🌾 𝐋𝐚 𝐦𝐨𝐢𝐬𝐬𝐨𝐧 𝐝’𝐞́𝐭𝐞́ 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐨𝐩𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐂𝐞́𝐫𝐞́𝐯𝐢𝐚 𝐞𝐧 𝟕 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭𝐬 Une moisson d’été décevante en rendements pour les céréales à paille, un décrochage d’autant plus marqué en secteur à fort potentiel. Mais la qualité est cependant au rendez-vous. Les chantiers se sont éternisés ! 1️⃣ 𝗢𝗿𝗴𝗲𝘀 𝗱'𝗵𝗶𝘃𝗲𝗿 : Une vraie déception, avec une baisse de 𝟭𝟬 𝗮̀ 𝟯𝟬% des rendements par rapport à la moyenne quinquennale de 62 qx/ha. 2️⃣ 𝗕𝗹𝗲́𝘀 𝘁𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲𝘀 𝗱'𝗵𝗶𝘃𝗲𝗿 🌾 : Ils enregistrent un recul de 𝟭𝟬 𝗮̀ 𝟭𝟱% par rapport à la moyenne quinquennale de 66 qx/ha. 3️⃣ 𝗢𝗿𝗴𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗽𝗿𝗶𝗻𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀 : La situation n'est guère meilleure, avec des rendements en baisse de 𝟱 𝗮̀ 𝟭𝟬% (moyenne quinquennale : 50 qx/ha). 4️⃣ 𝗖𝗼𝗹𝘇𝗮, 𝗹𝗮 𝗯𝗼𝗻𝗻𝗲 𝘀𝘂𝗿𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲 : Avec des rendements entre 𝟯𝟬 𝗲𝘁 𝟯𝟱 𝗾𝘅/𝗵𝗮, supérieurs à la moyenne quinquennale de 32 qx/ha, le colza apporte un peu de lumière dans cette difficile récolte. 5️⃣ 𝗜𝗺𝗽𝗮𝗰𝘁 𝗱𝘂 𝗰𝗹𝗶𝗺𝗮𝘁 : L'excès d'eau et le manque de luminosité ont affecté la mise en place du potentiel des céréales à paille, notamment sur les parcelles profondes sensibles à l’humidité. Cela s'est traduit par une diminution du nombre d’épis et de grains par épis. 6️⃣ 𝗤𝘂𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗮𝘂 𝗿𝗲𝗻𝗱𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 : Malgré des poids spécifiques faibles sur les céréales à paille, les autres paramètres qualitatifs sont préservés, notamment la teneur en protéines et le pouvoir germinatif des orges de brasserie. Les premiers tests de panification sur les blés sont encourageants. 7️⃣ 𝐔𝐧𝐞 𝐦𝐨𝐢𝐬𝐬𝐨𝐧 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐝𝐮𝐫𝐞́𝐞🕰️ : Traditionnellement, les moissons se terminent autour du 20 juillet sur nos secteurs, mais cette année atypique a vu les chantiers se prolonger jusqu'au 10 août. 🔜𝗘𝘀𝗽𝗼𝗶𝗿𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹'𝗮𝘂𝘁𝗼𝗺𝗻𝗲 : Tous les regards se tournent maintenant vers les cultures d’automne 🌽 (maïs, tournesol, soja) 🌻. Les potentiels seront tributaires des dates de semis assez étalées en raison des conditions climatiques. Une moisson 2024 atypique qui nous rappelle que chaque année agricole a son lot de surprises et de défis !
Post de Cérévia
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En 2024, la récolte de pêches et nectarines en Roussillon est abondante mais les fruits, bien que sucrés, sont souvent tachés et craquelés à cause de la sécheresse et des conditions climatiques difficiles. Ces imperfections esthétiques ont entraîné une baisse des ventes. Les nouvelles mesures environnementales imposant des emballages plus coûteux et la météo maussade de juin ont également contribué à cette situation. Les producteurs espèrent que le retour du soleil dans le nord du pays améliorera les ventes, car la production est en hausse de 8%. https://lnkd.in/eBcHkP3Z
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Moisson 2024 (la vraie) : premier aperçu officiel de la qualité des céréales à paille (blé tendre, blé dur et orges), du colza et des protéagineux récoltés cet été. FranceAgriMer, ARVALIS et Terres Inovia ont dévoilé aujourd'hui dans un communiqué conjoint les premières tendances qualitatives de la récolte 2024 des céréales à paille, colza et protéagineux, observées par leurs réseaux respectifs dans les territoires. 🚜👨🌾 Une photographie objective de la ferme France dans toute sa diversité. Bien entendu, avant tout travail des collecteurs - coopératives et négociants - pour répondre aux cahiers des charges des différents utilisateurs. Ces premières observations seront affinées au cours des prochaines semaines, au fil de nos analyses en laboratoire. Rendez-vous le 21 août prochain pour la première publication des résultats partiels de nos analyses sur le blé tendre et le blé dur, puis chaque semaine jusqu'à la communication des résultats définitifs le 18 septembre. 📰 Lire le communiqué de presse 👉
QUALITÉ DE LA RÉCOLTE 2024 DES CÉRÉALES À PAILLE, COLZA ET PROTÉAGINEUX
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🌾 Point Moisson #1 Soufflet Agriculture 2024 🌾 Une moisson qui a démarré chez Soufflet Agriculture le 27 juin 2024. 🎬 Rendez-vous dès maintenant sur notre page YouTube pour la 1ère vidéo https://lnkd.in/eX6n-VBB Notre Directeur Collecte, Francois Pignolet, qui succède à François Berson depuis un an, vous fait un point sur la #moisson2024. Voici le premier bilan : 🌾Pour les orges de brasserie d’hiver : ➡ La récolte est effectuée à 70%. ➡ Les protéines sont correctes avec une moyenne de 10,7%. ➡ Une bonne nouvelle pour les calibrages au-dessus de 80. ➡ Le poids spécifique (PS) est de 62. ➡ Les rendements sont décevants, avec une baisse de 20-25% par rapport à la moisson 2023. 🌾Colza : ➡ La récolte est actuellement à 30%. ➡ L'humidité est à 8%, avec des impuretés variant entre 2 et 4%. ➡ Les premiers rendements étaient très décevants, entre 15 et 25 quintaux par hectare, mais ils affichent une tendance à l'amélioration ces derniers jours. 🌾Blé tendre : ➡ Les premières récoltes sur la Bourgogne, Touraine Poitou, Centre Berry avec des premiers résultats qui montrent des protéines autour de 11,5% et un PS de 76,5. ➡ Aucune présence de DON (mycotoxines) détectée. 🌾Blé dur : ➡ En région Atlantique, les premiers blés durs sont aussi récoltés. ➡ Les protéines sont autour de 13,5%, et le PS est malheureusement faible à 76. ➡ Une qualité globale correcte pour le moment. 🌾Les cultures biologiques : ➡ Un démarrage de la récolte depuis quelques jours qui s’étendra sur les prochaines semaines à cause des différences de dates de #semis. 📈 Volatilité du marché : Le #marché est actuellement très volatile, influencé par les fluctuations de la production en Russie (84 millions de tonnes). En début de semaine, nous avons observé une chute de 7€ sur le #blé tendre et de 14€ sur le #colza en une seule journée, principalement en raison des mouvements spéculatifs. La solution chez #SouffletAgriculture contre cette volatilité c’est le contrat Optimum Sécurisé, qui permet de lisser les prix et de sécuriser les revenus des agriculteurs. Nous vous donnons rendez-vous dans 15 jours pour un nouveau point #moisson 2024. #Agriculture #SouffletAgriculture #Blé #Colza #Orge #AgricultureFrançaise
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𝗟𝗲𝘀 𝗺𝗼𝗶𝘀𝘀𝗼𝗻𝘀 𝘁𝗼𝘂𝗰𝗵𝗲𝗻𝘁 𝗮̀ 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗳𝗶𝗻 𝗲𝗻 𝗖𝗼̂𝘁𝗲-𝗱’𝗢𝗿. Après un début d’année très humide, les cultures de céréales et les fourrages sont en difficulté. COMBEMOREL Bertrand, directeur général de Coopérative Bourgogne du Sud constate des rendements médiocres en orge. 𝗟𝗲𝘀 𝘀𝗶𝗹𝗼𝘀 𝗱𝗲𝘃𝗿𝗼𝗻𝘁 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲𝗿 𝗱𝘂𝗿 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗴𝗮𝗿𝗮𝗻𝘁𝗶𝗿 𝗹𝗮 𝗾𝘂𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗮𝘁𝘁𝗲𝗻𝗱𝘂𝗲. Les blés ne s’en sortent pas mieux avec une baisse de 15 à 20 % par rapport aux années précédentes. Benjamin Boyet de Dijon Céréales explique que l’excès d’eau et le manque de luminosité ont impacté le potentiel des cultures 🌧️. 𝗘𝗻 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲, 𝗼𝗻 𝗲𝗻𝗿𝗲𝗴𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗺𝗮𝘂𝘃𝗮𝗶𝘀𝗲 𝗿𝗲́𝗰𝗼𝗹𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗯𝗹𝗲́ 𝗱𝗲𝗽𝘂𝗶𝘀 𝟰𝟭 𝗮𝗻𝘀 : 𝟮𝟱 𝗠𝘁 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝟯𝟲 𝗲𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟯. 𝗩𝗶𝗻𝗰𝗲𝗻𝘁 𝗟𝗮𝘃𝗶𝗲𝗿 voit une lueur d’espoir dans le nord Côte-d’Or où les terres séchantes s’en sortent mieux cette année. 𝗟𝗲 𝗰𝗼𝗹𝘇𝗮 𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗮 𝗯𝗼𝗻𝗻𝗲 𝘀𝘂𝗿𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗱𝗲𝘀 𝗿𝗲𝗻𝗱𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝟯𝟬 𝗲𝘁 𝟰𝟬 𝗾𝘂𝗶𝗻𝘁𝗮𝘂𝘅/𝗵𝗮 🌻. La situation géopolitique complique aussi les choses. 𝗟𝗮 𝗰𝗼𝗻𝗰𝘂𝗿𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 𝗽𝗲̀𝘀𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝘂𝗹𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗳𝗿𝗮𝗻𝗰̧𝗮𝗶𝘀 🇫🇷. Enfin, 𝗹𝗮 𝗾𝘂𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲𝘀 𝗳𝗼𝘂𝗿𝗿𝗮𝗴𝗲𝘀 𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗿𝗲́𝗼𝗰𝗰𝘂𝗽𝗮𝗻𝘁𝗲. Les éleveurs devront apporter des compléments alimentaires pour nourrir leurs bêtes correctement 🐄. #Agriculture #Moisson2024 #Orges #ProductionAgricole Département de Saône-et-Loire Département de la Côte-d'Or Département de l'Yonne Chambre d'agriculture de Côte-d'Or https://lnkd.in/e8aNBSyY
Moissons : un bilan 2024 mitigé
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Des annonces prudentes en abricots Les prévisions européennes de récolte d’abricot ont été présentées à l’occasion du medFEL - Le rendez-vous de la filière Fruits et Légumes en France, le 24 avril à Perpignan. Si globalement la production globale reste stable autour de 524 000 tonnes (soit +2 % par rapport à la moyenne 2018-2022 établie à 513 000 tonnes), les tendances divergent selon les pays. Et les prévisions françaises, en recul d’un tiers sur le total, marquent une baisse encore plus significative dans certains secteurs. 🇪🇸 Après un fort déficit en 2023, l’Espagne attend une récolte de 134 000 tonnes (contre 91 800 tonnes l’année précédente, soit +46 %, et +29 % par rapport à la moyenne quinquennale). 🇬🇷 La Grèce annonce des surfaces stables et une situation normale. Elle prévoit 85 000 à 90 000 tonnes (contre 93 000 tonnes en 2023, soit -6 %), en légère baisse par rapport à 2023 (-7 %) mais toujours en retrait par rapport au potentiel normal. 🇮🇹 Suite aux multiples crises qui ont découragé les producteurs, les surfaces sont en recul en Italie. Tomas Bosi, représentant du CSO, a annoncé une récolte de 214 000 tonnes d’abricots, une nouvelle fois en dessous du potentiel habituel. 🇲🇫 En France, le déficit de production annoncé est estimé entre -30 et -40 % du potentiel normal, à moins de 88 000 tonnes. En « off » quelques professionnels de la filière se sont même montrés un peu plus pessimistes. Les opérateurs s’attendent à une alternance marquée à la suite de la forte récolte de 2023. Avec une hétérogénéité particulière cette année, en fonction des variétés et des bassins. « C’est la conjonction de différents facteurs mal identifiés, dont sans doute l’effet d’un mois de mars très pluvieux pendant la floraison », a évoqué DARNAUD Bruno, président de l’AOP Pêches et abricots de France.
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𝐐𝐮𝐢 𝐝𝐢𝐭 𝐦𝐨𝐢𝐬 𝐝'𝐚𝐨𝐮̂𝐭 𝐝𝐢𝐭 𝐫𝐞́𝐜𝐨𝐥𝐭𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐮𝐧𝐞𝐬 𝐝'𝐄𝐧𝐭𝐞 ! Avant de donner le coup d'envoi à nos producteurs du Groupe Coopératif France Prune, faisons un focus sur la récolte de ces prunes. 📆 Quand ? La récolte a lieu de mi-août à mi-septembre. Nos pruniculteurs commencent la récolte quand ils observent la chute naturelle des fruits, ou celle provoquée par un léger secouage. Ils mesurent la maturité des prunes avec un réfractomètre qui donne le degré Brix (richesse en matière sèche de la pulpe). L'acidité des prunes est également mesurée. Le rapport acidité/brix est l'indication précise du niveau de maturité des fruits. 🚜 Comment ? : La récolte s'effectue le plus souvent mécaniquement avec vibration des arbres et récupération dans des réceptacles en forme de parapluie ou des remorques. Elle se déroule en plusieurs passages au fur et à mesure de l'avancement de la maturité des fruits. Le but étant de récolter les prunes à maturité optimale afin d'obtenir de bons pruneaux. 👉 Et ensuite ? : Après la récolte, les prunes sont entreposées dans des palox pour être amenées en station de séchage où elles seront lavées, triées et réparties sur des claies, avant d'être mises au four de séchage. 📸 Suivez l'aventure des producteurs dans la récolte des prunes d'Ente sur nos réseaux sociaux ! #maitreprunille #cooperative #franceprune #pruneauxdagen #recolte
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C’est un coup dur pour les amateurs de ce fruit sucré et gorgé de soleil. Selon le dernier rapport de l’Agreste, le service statistique du ministère de l’Agriculture, la production française de melons devrait chuter de 10% en 2024 par rapport à l’année précédente. Plusieurs facteurs expliquent ce déclin significatif. Une météo défavorable à la culture du melon Le printemps 2024 n’a pas été tendre avec les producteurs de melons. Pluies abondantes, températures fraîches et manque d’ensoleillement ont perturbé la croissance des plants. La pollinisation, la nouaison et le grossissement des fruits ont pris du retard, tandis que l’humidité favorisait le développement de maladies. La météo a perturbé la pollinisation, la croissance, la nouaison et accru la pression sanitaire. Rapport de l’Agreste, juillet 2024 Résultat : le pic de production, habituellement atteint début juillet, n’est intervenu qu’après la mi-juillet cette année. Une saison décalée et écourtée pour les melons français. Des surfaces cultivées en diminution Autre facteur aggravant : les surfaces dédiées à la culture du melon sont en recul de 2% au niveau national. Cette baisse atteint même 4% pour les melons cultivés en plein champ en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, zone de production majeure. Face aux aléas climatiques récurrents et à la concurrence européenne, certains producteurs choisissent de réduire la voilure sur ce fruit exigeant et fragile. Un phénomène inquiétant pour la filière melons française. Des prix en dents de scie Avec une offre en retrait et une demande atone en juin à cause du temps maussade, les prix des melons ont eu du mal à décoller en début de saison. Sur le mois, ils s’affichaient 7% en-dessous de leur niveau de 2023. Mais la tendance s’est inversée en juillet avec la baisse des volumes et le retour du soleil. Les tarifs ont alors bondi pour dépasser de 8% la moyenne 2019-2023. Une volatilité des prix néfaste tant pour les producteurs que pour les consommateurs. Vers une pénurie de melons en fin de saison ? La chute globale de la production et le décalage du pic soulèvent des inquiétudes pour l’approvisionnement en melons en août et septembre. Les étals pourraient se trouver dégarnir plus rapidement que d’habitude, privant les consommateurs de ce fruit savoureux et désaltérant. Pour limiter ce risque, les professionnels de la filière misent sur le développement des cultures sous abris, moins soumises aux aléas météorologiques. Mais cette solution a un coût économique et environnemental non négligeable. A l’avenir, l’adaptation des variétés et des pratiques culturales sera cruciale pour assurer la résilience de la production française de melons face au changement climatique. Un défi technique et humain pour continuer à régaler nos papilles chaque été. The post La production de melons en chute libre : les raisons du déclin first appeared on ViralMag.fr.
C’est un coup dur pour les amateurs de ce fruit sucré et gorgé de soleil. Selon le dernier rapport de l’Agreste, le service statistique du ministère de l’Agriculture, la production française de melons devrait chuter de 10% en 2024 par rapport à l’année précédente. Plusieurs facteurs expliquent ce déclin significatif. Une météo défavorable à la culture du melon Le printemps 2024 n’a pas été...
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Comment j'ai aidé des producteurs locaux en détresse Il y a quelques mois, des producteurs locaux se sont retrouvés face à une situation désespérée. En pleine période de récolte de pastèques, le marché était inondé, l'offre dépassait de loin la demande. Leurs pastèques commençaient à se détériorer, car les chemins impraticables rendaient difficile l'écoulement de leurs produits. La panique grandissait, car sans solution rapide, ils allaient perdre toute leur récolte, mettant en péril leur source de revenu. C'est à ce moment-là que j'ai découvert leur détresse. Avec mon entreprise Sylius spécialisée dans la transformation de fruits en boissons naturelles, j'ai décidé d'agir. J'ai acheté une grande partie de leur récolte de pastèques. Grâce à nos procédés innovants, nous avons transformé ces pastèques en délicieuses boissons naturelles, offrant ainsi une solution aux producteurs et sauvant leur récolte d'une perte certaine. Cette expérience démontre l'importance d'encourager des entreprises comme Sylius Nous sommes capables de transformer des crises en opportunités, de soutenir les producteurs locaux et de contribuer positivement à l'économie agroalimentaire. Ensemble, nous pouvons créer un impact durable et changer le monde de l'agroalimentaire. Pour rester informé sur nos prochaines initiatives, suivez ma page ! #Agroalimentaire #Transformation #Entrepreneuriat #SupportLocal #ImpactPositif
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Imaginez des champs à perte de vue, gorgés d’eau, où les cultures peinent à se dresser sous le poids des averses incessantes. C’est le triste spectacle qui s’offre aux agriculteurs français depuis près d’un an maintenant. Entre tempêtes, dépressions et autres épisodes pluvieux, les récoltes et les semis ont été grandement perturbés. Mais quelles conséquences ces intempéries auront-elles sur les prix des fruits et légumes dans nos supermarchés ? Éléments de réponse. Des récoltes et des semis compromis Prenons l’exemple des pommes. D’après une source proche du secteur, seulement 10% des pommes ont été récoltées cette année à la même période, contre 50% l’an dernier. Cela signifie non seulement un retard de livraison dans les supermarchés, mais aussi des délais dans la fabrication de produits dérivés comme les compotes ou les jus. Même constat pour le maïs, dont les plants ont été littéralement couchés par les vents violents, rendant la récolte bien plus ardue. Quant aux semis, ils accusent eux aussi un retard considérable : seuls 5% auraient été réalisés, contre 50% l’année dernière à la même époque. Une hausse des prix à prévoir Si les consommateurs doivent s’attendre à une augmentation du prix des fruits et légumes, c’est avant tout parce que les agriculteurs vont devoir engager des frais supplémentaires. Pour le maïs par exemple, une main-d’œuvre additionnelle sera nécessaire pour le ramassage. Il faudra aussi le faire sécher, ce qui implique une consommation d’énergie accrue pour envoyer de l’air chaud. Mais les cultures ne sont pas les seules touchées. Les pâturages détrempés obligent les éleveurs à garder leurs bêtes à l’intérieur et à les nourrir au foin, plutôt que de les laisser brouter en extérieur. Un coût non négligeable qui devra bien être répercuté quelque part. Entre 15 et 20 centimes de plus par kilo Difficile à ce stade de chiffrer précisément la hausse à venir. Mais si l’on se fie aux précédents épisodes climatiques extrêmes, on peut tabler sur une augmentation de 15 à 20 centimes par kilo en moyenne. Tout dépendra des négociations qui auront lieu début 2025 entre producteurs, industriels et grande distribution. Les discussions risquent d’être particulièrement tendues et les agriculteurs ont beaucoup à perdre. Un représentant de la FNSEA, premier syndicat agricole français Une qualité gustative et une conservation réduites Au-delà de l’aspect financier, c’est aussi la qualité des produits qui pourrait pâtir de ces conditions climatiques défavorables. Des fruits et légumes gorgés d’eau, récoltés à la hâte entre deux averses, il y a fort à parier que leurs qualités gustatives ne seront pas au rendez-vous. Autre problème : leur conservation. Stressés par un excès d’humidité, les fruits et légumes risquent de se détériorer bien plus rapidement qu’à l’accoutumée. De quoi générer du gaspillage et de la frustration chez les consommateurs. Alors que l’inflation grignote déjà le pouvoir d’achat des ménages et que...
Imaginez des champs à perte de vue, gorgés d’eau, où les cultures peinent à se dresser sous le poids des averses incessantes. C’est le triste spectacle qui s’offre aux agriculteurs français depuis près d’un an maintenant. Entre tempêtes, dépressions et autres épisodes pluvieux, les récoltes et les semis ont été grandement perturbés. Mais quelles conséquences ces intempéries auront-elles sur...
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C'est bientôt les fêtes et tu sais ce qui va se passer avec les denrées alimentaires ? Les prix vont monter en flèche 🔥 Et puisque tu ne produis jamais rien, tu vas encore commencer par te plaindre de la cherté de la vie. Pendant ce temps, ceux qui ont planté du maïs, du riz, du piment ou des tomates cette année vont tranquillement remplir leurs poches en vendant leurs récoltes. Pendant que d’autres dépensent, ils encaissent. Tu sais ce qui est encore plus frustrant ? Ces opportunités, elles sont juste devant toi. Tu as des économies ? Utilise-les intelligemment. Le bon moment pour investir dans l'agriculture, c'était hier. Le deuxième meilleur moment, c'est aujourd'hui. 2024 est en train de s’éteindre. Si tu veux que 2025 soit différent, commence à poser des bases solides dès maintenant. Laisse-moi un message si tu veux savoir comment investir intelligemment dans l’agriculture.
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