, luxure. Les voici, les sept péchés capitaux qui ont traversé les siècles. Car ils ne datent pas d'hier. Il y a ceux qu'on avoue, facile pour la gourmandise, la colère, plus délicat pour la luxure. Ces péchés, en quoi sont-ils “capitaux”? Rappel salutaire... Pas à cause de leur gravité supposée, ni de leur importance. Capital vient du latin caput, la "tête", partie du corps qui dirige l'ensemble. Le péché capital ne l'est que parce que chacun conduit aux autres… Et pourtant, il existe aussi des péchés «véniels» ou «mortels». Mais les «capitaux» ont une relation différente, une «collusion» autre avec notre esprit et nos comportements, comme entre deux eaux. À quels types de souffrance psychique renvoient ces termes que chacun utilise quand le péché est en fait pathologique ? Ne parle-t-on de paresse quand il faudrait chercher la dépression? Ou de luxure quand il s'agit d'addiction sexuelle, ou d'hyperphagie, de boulimie, d'anorexie pour la gourmandise. Ou encore de personnalité obsessionnelle concernant l'avarice,la prodigalité ou les achats compulsifs. Et les autres… Mais, parfois, nous devrions peut-être nous faire un peu l’avocat du diable, parce que pécher à une juste mesure ne nuit pas… Au contraire ! “Il y a des péchés si flatteurs que, si je les confessais, j'en commettrais un autre d'orgueil.” (Antoine de Rivarol). À juste mesure, ces sept interdits fondamentaux peuvent même peut-être devenir de merveilleux outils d’épanouissement individuel... ? 🎬 #saintquentin #saintquentin02 #saintquentin02100 #equilibrepsychoemotionnel #pechescapitaux #holistique #aisne #oise #somme #picardie #naturopathieholistique #bienetremental #bienetre #prendresoindesoi

🌱 Les croyances limitantes : Ces fausses pancartes sur notre route 🚧 Vous avez déjà eu l’impression d’avancer sur un chemin et soudain, une pancarte apparaît : "Demi-tour obligatoire", "Accès interdit", ou encore "Tu n’es pas assez doué pour continuer". Eh bien, ces pancartes, ce sont les croyances limitantes : des obstacles imaginaires que l’on place sur notre propre route sans s’en rendre compte. 🛑 Ces croyances, c’est un peu comme une paire de chaussures trop serrée que l’on a portée trop longtemps. À force, on pense que c’est normal d’avoir mal aux pieds, alors qu’il suffirait d’enlever ces chaussures pour se sentir plus léger et avancer sans douleur. 👟 Pour sortir de ces croyances limitantes, il faut d’abord les identifier. Imaginez que vous portez un sac à dos rempli de pierres. Chaque pierre représente une pensée limitante : "Je ne suis pas assez compétent", "Je ne réussirai jamais". Pour avancer plus léger, il faut commencer par vider ce sac, une pierre à la fois. 🎒 Ensuite, il est temps de remettre en question ces croyances. Prenez un moment pour regarder cette fameuse pancarte "Interdit". Est-ce vraiment une barrière infranchissable, ou est-ce juste une illusion ? En réalité, beaucoup de ces croyances sont comme des mirages dans le désert : elles semblent réelles de loin, mais disparaissent dès qu’on s’en approche. 🌵✨ Une fois ces croyances identifiées, transformez-les. Imaginez que vous êtes dans une salle de cinéma, et que vous avez le pouvoir de changer le scénario. Ce qui avant semblait un film catastrophe peut devenir une histoire de dépassement de soi. 💡 Mais, la clé pour aller plus loin, c’est l’action. Parfois, le meilleur moyen de prouver que cette "pancarte d’interdiction" est fausse, c’est de passer outre. Vous pensiez ne pas être capable ? Tentez l’expérience, faites un premier pas. Chaque petit pas, même imparfait, prouve que la route est ouverte et que vous pouvez continuer. 🏃♀️ Les croyances limitantes sont comme des murs de papier. Ils semblent solides de loin, mais dès que vous vous approchez, vous réalisez que vous pouvez les traverser sans effort. Alors, quelle croyance allez-vous oser défier aujourd’hui ? 🚀 #CroyancesLimitantes #DépasserSesLimites #ConfianceEnSoi #ChangerDePerspectives #PenséesPositives

La théorie du 100ème singe... Théorie sur les comportements face au changement, basée sur des observations réelles... Une aide pour rester confiants, motivés et persévérants, quand on est un acteur et/ou accompagnant du changement... En y regardant bien, ces phénoménes d'imitation se produisent sur beaucoup de comportements... Et ils sont renforcés ensuite par des mécanismes puissants d'entraînement à l'échelle collective : impact du récit, du conformisme et des habitudes, loi de l'offre et de la demande, amélioration de ce qui marche, etc. Ces mécanismes jouant aussi bien sur des actes à impact négatif que positif, il ne tient qu'à nous d'en prendre conscience, pour enclencher et accompagner des changements positifs, souhaitables ou nécessaires. Et vous, seriez-vous pour ou contre rincer les patates douces avant de le manger, si quelqu'un vous le suggérait?

« Mettre la charrue avant les boeufs », voilà une expression qui n’a pas toujours eu le sens qu’on lui connaît… surtout en matière de drague #poesie 📌 Apparue au 16ème siècle, elle traduit à l’origine une absence totale de logique. Mettre la charrue devant les boeufs, donc dans le mauvais sens, c’est faire preuve d’un manque évident de cohérence. Un peu de jugeote aurait évité de complexifier la situation. ✅ Derrière cette amnésie de sens pratique se dessine en filigrane une débilité manifeste. 📌 Mais cette tournure évolue au fil des siècles et finit par obtenir sa signification actuelle. Aujourd’hui, la bêtise est délaissée au profit de la notion de vitesse ! Le manque de logique est désormais associé la précipitation. ✅ Si les choses sont, elles aussi, réalisées dans le désordre, cela tient plus d'un temps de réflexion trop court que d'un cerveau mal irrigué. 📌 IMPORTANT ! Signalons qu’il n’y a pas si longtemps, cette expression a aussi eu le sens de « faire l’amour ». Il y a encore un siècle, on l’utilise pour désigner le « repos du paysan ». Activité qu’il s’accorde avec sa douce après une dure journée de labeur. Ai-je besoin de vous faire un dessin quant à l’analogie que l’on peut faire avec 2 boeufs et 1 charrue ? ✅ Dans le cadre de cette activité sportive, à moins d’une malformation notoire, la charrue est obligatoirement devant les bœufs... Configuration inverse de celle qu’elle adopte habituellement lorsqu’elle est dans les champs. Voilà ! La prochaine fois, quand vous entendrez ce proverbe au détour d’une conversation, tentez votre chance ! Esquissez un léger sourire convenu à l’être aimé et attendez que la magie opère… Bon ! C’est le niveau zéro du flirt hein ? Mais sur un malentendu… #plume

Journal d'un électro sensible / Dessine-moi un moutruche 🤣 Vous connaissez le minotaure, la vizcacha, animal du Chili à tête de lapin et queue d’écureuil un peu moins et la moutruche, je suppose, pas du tout !   La moutruche est un être à tête d'autruche, derrière de mouton et corps d’humain. Bref, c'est tiers mouton, tiers autruche et tiers humain. C'est assez pratique : quand elle veut ne pas voir ce qui se trame, il se cache la tête ou suit ses semblables sans trop se poser trop de questions et se mettre la rate au court-bouillon. Il est difficile de l'apercevoir, c'est un peu comme le dahu, la transformation a lieu la nuit. Question orthographique, le moutruche est masculin lorsque le côté mouton l'emporte et féminin si c'est le côté autruche. Le « iel » lui va parfaitement ! Et comme je ne sais pas, j'emploie indistinctement les articles « la » ou « le ». Faut être gentil avec le moutruche, car nous le sommes tous un peu, nous l'avons tous été et nous le resterons tous un peu, compréhension et bienveillance SVP ! Quelquefois, c'est le côté autruche qui domine : on refuse de voir le danger même si des signes annonciateurs commencent à poindre mais le terrain n'est pas toujours propice à enfouir sa tête dans le sol et c'est problème là. Quelquefois, c'est le côté mouton, on se laisse mener, berner même et une transformation en mougeon (mouton / pigeon) est possible. En phase aiguë, le moutruche pourra porter le portable au niveau du cœur et proférera des phrases du type : « Que tu crèves de ça ou d’autre chose, tu crèves quand même ! » L'important est d'en prendre conscience, c'est la première chose à faire pour que le moutruche qui sommeille en chacun de nous se dégonfle. Quelquefois le démoutruchage est brutal, c'est la vie qui nous l'impose, c'est un démoutruchage traumatique ! Chez les moutruches, il y a une hiérarchie : il y a des rois et des reines, ils rivalisent en moutruchage ! Ça a toujours existé : ce sont souvent des experts, des scientifiques, des professionnels de santé, des journalistes…bref des gens bien qui, bardés de leurs diplômes et titres, inspirent confiance. Y a pas si longtemps, ils discouraient dans les media pour expliquer que tabac, amiante, chlordécone, médiator...ne posaient pas de problème, leur phrase magique c’est : « Pas de lien scientifiquement établi entre …et … ». Aujourd'hui, pour eux, l’électro smog dans lequel nous baignons ne pose pas de problème de santé tel le nuage de Tchernobyl qui s'est arrêté à la frontière. Et oui, il s’agit encore là de frontière, une frontière dressée artificiellement en les « rayonnements ionisants », assurément mortels et les « rayonnements non ionisants » jugées acceptables et gentils. Des rois et des reines ont leurs entrées aux institutions et organismes qui définissent les normes, c'est problématique. Le problème c'est que le moutruche, par définition, les croit et certaines finissent par y perdre des plumes, voire la vie. (Suite en commentaires)

8h d’entraînement par jour moins le temps nécessaire pour effrayer les touristes. C’est sans fin, ils sont dans tous les coins. Même les abords de ce petit bois pullulent de jeunes couples qui marchent pieds nus sur MES sentiers conceptualisant le mignon jusqu’à la suspicion. Et non je suis pas frustrée. J’ai juste eu l’intelligence de me blesser, en effet, aucun rapport avec la foutue ligne au-dessus. Bon, tu vois l’attitude juste : état d’esprit positif et orienté système D, autorisant un raisonnement fluide pour passer d’une opération cognitive à une autre dans l’optique de réévaluer ses stratégies jusqu’à trouver la bonne. Ouai ce truc que j’enseigne. Bah j’ai fait tout l’inverse. Macaque à cymbales dans la tête, objectif, objectif, objectif. De quoi transformer un mouvement mal équipé en 48h de ramassage n’ayant laissé 1 cm de peau viable de mes petons à mes tibias. Arrivée hors de combat = échec total. Un peu de médisance en chemin avec une clone sociale qui chuchote dans mon dos : “t’as vu comment elle marche”. Et oui de la conne mon visage sourcille pas, ma posture reste droite, mon allure constante, néanmoins je boite quand j’ai mal. Aller je comprends, après avoir passé ta vie en aller-retour entre ta Clio, ton canapé et l’aéroport, le tout ponctué de quelques randonnées, se blesser t’en entends parler à la télé mais ça reste abstrait dans ta tête. J’arrive encore à me demander comment on peut baver avant de s’autoriser à imaginer qu’une enculerie a pu se produire. Purement rhétorique, j’en connais la raison ➝ manque d’éducation multiplié par le manque d’expérience, 0 x 0 = 0. Reste à comprendre comment t’as fait pour rien apprendre en plus de 60 ans. Ton hold-up de l’existence m'échappe, t’étais où pendant ta propre vie Monique ? Tu me fais penser aux connards qui taguent “justice pour un tel”, utilisant les morts pour de basses besognes qui ramènent personne, laissant tomber les vivants, renommant leur désir de vengeance en besoin de justice pour illustrer leur hypocrite bêtise. Ce deuil idéal à coup de compensation financière et de reconnaissance sociétale me tabasse le crâne. Fais du mal à quelqu’un que j’aime et y’aura jamais assez de milliards sur la planète pour m’empêcher d’emprunter le sentier de la guerre à la résonance de mes pas : la Berserker Vampire vaincra. Puis dis-toi qu’avec ça je reçois quand même des DM “bonjour t’as l’air sympas”. Signe que j’ai vraiment dû merder en ma brand perso… Alala, tellement de trucs à raconter dont j’ai moi-même rien à branler. M’enfin l’avantage d’être en arrêt validé par le vétérinaire du coin c’est de pouvoir procrastiner de manière intensive. Pratiquante de cette discipline depuis peu mon niveau est pas dégueu. Programme en attendant de pouvoir reprendre : pleurer devant une série pour adolescente dépressive de +50 ans dont la vie est un mélodrame permanent. Je sais, rien que d’y penser ça fait bander. Bisous mon loulou. ➶

Parce qu’il est le héros qu’on mérite, pas celui dont on a besoin! Je vais te raconter une anecdote de mon quotidien. Presque tous les matins j’emmène mes enfants à l’école et chez la nounou. Le deuxième est en poussette et on passe devant l’école sur le chemin. Il y a un parking prêt de l’école et des places pour se garer d’un (seul) côté de la route. (Je sens que tu me vois arriver) On passe devant l’école avec mes enfants et la poussette. Une voiture se garde devant nous à quelques mètres. Oui bien sûr, sur le trottoir du côté où il n’y a pas de place pour se garer. On arrive devant la voiture et mon grand me dit « papa on ne pourra pas passer avec la poussette » Ce à quoi je réponds « effectivement ». Je regarde la conductrice qui va pour ouvrir sa porte arrière. Elle voit que je la regarde et me demande si je souhaite passer. « Oui j’aimerais mais ça ne passe pas là » Ne voyant aucun mouvement de sa part, je contourne la voiture, au choix la route ou la gadoue. À sa hauteur je lui dit « Je ne voudrais pas passer pour un vieux c*ns mais ce n’est pas pratique votre affaire là. Juste en face toutes les places sont libres » Ce à quoi elle me répond « Oui mais c’est plus pratique pour moi, je repars direct comme ça » Voilà, c’est ça le monde dans lequel on vit. Non seulement aucune excuse à aucun moment mais en plus elle essaye de me faire croire que c’est normal. À aucun moment le bon sens ne vient. Le je m’en bas les c*uillisme des autres c’est la normalité maintenant. C’est quoi le rapport avec l’accroche? Ben quand je pense à tous ceux que je croise et qui critiquent nos représentants. Et quand je vois ce genre de mauvais comportements tous les jours. Je me dis qu’on a ce qu’on mérite. Et qu’avant de se plaindre encore faudrait il balayer devant sa porte. 1 homme ou une poignée ne transformeront pas les masses. En revanche l’inverse… ✌🏼 PS : non je ne suis pas parfait non plus mais je constate PS2 : ce n’est pas une histoire de couleur, de religion, de genre, de niveau social… PS3 : ce n’est pas un post professionnel? Ah bon parce que tu ne remarques pas la meme chose dans le monde pro peut être? PS4 : mon espoir c’est que mon fils qui ne connaît pas les règles du code de la route sais que ce n’est pas normal et rouspète les gens PS6 : faut pas s’attendre à ce qu’un seul homme change la France ou le monde c’est à nous tous de le faire

“Maman, il y a de la lumière à la cave” 😱 Quand tu viens tout juste de te coucher et que ta gosse te dit ça, ça fait tout drôle. Je me suis penchée à la fenêtre pour vérifier et la rassurer. Mais non ma ch… BORDEL, IL Y A DE LA LUMIÈRE À LA CAVE ! Et la porte est grande ouverte. Il est 23h. Mon mec est en déplacement. Je commence à m’ambiancer (version Scream). Action 1️⃣ : Je rapatrie ma fille de l’autre côté de la maison, loin de la cave. Ça sert à rien mais à situation désespérée, décisions pas très futées. Action 2️⃣ : Je préviens Aurelie et Anthony, les 2 personnes les moins aptes à m’aider dans la situation 😅 Action 3️⃣ : J’appelle mon mec (je le réveille). Il comate et me répond “ben, va éteindre…” Ok champion, l’idée c’est pas juste de penser aux économies d’énergie, c’est surtout qu’il y a potentiellement un tueur en série dans la cave qui attend qu’on dorme pour nous faire griller au barbeuc, façon brochettes… Alors je me rabats sur ma solution n°2. Antho et Aurélie sont tout plein de conseils. De là à dire qu’ils sont bons… Anthony, perspicace, me demande “c’est un interrupteur ?” C’est vrai que ça change TOUT au sort que mon psychopathe me réserve 🤷♀️ Il se veut rassurant, “je pense pas que quelqu’un squatte. Qui fait ça ? Chez toi au milieu de nulle part ?” Mais il me suggère quand même de “prendre un couteau ou une arme plus longue” (oui, on a tous un katana chez soi, normal). “Vas-y et si dans 5 min j’ai 0 retour, j’te considère comme définitivement perdue” Toujours pragmatique 👌 Aurélie veut que je rameute flics et voisins pour tenter une expédition dans ma cave. Au moins, si je me fais découper, je serai pas la seule. C’est vrai que les expériences partagées, c’est toujours plus sympa. Mais les 2 sont unanimes, il FAUT que je descende. Antho dit “Impossible que j’me couche sachant ça. Comme une araignée que tu vois plus”. Bon la différence c’est qu’une araignée, ça peut pas t’étrangler dans ton sommeil… Aurélie, en bonne trouillarde qu'elle est, a plein d’astuces pour moi : 💡 Dormir avec un couteau de boucher sous mon oreiller (si t’as le sommeil agité, tu finis en carpaccio) 💡 Investir dans une bombe au poivre (je lui demande si ça marche avec du poivre du moulin, elle pense que oui) 💡 L’asperger de Cif fraîcheur citron (apparemment, le citron a son importance) 💡 Ou de dissolvant, parce que je cite “à mon avis, se prendre du dissolvant dans les yeux, ça fait mal au cul” (Aurélie et sa vision très personnelle de l’anatomie) 💡 Dormir avec ma fille. Comme ça, si le gars débarque, je peux lui jeter le fruit de mes entrailles dessus et m’échapper Et là… Antho, qui devait carburer dans son coin pour essayer de comprendre, émet une hypothèse : “C’est peut-être des furets un peu évolués ?” 🤦♀️ Bref, il paraît que les vrais amis, c’est ceux qui sont capables de t’aider à cacher un corps. Les miens me font marrer avant que je me fasse décapiter. Tires-en la conclusion que tu veux 😁

🎬 La série du lundi Saison 3 : Les péchés capitaux Épisode 2 : La paresse La cosse, la fainéantise, la flemme, la glande, la baguenauderie, la bulle... Le vocabulaire ne manque pas pour désigner « de toutes les passions, celle qui est la plus inconnue à nous-même », écrit La Rochefoucault dans ses maximes... La paresse ! Petite fourmi besogneuse contre cigale insouciante ? En réalité, l’affrontement n’est qu’apparent. Il faut à l’homme bien du travail et de l’ingéniosité pour ne rien faire ! Une spécificité humaine car si certains mammifères sont paresseux de réputation (les koalas) ou de nom (les paresseux), ils ne le sont pas de fait : ils ne se défient pas des tâches qu’ils ont à accomplir. C’est par autocentrisme que nous voyons en eux ce qui est en nous. Probablement aussi parce que nous leur envions cette extraordinaire capacité à somnoler dans la félicité sans mauvaise conscience : allez culpabiliser un chat qui dort au coin du radiateur ! Nous, en revanche, sommes prompts à l’autoflagellation : « Notre nature morale est telle que nous ne pouvons pas être à la fois oisifs et à notre aise, écrit Tolstoï, désabusé, dans Guerre et Paix. Une voix intérieure nous dit que nous sommes dans l’erreur si nous sommes oisifs. » Dans un entretien de 1979, Roland Barthes parlera encore d’une « paresse honteuse », distincte de « la forme glorieuse de la paresse, la forme philosophique ». Honteuse ou glorieuse, cela dépend des époques. Dans le jardin d’Éden, Adam et Ève goûtent les joies d’une félicité oisive jusqu’au jour fatal de l’expulsion. Et là, fini de rire – « tu gagneras ton pain à la sueur de ton front », dit la Genèse. Le paresseux est considéré comme un profiteur qui n’en fiche pas une pendant que les autres, déchus, travaillent. Mais...La paresse ne serait-elle pas un art subtil, discret et bienfaisant ? La paresse comme une forme de sagesse... Une philosophie... Une invitation à peine dissimulée à la révolte, à la pensée et à la création... 🛌 #saintquentin02 #saintquentin02100 #saintquentin #equilibrepsychoemotionnel #holistique #naturopathieholistique #aisne #oise #somme #picardie #hautsdefrance #reflexologie #pechescapitaux #paresse #paresseux