Post de Les Envolées

25 juin 2024 : Ce que j’en dis… Dur métier que celui de la politique…  #chroniques Dur métier que celui de politicien… Depuis que j’ai la possibilité de voter, mes croyances et mes priorités se sont heurtées à la dure réalité de la politique. Une chose est certaine, je vis dans un pays qui fait partie des pays les plus développés économiquement au monde. Les conséquences en sont multiples… L’environnement naturel est entièrement à mon service… ceci implique que son maintien en un bon état fonctionnel est une absolue priorité… Les lois qui régissent ma société sont de plus en plus compliquées… ceci implique que je suis désormais incapable de suivre ces règles sans avoir recours à des personnes qui en sont spécialistes… L’attirance du pays pour des populations qui souffrent des calamités qui sont oubliées ici, est immense… ceci implique de savoir comment faire pour les accueillir ou les rejeter… Les besoins primaires étant satisfaits de nouveaux besoins apparaissent comme le simple fait d’être totalement respecté dans son intégrité physique… ceci implique de nouvelles lois et donc de nouveaux moyens pour les appliquer… L’arrivée d’internet et son immense complexité est un bouleversement que je constate sans en mesurer parfaitement les conséquences…. Ceci implique une formation et une évolution de mes savoir… La mondialisation érigée en dogme et en promesse de félicité pour tous est soudainement questionnée… ceci implique une remise en cause à base de protection renouvelée… Inutile, je pense, de parler du réchauffement climatique, dont la complexité me rend fou dès que je m’en préoccupe !!! Au milieu de tout cela, des politiciens aux avis convergeant ou divergeant, ont quelques jours pour se frayer le chemin qui arrive à leurs rêves de pouvoir, de domination et de service… Dur métier que celui de politicienne… Pourtant, depuis que j’ai la possibilité de voter, la dure réalité de la politique heurte mes croyances et mes priorités… Le bonheur pour tous, l’élimination de la pauvreté, et tous les autres objectifs visés sont des horizons en constant recul, ce qui n’empêche nullement la poursuite des efforts !!! Ce que j’en dis…

Ce matin, l'actualité est aride. J’ai lu un article sur le parcours du demandeur d’emploi, qui doit faire preuve de détermination dans un monde aux lois algorithmiques discriminantes. J’en ai lu un autre sur le dernier rapport d’OXFAM, à l’effet que nous ne sommes collectivement pas prêts à agir face au changement climatique. Puis, un qui parlait de notre rapport marchand au monde sensible et vivant. Enfin, j’ai lu des articles très pertinents sur les dernières techniques de greenwashing et l'année cruciale pour la CSRD. A tous ces talents qui ont écrit ces articles (je souligne la plume acérée de Béatrice Héraud la nouvelle rédactrice en chef de Youmatter, le Média), j’ai envie de vous remercier pour votre engagement. Merci, cependant, je me sens déchirée. J’ai tant d’espoir et d’optimisme quant à notre capacité collective à nous réconcilier avec le vivant et à nous réinventer. En même temps, je comprends la résistance de ceux qui sentent l'étau se resserrer et ont du mal à entrevoir un avenir serein. Il ne s’agit pas d’opposer les bons et les méchants, ou encore les optimistes et les pessimistes, mais plutôt de faire un constat collectif, une sorte d’inventaire de ce qui existe pour le protéger et travailler pour léguer une vie saine aux générations futures. Non, le futur n’est pas rose, mais ensemble, on peut aller loin. Chacun de nous a besoin de sécurité, d’empathie et de se projeter dans l’avenir avec confiance. Le contexte actuel est très différent de ce que mes parents ont connu. Mes grands-parents maternels, quant à eux, ont connu une période plus difficile avec la 2e guerre mondiale. Malgré le contexte (et surtout dans ce contexte) il me semble qu’aujourd’hui, nous devons joyeusement nous réinventer et créer ensemble de nouveaux possibles. Il nous faut juste faire preuve de lucidité, d’honnêteté et s’appuyer sur des engagements solides. Pour ce faire, reste à définir une vision collective, qui n’est pas encore très claire ... On sait ce dont on ne veut plus, ce qu’on ne peut plus endurer, mais on ne sait pas vraiment vers quoi se projeter. J’ai envie d’apporter un peu de compassion et de douceur, pour donner de l’apaisement et surtout démontrer qu’il y a de l’espoir dans cette situation. Car bien qu’instable, elle ouvre des brèches vers des futurs lumineux. Ces dernières années, ce qui m’a le plus motivée et aussi challengée, c’est d’accompagner des acteurs de différents milieux à avancer, dans un monde qui change. Je me sens réellement privilégiée et reconnaissante d’avoir pu observer la diversité et la créativité humaine en action, à différents niveaux. Dans le contexte actuel et pour profiter de la pause estivale, j’aimerais connaître votre histoire. J’ai aussi envie d’apporter des pistes de solution … C’est pourquoi je lance un appel à ceux qui ont envie de raconter leur histoire en lien avec le changement climatique. Quand en avez-vous entendu parler pour la première fois ? Quelles sont les émotions qui y sont associées ?

Très chouette initiative que la fresque de l emploi durable. un format ludique, qui permet de s interroger: c est quoi un emploi durable? comment réussir la transition écologique en anticipant et accompagnant des transitions professionnelles? A découvrir! 👍

🌍Le 5 juin, je me désespérais en lisant les résultats de la réactualisation 2024 des indicateurs clés de l'état du climat du GIEC, et de l'influence humaine de plus en plus prégnante sur son dérèglement. Le 5 juin, j’ai pris une bouffée d’espoir en allant animer La Fresque de l'emploi durable à l’ADEME à Angers. Face à l’urgence écologique, comment dépasser nos freins au changement et impulser une vraie transformation collective et solidaire de nos emplois ? Le jeu pourrait-il nous aider à nous rencontrer, à nous comprendre, à nous relier, à agir ensemble ? Au regard de ce que nous venons de vivre à l’ADEME, l’espoir est bien présent. 💚 Un immense merci à Thomas Gaudin d’avoir impulsé ce partenariat, à Françoise CARON pour la co-animation, et à l’ensemble des participants de l’ADEME Maud Walbecq Jean-Louis BERGEY Hamda Aden Hassan Jessica Sauvetre Noé Mama Okene Lydie OUGIER, de France Travail Nelly Bertonnier , de Les Shifters Gilles Tourolle Frederic Jean et de Solidarités Nouvelles face au Chômage (SNC) Gerald Cauviere d'avoir vécu pleinement cette immersion collective dans un monde où des solidarités nouvelles (envers les autres, le vivant et les générations futures) permettent de nous relier et de nous accompagner mutuellement vers des emplois durables. Voici quelques verbatims des participants recueillis après 3 heures de jeu : “Cela fait du bien de sortir du cérébral, d’être dans une ambiance d’entraide” “Cette fresque apporte un aspect social essentiel aux transformations à accompagner” “Il y a une belle complémentarité entre la partie sensibilisation et le jeu de rôle” “La créativité permise par le jeu de rôle est très intéressante” “Elle me donne envie d’en parler autour de moi, de mettre du lien avec mon métier” 🙏 Cette expérience ne fait que démontrer la pertinence de ces coopérations nouvelles entre des acteurs œuvrant à l’anticipation, à la prospective et d’autres accompagnant des personnes vers l’emploi. Ces coopérations doivent s’amplifier pour nous permettre de répondre aux exigences de l’urgence écologique tout en ne laissant personne au bord de la route de l’emploi. #écologie #emploi #solidarité #fresqueemploidurable 

3 règles d’or en ces temps obscurs pour rester optimiste et confiant.e en l’avenir : 👉1-Regarder vers la lumière, même si c’est juste une étoile dans la nuit. Ton énergie va là où ton attention se porte : Pose ton regard vers l’horizon pour te donner un cap, et laisse tes pas déjouer les obstacles au sol et avancer. Ca s’appelle la proprioception et ça se travaille tout au long de la vie pour développer son agilité. Quand l'avenir n'est pas clair, définis ton horizon des futurs souhaitables à 3 ans, et regarde depuis ce futur souhaitable quelles étapes il faut franchir pour l’atteindre : c’est ta boussole et tes repères pour construire ta stratégie de développement. C’est une méthode universelle qui fonctionne autant pour construire la raison d’être et les objectifs statutaires pour les entreprises à mission, que pour établir la feuille de route stratégique sur un territoire où les conditions climatiques imposent de prendre dès maintenant un virage radical sur l'offre de services. 💪2- Fais-le toi même, mais pas seul. En conditions hostiles, les espèces qui s’en sortent le mieux sont celles qui coopèrent pour co-construire des stratégies gagnantes. C’est dans la contrainte que le vivant devient créatif : trouve tes alliés dans ceux qui jouent avec des stratégies complémentaires à la tienne. Ça donne du sens et des couleurs à une tranche de vie autrement saumâtre. Ça marche aussi pour les acteurs de l’innovation où prouver la validité de son concept requiert souvent de fournir l’écosystème de services qui va autour. Idem pour développer une filière d’avenir nécessitant la mobilisation de ses socioprofessionnels autour du développement d’une nouvelle offre de services qui répond véritablement aux besoins du parcours usager. 👌3- Choisis ton focus : suivant le proverbe grec “celui qui porte deux pastèques sous le même bras fait tomber les deux”. Les végétaux en forêt choisissent : prioriser la recherche de lumière et pousser vers le haut, ou vivre en sous bois et développer un réseau racinaire étendu, quitte à entrer en mycorhyse avec un ami champignon qui fait merveilleusement le job qu'ils n’auraient pas su faire. Bien sûr, ce n’est pas facile de mettre en oeuvre ces 3 règles : 💚 Porter son attention sur du positif quand on est soi même en état de survie, nécessité de sortir de ces états et c’est très difficile à faire seul, 💫 Bien s’entourer c’est tout un art et avant de trouver les bons partenaires il faut faire de nombreux essais qui peuvent parfois te coûter quelques plumes mal placées, 🥀 Pas évident de démêler ce qui est essentiel seul ou sans recul ou expérience sur le marché. Si tu souhaites un regard externe bienveillant sur le sujet, n’hésite pas à me contacter en mp pour voir comment je peux t’aider. Et vous, quel est votre leitmotiv pour rester optimiste et confiant.e en votre destinée ? #JeRamenMaFraise Nina Ramen 🍓 Cowellness Pascale Vieux Benedetti Institut des Futurs souhaitables

Pour commencer la semaine sur le bon pied ! 3 règles de réussite dans tous les champs de la vie

[#jeudi17octobre2024] Sous la pluie battante comme un miroir que ne s'arrête jamais pour rejoindre la ville aux Loups pour un After Work orchestré par Mathilde Desjonquères , suppléante de Marc Fesneau député du Loir-et-Cher Un plaisir d'être au côté de Maeva Brisson Brisson, référente des Les Les Jeunes avec Macron Touraine. Un After Work aussi passionnant qu un émeraude sur un sujet primordial de l entrepreneuriat et la jeunesse. Beaucoup de belles âmes qui va de 18 à 80 ans! A quel âge on peut commencer ? Quelle est le déclic pour commencer ? L entrepreneuriat peut-il estomper le dérèglement climatique ? Quelle est la motivation ? Des échanges passionnantes avec les jeunes où ils veulent améliorer la vie des citoyen.es à travers leur communes métropole nationale et internationale ! La jeunesse a soif d'entreprendre pour dessiner la vie future. Laisser leur nom et leur savoir-faire dans l'humanité future. Mais elle est confrontée aux idées de la génération antérieure, faisons confiance à la jeunesse qui va scinder avec la génération antérieure pour créer un société plus digne plus respectueuse et plus de chance de réussite. Mais aussi des questionnements sur le mode de travail et le moyen de financement notre modèle social à nous d'enrichir notre modèle (vous savez de ce j'en pense) Enfin un questionnement pourquoi les Femmes ne se lancent par pour être entrepreneuse . Oublier les pensées limitantes et lancer vous êtes des lumières et grâce à vos idées le monde serait plus juste et nous serons là derrière vous nous tous pour améliorer notre société au-delà des frontières. Nos peurs sont que des illusions. Nos doutes sont nos alliés et nos pires cauchemars c'est notre zone de confort ! Alors sortait de votre zone de confort on va tous exceller dans nos domaines et partager transmettre éduquer sans dévaloriser l'être humain car pour 99% d'entre nous. L'échec est très mauvais alors qu'il est le meilleur diplôme de la vie et on peut à n'importe quel âge moment lancer vous les plus révolutions pour améliorer le monde sont faites à partir et grâce à nos erreurs Un remerciement à Damien DUMONT , chargé de mission entrepreneuriat et transformation numérique à l'INSA pour la croyances et formation idole envers la jeunesse créative. Une émotion particulière d'un jeune Viclèche MOULIÉ un jeune entrepreneur qui veut être milliardaire mais tu l'es déjà avec ton dévouement envers la société Génération de l IA cryptomonais bourse immobilier 💖❤️ sans peurs we Fall we Learn we Rise " Laissez vous porter par votre créativité en la reflétant à travers votre entreprise pour en faire un joyau dans ce monde" #MAB "La meilleure façon de prédir le futur est de le créer" kame Laadaili Suggestions de livre père riche père pauvre 🙏🙏 #politiqueautrement #entrepreneuriat #jeunesse #jeuneentrepreneur #afterwork #afterworkvibes #Mindset #FinancePersonnelle #évolution #travail #Mindset phanith siv

✨ Comment inventer des nouvelles possibilités de vie compatibles avec les limites planétaires ? Vaste et belle question. ✨ Difficile de choisir laquelle mettre en avant parmi les présentations qui ont eu lieu lors de la journée organisée par l’emlyon business school sur le thème « Quel management stratégique dans le contexte Anthropocène ? » (autour des travaux d'Alain-Charles Martinet) tellement le casting et les prises de parole étaient de qualité. Pourtant, celle d'Emmanuel Bonnet de l’ESC Clermont Business School a particulièrement fait écho chez moi. Il s’est appuyé sur les travaux de Dewey et d’autres pour raconter son intervention à Chastreix, un village de montagne situé au cœur du Puy-de-Dôme. J’ai trouvé éclairant son retour d’expérience sur son mode d'intervention (à visée de recherche dans son cas, mais qui me semble aussi pertinent pour une approche orientée « conseil ») : ✅ plonger en immersion dans un milieu et recueillir la parole de chacun·e sur le sujet d'étude ; ✅ se laisser désorienter et accueillir le trouble en plaquant le moins possible de visions préconçues (typiquement « la fonte des neiges est une catastrophe » dans le cas de cette petite station de ski) ; ✅ mettre en lumière (via des ateliers, des podcasts, un film documentaire dans ce cas) des discours singuliers, nuancés et invisibilisés (par le discours dominant) ; ✅ faire émerger ainsi du terrain des possibilités non réalisées sans céder aux solutions toutes faites (en l'occurrence incarnées par les subventions « 4 saisons »). Comme lui, je vois dans cette approche sensible la condition nécessaire pour lever des contraintes qui pèsent sur l'ici et maintenant. Et la condition nécessaire pour faire émerger une bascule. En l'occurrence : ➡ de la performance vers la douceur ; ➡ de l'attractivité vers l'hospitalité ; ➡ des visiteurs vers la réciprocité ; ➡ de la diversification à la diversité présente à réactiver. La démarche m'a semblé rejoindre certains aspects des pratiques narratives auxquelles j'ai la chance de me former grâce à Olivier Perrin ⏚ et Rime Louhaichi. Elle rejoint en tout cas des convictions profondes que j'ai : face aux enjeux colossaux et complexes de notre temps, l'approche scientiste et solutionniste est vouée à l'échec, la nuance est de mise, l'écoute est clé et les pistes d'évolution souhaitable sont à co-construire avec les personnes concernées.  Elle rejoint aussi ma croyance en l'importance des récits pour catalyser le changement et mon goût pour la création documentaire. Bravo à Emmanuel Bonnet à son équipe pour cette intervention et merci beaucoup pour le partage ! #strategie #anthropocene #enquete #intervention

Réflexion sur ce qui se passe en ce moment... Tous ces extrêmes m'inquiètent. Ont-ils créer la moindre richesse ? Ils ne peuvent exister qu’à travers la prédation : ils savent prendre pour donner à d'autres mais ils ne font rien pousser. Nous avons toujours vu au cours de l'histoire comment les dictatures avancent. Je n’ai jamais vu un extrémiste réellement créer quoi que ce soit. C'est facile de partager ce que l'on n'a pas créé. .. Ce sont seulement des humains comme vous et moi qui ont des projets entrepreneuriaux, qui arrivent à imaginer des choses et à les réaliser, qui créent la seule richesse (avec ceux qui collaborent, qui les accompagnent) dont on dispose pour payer nos écoles, nos hôpitaux, notre justice... Ce qui me semble le plus important dans cette période troublée, c'est de créer des liens, des ponts, des passerelles, tisser des réseaux pour construire des trucs utiles, apprendre à recycler, réinventer notre façon de sauvegarder nos relations avec la planète comme avec les autres humains…. C'est la seule chose qui a du sens comme une équipe de foot qui est tournée vers la victoire. Notre objectif commun : encourager ceux qui travaillent, aider les autres à s'y mettre, et seulement ça. Ne nous détournons pas des vrais enjeux avec des promesses populistes : bâtir une véritable stratégie climatique, écologique, immobilière, économique pour arrêter de dépenser plus que ce que l'on gagne (ou créons une autre monnaie en parallèle comme dans le pays Basque). Et misons sur l'éducation pour que nos jeunes puissent relever les nombreux défis qui les attendent. Comme Mathieu Lefebvre l'évoque dans son tedx, arrêtons de jouer à nous faire peur, cessons les polarisations extrêmes pour mettre l'accent sur ce qui nous rapproche plus que ce qui nous éloigne. https://lnkd.in/eHriUUN8 (dans ce tableau, quelle posture vous parle le plus ?) Bonne réflexion 🙏❤️ #respiration #résilience #Budoxygène33

3 heures de TGV pour redescendre sur Aix.. Promis, cette fois, je ne me laisserai pas avoir : je lèverai le nez de mon écran, je prendrai quelques respirations conscientes et, surtout, surtout, je prendrai le temps … de ne rien faire. Petit exercice salvateur de remise en cohérence. Le paradigme de la régénération socio-écologique commence à se diffuser et il est merveilleux :  régénérer les écosystèmes et les communautés humaines, grâce à l’économie et nos entreprises. Alors ce serait tentant de ne prendre en lui que ce qui nous intéresse : les impacts positifs, une voie d’espoir pour l’avenir, la possibilité pour les entreprises de faire enfin partie de la solution et non du problème, de nouveaux modèles économiques adossés et articulés au vivant pour mieux le respecter. C’est vrai, ce serait tentant également de regarder à l’extérieur tout ce qu’il faut changer…sans regarder en nous-même ce qui doit aussi évoluer. Ecologie intérieure, écologie extérieure… Le monde extérieur n’est pourtant que la projection de nos mondes intérieurs, de nos croyances, de nos modes de pensées et de nos quêtes (et peurs) existentielles. Nous façonnons inconsciemment notre société à partir de notre rapport intime à notre vie et au monde. Si nous sommes par exemple en lutte avec le temps, alors, nous le serons aussi dans nos projets régénératifs. Nous serons pressés d’aller vite, de voir les résultats, de négocier rapidement avec des parties prenantes là où il va falloir prendre le temps de les comprendre. Ce ne sera pas régénératif du tout pour les équipes et cela ne laissera pas non plus à la Vie la possibilité de s’exprimer pleinement et de nous surprendre. Je le crois profondément : il n’y aura pas de régénération socio-écologique sans une régénération humaine, intime, intérieure.  Et ce chemin là commence par se donner rendez-vous avec soi. Car, qui aura envie de suivre un dirigeant dans la régénération si celui-ci semble toujours courir comme avant, s’il n’a pas actualisé (vraiment) sa vision du monde et s’il ne montre pas qu’il a, avec humilité, entamé un chemin de questionnement et de cohérence avec ce qu’il pense et est vraiment ? Pour advenir pleinement et ne pas être vidée de sa substance, la régénération va devoir être incarnée par des femmes et des hommes qui auront renoué avec un dialogue intérieur, un rythme différent, une présence et une énergie qui témoigneront du fait qu’ils souhaitent aussi être pleinement vivants eux-mêmes. Au-delà de leurs décisions, leur façon d’être sera donc subtilement différente. Ceci sera l’une des manifestations d’un leadership régénératif, pour soi, pour les équipes et pour des projets qui resteront branchés sur la Vie. Alors oui, je vais prendre du temps aujourd’hui, sans prétention, et juste pour me resynchroniser avec la vie qui circule en moi. En repenser à cette maxime africaine qui ne manque pas de malice : « Vous, vous avez les montres, nous, on a le temps ». #regeneration #leadership_regeneratif