#ESR #budget #coupes_budgetaires Cette tribune qui redit bien des choses : https://lnkd.in/e_pE8Fgx -propositions de financement à la performance restent toutefois à méditer pour ne pas répéter les erreurs commises lors de la mise en place de la tarification à l'activité (T2A) dans les hôpitaux publics français. -propositions que les établissements développent leurs ressources propres pour limiter leur dépendance à l'État : une augmentation raisonnée des frais d'inscription des étudiants français et étrangers, le développement de la formation pour adultes et de l'alternance, la création de nouvelles fondations universitaires, la valorisation du patrimoine immobilier -Cette transformation du financement des universités est inspirée des principes du New Public Management. Fondé sur les pratiques du secteur privé, il s'est développé en France depuis la loi organique relative aux lois de finance de 2001. Ces propositions de financement à la performance restent toutefois à méditer pour ne pas répéter les erreurs commises lors de la mise en place de la tarification à l'activité (T2A) dans les hôpitaux publics français. France Universités Sgen-CFDT
Post de Bessiere Michel
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1 euro investi dans l’université génère 4 euros de richesse sur ses territoires. Affaiblir l’université, c’est réduire la force d’attractivité qui découlait de sa politique d’investissement ambitieuse et impacter négativement le tissu économique régional. La conséquence directe de tout cela, c’est la réduction des missions assurées par un opérateur public au plus près des citoyennes et citoyens de nos territoires. Des campagnes d’emplois de fonctionnaires très réduites allant vers la suppression de postes permanents à terme, sans remplacement par des contractuels; La diminution en conséquence de la charge d’enseignement (réduction de l’offre de formation ainsi que de nos capacités d’accueil,
Budget 2025 : universités en danger Les universités françaises connaissent une situation financière difficile avec, depuis plusieurs années, des efforts importants demandés aux établissements d’enseignement supérieur et de recherche, et notamment des mesures catégorielles [1], décidées par l’État, sans augmentation par ailleurs des dotations accordées. L’Université Paris-Saclay a pu absorber ces dépenses supplémentaires au prix d’une dégradation de ses marges de manœuvre au cours des dernières années. Cette logique se poursuit et s’amplifie pour 2025. Une augmentation substantielle de charges, due notamment à l’augmentation de la Cotisation obligatoire des universités pour les retraites des fonctionnaires (CAS pension), non compensée, fera peser sur l’Université Paris-Saclay une charge supplémentaire de l’ordre de plusieurs millions d’euros et aura nécessairement un impact sur nos capacités budgétaires à court et long-terme. L’Université Paris-Saclay dispose certes de ressources sur appel à projet, qui ne sauraient en aucune façon être détournées de leur usage et utilisées pour combler des mesures décidées par le gouvernement. Camille Galap, président de l’Université Paris-Saclay, et les président·es d’universités, fortement mobilisé·es sur ce sujet depuis plusieurs semaines, n’ont pour le moment pas obtenu de réponse satisfaisante du gouvernement et continuent à s’impliquer avec vigueur pour défendre nos établissements. Camille Galap, participera demain, mardi 3 décembre à 14h, à une conférence de presse, organisée par les présidentes et présidents d’universités franciliennes, destinée à alerter sur la situation financière critique des universités et la nécessité de disposer de moyens en adéquation avec nos missions. [1] Par exemple revalorisation du point d’indice – tout à fait légitime – mais non compensée par l’État
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Pour l’année 2025, le budget global du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est préservé et même en légère augmentation. Toutefois, dans le cadre d’un effort de solidarité nationale demandé à l’ensemble des opérateurs publics dans un contexte budgétaire particulièrement tendu, un effort budgétaire de l’ordre de 350 millions d’euros a été demandé aux établissements d’enseignement supérieur. Cette somme, représentant environ 3% du budget cumulé des universités, découle principalement de mesures salariales et de la prise en charge des pensions de retraite. Avec une trésorerie globale des universités estimée à 4,8 milliards d’euros selon l’analyse de l’exécution budgétaire 2023 de la Cour des Comptes sur la mission « Recherche et enseignement supérieur » et réévaluée par les services du ministère sur la base des chiffres définitifs de 2023 à 5,7 milliards d’euros, le ministère considère que ces efforts budgétaires peuvent être absorbés en 2025 par une majorité des établissements. Une dizaine d’établissements pourraient, néanmoins, rencontrer des difficultés financières accrues en raison de leur vulnérabilité à des charges supplémentaires. La situation des établissements concernés par des difficultés sera examinée de manière détaillée. Le cas échéant, des interventions financières ciblées seront effectuées en temps utile. Cependant, il est important de souligner qu’aucune menace budgétaire globale ne pèse sur les universités. Dans un souci de transparence et pour favoriser un dialogue objectif sur le sujet, le ministère va rendre publics à cette occasion les chiffres relatifs à la situation financière des universités à fin 2024. https://lnkd.in/eQwHazz5
Situation financière des universités
enseignementsup-recherche.gouv.fr
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Budget 2025 : la présidente de l’UBS monte au créneau « Mais quelle université, l’État veut-il pour la nation ? ». L’Université ne peut pas être une variable d’ajustement du budget de l’État. La question budgétaire traverse aujourd’hui toutes les organisations publiques. Le problème est que l’État prend des mesures budgétaires unilatérales, court-termistes, sans gestion prévisionnelle. La semaine dernière, les présidentes et présidents d’universités ont ainsi alerté le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, de la situation financière intenable des universités, conséquence de mesures nationales décidées par l’État, non financées et imposées aux universités, comme à l’UBS. Elles constituent une charge supplémentaire, de près de 2,2 M€, qu’on nous demande de trouver en urgence, alors que le budget de l’université pour 2025 est déjà bouclé. Comment piloter financièrement nos universités avec des annonces qui tombent ainsi ? Le budget de l’université ne peut pas être une variable d’ajustement. L’État demande aux opérateurs publics de compenser son absence de gestion budgétaire. Le modèle actuel a fait son temps, il devient urgent d’imaginer un nouveau modèle efficient, soutenable et durable. L’investissement en France est inférieur à celui des grandes puissances éducatives Qui forme des médecins, juristes, ingénieurs, responsables de commerce international, data-scientifiques, biologistes, enseignants, qui participe aux innovations en santé, dans les matériaux de construction ? etc…C’est bien l’université qui délivre des diplômes nationaux mondialement reconnus et évalués. L’Université, avec la formation et la recherche n’est pas un coût, mais un investissement pour la Nation. Nos entreprises, nos organisations ont besoin de nos étudiants pour relever les défis majeurs posés à nos sociétés. Évitons de déclasser l’université et ses diplômes : la dépense publique pour l’enseignement public à l’université est de 11 190 € par étudiant, alors qu’en Allemagne, elle est de 15 à 17 000 €. La recherche universitaire souffre d’un sous-financement chronique. L’État doit donc agir pour prendre des mesures en faveur de la jeunesse. Malgré les contraintes, l’UBS continue d’investir ! Avec 108,5 millions d’euros de retombées économiques annuelles pour le territoire, l’UBS est un opérateur de premier rang pour le Morbihan. Nous avons beaucoup investi, près de 10 M€ ces dix dernières années pour offrir à nos étudiants des campus modernes et des équipements de qualité. Le ministère classe aussi l'Université Bretagne Sud, comme la 2ème université en France pour l'emploi salarié de ses diplômés en master. Preuve que le modèle de l’UBS, université de proximité, à taille humaine en lien avec les acteurs sociaux-économique, ça fonctionne. Mais pour combien de temps encore, si le Ministère renonce à soutenir et à accompagner ses universités ? À l’UBS, nous ne ferons aucune concession sur la qualité de notre enseignement et notre recherche.
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https://lnkd.in/eqtHtRi8 1 euro investi dans l’université génère 4 euros de richesse sur ses territoires. Affaiblir l’université, c’est réduire la force d’attractivité qui découlait de sa politique d’investissement ambitieuse et impacter négativement le tissu économique régional. La conséquence directe de tout cela, c’est la réduction des missions assurées par un opérateur public au plus près des citoyennes et citoyens de nos territoires. Des campagnes d’emplois de fonctionnaires très réduites allant vers la suppression de postes permanents à terme, sans remplacement par des contractuels; La diminution en conséquence de la charge d’enseignement (réduction de l’offre de formation ainsi que de nos capacités d’accueil, Si les choix du gouvernement sont confirmés, ces mesures s’étaleront sur plusieurs années et produiront un effet décalé dans le temps. Il est donc probable que nous serons à nouveau amenée à réduire une nouvelle fois le programme d’investissement de l’établissement courant 2025. Autant de travaux qui ne seront pas réalisés pour l’entretien minimal des bâtiments, l’amélioration des conditions de travail et d’étude, la transition écologique. Nous avons des fonds disponibles dans nos fonds de roulement et nos trésoreries ». C’est exact en apparence les l’Université ces fonds sont intégralement gagés : ils sont constitués par des avances de financement de projets pour lesquels les dépenses sont à venir ou par des engagements pour de l’investissement immobilier ou des équipements. Combien d’entreprises de nos territoires peuvent défiscaliser à hauteur de 100 M€ de dépense de recherche ? Associé à une simplification des dossiers de demande de CIR, cette mesure donnerait un nouvel élan à l’innovation dans les petites et moyennes entreprises et permettrait en même temps de financer l’arrêt de la saignée des universités publiques et des organismes de recherche. Il est encore possible de choisir une voie plus équitable au bénéfice de nos territoires. Le gouvernement aurait pu encore faire d’autres choix, comme par exemple suivre les recommandations de la Cour des comptes qui propose de modifier le mécanisme du Crédit d’impôt recherche (CIR) : Actuellement : 30 % de crédit d’impôt est octroyé à hauteur de 100 M€ de dépenses de recherche, et 5 % de crédit d’impôt au-delà ; Préconisation dite « ambitieuse » de la Cour des comptes de 2022[3] : 42 % d’accompagnement à hauteur de 20 M€, conduisant à une économie de 1,75 milliard d’euros.
Budget 2025 : la présidente de l’UBS monte au créneau « Mais quelle université, l’État veut-il pour la nation ? ». L’Université ne peut pas être une variable d’ajustement du budget de l’État. La question budgétaire traverse aujourd’hui toutes les organisations publiques. Le problème est que l’État prend des mesures budgétaires unilatérales, court-termistes, sans gestion prévisionnelle. La semaine dernière, les présidentes et présidents d’universités ont ainsi alerté le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, de la situation financière intenable des universités, conséquence de mesures nationales décidées par l’État, non financées et imposées aux universités, comme à l’UBS. Elles constituent une charge supplémentaire, de près de 2,2 M€, qu’on nous demande de trouver en urgence, alors que le budget de l’université pour 2025 est déjà bouclé. Comment piloter financièrement nos universités avec des annonces qui tombent ainsi ? Le budget de l’université ne peut pas être une variable d’ajustement. L’État demande aux opérateurs publics de compenser son absence de gestion budgétaire. Le modèle actuel a fait son temps, il devient urgent d’imaginer un nouveau modèle efficient, soutenable et durable. L’investissement en France est inférieur à celui des grandes puissances éducatives Qui forme des médecins, juristes, ingénieurs, responsables de commerce international, data-scientifiques, biologistes, enseignants, qui participe aux innovations en santé, dans les matériaux de construction ? etc…C’est bien l’université qui délivre des diplômes nationaux mondialement reconnus et évalués. L’Université, avec la formation et la recherche n’est pas un coût, mais un investissement pour la Nation. Nos entreprises, nos organisations ont besoin de nos étudiants pour relever les défis majeurs posés à nos sociétés. Évitons de déclasser l’université et ses diplômes : la dépense publique pour l’enseignement public à l’université est de 11 190 € par étudiant, alors qu’en Allemagne, elle est de 15 à 17 000 €. La recherche universitaire souffre d’un sous-financement chronique. L’État doit donc agir pour prendre des mesures en faveur de la jeunesse. Malgré les contraintes, l’UBS continue d’investir ! Avec 108,5 millions d’euros de retombées économiques annuelles pour le territoire, l’UBS est un opérateur de premier rang pour le Morbihan. Nous avons beaucoup investi, près de 10 M€ ces dix dernières années pour offrir à nos étudiants des campus modernes et des équipements de qualité. Le ministère classe aussi l'Université Bretagne Sud, comme la 2ème université en France pour l'emploi salarié de ses diplômés en master. Preuve que le modèle de l’UBS, université de proximité, à taille humaine en lien avec les acteurs sociaux-économique, ça fonctionne. Mais pour combien de temps encore, si le Ministère renonce à soutenir et à accompagner ses universités ? À l’UBS, nous ne ferons aucune concession sur la qualité de notre enseignement et notre recherche.
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Budget 2025 : universités en danger Les universités françaises connaissent une situation financière difficile avec, depuis plusieurs années, des efforts importants demandés aux établissements d’enseignement supérieur et de recherche, et notamment des mesures catégorielles [1], décidées par l’État, sans augmentation par ailleurs des dotations accordées. L’Université Paris-Saclay a pu absorber ces dépenses supplémentaires au prix d’une dégradation de ses marges de manœuvre au cours des dernières années. Cette logique se poursuit et s’amplifie pour 2025. Une augmentation substantielle de charges, due notamment à l’augmentation de la Cotisation obligatoire des universités pour les retraites des fonctionnaires (CAS pension), non compensée, fera peser sur l’Université Paris-Saclay une charge supplémentaire de l’ordre de plusieurs millions d’euros et aura nécessairement un impact sur nos capacités budgétaires à court et long-terme. L’Université Paris-Saclay dispose certes de ressources sur appel à projet, qui ne sauraient en aucune façon être détournées de leur usage et utilisées pour combler des mesures décidées par le gouvernement. Camille Galap, président de l’Université Paris-Saclay, et les président·es d’universités, fortement mobilisé·es sur ce sujet depuis plusieurs semaines, n’ont pour le moment pas obtenu de réponse satisfaisante du gouvernement et continuent à s’impliquer avec vigueur pour défendre nos établissements. Camille Galap, participera demain, mardi 3 décembre à 14h, à une conférence de presse, organisée par les présidentes et présidents d’universités franciliennes, destinée à alerter sur la situation financière critique des universités et la nécessité de disposer de moyens en adéquation avec nos missions. [1] Par exemple revalorisation du point d’indice – tout à fait légitime – mais non compensée par l’État
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👍Soutenir l’université est un réel choix de société : celui de donner une chance d’émancipation à une large part de sa jeunesse mais aussi d’offrir des possibilités concrètes de reconversions professionnelles aux moins jeunes (choses si importante dans un monde du travail qui demande à ce que ce soient les personnes qui s’adaptent et non l’inverse 😔…) ! Au delà l’Université est un lieu de réflexion, de création de savoirs, de coopérations et d’innovations… dès lors comment ne pas investir ici quand on est à la tête d’un état ? 🤷🏻♀️ Quel modèle de société veut-on quand on sacrifie tout ça ? 😳🤔🤨
Budget 2025 : la présidente de l’UBS monte au créneau « Mais quelle université, l’État veut-il pour la nation ? ». L’Université ne peut pas être une variable d’ajustement du budget de l’État. La question budgétaire traverse aujourd’hui toutes les organisations publiques. Le problème est que l’État prend des mesures budgétaires unilatérales, court-termistes, sans gestion prévisionnelle. La semaine dernière, les présidentes et présidents d’universités ont ainsi alerté le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, de la situation financière intenable des universités, conséquence de mesures nationales décidées par l’État, non financées et imposées aux universités, comme à l’UBS. Elles constituent une charge supplémentaire, de près de 2,2 M€, qu’on nous demande de trouver en urgence, alors que le budget de l’université pour 2025 est déjà bouclé. Comment piloter financièrement nos universités avec des annonces qui tombent ainsi ? Le budget de l’université ne peut pas être une variable d’ajustement. L’État demande aux opérateurs publics de compenser son absence de gestion budgétaire. Le modèle actuel a fait son temps, il devient urgent d’imaginer un nouveau modèle efficient, soutenable et durable. L’investissement en France est inférieur à celui des grandes puissances éducatives Qui forme des médecins, juristes, ingénieurs, responsables de commerce international, data-scientifiques, biologistes, enseignants, qui participe aux innovations en santé, dans les matériaux de construction ? etc…C’est bien l’université qui délivre des diplômes nationaux mondialement reconnus et évalués. L’Université, avec la formation et la recherche n’est pas un coût, mais un investissement pour la Nation. Nos entreprises, nos organisations ont besoin de nos étudiants pour relever les défis majeurs posés à nos sociétés. Évitons de déclasser l’université et ses diplômes : la dépense publique pour l’enseignement public à l’université est de 11 190 € par étudiant, alors qu’en Allemagne, elle est de 15 à 17 000 €. La recherche universitaire souffre d’un sous-financement chronique. L’État doit donc agir pour prendre des mesures en faveur de la jeunesse. Malgré les contraintes, l’UBS continue d’investir ! Avec 108,5 millions d’euros de retombées économiques annuelles pour le territoire, l’UBS est un opérateur de premier rang pour le Morbihan. Nous avons beaucoup investi, près de 10 M€ ces dix dernières années pour offrir à nos étudiants des campus modernes et des équipements de qualité. Le ministère classe aussi l'Université Bretagne Sud, comme la 2ème université en France pour l'emploi salarié de ses diplômés en master. Preuve que le modèle de l’UBS, université de proximité, à taille humaine en lien avec les acteurs sociaux-économique, ça fonctionne. Mais pour combien de temps encore, si le Ministère renonce à soutenir et à accompagner ses universités ? À l’UBS, nous ne ferons aucune concession sur la qualité de notre enseignement et notre recherche.
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Dans de nombreuses universités en France, on s'inquiète de l'aggravation des déficits budgétaires amplifiée par le budget de l'enseignement supérieur pour 2025. A Reims, par exemple, où il faut désormais trouver 6 millions d'euros manquants : on a déjà listé un ensemble de solutions dont la baisse des investissements, le non-remplacement des départs à la retraite ou la diminution du nombre de thèses financées. "Une baisse de 20% de la dotation doctorale permettant à des étudiants de réaliser leurs thèses sur trois ans, où une économie de 720 000 euros est espérée dans trois ans". Sans oublier "une réorganisation des groupes d'enseignement pour limiter le nombre d'heures". Décidément, les années Macron resteront des années noires pour les universités. https://lnkd.in/eBNBX534
"Il manque six millions d'euros pour boucler le budget" : l'université de Reims alerte sur son fonctionnement pour 2025
france3-regions.francetvinfo.fr
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1 euro investi dans l’université génère 4 euros de richesse sur ses territoires. Affaiblir l’université, c’est réduire la force d’attractivité qui découlait de sa politique d’investissement ambitieuse et impacter négativement le tissu économique régional. La conséquence directe de tout cela, c’est la réduction des missions assurées par un opérateur public au plus près des citoyennes et citoyens de nos territoires. Des campagnes d’emplois de fonctionnaires très réduites allant vers la suppression de postes permanents à terme, sans remplacement par des contractuels; La diminution en conséquence de la charge d’enseignement (réduction de l’offre de formation ainsi que de nos capacités d’accueil, Si les choix du gouvernement sont confirmés, ces mesures s’étaleront sur plusieurs années et produiront un effet décalé dans le temps. Il est donc probable que nous serons à nouveau amenée à réduire une nouvelle fois le programme d’investissement de l’établissement courant 2025. Autant de travaux qui ne seront pas réalisés pour l’entretien minimal des bâtiments, l’amélioration des conditions de travail et d’étude, la transition écologique. Nous avons des fonds disponibles dans nos fonds de roulement et nos trésoreries ». C’est exact en apparence les l’Université ces fonds sont intégralement gagés : ils sont constitués par des avances de financement de projets pour lesquels les dépenses sont à venir ou par des engagements pour de l’investissement immobilier ou des équipements. Combien d’entreprises de nos territoires peuvent défiscaliser à hauteur de 100 M€ de dépense de recherche ? Associé à une simplification des dossiers de demande de CIR, cette mesure donnerait un nouvel élan à l’innovation dans les petites et moyennes entreprises et permettrait en même temps de financer l’arrêt de la saignée des universités publiques et des organismes de recherche. Il est encore possible de choisir une voie plus équitable au bénéfice de nos territoires. Le gouvernement aurait pu encore faire d’autres choix, comme par exemple suivre les recommandations de la Cour des comptes qui propose de modifier le mécanisme du Crédit d’impôt recherche (CIR) : Actuellement : 30 % de crédit d’impôt est octroyé à hauteur de 100 M€ de dépenses de recherche, et 5 % de crédit d’impôt au-delà ; Préconisation dite « ambitieuse » de la Cour des comptes de 2022[3] : 42 % d’accompagnement à hauteur de 20 M€, conduisant à une économie de 1,75 milliard d’euros. https://lnkd.in/ez3W2M84
"Il manque six millions d'euros pour boucler le budget" : l'université de Reims alerte sur son fonctionnement pour 2025
france3-regions.francetvinfo.fr
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30 % des universités françaises étaient en déficit en 2023 (60 % le seront probablement en 2024). Les objectifs de la loi LRU (Libertés et Responsabilités des Universités) relatifs à leur autonomie financière apparaissent, désormais, très loin de nous. Le gouvernement aurait pu encore faire d’autres choix, comme par exemple suivre les recommandations de la Cour des comptes qui propose de modifier le mécanisme du Crédit d’impôt recherche (CIR) : Combien d’entreprises de nos territoires peuvent défiscaliser à hauteur de 100 M€ de dépense de recherche ? Associé à une simplification des dossiers de demande de CIR, cette mesure donnerait un nouvel élan à l’innovation dans les petites et moyennes entreprises et permettrait en même temps de financer l’arrêt de la saignée des universités publiques et des organismes de recherche. Il est encore possible de choisir une voie plus équitable au bénéfice de nos territoires. N'oublions pas cette argumentaire1 euro investi dans l’université génère 4 euros de richesse sur ses territoires. Affaiblir l’université, c’est réduire la force d’attractivité qui découlait de sa politique d’investissement ambitieuse et impacter négativement le tissu économique régional. La conséquence directe de tout cela, c’est la réduction des missions assurées par un opérateur public au plus près des citoyennes et citoyens de nos territoire. https://lnkd.in/eaW93JFx
60 universités françaises en déficit budgétaire cette année ? L’inquiétude grandit chez les présidents
sudouest.fr
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La seule réponse du ministère se résume à renvoyer l’ensemble des universités à leur trésorerie cumulée (2,5Md€ à l’échelle du pays) dont on sait pertinemment que ce n’est pas de l’argent qui dort. En effet, la majeure partie de la trésorerie d’un établissement étant gagée sur des opérations ciblées et contractualisées, elle ne peut donc être réorientée sur des dépenses courantes telles que les factures d’électricité, les salaires des personnels des universités et encore moins les pensions. En l’absence de réponse concrète devant cette nouvelle marche infranchissable de dépenses non compensées, les universités ont décidé, à l’issue de l’assemblée générale de France Universités du 26 novembre, de déclarer la journée du 3 décembre journée de mobilisation « universités en danger ». https://lnkd.in/epBqgZxd
20251202_Mobilisation_budget.pdf
franceuniversites.fr
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