Post de AXEL by MEOGROUP

Article très intéressant concernant la manière dont les collectivités peuvent accompagner des projets et lieux déjà existants sur les territoires. De nombreux acteurs associatifs et alternatifs ont investi depuis plusieurs années des quartiers, des sites, en faisant du lien social, culturel et économique. Les modèles ainsi créés sont novateurs et endogènes de leur environnement. Naissent alors des écosystèmes qu'il convient de soutenir, développer, sans chercher à les modifier, au risque de les dénaturer. Chaque acteur reste alors à sa place et la puissance publique joue son rôle en étant réceptive et à l'écoute des initiatives qui germent dans de nombreuses communes.

𝗖’𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻 𝗽𝗮𝘁𝗿𝗶𝗺𝗼𝗶𝗻𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝗿𝗮𝗰𝗼𝗻𝘁𝗲 𝗹’𝗵𝗶𝘀𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗱𝘂 𝟵𝟮. Et pourtant, peu de gens connaissent sa transformation. 🌳 Les cités-jardins de Suresnes ne sont pas des quartiers comme les autres. Situées en plein cœur des Hauts-de-Seine, elles allient verdure et histoire. On y retrouve (dans l’ordre) : Des pavillons charmants Des immeubles collectifs à taille (sur)humaine Et des espaces verts luxuriants. Tout cela en fait un lieu de vie exceptionnel. Mais saviez vous que ces magnifiques bâtisses étaient à l’origine… des logements sociaux ? Créées dans les années 1920, Les cités-jardins de Suresnes étaient destinées aux classes ouvrières, Intégrant écoles, équipements culturels et services médicaux, Un projet d’urbanisme social novateur pour l’époque. Aujourd’hui, ces mêmes immeubles sont de plus en plus prisés… Plusieurs figures notables y sont même passées. Mais le quartier demeure en majorité composé de logements sociaux (93%). Il se transforme d’ailleurs pour répondre aux besoins modernes, Tout en préservant son héritage historique. La ville de Suresnes et Hauts-de-Seine Habitat ont lancé un vaste projet de requalification pour développer la mixité sociale et améliorer la qualité de vie des habitants. Plusieurs initiatives sont déjà en place notamment pour favoriser la transition écologique et améliorer l’accessibilité : 👉 Verdissement des espaces 👉 Amélioration de la voirie 👉 Soutien aux commerces locaux 👉 Réinstallation de chauffage collectif 👉 Installation d’ascenseurs intérieurs discrets 👉 Réaménagement des espaces pour plus de confort Je n’ai pas encore eu à vendre de bien immobilier dans ce secteur fascinant mais j’espère un jour !

Doit-on démolir ou réinvestir dans les bâtiments patrimoniaux? Suite à ma participation au colloque Valoriser les bâtiments existants d'Écobâtiment, la réponse est claire. Alors que nous traversons à la fois une crise du logement, et que les enjeux de décarbonation sont capitaux, démolir semble toujours la pire option! En compagnie des participants et des autres panélistes présents, nous avons réfléchi aux conditions nécessaires à la conservation des immeubles et aux les moyens de préserver ce capital culturel dans le contexte de la transition socio écologique. J’ai été soufflé d’apprendre que les bâtiments inutilisés à Montréal représentent l’équivalent d’un quartier complet! Bien entendu, plusieurs de ces bâtiments ne sont pas conforme à une utilisation résidentielle. Toutefois, il est possible d’imaginer des usages temporaires ou créatifs pour les préserver de l’abandon. J’ai eu la chance de travailler à plusieurs projets pour transformer :  Une église en école de cirque (Québec) Un couvent en salle de théâtre et de répétition (Trois-Rivières) Un monastère en musée et hôtel (Québec) Une église en bibliothèque (Péribonka) Oui, ces projets sont complexes. Mais quel succès de réussir à leur donner une nouvelle vie! Qu’en pensez-vous? Démolir ou réinvestir?

Bravo Arnaud Rogiez, ing., EMBA, PMP pour ce témoignage exposant d'une perspective d'un gestionnaire de projets aguerri les enjeux patrimoniaux, mais aussi les risques de réaliser de tels projets de transformation (et bien sûr comment les gérer et les atténuer), les stratégies d'approvisionnement à déployer et les mesures de contrôle de coûts et des échéanciers à mettre en place pour faire de ces projets complexes de véritables succès.

J'ai toujours été fasciné par les abbayes. Elles traversent les âges en demeurant dignes et lumineuses. La moindre fenêtre, arcade, voûte est une œuvre à part entière, même quand elles tombent en ruines. Tout y paraît beau, précieux, sacré. Tout se regarde avec l'œil souriant sous le regard des siècles. Nos aïeux avaient-ils un sens plus aiguisé que nous de l'harmonieux lorsqu'ils érigeaient leurs bâtiments ? Quand on regarde nos villes nouvelles bétonnées, on peut se poser la question. Une harmonie plus portée sur le bien-vivre que le bien-être, avec ses choix rationnels, complexes et justifiables. À l'heure où la population souhaite transformer la ville grise en ville verte, nous devons choisir, dans ses grandes lignes et petits détails, l'harmonie vers laquelle nous voulons tendre. C'est tout l'enjeu de penser le design urbain, sujet que nous avons évoqué à l'Abbaye de Maubuisson dans le cadre d'une table-ronde organisée par La Turbine Cergy Pontoise. Un avenir pour la Communauté d'agglomération de Cergy Pontoise imaginé avec Michel Jaouën, Agathe Pellas, Isaac Francheteau, Bastien Raignault, Magali Terrasson et Victor Magaud 🌳. Des échanges qui trouvent un écho dans les croisées d'ogives de la salle capitulaire, où le futur résonne en chœur avec le passé. Un symbole audible qui prend tout son sens. Car comprendre hier, c'est penser demain.

Et si les villes (re)devenaient des Cités à hauteur d'Enfants, joyeuses et joueuses, vivantes et vibrantes, impertinentes et réjouissantes ?! Imaginez un monde où les villes sont conçues et remodelées à travers les yeux d'un enfant, un espace où la joie, le jeu, et la vie s'entremêlent dans chaque rue, chaque bâtiment, et chaque espace public. J'ai le privilège de participer à une table ronde centrée sur cette vision transformatrice du design urbain, un sujet qui me passionne au plus profond de moi. Durant cette table rond j'aborderai les multiples facettes de cette transformation : des rues sécurisées où les enfants peuvent courir et explorer librement, des parcs et des aires de jeux innovants qui stimulent l'imagination et la créativité, des bâtiments conçus pour être à la fois ludiques et fonctionnels, et des espaces publics qui invitent à la découverte et à l'aventure à chaque coin de rue. Cette vision nécessite une collaboration étroite entre urbanistes, architectes, éducateurs, parents et, bien entendu, les enfants eux-mêmes, pour que chaque décision prise reflète leurs désirs et leurs besoins. Il s'agit d'un appel à l'action pour tous les acteurs de la société, afin de repenser nos priorités et de redéfinir ce que signifie une ville véritablement inclusive et épanouissante. Des échanges pour rappeler que le cœur du #designactif réside dans la capacité de rêver grand et de transformer ces rêves en réalités pour les générations futures. Au regard du défi, Linkcity en partenariat avec la Ville de Reims, vous invite à des ateliers-chamboule-méninges pour "déborder", sortir du cadre, et co-construire le cadre d’une cité à hauteur d'enfants. Des tables ronde animées par : Veronique MARCHET, 1ère Adj. au maire déléguée à l'éducation et à la jeunesse Madeleine Masse, architecte urbaniste, ATELIER SOIL Barbara Duplouis, présidente de “Association Pères et Mères d'Avenir” Quentin BRIERE, Maire de Saint-Dizier Nicolas Lovera, expert en design actif, aménageur ludique et sportif, Playgones Nicolas Bard, co-fondateur de Make ICI manufacture collaborative Clotûre par Arnaud Robinet, Maire de Reims

[#event] #FaireTiersLieux dernière journée de rencontres à Toulouse à Les Halles de la Cartoucherie. Et pour moi ce fut sous le signe de la Culture... Je passe sur la place de la culture dans les #politiquespubliques de soutien aux tiers-lieux, en glissant juste qu'il aurait pu être élargi Aux nouvelles structurations des Cultures dans nos Territoires - le sujet n'est pas tout jeune vous en conviendrez... Et je reviens sur la conférence "inversée" Faire tiers-lieux dans un site patrimonial avec Delphine Aboulker Charlotte Vergély Mathias Rouet de Plateau Urbain et Francis Tanguay-Durochet d' Entremise Ma contribution ? 👉 Je me suis permise de dézoomer dès le début de la conférence car le monument historique n'est pas le seul bâti patrimonial vacant de nos territoires et le prisme de départ m'a paru réducteur. Les tiers-lieux que j'accompagne au sein du groupement CO-ACTIONS Crealead OZON sont loin de ces monuments mais composent avec des biens patrimoniaux "ordinaires" tels que des grandes maisons de village vacantes. 👉 La formation des architectes sur le patrimoine existant est un indispensable aujourd'hui bien avant l'Ecole de Chaillot, considérant le ZAN qui a accéléré la prise de conscience. 👉 Je me suis permise de rappeler quelques pépites : 🌟 L'ABF doit être associé sur un bien patrimonial en amont pour jouer son rôle de conseil capital. La Pierre d'Angle - ANABF 🌟 Le bâti ancien est durable, rendons lui sa capacité à faire par lui-même. 🌟 Un lieu historique a également une mémoire vivante qu'il est important de ne pas trahir. Ce qui m'amène à poser la question suivante : et vous tiers-lieux, documentez-vous les transformations de votre lieu? ANCTerritoires France Tiers-Lieux

Une synthèse de la démarche expérimentale des territoires de la sobriété foncière. Intéressant !

Considérer le sol comme un bien commun et la préséance du vivant la condition à un avenir possible. Cela suppose de repenser notre rapport au paysage dont la Cité pour limiter l'effondrement de la biodiversité (dont nous faisons partie) en veillant à la réduction des inégalités sociales et à l'atténuation du dérèglement climatique. Eviter plutôt que compenser, apprendre, porter attention et agir avec et pour le vivant. Vite!

Un retour d’expérience riche d’enseignements pour une mise en musique de l’objectif Zéro Artificialisation Nette. Une initiative portée par le PUCA et l’ANCT à saluer ! Apprécions l’humilité des propos et retours d’expérience qui ne cherchent pas à faire modèle, soulignant la nécessité d’urbaniser l’existant au prisme des relations des villes et villages à leur environnement (sols vivants, patrimoine architectural, mémoire industrielle, paysages). Les missions d’AMO sur des périmètres stratégiques Action Coeur de Ville et Petites Villes de Demain que j’ai pu mener aux côtés de Urbanis s’inscrivent dans cette perspective avec pour défi premier de parvenir à des réussites opérationnelles dans des contextes de marchés immobiliers parfois atones et marqués par l’absence d’opérateurs. Suppléant les études de gisement fonciers trop longtemps ancrées sur la qualification des potentiels en extension urbaine, le repérage du "foncier invisible" dont la publication offre une définition intéressante est une 1ère étape incontournable pour définir des stratégies foncières adaptées aux défis de la sobriété foncière en alternative à l’étalement : intensification des usages du bâti existant, transformation de bâtiments obsolètes, densification du tissu urbain ou renaturation d’espaces artificialisés. Autant d’enjeux à traiter par les PLH, PLUiHD, études de stratégies foncières, étude d’OPAH-RU auxquelles j’ai plaisir à contribuer. Enfin, si UrbanSimul n’a pas pu être testé durant cette expérimentation, l’application logicielle #MCMA développée auprès des EPFL aurait utilement pu être mobilisée en vue d’enrichir la connaissance du foncier invisible.