Chers tous, respectueuses salutations !
Ce post me rappelle les années 2009-2010 à Cotonou.
J'organisais la tenue aux Résidences Céline Hôtel, de ma première animation d'une formation en maîtrise des risques. C'était sous le thème de la GESTION DES RISQUES APPLIQUÉES À L'EXÉCUTION DES CONTRATS DE TRAVAUX.
À l'occasion du "recrutement" des participants à cette première édition du séminaire de formation multidisciplinaire autour du risque et des contrats de travaux, j'ai noté la réticence de nombreux professionnels de l'époque. Des entrepreneurs de la construction, des cadres juridiques et techniques d'entreprises de génie-civil et tous les métiers de préventeurs et risk managers de l'époque.
La prospection était entamée par des appels téléphoniques notamment, puis ponctuée par quelques rendez-vous physiques au cours desquels il fallait beaucoup parler, expliquer et convaincre sur le bien fondé de ce type de formation très pointue et spécialisée autour d'une approche risque et processus de gestion de projets. Le programme ne passait pas à leurs yeux. C'était trop nouveau pour être bien apprécié ! Ces professionnels estimaient surtout, entre autres arguments, que rien de mal ne leur était arrivé dans leurs gouvernance et qu'ils faisaient toujours de considérables bénéfices. Ils ont certainement omis qu'ils pouvaient avoir de bien meilleures performances et plus de succès, s'ils prenaient en compte les suggestions. Ils avaient minimisé les enjeux et les facteurs de risques étaient patents. Pourtant, je leur rappelais les obligations légales fixées à la charge de l'employeur, par le code du travail, Loi n°98-004.
Sollicité pour recommandations, un ingénieur respecté, chef d'un bureau de contrôle, me disait, à l'époque, "écoutez, on connaît tout ça! Mais on ne peut pas appliquer à la lettre ces exigences-là. Ce n'est pas aussi simple"!
Ces doyens-là étaient bons dans leurs domaines.
Mais ayant analysé longtemps leurs pratiques, nous notions des irrégularités, des non-conformités. Ces cas observés conduisaient tôt ou tard à des vices cachés, des malfaçons, des préjudices pour les maîtres d'ouvrage. Dans certains cas, des effondrements aussi terribles que des déflagrations avec dégâts sur des vies humaines pendant des travaux ou après réception des ouvrages.
Les conséquences en termes perte de qualité, de non maîtrise des coûts, de dépassements des délais, et de situation de crises suite à des risques mal prévenus ou ignorés sont inestimables. La jurisprudence des tribunaux en est édifiante!
La solution légale est dans une démarche de responsabilisation dans le devoir de sécurité et la prise en compte du risque par l'employeur.
La formation fut une fierté, une joie pour les participants et moi. Je me ferais le plaisir d'en parler bientôt.
Gratitudes aux dirigeants et responsables de MAYARICK, TP AFRIQUE, HIGH BUILDING PROTECTION, et à tous les autres.
C'est le lieu de saluer encore ces experts, banquier et assureur qui ont accepté de la co-animer.
Vice-président opérations & expérience client
5 moisBienvenue dans l’équipe !!