Post de BRGM

🏡 🌾La France s'est fixée, dans le cadre de la loi climat résilience, l'objectif d’atteindre le "zéro artificialisation nette des sols" en 2050, avec un objectif intermédiaire de réduction de moitié de la consommation d'espaces naturels, agricoles et forestiers d'ici à 2031. La mise en mouvement vers ces objectifs nécessite de pouvoir mesurer et suivre l’artificialisation des sols, c’est l’objet du portail de l’artificialisation des sols qui met gratuitement à disposition des données telle l'OCS GE, ou des services tel Mon Diagnostic Artificialisation. 💡Pour comprendre comment sont définies les surfaces artificialisées et mieux connaitre les outils pour mesurer et analyser l'artificialisation des sols sur un territoire, je vous donne rendez-vous mardi 15 octobre à 11h pour un nouveau numéro du mag de la DGALN - Habitat, Urbanisme, Rénovation sur Radio Territoria 🎧 #OCSGE #artificialisation #sols

[🎉 Récompense] L’Atlas des cartes de l’anthropocène couronné par les Grands Prix de la Communication 2024 #GP2024 🔎 Prêt à découvrir le monde sous un nouvel angle ? Changez d’échelle avec notre collection « Cartographier l'Anthropocène ». 🌍 Dans une époque où mesurer l'impact des actions de l’homme sur l'environnement est essentiel, notre collection "Cartographier l'Anthropocène" met en lumière le rôle crucial des données géographiques dans la prise de décision publique face aux défis du changement climatique. L’occupation des sols, on s’en occupe ensemble ? Alors que notre premier tome de l’Atlas des cartes de l’anthropocène s’intéressait à un ensemble de thématiques, du couvert forestier à l'innovation, ce deuxième volume se concentre sur un sujet central : l'occupation des sols. 🏆  Et c’est donc une nouvelle récompense qui vient célébrer aujourd’hui cet ouvrage, avec le prix d’or de L'Association nationale des communicants pour la catégorie « Édition ». L’occasion de vous plonger à nouveau dans cette exploration du territoire, où chaque carte raconte l’histoire de notre relation complexe avec notre environnement.

Une émission à suivre pour ceux qui souhaitent un rapide récapitulatif sur les outils de mesure de l'artificialisation.

Redécouvrir le passé pour mieux anticiper les impacts du changement climatique sur le territoire ! Grand Port Maritime de Bordeaux et le Shom sont fiers d'annoncer une coopération scientifique historique ! En effet, il s’agit de valoriser les archives publiques de #BordeauxPort avec les équipes du SHOM, experts en hydrographie et en valorisation de séries marégraphiques historiques. La numérisation des données papiers de trois sites marégraphiques ancestraux (sites de l’embouchure de l’estuaire, Pauillac et Bordeaux) va permettre de mieux comprendre la dynamique estuarienne dans le temps (à partir de #1890 !) et l’espace. Ces informations numérisées seront publiques et vont notamment bénéficier à la communauté des #jumeauxnumériquesdufleuve, en particulier à la communauté scientifique afin d'accélérer la résilience territoriale face au changement climatique. Elles vont notamment permettre, à travers les outils de modélisation des JNDF, d’étudier l’évolution séculaire de la déformation de la marée dans l’estuaire de la Gironde et l’influence de cette déformation sur les caractéristiques de la marée. La compréhension du passé permettra de mieux anticiper les prochaines évolutions. Enfin, le prolongement des séries permettra également d’affiner les périodes de retour de niveaux d’eau extrêmes.   Merci à Alexa Latapy et Nathalie Giloy pour le lancement de ces travaux 🙏🙏🙏 #Changement #Climat

😔 Ironie : alors que l'Humanité a su s'affranchir des barrières géologiques au cours de l'Histoire, ce sont aujourd'hui ses propres infrastructures qui sont devenues des barrières pour elle Ce constat vient d'un cas très concret, à Saint-Jean-de-Luz. Dans le cadre d'un projet de relocalisation d'une station d'épuration, une concertation préalable a eu lieu. J'y ai assisté et j'ai interrogé les équipes sur le choix du terrain : pourquoi choisir un terrain naturel pour y construire cette nouvelle station alors qu'il existe une zone déjà fortement urbanisée de l'autre côté de l'autoroute qui pourrait accueillir le projet ? A l'heure du changement climatique et de la loi ZAN, chaque m2 de terre naturel protégé est une victoire. Mais on me répond qu'il est impossible de faire passer les réseaux d'eaux usées de l'autre côté des voies. Ce qui rend "impossible" cette solution, c'est en fait la parallélisation et la succession de 3 infrastructures, qui agissent comme de véritables barrières pour l'Homme : - une voie ferrée - une route départementale - une autoroute Dans les faits, il n'y a là rien d'impossible. On saurait creuser des réseaux sous ces infrastructures. Mais le coût et la complexité sont disproportionnées par rapport à la facilité de construire sur un terrain naturel. Quelle ironie de se dire que l'Homme est aujourd'hui bloqué par ses propres infrastructures sur Terre, alors qu'il a su s'affranchir : des vallées avec les ponts, des montagnes avec les tunnels, des océans avec l'avion et le bateau, du vide de l'espace avec les fusées. Mettre en oeuvre des solutions résilientes dans un territoire ultra contraint dont on hérite est un défi complexe, mais pas impossible. Et si l'on ne peut pas changer son héritage, profitons-en pour en tirer des enseignements et évitons de reproduire ces erreurs, là où elles peuvent encore l'être : projet A69 et autres projets routiers disproportionnés en France. ➡ Pour en savoir plus sur le projet Vue d'Ensemble : > Sur LinkedIn : Vue d'Ensemble > Sur Instagram : @vuedensemble_territoires Source image : remonterletemps.ign.fr

[ CLIMAT ET URBANISME ] Le Cerema et le Ministère de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques publient une cartographie nationale des zones climatiques locales (LCZ) pour aider les collectivités dans leur diagnostic de la surchauffe urbaine. Ces données sont mises à disposition gratuitement du public et des territoires pour les aires urbaines de plus de 50 000 habitants de l’Hexagone.

En 50 ans de présence à La Réunion, on a couvert chaque commune par une cartographie des aléas naturels avec un total de 1132 rapports. 50 années de présence pendant lesquelles on a réalisé la carte géologique complète de l’île au 1/50 000e (c’est-à-dire qu’1 cm sur la carte représente 500 m dans la réalité). 50 années d’études sur les eaux souterraines aussi, allant des 1ers annuaires hydrogéologiques dans les années 70 à la campagne de géophysique héliportée en 2021 Un thème indissociable du contexte insulaire, comme celui de l’environnement (gestion des déchets et des sites pollués) Et enfin une démarche pionnière autour des aléas naturels. Car en 50 ans, l’île en a vu passer. Située au sud-ouest de l’océan Indien, son climat tropical se caractérise par une pluviométrie importante, surtout à l’est avec des enregistrements records. Couplée à une morphologie très abrupte liée aux 2 grands volcans, cela engendre des phénomènes d’érosion intense et de glissements de terrain. Ce n’est donc pas étonnant que les risques naturels y soit une thématique majeure. Et que nous étions pionniers sur le sujet. Dès les années 80, on y réalise les premières cartes d’aléas alors même que la politique nationale de prévention n’en était qu’à ses débuts. Les premiers zonages sont établis prioritairement à Mafate, Salazie et Cilaos. Les 3 cirques de l’île. Aujourd’hui, cela se traduit par une centaine d’interventions d’urgence par an. Et compte-tenu du changement climatique, les risques naturels continueront d’occuper cette place centrale en vue d’apporter les éclairages nécessaires pour un aménagement résilient du territoire. L’eau aussi le sera, pour la même raison. Et dans cette volonté de renforcer une recherche tournée vers le besoin des populations locales et le développement d’une économie assurant les souverainetés sanitaires, alimentaires et énergétiques de l’île, nous avons signé aujourd’hui avec la Région Réunion un accord-cadre qui fixe les principaux objectifs des futurs travaux.

🌊 Le recul du trait de côte : comprendre, anticiper, et agir Le recul du trait de côte en France, métropole et Outre-mer, est en pleine accélération, principalement dû aux effets du changement climatique. Selon le Cerema, cette réalité demande une prise de conscience urgente, car elle impacte les communautés, les écosystèmes et les infrastructures côtières. Depuis 2017, le Cerema a mis en place un Indicateur National de l'Érosion Côtière (INEC) pour observer et anticiper ce phénomène. 🔍 Les chiffres parlent d’eux-mêmes : ➡️ 20% des côtes françaises reculent, soit environ 900 km de littoral ; ➡️ 500 communes sont directement concernées ; ➡️ 30 km² ont été engloutis en 50 ans dans les zones touchées. 📉 Une réflexion collective nécessaire Face à ces chiffres, l’adaptation est un impératif. Pour cela, les rapports du Cerema, intégrés dans le Plan National d’Adaptation au Changement Climatique (PNACC3), fournissent des prévisions aux horizons 2028, 2050, et 2100. Ces études présentent trois scénarios : 1. 2028 : un inventaire précis des bâtiments en zone à risque, pour que les territoires puissent anticiper les impacts. 2. 2050 : si les tendances se poursuivent, même avec des protections en place, le recul pourrait être encore plus significatif. 3. 2100 : dans un scénario sans protection, la montée de la mer (+1m) combinée à l’absence d’infrastructures de défense amplifierait la disparition du littoral. 📌 Où en sommes-nous ? Sur le portail Geolittoral, le Cerema offre une carte interactive de l’évolution du trait de côte. Ce précieux outil est essentiel pour les décideurs, les citoyens, et les entreprises en bord de mer afin de s’informer et se préparer aux effets de l’érosion. 🔴 Comment agir ? Ce constat interpelle : quelles mesures peuvent être adoptées à court et moyen terme pour protéger notre littoral ? Quelle part de notre patrimoine sommes-nous prêts à réaménager, voire à déplacer ? 👉 Et vous, que pensez-vous des stratégies d’adaptation pour nos littoraux ? Cliquez sur Suivre sur mon profil pour rester informé.  Et cliquez sur la 🔔 pour être prévenu·e de mon prochain post ! #Littoral #Environnement #ChangementClimatique #Erosion #Cerema #PNACC3

L’eau, notre indispensable raison d’être. Le 25 Mars 421 naissait Venise émergeant des eaux. 
 Même si à l’instar de sa cousine Rome, Venise ne s’est évidemment pas faite en un jour 😉 , elle reste avant tout un symbole d'innovation et de résilience face à l'élément le plus vital et le plus imprévisible : l'eau.  
 - Construite sur des pilotis en bois, ses bâtiments s'adapteront à un sol boueux et mouvant. - Chaque jour soumise aux aléas de la marée, le Mose, immense digue amovible, apparait comme une première solution qui lui évite d’être submergée plus de 10 fois par mois en automne. 
 - Dès l'origine, sous contrainte de ressource en eau potable, ses places (campi) seront conçues architecturalement pour recueillir l’eau de pluie.  
 Aujourd'hui, journée mondiale de l'eau, face à l'élévation du niveau des mers (selon le GIEC+ 30cm d’ici à 2050) et à la raréfaction programmée de l’eau douce, Venise nous rappelle que le respect et la préservation de cet élément vital ne sont pas seulement une question de survie, mais également une source d'innovation et d’adaptation perpétuelle.  
 C'est un appel à repenser nos villes et nos sociétés face aux défis climatiques actuels. 
 L’incubateur vénitien de start-ups en développement durable, VeniSIA - Venice, the oldest city of the future® lui a même attribué la médaille de « cité la plus ancienne du futur ». 
 S’inspirer des leçons du passé et de l’innovation actuelle pour enfin y voir clair dans la construction de notre avenir. 
 Voyez vous d'autres villes ayant de par leur passé du faire face précocement aux enjeux du défi climatique ? 
 Le sujet est passionnant. Avec Les Ailes de Venise j’en ai même fait une conférence présentée notamment aux directeurs des risques et de la conformité. 👉 Si cela vous intéresse contactez moi. https://bit.ly/4aAMefO
 
Credit photo : Merci Martine Raibaldi pour sa sensibilité à capter à travers ses photos, le meilleur de Venise toujours au plus juste . 
 #Venise #Future #SustainableTourism #JournéeMondialeDelEau

👏 Bravo pour le gros travail de croisement de base données nécessaires pour atteindre une vision de plus en plus réaliste sur l'évolution de notre littoral à 2050 puis 2100. Oui, la vulnérabilité des territoires littoraux va s'accélérer de manière exponentielle. Les premiers signaux observés aujourd'hui ne sont que les prémices d'un mouvement d'ampleur. 😵💫 Mais attention, comme toute analyse à l'échelle nationale, on ne retrouve pas toujours les spécificités locales, il faut rentrer dans le rapport pour bien comprendre la méthodologie utilisée. On passe quand même en quelques années d'une évaluation du coût de la submersion à 2100 de 8 Milliards à 80 Milliards!!! Alors il n'est pas question de minimiser ce qui est projeté, mais de rationaliser ce que le grand public peut comprendre de ce genre d'étude. Plus que jamais cela confirme la nécessité d'inscrire les territoires dans la réflexion dès aujourd'hui et cela confirlme l'importance des observatoires littoraux locaux, comme l'OBS ROC et l'OBSCAT.