Députée au Parlement de Wallonie et au Parlement de la Fédération W-Bxl Anciennement Ministre wallonne de l’Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal (2019-2024)
💨Afin d’améliorer la qualité de l’air en Wallonie, j'ai décidé de proposer au Gouvernement wallon de prendre une direction nouvelle concernant l’interdiction progressive de circulation des véhicules les plus polluants sur l’ensemble du territoire wallon. Après avoir analysé en profondeur les résultats d'une étude menée par l'ISSeP et finalisée fin 2023, il est devenu évident que la stratégie élaborée en 2019 par le Gouvernement précédent était disproportionnée, difficilement applicable et peu efficace en terme d'amélioration de la qualité de l'air. 🚕Face à ce constat, je vais proposer dans les prochains jours au Gouvernement de Wallonie de remplacer l’interdiction généralisée et progressive de circuler de certains véhicules pour y préférer une approche plus efficace et mieux ciblée sur les grandes villes. Cette proposition serait aussi plus juste pour les habitants des zones rurales. Cette nouvelle approche se concentre sur l'adaptation de nos actions aux réalités locales, avec un soutien financier aux grandes villes. Elles pourront ainsi mieux mesurer la qualité de l’air sur leur territoire, effectuer un suivi rapproché de celle-ci et ainsi mettre en œuvre les solutions les plus adéquates. Cela permettra d’avoir un impact plus pertinent sur la pollution de l’air, qui ne se limite d’ailleurs pas au seul transport routier. Mon objectif est de permettre à tous les citoyens de vivre dans un environnement sain en déployant des mesures pertinentes et juste socialement. 🔎Plus d'infos : https://lnkd.in/eRvVGS6B
Grégor Bernard
11 mois
Disons que cela fait yoyo, on décide d'une chose puis on revient dessus, et l'environnement en pâtit... !
Guillaume Delsaux
11 mois
Merci pour votre ouverture d'esprit dans ce dossier. Il est effectivement important de prendre en compte la disparité d'offre de transport en commun entre grandes aglomérations et ruralité. L'aspect économique que représente l'achat d'un nouveau véhicule pour les ménages est aussi un paramètre important dans notre contexte socioéconomique. Bonne continuation à vous
Carl-Eric Anspach
11 mois
Merci d'interdire aussi les #pesticides les #pfas, les perturbateurs endocriniens, et tout ce qui nous empoisonne la #vie ! Merci
Damien Quittre
11 mois
Une décision basée sur une recherche scientifique de qualité. Bravo.
Assistant IT Réseau & Système | Microsoft 365, Active Directory, Automatisation, Scripting PowerShell & Python, Helpdesk Support
11 moisVoilà qui a "un peu" plus de sens... et encore. Cette mesure n'a (n'avait ?) absolument ni queue ni tête. Je possède une Euro 4 de 2006 et j'aurais donc dû, à partir de janvier 2026, la vendre pour en acheter une neuve (à mes frais évidemment) alors que la mienne est bien entretenue et en parfait état de marche. Et produire un véhicule entièrement neuf pour remplacer le mien ne pollue pas peut-être ? Par ailleurs, un paquet de véhicules thermiques neufs qui sont encore produits aujourd'hui et que l'on peut encore acheter polluent et rejettent bien plus de CO2 que ma petite Euro 4 de 2006, mais là ça ne pose pas de souci. Donc j'aurais été contraint de revendre mon véhicule qui d'après nos décideurs pollue trop, pour la seconde d'après racheter un véhicule plus récent (et pas encore interdit) qui pollue plus que mon véhicule actuel ? Logique... Qu'on me dise que la production de véhicules thermiques trop "polluants" (sur base de critères x ou y) soit interdite à partir d'une certaine date, je peux encore le concevoir, mais empêcher toute une partie de la population de faire usage de son véhicule, c'est une honte abyssale. À un moment donné, il faut vraiment arrêter de prendre les gens pour des pigeons avec l'écologie...