Ce mercredi, nous avons envoyé une lettre au gouvernement afin de lui demander de s’impliquer urgemment dans la mobilisation collective que nous portons tous en tant que citoyens depuis des mois pour soutenir les producteurs. Faute de revenus suffisants, ceux qui nous nourrissent tous les jours disparaissent dans des proportions devenues intenables (27 exploitations disparaissent toutes les 24 heures en France) et, sans eux, aucun avenir durable n’est possible pour nous tous. Nous perdons, jour après jour, dans un silence assourdissant, cet accès si précieux à cette nourriture faite près de chez nous. Il faut que l’État fasse de cette urgence première (nous nourrir tous les jours) une grande cause nationale. Dans le contexte géopolitique actuel, nous ne pouvons plus parier sur de la nourriture venue du bout du monde pour remplir nos assiettes et celles de nos enfants. Comment être certains qu’elle arrivera jusqu’à nous ? Nous devons protéger en urgence ce trésor collectif qui représente un patrimoine vital pour chacun d’entre nous. Cette nourriture est sacrée, et les producteurs en France qui la produisent chaque jour doivent pouvoir vivre dignement de leur métier. À cette lettre, nous avons joint le manifeste publié récemment, qui fait état de l’urgence du côté des producteurs. Il montre aussi que des solutions existent. Le 15 octobre, les fabricants et distributeurs se sont engagés officiellement auprès de nous, les consommateurs, pour prendre le sujet à bras-le-corps à une échelle nationale et dans le cadre d’une union jamais vue auparavant. Nous espérons avoir une réponse rapide dans les prochains jours, car l’urgence est immense et les politiques ne peuvent pas rester à distance de ce combat vital qui nous engage tous. Nous vous tiendrons au courant et nous remercions tous, au nom des producteurs, pour votre soutien. #SoutienAuxProducteurs Michel Barnier, Annie Genevard, Emmanuel Macron, Ministère de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt Fonds de Soutien aux Producteurs
La baisse est encore plus drastique que ce que montrent les statistiques : combien de retraités, combien de double actifs gardent le statut d'agriculteur pour des raisons fiscales!! Dans 10 ans nous importerons la grande majorité de ce que nous consommerons fait en dehors des normes et exigences des écolos bobos des grandes villes et autres extrémistes qui saccagent à tout va. Dans le même temps nous payerons des gardes (forêt, faune, champêtre, etc.) pour entretenir les campagnes comme des espaces verts urbains!!
Voilà la lettre envoyée à Michel Barnier, Annie Genevard et Emmanuel Macron
Fière d'être sociétaire de C'est qui le Patron ?! La Marque du Consommateur depuis mai 2016 ! Une initiative réussie qu'il faut "copier-coller" pour que l'on puisse manger dans les prochains mois, années et SOUTENIR NOS AGRICULTEURS ! Pour ne plus lire un article comme celui-ci après dans le #DauphinéLibéré ou ailleurs ! #ChristopheHansen #EmmannuelMacron #MichelBarnier #AnnieGenevard !
Pourvu que ça ne reste pas "lettre morte", et qu'un rdv rapide soit pris. Car, la colère monte chez nos agriculteurs.
Cette situation n'est pas une erreur, un accident, mais un bien choix de politique, un choix de société!
Merci d’avoir partagé Soutien total ... Un meilleur pouvoir d'achat et une taxe plus importante sur les produits étrangers
La pyramide des âges dans la filière n augure pas un avenir reluisant
Cette chute correspond aussi au développement de la "grande distribution " ...
CEO
1 moisUne petite réponse une peu rapide 1 - Sur 390.000 exploitations... combien le sont vraiment. Mes copains qui font du foin pour leurs chevaux, ils sont classés exploitation agricole.... comme beaucoup de retraités du secteur. Donc faux 2 - Toutefois cette baisse n'est pas étonnante, les français consomment majoritairement des produits d'agricultures étrangères plus productives et avec moins de charges pour vivre. Pour faire cela on interdit aux agriculteurs de produire avec les mêmes contraintes des pays étrangers, mais on limite leur production. Et on accepte ces importations. 3 - Monter un business model pour attirer les consommateurs et maintenir les agriculteurs dans ces contraintes en leur disant qu'on va leur donner 4/5 cts de plus au kilo ... pour moi c'est assez peu éthique. 4 - Militez un peu plus pour la baisse des charges et des contraintes, sinon ne vous étonnez pas qu'en Allemagne on ait des fermes de 50000 hectares et pas en France, ces même fermes qui alimentent nos circuits de distribution en France