#Polynésie #FondsMarins - À la suite d'une étude regroupant les connaissances acquises sur les monts sous-marins polynésiens réalisée par l'Office français de la biodiversité (OFB), un colloque s'est tenu à la Présidence de la Polynésie française.
Toute la journée, les principaux acteurs et organismes intéressés par la question des fonds marins se sont réunis pour discuter des différents enjeux et problématiques liés à la recherche scientifique sur ces fameuses montagnes immergées, qui restent pour la plupart un mystère.
“Couvrir les fonds marins polynésiens est un travail de titan qui prendra des années”, expliquait un membre de l'Ifremer. Et pour cause, la zone de recherche polynésienne et ses 4 800 000 km2 est vaste, trop vaste pour pouvoir la couvrir en entier. L'OFB l'expliquait en comparant avec sa dernière mission de recherche commandée à la société Abyssa, sur deux monts sous-marins situés dans la zone du Cap Corse. “Dans la zone polynésienne, il y a plus de 100 monts qui culminent au-delà des 1,4 km du plancher océanique, et ce nombre est probablement sous-estimé.”
Pour optimiser la recherche, les différents organismes ont profité du colloque pour parler des dernières technologies. Sur les différents types d'outils utilisés, les satellites permettent de couvrir une zone bien plus vaste, mais ne peuvent pas prélever d'échantillons ou établir des faits avec précision. Reste le bateau “qui va couvrir en une journée 4 000 km2” et le sous-marin, qui va gagner en précision d'analyse mais perdre en surface couverte, avec seulement “20 km2 par jour”. Les instituts de recherche travaillent donc sur de nouveaux dispositifs permettant d'optimiser la recherche.
Une autre solution qui a été abordée serait de concentrer les recherches sur des zones identifiées comme étant prioritaires, expliquait Franck Connan. “On ne pourra pas aller tout voir partout, le but est de cibler les zones les plus intéressantes.” Comme celle des îles Cook, où une potentielle expédition sur des monts sous-marins a été évoquée afin de “faire un état des lieux avant qu'il y ait des impacts collatéraux” dus aux actions anthropiques, rajoutait Franck Connan.
Une chose est sûre, malgré la distance qui sépare la terre ferme des abysses, les chercheurs continueront d'approfondir le sujet.
Responsable Développement Territorial, Relations Institutionnelles Direction de Lignes #TERBreizhGo #SNCF Président #PIMMSMédiation #Lorient
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