Post de 𝗕𝗲𝗻𝗼𝗶𝘁 𝗗𝗼𝘃𝗶𝗳𝗮𝘁

La mobilité Hydrogène n'est pas encore au point... Avec ce premier jet Renault prend de l'avance, néanmoins elle consomme 37,7 kWh pour 100 km alors qu'en comparaison un véhicule grande autonomie a une autonomie annoncée de 460 km WLTP pour une capacité de la batterie de 87 kWh qui donne donc une consommation de 18,9 kWh/100 km WLTP. Et c'est sans compter la perte d'énergie à la génération du H2, puis à sa compression. En bref, on a ici un immense gâchis d'énergie pour rien. Surtout que des fourgons qui doivent faire 700 km par jour, il n'y en a pas légion. Et ceux qui le font le font très bien en thermique, diesel de surcroit. Sans oublier que la production d'hydrogène (à ce jour par électrolyse de l'eau) comme son stockage (par compression ou cryogénie) sont très énergivores. Nous ne sommes encore qu'à l'aube de cette nouvelle source d'énergie en matière de mobilité; il est donc urgent d'attendre sur nos ingénieurs avant de tirer des conclusions, trop souvent, hâtives et de se lancer dans une sempiternelle guerre d'opinions quant à tel ou tel type de mobilité et de ses bienfaits sur l'environnement...

𝐄𝐭 𝐎𝐔𝐈 ! 𝐋𝐞 𝐦𝐨𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐭𝐡𝐞𝐫𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐧’𝐚 𝐩𝐚𝐬 𝐝𝐢𝐭 𝐬𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐫𝐧𝐢𝐞𝐫 𝐦𝐨𝐭… par René TREGOUET,Sénateur honoraire & Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat .... L’analyse de RMI (Rocky Moutain Institute) publiée en septembre 2023 estime que la croissance rapide des modèles électriques en Europe et en Chine « implique que les ventes de véhicules électriques soient multipliées par au moins six d’ici 2030, pour atteindre une part de marché de 62 % en 2030 ». Quant au parc mondial de véhicules électriques, il devrait passer, selon l’AIE, d’environ 20 millions d’unités en 2023 à 600 millions d’unités en 2040 et représenterait donc plus du tiers du parc automobile mondial à cet horizon. En France, EDF table sur 14 millions de voitures électriques en 2040, soit un tiers du parc à cette échéance. Reste que, selon le cabinet PwC, les véhicules essence, diesel et hybrides non rechargeables, représenteront encore près des deux tiers des véhicules légers du parc automobile français, ce qui est cohérent avec les prévisions d’EDF. Dans ce nouveau contexte de #décarbonation accélérée des transports, en #Europe et en #France, il devient difficile d’imaginer que la montée en puissance, certes réelle, des voitures électriques, permette à elle seule de réduire de 90 % les émissions de #CO2 des transports terrestres car, outre les questions de coûts d’utilisation, il est de moins en moins certain que l’on puisse se passer rapidement et complètement des moteur thermiques, qui ont fait, depuis plus d’un siècle et demi, la preuve de leur efficacité, de leur souplesse et de leur robustesse. Cela est particulièrement vrai dans le secteur de la #mobilité_lourde, trains, bateaux, camions, cars et utilitaires (qui représente le quart des émissions de CO2 en Europe) où il est peu probable que le tout électrique ou les piles à combustible (#PàC), qui restent chères, complexes et fragiles, puissent rivaliser à court terme avec les nouvelles générations de moteurs très performants actuellement en développement, utilisant de nouveaux carburants peu ou pas émetteurs de CO2. ...... On le voit, le moteur thermique, ou moteur à combustion interne, malgré son âge vénérable de 164 ans, n’a pas dit son dernier mot et son adaptation remarquable à de nouveaux types de carburants, à commencer par l’hydrogène, est en train de lui donner un nouveau souffle et d’en faire un acteur indispensable pour accélérer, à des conditions économiquement supportables, à la décarbonation des transports, notamment dans le secteur très polluant de la mobilité lourde.

Alors qu’il est de bon ton de faire du H2 bashing et de proclamer que la batterie fera tout, c’est Renault Group qui se charge de montrer qu’on a le droit d’être plus intelligent. Le concept Emblème est en fait une réponse globale. Au lieu d’embarquer une armoire normande chargée d’électrons, la taille de la batterie est limitée à 40 kWh (une taille raisonnable selon l’Ademe). Et elle est donc combinée avec une pile de 30 kW, alimentée par 2,8 kg d’hydrogène. Ce choix permet de limiter le poids à 1 750 kg du véhicule, avec un centre de gravité au plus bas et une répartition des masses idéale afin de favoriser performance et efficience. François Bordes

La motorisation est aussi inédite. Les ingénieurs du Technocentre ont retenu la solution d’une bicarburation électrique avec d’une part une batterie de 40 kWh alimentant une machine électrique à rotor bobiné de 160 kW se dispensant du recours aux terres rares et de l’autre d’une pile à combustible alimentée à l’hydrogène. Le réservoir peut contenir 2,8 kilos d’hydrogène sous forme gazeuse. Il autoriserait une autonomie de 350 km. Renault avance que sur un voyage entre Paris et Marseille, 75 % de l’électricité consommée par le véhicule est produite par la pile à combustible, sans autre rejet que de l’eau. Le temps de parcours serait équivalent à celui d’un véhicule thermique puisque faire le plein d’hydrogène ne demande pas plus de temps qu’un plein d’essence. Sur l’ensemble du cycle de vie de la voiture, en intégrant les usines tournant à l’énergie renouvelable, seulement 5 tonnes de CO2 seraient produites. Pour mémoire, une Mégane rejette environ 24 tonnes de CO2 selon les résultats de l’analyse du cycle de vie. Sylvain Reisser Le Figaro https://lnkd.in/ez9e9-QD

Moteur électrique et pile à combustible Longue de 4,80 m, l’Emblème arbore un profil de « shooting brake » et combine la ligne d’un coupé avec les avantages d’un break. Avec l’emploi de matériaux légers issus du recyclage, la masse a été limitée à 1.750 kg à vide. Ce concept-car est équipé d’une mécanique électrique bi-énergie, équipée d’une batterie et d’une pile à combustible à hydrogène, idéale pour les longs voyages. Le moteur électrique à rotor bobiné, dépourvu de terres rares, développe 160 kW et il est alimenté par une petite batterie NMC (40 kWh), moins lourde, moins chère, moins encombrante et plus vertueuse que les packs d’alimentation que l’on trouve dans les véhicules électriques ordinaires. L’autonomie de plusieurs centaines de kilomètres est largement suffisante pour les trajets du quotidien. La pile à combustible PEMFC 30 kW alimentée en hydrogène via un réservoir d’une contenance de 2,8 kilos apporte quant à elle l’énergie répondant au besoin du véhicule pour les longs trajets. Maxime Hérion Gocar.be.

En France on n'a pas de pétrole ... mais on a des idées. Je vous invite à lire cet article de Auto Plus qui explique un bout de la stratégie de Renault (Ampère) qui est à considérer avec interêt. ⤵ https://lnkd.in/ez2iMWaM Pour le segment C (berlines compactes), Renault envisage d'y installer une "double énergie électrique" à base d'une batterie de 40 kWh et d'une pile à combustible à hydrogène de 30 kW (avec stockage de 2,8 kg de dihydrogène). Ceci pourrait être ingénieux dans le sens ou au quotidien pour des trajets courts, la batterie de 40 kWh est amplement suffisante et pour des trajets plus longs, la pile à combustible prendrait le relais. 2,8 kg de dihydrogène permettant théoriquement de parcourir 500 km d'une traite. Ce type de véhicule pourrait convenir à une catégorie de clients pour lesquels l'autonomie longue et rapide est indispensable dans le cadre de leur activité quotidienne. Renault indique également une consommation plus faible de l'ordre de 12 kWh/100 km et une réduction du coût de fabrication de l'ordre de 40%. Reste le futur coût du dihydrogène qui est très spéculatif. Une telle approche permettrait de résoudre un certains nombre de points saillants tout en minimisant l'empreinte carbone du véhicule. Toutefois, l'hydrogène doit être décarboné et la durée de vie du véhicule doit être la plus longue possible pour permettre une ACV la plus basse possible. Je suis maintenant curieux de voir aboutir ces futures avancées ... et le futur prix.

Moteur électrique et pile à combustible Longue de 4,80 m, l’Emblème arbore un profil de « shooting brake » et combine la ligne d’un coupé avec les avantages d’un break. Avec l’emploi de matériaux légers issus du recyclage, la masse a été limitée à 1.750 kg à vide. Ce concept-car est équipé d’une mécanique électrique bi-énergie, équipée d’une batterie et d’une pile à combustible à hydrogène, idéale pour les longs voyages. Le moteur électrique à rotor bobiné, dépourvu de terres rares, développe 160 kW et il est alimenté par une petite batterie NMC (40 kWh), moins lourde, moins chère, moins encombrante et plus vertueuse que les packs d’alimentation que l’on trouve dans les véhicules électriques ordinaires. L’autonomie de plusieurs centaines de kilomètres est largement suffisante pour les trajets du quotidien. La pile à combustible PEMFC 30 kW alimentée en hydrogène via un réservoir d’une contenance de 2,8 kilos apporte quant à elle l’énergie répondant au besoin du véhicule pour les longs trajets. Gocar.be Maxime Hérion.

Renault poursuit le développement de sa filière hydrogène et s’associe à Hype, l’opérateur de taxis zéro émission à Paris et en Ile-de-France. Plusieurs volets de coopération ont été annoncés. ".... l’on comprend dès lors pourquoi l’hydrogène fait surtout son chemin auprès des professionnels, et notamment sur le marché des véhicules utilitaires. Stellantis, via sa filière Pro One s’est par exemple engagé à décliner ses moyens fourgons (Expert, Jumpy, Scudo, Vivaro) à l’hydrogène dès cette année. De son côté, Renault, via sa filiale Hyvia, commercialise déjà le grand fourgon Master sous cette énergie. D’autres projets concurrents commencent à émerger." #hydrogène #mobilité #energytransition #énergie #transitionénergétique

Alors que nous sommes à la recherche des dernières gouttes de pétrole, la première #voiture à #hydrogène est commercialisée en Australie, avec des stations permettant de la recharger en cinq minutes. La voiture parcourt 900 kilomètres avec un réservoir plein et purifie l'air sur son passage. Pour la première fois, la technologie des piles à combustible à hydrogène est appliquée de série sur une voiture commercialisée, et surtout, elle permet une autonomie aussi importante, avec des temps de recharge très faibles. Il s'agit de la Hyundai Nexo, une petite voiture qui bat tous les constructeurs automobiles mondiaux et établit un record de durabilité : chargée de 6,27 kilogrammes d'hydrogène, elle purifie 449 100 litres d'air pendant le trajet (autant que la consommation d'air de 33 personnes pendant une journée entière) et n'émet que de l'eau par son tuyau d'échappement. Cette voiture ne produit pas de CO2 ni d'autres émissions polluantes ; il suffit de dire qu'un véhicule équivalent doté d'un moteur à combustion classique émet environ 126 kg de CO2 sur la même distance. Le moteur à hydrogène fait ainsi son entrée sur le marché de l'automobile et vise à rejoindre le moteur électrique parmi les solutions de mobilité durable que le monde est en train d'adopter. Hyundai devient ainsi le premier constructeur automobile au monde à produire un véhicule à pile à hydrogène pour le marché. La voiture est équipée d'un système de pile à hydrogène qui, pour produire de l'électricité, fait passer le gaz à travers une structure membranaire où il rencontre l'air prélevé dans l'#environnement extérieur, un processus qui alimente un moteur électrique. L'excédent d'électricité généré, y compris l'énergie stockée lors du freinage, est stocké dans une batterie lithium-ion. Le ravitaillement de la Nexo se fait en cinq minutes. Le premier pays où la voiture a été commercialisée est l'Australie, où les premières stations de ravitaillement ont également été construites. Une véritable vision d'un avenir #durable.

Quiz estival TOLV : que peut-on faire avec une batterie lithium-ion de 52 kWh ? 🤔 a) Alimenter un grand huit pour 7 tours b) Révolutionner la mobilité durable c) Tous les choix ci-dessus La réponse ? Découvrez-la dans notre #newsletter spéciale été ! https://lnkd.in/eGegQWcb (on a failli l'appeler carte postale, mais on est une entreprise sérieuse.) Plongez dans les coulisses de TOLV et découvrez comment nous avons transformé la chaleur estivale en énergie d'innovation, en partenariat avec Renault Group. 3 rubriques dans cette #newsletter : 🔎 LE FOCUS DE L’ÉTÉ TOLV a livré le tout premier #RenaultMaster rétrofité à VINCI Autoroutes 🔑 Les clients Renault Master thermiques peuvent enfin les convertir en électriques 👉 100% homologué 🔋 200 km d’autonomie 💸 2 à 3x moins cher qu'un véhicule électrique neuf équivalent. ⚡️ WATT'S NEW ? Des nouvelles de TOLV 🇫🇷 (On recrute !) 🔌 RESTEZ AU COURANT : le flash info de la transition électrique ⚡️ Et pour ceux qui ont encore le ❤️ à la plage (ou tout simplement pas le temps) : 📊 Bilan de l'été : Votre bronzage : ⭐⭐⭐ Nos innovations : ⭐⭐⭐⭐⭐