La #cartographie et l'imaginaire du Moyen Âge européen La période du Moyen Âge dénote avec la rigueur du souci #scientifique engagée lors de l'Antiquité. Plus mystique, mais aussi plus religieuse, la #carte passe du statut d'instrument de connaissance au statut d'illustration sacrée. C'est l'avènement de la période des « mappae mundi ». Ces cartes si atypiques représentent alors le monde en trois parties distinctes : l'#Europe, l'#Asie et l'#Afrique. Dans un #monde de plus en plus religieux, ces cartes adoptent une spécificité au VIIIe siècle. Les trois continents sont toujours présents, mais la ville sainte de #Jérusalem apparaît au centre : pilier du #catholicisme européen. Elles deviennent des cartes nommées « T dans O », en référence aux deux fleuves qui les traversent et qui forment un T : le Tanaïs et le Nil. Ces deux #fleuves apparaissant dans un 0 symbole des limites connues du monde de l'époque. Paradoxalement, la période du Moyen Âge est très inégale dans la connaissance de la cartographie. Minime voire inexistante en Europe, elle est hautement considérée en #Chine mais aussi dans les pays arabo-#musulmans. Le #géographe Al-Idrissi se distingue ainsi par ses cartes et réalise dès le XIIe siècle des planisphères du monde, mais également des cartes détaillées, dont une de la péninsule arabique (voir illustration). Voir également : – Cartes des #continents du monde (différents modèles). URL : https://lnkd.in/emQEDPgh – Carte des #océans du monde. URL : https://lnkd.in/emWW9WvF Illustration : Le monde d'Al-Idrissi in Livre de Roger, carte avec points cardinaux inversés (nord en bas), réalisée pour Roger II de Sicile en 1154.
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Hier, j’ai eu l’immense plaisir et honneur d’échanger un long moment avec Claude Raffestin à Genève (né à Paris en 1936). Au programme des réjouissances : son parcours intellectuel, ses inspirations, ses relations avec les géographes français, sa conception du politique, ses convictions et idéaux, la fabrique d’un livre POUR UNE GÉOGRAPHIE DU POUVOIR (1980). J’y vois maintenant plus clair sur sa conception des relations humaines de pouvoir et leur expression territoriale. Raffestin reste l’un des plus « trandisciplinaires » géographes de sa génération, ne renâclant pas à puiser ses idées-forces du côté de l’anthropologie, la sociolinguistique, la phénoménologie, voire la philosophie au principal foucaldienne.. Il faut dire que son patronyme le prédestinait déjà aux pérégrinations intellectuelles. Il viendrait du vieux francais « raffester », verbe désignant ceux qui sillonnaient les cantons, de village en village, pour réparer les outils de tout poil. Force est de reconnaître que ses contemporains, surtout français, ont peu ou pas accueilli avec enthousiasme son œuvre. Chemin faisant, il a poursuivi son travail en voulant édifier une écologie humaine attentive aux équilibres environnementaux. Qu’à cela ne tienne, et puisque nul n’est prophète en son pays, laissons le temps faire son œuvre ! Et voilà son ouvrage-phare aujourd'hui cité dans plus 4000 références scientifiques outre-Atlantique parfois, en pays lusophones surtout, en langue hispanique et italienne souvent contre 2000 dans la langue de Molière. Oserais-je dire que Raffestin était un de ces "abstracteurs" et "théoriciens" que la géographie française méritait... mais celui qu’elle n’attendait pas.
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Même si toutes celles et ceux qui ont fouillé un jour en Israël (comme il m'a été donné de le faire) savent ô combien l'archéologie en Terre Sainte est intimement liée, depuis ses origines, à des considérations politiques, attention toutefois, en cette période de très haute tension, à ne pas se servir de l'argument archéologique à des fins qui n'en sont pas. La sauvegarde des antiquités ne légitime pas tout, d'autant moins que la haute histoire de cette région nous montre que ses vestiges appartiennent tout autant au passé d'un peuple qu'ils ne fondent la mémoire de l'autre. Pour m'être rendue l'an dernier à Jéricho, situé en Territoires Palestiniens, je peux attester que le site archéologique était désert (pas un seul visiteur). Idem pour le palais d'Hisham, qui possède pourtant une magnifique mosaïque de sol, l'une des plus grandes du monde (850 m2), dont le célèbre "Arbre de vie" que nous connaissons tous. Et ainsi pour d'autres. Tous ces sites souffrent aujourd'hui d'un manque de moyens, dû à l'absence de touristes, mais ils sont la fierté des Palestiniens, ne l'oublions pas. A titre personnel, je me souviens de celle du gardien du site de Tell es-Sultan qui m'a fait visiter avec sa fille les ruines de ce site emblématique de l'archéologie orientale, presque désolé de ne pouvoir m'accueillir dans de meilleures conditions. Nous le savons tous, la situation d'aujourd'hui, comme celle d'hier, est d'une complexité historique et politique quasi inextricable, mais rien ne justifie l'humiliation d'un peuple. Combattre pour sa survie est une cause nationale légitime, et je la soutiens. En revanche, se servir de cette cause pour appuyer un projet d'effacement culturel et historique relève d'une idéologie à mon sens tout aussi extrême que celle qui est combattue. Attention donc à ne pas tout mélanger, au risque de rendre encore plus difficile et compliqué demain de réconcilier et de réparer. Peut-être... un jour...
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Jean-loïc Le Quellec, directeur de recherche émérite au CNRS, explore dans son ouvrage "Nos ancêtres les pharaons. Cinq siècles d’illusions sur l’Égypte ancienne" l'impact des mythes sur notre compréhension de l'Égypte antique. Cette réflexion est née suite aux propos du rappeur Gims en avril 2023, qui prétendait que l’Égypte antique disposait de l’électricité. L’enquête de Le Quellec vise à démystifier ces croyances et à comprendre leur persistance dans la culture contemporaine. La fascination pour l'Égypte, ou égyptomanie, remonte à l'Antiquité avec des figures comme Hérodote et s'est intensifiée au fil des siècles, notamment après la campagne de Napoléon en Égypte (1798-1801). L'ouverture du canal de Suez en 1869 et la découverte de la tombe de Toutankhamon en 1922 ont également joué un rôle clé dans cette fascination. Les grandes civilisations sont souvent associées à un ésotérisme, et l'Égypte ne fait pas exception, avec ses divinités à tête animale et ses hiéroglyphes, souvent perçus comme les vestiges d'une science sacrée perdue. Jean-Loïc Le Quellec met en lumière deux courants opposés mais similaires dans leur construction : l'« Égypte blanche » et l'« Égypte noire ». Le premier, soutenu par des figures comme l’égyptologue George Robin Gliddon au XIXe siècle, présente l'Égypte comme une civilisation caucasienne supérieure, tandis que le second, promu par des abolitionnistes afro-américains, revendique l'Égypte comme un sommet civilisationnel noir. Les deux courants utilisent l'Égypte comme un symbole de supériorité raciale, bien que dans des contextes différents. Ces discours ont été alimentés par une archéologie romantique et une science du XIXe siècle marquées par le racisme. Ils continuent de nourrir des débats sur les inégalités raciales, notamment aux États-Unis. Le mythe de l'égyptocentrisme s'est également manifesté dans des récits absurdes, comme celui de l'origine égyptienne des peuples d'Amérique, popularisé par des figures comme le journaliste Frank Joseph. Dans son exploration, Jean-Loïc Le Quellec aborde également la théorie contemporaine des pyramides électriques, promue par des figures comme l'occultiste Helena Blavatsky au XIXe siècle. Cette idée, malgré sa réfutation scientifique, persiste, illustrant la manière dont les mythes égyptiens continuent d'inspirer et de façonner des idéologies modernes. Ces conceptions peuvent paraître anodines, mais elles nourrissent des idéologies profondes qui influencent la société contemporaine.
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https://lnkd.in/gvZAwrDP ..........La connaissance de la langue amazighe est un outil indispensable à la bonne prononciation et la compréhension de l’étymologie des noms de lieux et de personnages de l’Egypte antique. L’analyse linguistique qui ressort de l’ouvrage L’Epopée berbère ouvre de nouvelles perspectives à l’histoire des Berbères en relation avec l’Egypte antique et de l’Afrique du Nord dans son ensemble. Elle montre que l’histoire de l’Algérie et du Grand Maghreb plonge ses racines dans des profondeurs insoupçonnées. En étudiant l’Egypte ancienne en relation avec la langue amazighe, nous pouvons mieux cerner notre passé et apprécier la richesse, la diversité et l’influence exercée par les tribus de chasseurs cueilleurs, partis de nos contrées, pour devenir l’une des plus grandes civilisations de l’histoire de l’humanité.
L’égyptologie revue à la lumière de la langue amazighe
elwatan-dz.com
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Histoire 🏰🛡🤺 Le Moyen Âge, également connu sous le nom d'ère médiévale, couvre approximativement les dates qui s'étendent sur la période du Ve au XVe siècle. Cette ère est caractérisée par des structures sociales de type féodal : la société était en effet divisée en différentes classes, avec les seigneurs, les nobles et les clercs qui occupaient alors des positions dominantes. L'influence majeure de l'Église catholique, les châteaux forts et les guerres féodales font partie des principales caractéristiques de cette époque. Le Moyen Âge est également une période de découvertes et de développements significatifs dans les domaines de l'art, de la littérature, de l'architecture et de la science, bien que ces avancées aient souvent été teintées de religiosité...
Quelle est la cause de la fin du Moyen Âge ?
caminteresse.fr
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#ANTHROPOLOGIE #ARCHÉOLOGIE "Ainsi, la « sauvagerie » des préhistoriques ne serait qu’un mythe forgé au cours de la seconde moitié du XIXe siècle pour renforcer le concept de « #civilisation » et le discours sur les progrès accomplis depuis les origines.(...). Comme le montrent les données archéologiques, la compassion et l’entraide, ainsi que la #coopération et la #solidarité, plus que la #compétition et l’agressivité, ont probablement été des facteurs-clés dans la réussite évolutive de notre espèce". La #guerre ne semble apparaître qu'avec la naissance de l’économie de production et le bouleversement des structures sociales du néolithique, il y a environ dix mille ans. De l'article (juillet 2015) de Marylène Patou Mathis, Directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique (#CNRS), département préhistoire du Muséum national d’histoire naturelle (Paris).
Non, les hommes n'ont pas toujours fait la guerre
monde-diplomatique.fr
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Le Figaro du 30 janvier (https://lnkd.in/dZc67x-8) publie une bonne synthèse sur les principales hypothèses relatives à l'origine des langues indo-européennes. On ne peut que souscrire à la conclusion de Georges-Jean Pinault, qui réfute à bon droit l'idée d'une proto-langue qui se serait développée il y a plus de 8000 ans à partir de régions situées au sud du Caucase, pour privilégier l'hypothèse d'un foyer situé dans les steppes pontiques à la fin du Néolithique au 4e millénaire avant notre ère. Henri Levavasseur adopte la même position dans son petit essai sur les Indo-Européens, à paraître dans les semaines à venir dans la collection "Longue Mémoire" de l'Institut Iliade (https://lnkd.in/ddYjacWt). Il apporte toutefois dans cet ouvrage des éléments complémentaires, qui viennent appuyer l'argument principal fourni par la linguistique comparée (à savoir l'existence d'un vocabulaire commun pour les véhicules à roues dans l'ensemble des langues I-E anciennes, à l'exception du rameau anatolien, ce qui situe nécessairement la fragmentation dialectale définitive de la proto-langue après 4000 avant notre ère) : si les ancêtres des représentants de la culture Yamnya ont bien reçu un apport de population venant du sud du Caucase, leur substrat génétique principal est celui des chasseurs-cueilleurs des zones subarctiques, porteurs de la mutation à l'origine de la pigmentation claire de la chevelure ; par ailleurs, la proto-langue qui présente le plus d'affinités avec l'Indo-Européen est le proto-ouralien, et non les proto-langues caucasiennes ou sémitiques ; enfin, la strate la plus archaïque de la tradition mythologique indo-européenne renvoie, via la "religion cosmique" bien reconstituée par Jean Haudry, à la connaissance des réalités circumpolaires - hypothèse qui n'a plus rien de fantaisiste depuis les découvertes archéologiques récentes qui attestent du haut degré de développement atteint par les populations du nord de l'Oural à l'époque du Circumpolar Stone Age (cf. les fouilles du fort d'Amnya, vieux de 6000 ans avant notre ère, ce qui en fait la plus ancienne fortification connue au monde). Il est donc possible d'affirmer que les Indo-Européens, dont les ancêtres se sont trouvés en contact aussi bien avec les populations caucasiennes qu'avec les populations de chasseurs cueilleurs du nord des steppes, doivent davantage à ce substrat septentrional qu'à l'apport sub-caucasien, dont l'influence a été moins déterminante, aussi bien d'un point de vue culturel que phénotypique. ➡️ https://lnkd.in/d-m-HjdH
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Un livre important écrit par un chercheur capable de manipuler, seul ou grâce à des assistants, un vaste ensemble de faits et de les transformer en données utilisables. Le livre est important -- il suit un livre sur l'effondrement de la civilisation du bronze en Méditerranée orientale verd 1177 avant J-C -- car nous sommes beaucoup à estimer que nous vivons cette même sorte de crise. Déjà, en 1986, Pierre-Yves Pétillon dans "L'Europe aux anciens parapets" avait décrit cette problématique. Les effondrements sont brutaux mais par rapport à la durée d'existence des civilisations, sociétés, qui en sont affectés et les reconstructions sont longues du point de vue des individus. C'est le premier livre d'historien que je lis faisant appel à des modèles systémiques -- systèmes et système de systèmes-- pour y voir clair et ordonner les données. Cela est dans la conclusion. Mon reproche est que ces modèles sont utilisés pour classer, l'historien s'interrogeant sur la légitimité de leur usage postulant que les acteurs de l'époque n'ont pas de connaissance de la systémique. Du coup nous ne pouvons rien en tirer comme leçon pour les temps présents du point de vue de la Théorie générale des systèmes et ses développements. Les systèmes et les systèmes de systèmes, c'est ainsi que s'organise le vivant et une grande partie de l'univers. Ils sont donc an-historique à la différence de la Théorie et de ses pragmatiques qui peuvent lui pré-exister. Les données auraient dû être caractérisées en fonction des systèmes pour pouvoir modéliser ce qui n'est pas fait, d'autant que manquent les notions d'acteurs et de rôles systémiques, de position dans la dynamique systémique et la notion de changement d'horizon cognitif -- bien que l'auteur constate que certains voient dans l'effondrement de nouvelles possibilités-- et d'autres trucs. Jean-Claude TRICOT Gérald A. Jean-Yves ARCHER
La survie des civilisations Après 1177 av. J.-C.
editionsladecouverte.fr
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Lors de la Journée d'études transversales « Construire la #Paix », nous proposons d'explorer le thème de la construction de la paix dans la perspective de plusieurs disciplines et domaines de #recherche. Les intervenants sont des spécialistes renommés dans leur domaine. Pour avoir le recul nécessaire à chaque réflexion scientifique, nous nous concentrons sur « le passé » : des antiquités lointaines (européennes et autres) jusqu'au passé récent. Les contributions apportent un nouvel éclairage sur des penseurs pacifistes connus et moins connus de la #France et d'ailleurs, notamment sur #SaintSimon et les saint-simoniens, sur les théories de la #guerre comme étant inévitable mais à contenir, sur les conditions et les efforts pour la paix dans l'#Europe du XIXe siècle, dans la #Chine pré-moderne, dans l'ancienne #Mésopotamie, dans l'#Inde ancienne. 📆 4 novembre 📍 Centre des colloques - Campus Condorcet 👉 https://lnkd.in/eq3SgQ9N Organisation scientifique : Jan Houben (EPHE - PSL) et Lionel Marti (CNRS). Structures organisatrices : EA 2120 (Groupe de Recherches en Études Indiennes (GREI, EPHE-PSL/USN) et UMR 7192 Proche-Orient — Caucase, Langues Archéologie Cultures (PROCLAC).
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Syracuse, IIIe siècle avant Jésus-Christ. Sous le soleil éclatant de Sicile, la cité grecque vit au rythme des découvertes scientifiques et des avancées philosophiques. Au cœur de cette effervescence intellectuelle, un homme se distingue par son génie et sa curiosité insatiable : Archimède. Fils d'astronome et proche parent du roi Hiéron II, Archimède grandit dans un environnement propice à l'éveil de sa brillante intelligence. Très jeune, il se passionne pour les mathématiques et la mécanique, passant de longues heures à étudier et à expérimenter. Sa réputation de savant et d'inventeur génial ne tarde pas à se répandre dans tout le bassin méditerranéen. On raconte qu'il a conçu des machines de guerre redoutables pour défendre sa cité contre les assauts des Romains, comme des grues géantes capables de soulever les navires ennemis hors de l'eau. Mais c'est une découverte plus pacifique qui va marquer l'histoire et faire entrer Archimède dans la légende. Selon la tradition, le roi Hiéron lui aurait un jour demandé de déterminer si sa couronne était bien en or massif, sans pour autant l'endommager. Archimède se met au défi de résoudre ce problème épineux. C'est en prenant son bain qu'il aurait eu l'illumination soudaine. En s'immergeant dans l'eau, il remarque que le niveau monte proportionnellement au volume de son corps. Eurêka ! Il tient la clé du mystère : en comparant la quantité d'eau déplacée par la couronne et par un lingot d'or de même poids, il pourra déterminer si les deux ont la même densité et donc si la couronne est bien en or pur. Transporté par son excitation, Archimède bondit hors de son bain et s'élance nu dans les rues de Syracuse en criant "Eurêka !" ("J'ai trouvé !" en grec). Cette anecdote, rapportée par l'écrivain romain Vitruve deux siècles plus tard, est devenue le symbole de la découverte scientifique subite et triomphante. Bien que l'authenticité de cette histoire soit sujette à caution, elle illustre parfaitement le génie d'Archimède et sa capacité à résoudre des problèmes pratiques par le raisonnement scientifique. Ses travaux en mathématiques, en physique et en ingénierie, consignés dans des traités comme "De la sphère et du cylindre" ou "De l'équilibre des figures planes", jetteront les bases de la science occidentale pour les siècles à venir. Malheureusement, Archimède connaîtra une fin tragique lors de la prise de Syracuse par les Romains en 212 av. J.-C. Trop absorbé par un problème de géométrie, il aurait négligé l'ordre d'un soldat romain de le suivre, scellant ainsi son destin. Mais sa légende, elle, traversera les âges, inspirant des générations de scientifiques et incarnant à jamais l'idéal du savant illuminé par la recherche de la vérité. Le cri d'Archimède résonne encore comme un hymne à la joie de la découverte et à la puissance de l'esprit humain.
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