Post de Axel Leotard

Un essai transversal sur les liens entre l’image et le réel à travers la perception visuelle et culturelle de l’image amplement illustré notamment par les photos d’Hervé Bernard, mais aussi par des peintures, des gravures, des icônes... – L’image photographique – L’œil, son fonctionnement – La perception : image et culture – Conclusion : Quelle(s) fonction(s) une culture assigne-t-elle à l’image ?

Un essai transversal sur les liens entre l’image et le réel à travers la perception visuelle et culturelle de l’image amplement illustré notamment par les photos d’Hervé Bernard, mais aussi par des peintures, des gravures, des icônes... – L’image photographique – L’œil, son fonctionnement – La perception : image et culture – Conclusion : Quelle(s) fonction(s) une culture assigne-t-elle à l’image ?

Un sourire désinvolte face à cette œuvre d’art de Robin Lopvet, artiste plasticien multimédia qui expose actuellement au centre d’art et de photographie de Lectoure. Quand j’ai visité l’expo hier, j’ai en effet vu l’association entre intelligence humaine et intelligence artificielle. Des images générées par l’IA ont le défaut de la sublimation de la réalité. Elles ont aussi le défaut de la déformation. L’artiste a le mérite de la créativité. Face à ces œuvres, un dialogue se crée. Je m’interroge et j’interroge. La beauté de l’art, c’est la liberté donnée à chacun de se faire des représentations, de questionner, d’interpréter avec ou sans médiation. Du moins, c’est ma compréhension de l’art contemporain jugé inaccessible et élitiste à tort ou à raison. L’artiste Robin Lopvet a une philosophie qu’il transmet dans ses œuvres. C’est aussi celle de Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Son expérience artistique est intriguante et au fond fascinante. Une contradiction peut-être. Un point de vue singulier, sûrement. Un chien. Des nuances. Une ville. L’artiste. Au coeur de l’exposition « ente deux mondes » se trouverait une volonté de donner aux images parfois anxiogènes une seconde vie, un souffle nouveau. Est-ce une nouvelle manière d’éduquer nos regards ? Intéressante exposition. À voir si vous êtes de passage à Lectoure, ville d’art vous l’aurez compris 😉

Amandine Redkoma - L'EXPOSITION Je suis une artiste pluridisciplinaire française dont le travail photographique est dédié, en premier lieu, au portrait et à la mise en scène. 
J’ai débuté la photographie de manière autodidacte et j’ai depuis développé une pratique axée sur la poésie, l'humain et la société. 
En perpétuelle recherche artistique, j’explore de nombreux sujets, faisant des ponts entre réalité et fantasmagorie, dénonçant les travers de nos sociétés par des images que je veux poétiques. Mes protagonistes sont très souvent des figures féminines, figures qui portent en elles de nombreux combats et dont les vies sont guidées par la force et la résilience. L’utilisation de plastique, de tulle et d’éléments floraux, comme les fleurs séchées, est devenue prépondérante dans mes œuvres. Tout comme l’emploi réfléchi et maîtrisé de la lumière et de la colorimétrie, qui permet de donner vie à mes images d’une manière quasi cinématographique. Inspiration : Deborah Sheady, Polina Washington, Robert Mapplethorpe, Tim Burton, Wes Anderson, Ridely Scoot , Nath Sakura, Tricky, Massive Attack, Archive, Julie Gautier et Guillaume Nery... Une dé-marche artistique. Avant Recherche constante d’approbation D’un art bienveillant Finalement intolérable carcan Et totale abnégation Maintenant Un regard qui entend qui touche Ce que le monde a de joli Le recours à la poésie Arme si belle et si Farouche. Une Re-naissance Poétique. RedKoma https://lnkd.in/d2TfysHa

🌐📷 Aujourd'hui, en cette Journée mondiale de la photographie, nous honorons l'art de capturer l'instant présent. Dans un monde où l'image est reine, prenons un moment pour réfléchir à la manière dont nous pouvons utiliser ce formidable outil pour inspirer, éduquer, et connecter les esprits. Continuez à photographier, car chaque image a le pouvoir de transformer une vision en réalité. #WorldPhotographyDay #VisualCommunication #InspirationThroughImagery"

Dans le monde de la photographie, chaque instant est une opportunité de saisir l'instant présent et de le transformer en éternité.

L’image est simultanément hors de soi, tourné vers et auprès de pour le photographe comme pour le photographié. C’est-à-dire respectivement ex-tase, ep-optie et parousie.

En regardant une photographie, nous avons souvent l'illusion que ce que nous voyons est une vérité figée, une réalité objective capturée dans un moment précis. Cependant, comme l'a un jour observé le philosophe Roland Barthes dans "La Chambre claire", la photographie est bien plus ambiguë qu’il n’y paraît. Elle possède une capacité unique : elle saisit un instant figé dans le temps tout en laissant planer un doute profond sur le contexte et la vérité de ce qui est montré. C’est dans cet interstice, entre ce qui est vu et ce qui est compris, que réside le pouvoir philosophique de l’image. L’image est un instantané, mais elle ne nous dit rien de certain sur la culpabilité ou l’innocence de l’homme. Le philosophe Walter Benjamin parlait déjà de cette capacité des images à perdre leur « aura » dans une époque de reproduction mécanique, où les sens profonds sont souvent absents. Comme l'affirme le philosophe Jacques Derrida, le sens est toujours différé, jamais fixé. Les images, qu'elles soient photographiques ou artistiques, sont ainsi des « textes » à lire, à interpréter, mais jamais à comprendre de manière définitive. Elles n'imposent pas un sens unique, mais laissent toujours place au doute. Cela ne les rend pas moins puissantes, mais au contraire plus profondes et plus riches. Le doute que suscite l’image n’est pas un défaut. C’est une invitation à la réflexion, à la pluralité des perspectives. Dans une époque où la photographie est omniprésente, que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans les médias, cette ambiguïté fondamentale doit être embrassée. Car c’est dans cet espace d'incertitude que se trouve la liberté du spectateur, son pouvoir de critique et de création de sens. En fin de compte, une photographie qui laisse planer le doute est un miroir de la condition humaine : incertaine, complexe, et toujours sujette à interprétation. Comme le disait Søren Kierkegaard, « la vie doit être vécue en avant, mais elle ne peut être comprise qu'en regardant en arrière. » De la même manière, une image figée n'est jamais totalement comprise au premier regard, mais elle devient un terrain d'exploration sans fin pour ceux qui osent questionner ce qu'ils voient.

📸 🧠 Conférence intéressante sur l'utilisation de l'IA, au festival des Les Rencontres de la photographie, Arles, avec Pierre Ciot, Florence Moll, Nelly Maurel et Anne-Lou Buzot. 🛠 Nous sommes assez d'accord sur le fait que l'IA est un outil de création, éblouissant certes, mais un outil comme les autres. 🚀 J'ai particulièrement aimé la question de Boris Eldagsen, qui était dans le public : quel est notre positionnement ici à Arles, au festival ? Tolérons-nous les œuvres créées par l'IA et les montrons-nous, ou ne les acceptons-nous pas dans un festival de photographie ? Leur dédions-nous un espace spécifique, ou pourquoi pas un festival dédié ? 💭 Nous étions tous indécis, et il est vrai, nous ne pourrons pas répondre à la place du festival, mais la réflexion reste dans ma tête. Voilà, l'IA, et maintenant quoi? ✍ 📩 Pour celles et ceux qui sont intéressés, je peux vous envoyer mon petit compte-rendu de cette conférence par e-mail, si vous m'envoyez votre adresse e-mail en MP.

Regard sur l’image : le livre Un essai transversal sur les liens entre l’image et le réel à travers la perception visuelle et culturelle de l’image amplement illustré notamment par les photos d’Hervé Bernard, mais aussi par des peintures, des gravures, des icônes... – L’image photographique – L’œil, son fonctionnement – La perception : image et culture – Conclusion : Quelle(s) fonction(s) une culture assigne-t-elle à l’image ?