Flash Monde 🌍⚡ «C’est une pièce de théâtre, on joue une tragédie» : Avignon au rythme du procès Pelicot REPORTAGE - Alors que le procès des viols de Mazan termine sa douzième semaine d’audience, la cité des Papes est marquée par cette affaire «historique». La ville d’Avignon est devenue un décor de théâtre, mais seule une tragédie s’y joue. Si le public n’est pas aussi nombreux que pendant le Festival, tous les jours, plusieurs centaines de personnes se pressent malgré tout devant le palais de Justice, espérant pouvoir entrer dans la salle d’audience. Autour du tribunal, les restaurants forment la coulisse : chaque «camp» a son adresse. Ainsi, le choix des accusés s’est porté sur une brasserie, désormais surnommée «le bar des accusés». Une rue à Avignon, le 2 septembre 2024, jour d’ouverture du procès des viols de Mazan. Margaux d’Adhémar / Le Figaro Ils sont une dizaine, tous les matins, à y boire leur café avant le début de l’audience. «Ils préfèrent venir ici qu’ailleurs parce qu’ils ne veulent pas trop se montrer», nous souffle d’une voix rauque le gérant. «Il y en a un, il se justifie tout le temps. Il vient tous les jours. J’lui demande rien. Il parle. Il en a gros sur la patate. C’est celui qui est parti de la chambre et qui n’est pas allé jusqu’au bout. Après, il y en a, si je pouvais, je les servirais pas», assume-t-il, torchon à la main… Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 89% à découvrir. Black Friday : derniers jours -70% sur l’abonnement numérique Déjà abonné ? Connectez-vous [gallery link="file" columns="2"] Aller à la source Author: Lire l'article complet ici : https://lnkd.in/dzMnzuTn #ProjetsAssociatifs #EngagementSocial #Solidarité #InitiativesCommunautaires #ActionsAssociatives #ImpactPositif #AssociationLocale #DéveloppementDurable #artia13 #flashmonde #actualite #news
Post de Cédric Hermand
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«C’est une pièce de théâtre, on joue une tragédie» : Avignon au rythme du procès Pelicot REPORTAGE - Alors que le procès des viols de Mazan termine sa douzième semaine d’audience, la cité des Papes est marquée par cette affaire «historique». La ville d’Avignon est devenue un décor de théâtre, mais seule une tragédie s’y joue. Si le public n’est pas aussi nombreux que pendant le Festival, tous les jours, plusieurs centaines de personnes se pressent malgré tout devant le palais de Justice, espérant pouvoir entrer dans la salle d’audience. Autour du tribunal, les restaurants forment la coulisse : chaque «camp» a son adresse. Ainsi, le choix des accusés s’est porté sur une brasserie, désormais surnommée «le bar des accusés». Une rue à Avignon, le 2 septembre 2024, jour d’ouverture du procès des viols de Mazan. Margaux d’Adhémar / Le Figaro Ils sont une dizaine, tous les matins, à y boire leur café avant le début de l’audience. «Ils préfèrent venir ici qu’ailleurs parce qu’ils ne veulent pas trop se montrer», nous souffle d’une voix rauque le gérant. «Il y en a un, il se justifie tout le temps. Il vient tous les jours. J’lui demande rien. Il parle. Il en a gros sur la patate. C’est celui qui est parti de la chambre et qui n’est pas allé jusqu’au bout. Après, il y en a, si je pouvais, je les servirais pas», assume-t-il, torchon à la main… Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 89% à découvrir. Black Friday : derniers jours -70% sur l’abonnement numérique Déjà abonné ? Connectez-vous [gallery link="file" columns="2"] Aller à la source Author: Lire l'article complet ici : https://lnkd.in/dzMnzuTn #ProjetsAssociatifs #EngagementSocial #Solidarité #InitiativesCommunautaires #ActionsAssociatives #ImpactPositif #AssociationLocale #DéveloppementDurable #artia13
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Dans la foulée de la levée de boucliers - entièrement justifiée - visant à protéger le cabaret La Tulipe des effets délétères de la récente décision de la Cour d'appel du Québec : semble qu'on soit dûs pour une solide discussion sur les rapports entre société et arts vivants! Rappelons que trois théâtres de Québec doivent actuellement se battre, devant cette même cour d'appel, pour confirmer leur droit (avec avertissement préalable aux spectateurs éventuels) de faire fumer des cigarettes aux herbes par des comédien-nes sur scène! Dans cette discussion collective, il va être important de rappeler que les arts vivants, par définition, vont toujours être à la source d'inconforts pour certain-es; et que, collectivement, on a beaucoup (beaucoup) à perdre en faisant de ces inconforts individuels des limites à l'expression de ces mêmes arts vivants ! Et aussi, constat proprement "scandaleux" de mon séjour à New-York : semble qu'on permette aux productions théâtrales de Broadway le droit que des cigarettes aux herbes puissent être fumées sur scène ;) #polqc #libertédexpression #libertédexpressionartistique #théâtre #artsdelascène #artsvivants #latulipe
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Le dossier des "tueries du Brabant" en Belgique: je n'accompagnerai pas le cercueil car il n'y aura pas d'enterrement. Je suis, depuis peu, l'avocat de 4 parties civiles dans ce dossier de deux millions de pages. Hier, dans la ville de Magritte, j’ai assisté à un numéro de surréalisme judiciaire. En plus de quarante ans d’expérience pénale, je n’ai jamais ni vécu, ni même imaginé vivre une telle séquence, terme repris du monde du cinéma, car parfaitement adapté au show minutieusement chorégraphié par le Parquet fédéral. Le Justitia, Palais de Justice construit pour le procès des attentats de Bruxelles, était un décor magnifique. L'organisation était parfaite et les acteurs excellents. Mais le scénario écrit n’était pas digne des victimes, de leurs proches et de la Belgique. Madame Ann FRANSEN, Procureur fédéral, avec une solennité et une émotion que je veux bien croire sincères, a annoncé: "aujourd’hui, malheureusement, nous ne pouvons que constater qu’aucun autre acte d’enquête actif ne peut être posé dans ce dossier ». C’est inexact. J'ai demandé des actes d'enquête sur une piste française, documentée dès l'origine du dossier, loin des fantômes de ce dossier. Peut-être est-ce trop simple et risquerait de montrer que cette bande de malfaiteurs aurait dû être neutralisée dès 1982. Mais alors il faudra reconnaître que tous ces morts, tous ces blessés, toutes ces vies gâchées auraient pu être évités? Bien sûr. Et c’est ce qui dérange forcément. Mais enterrer un dossier encore vivant est la meilleure manière d’ajouter un scandale à un autre scandale. Les magistrats qui le feraient trahiraient leur mission. Le peintre Magritte dans "la Trahison des images » représente une pipe avec comme légende: « ceci n’est pas une pipe » pour illustrer que tout est une question de point de vue. Hier on nous a présenté un dossier en nous disant « ceci est un dossier mort ». Non, ceci est un dossier encore vivant. Cette enquête doit être poursuivie.
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Ravie de proposer une conférence sur "Le placard du boulevard" le mardi 18 juin à 20h au Tango, 11, rue au Maire, 75003 Paris, avec la complicité du Anne Delabre. Présentation de l'intervention "Ouvrir le placard du théâtre de boulevard" La cage aux folles, Mademoiselle, Potiche, Les Œufs de l’Autruche, Le Dindon, L’amant de Mme Vidal, Folle Amanda… Autant de pièces de boulevard qui ont fait le succès de l’émission Au théâtre ce soir et ont marqué les années 1960-1970 de leurs personnages parfois ambigus, de leurs jeux de cache-cache, de leur agitation collective et leurs scènes de séduction toutes en excès. En revenant sur des extraits de pièces tirées de l’émission, cette intervention se propose d’interroger les ressorts constitutifs du placard et d’initier une réflexion sur la force du non-dit et la puissance du silence qui entoure les évocations du genre et de la sexualité. Si cette perspective nous intéresse, c’est que le théâtre de boulevard repose sur un mélange d’étalage et de déni, de révélation et de dissimulation, de flamboyance et d’abstraction, qui confère au secret une impossible transparence. Dit autrement, les excès et les attitudes outrées du boulevard disent et montrent ce qui est de l’ordre du caché et de l’invisible. Pourtant, en même temps qu’ils signalent les efforts grossiers de dissimulation, ils font de tout dévoilement du secret ou de l’interdit un événement d’une ampleur telle que ce dernier peut se voir aussitôt dénié et réinstauré. Cette intervention s’attachera ainsi à ouvrir le placard du boulevard. Elle appréhendera ce dernier dans ses dimensions matérielles – l’amant·e dans le placard, les portes qui claquent, qui s’ouvrent et se renferment –, dans ses aspects relationnels faits de mensonges, de faux semblants, de déclarations outrancières, de confidences complices, et dans ses effets narratifs, les révélations du secret (la « haine des hommes », le meilleur ami de l’amant devenu à son tour l’amant) étant un ressort à part entière des trames de boulevard. L’objectif est de montrer combien les pièces de boulevard de l’émission Au théâtre ce soir ne cessent de produire des troubles dans le genre et la sexualité : en faisant de tout jeu de séduction une mascarade ; en donnant à voir des féminités indociles et des masculinités fébriles ; en mettant en scène des relations amoureuses croisées et des trouples ; ou, plus rarement, en évoquant parfois explicitement les sexualités minoritaires… pour les renvoyer aussitôt dans le placard.
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C’était censé être un moment inoubliable. 40 000 personnes réunies à l’Allianz Riviera de Nice pour vivre une soirée explosive en compagnie de la star américaine Travis Scott. Mais pour certains spectateurs comme Luka, étudiant en droit venu spécialement de Paris, le show a pris une tout autre tournure. Au cœur de la fosse, près de la scène, il est devenu la cible d’agresseurs sournois qui ont profité de l’euphorie ambiante pour sévir. J’étais dans la fosse, ça s’est passé vers la troisième chanson. Quelqu’un était derrière moi, il m’a arraché mon collier. – Luka, victime d’un vol lors du concert Un collier qui, au-delà de sa valeur matérielle, représentait surtout un souvenir précieux légué par sa grand-mère. En allant porter plainte, le jeune homme de 20 ans a pu constater qu’il était loin d’être un cas isolé. D’autres spectateurs avaient subi le même sort, certains évoquant même avoir été gazés avant d’être dépouillés. Des agressions orchestrées ? Pour les victimes, il ne fait aucun doute que ces agressions relèvent d’actions coordonnées impliquant plusieurs individus. Une hypothèse accréditée par un mode opératoire bien rodé : Ils devaient être plusieurs. Celui qui arrache a rapidement dû se débarrasser des bijoux auprès d’un autre pour éviter de se faire repérer. – Un ami de Luka, témoin des événements Si l’espoir d’identifier les coupables reste mince, cet épisode soulève surtout des questions sur la sécurité déployée pour ce type d’événements de grande ampleur. Avec une présence jugée insuffisante et des contrôles d’accès laborieux, les conditions étaient visiblement réunies pour que des délinquants puissent agir en toute impunité. Une organisation pointée du doigt Sur les réseaux sociaux, de nombreux participants ont fait part de leur mécontentement concernant la gestion de cette soirée, n’hésitant pas à la qualifier de “chaotique”. Temps d’attente interminables pour entrer dans le stade, manque de fluidité dans la circulation… Autant de griefs adressés aux organisateurs. Des critiques qui trouvent un écho particulier auprès des victimes de vols. Car au-delà du préjudice matériel, c’est bien un sentiment d’insécurité et une certaine amertume qui prédominent. Luka garde ainsi un goût amer de cette expérience : Je pense qu’il n’y avait pas assez de sécurité. Cela aurait pu être très grave si cela avait créé un mouvement de foule. – Luka Repenser la sécurité des grands événements Face à ces dérives, une remise en question s’impose pour les concerts et manifestations de grande envergure. Si l’aspect festif doit primer, il ne peut se faire au détriment de la tranquillité des spectateurs. Renforcer les effectifs de sécurité, optimiser les contrôles à l’entrée, mieux coordonner les flux de circulation… Voici quelques pistes à explorer pour que la fête ne soit plus gâchée. Car derrière l’euphorie des grands rassemblements se cache parfois une réalité plus sombre. Vol, agressions, mouvements de foule incontrôlés… Les ...
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La revue de presse du retail : «Un grand manipulateur»: au procès des viols de Mazan, le profil de Dominique Pelicot en question: Pendant près d'une heure, son témoignage, plein de rancœur, est celui d'un grand ... La Martinique en lutte contre la grande distribution · Omar Ben ... ==> Abonnez vous à la revue de presse du retail #retail #distribution #commerce
«Un grand manipulateur»: au procès des viols de Mazan, le profil de Dominique Pelicot en question
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🚨 Nouvel article à lire ! L'intégrité des agents de police mise à l'épreuve lors d'une fête d'anniversaire.😱👮♂️ Comment maintenir des normes éthiques en dehors du service ? 🤔 #IntégritéProfessionnelle #Responsabilité #ÉthiquePolicière 📰🔗
Les révélations choquantes lors de l'audience sur l'affaire de conduite inappropriée d'un policier
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A VOIR ABSOLUMENT : "Je verrai toujours vos visages", le film écrit et réalisé par Jeanne Herry. Vu en 2023, il est resté très longtemps dans ma tête et j'y repense souvent. A l'heure où le Gouvernement Michel Barnier a annoncé sa politique de justice punitive, je vous invite vraiment à regarder ce merveilleux film sur la justice restaurative (ou justice réparatrice). Des mesures de justice restaurative sont proposées depuis 2014 en France à des victimes de vols, de viols et des auteurs d’infraction afin de dialoguer dans des dispositifs sécurisés. Ces lieux sont encadrés par des professionnels et des bénévoles. Ce n'est pas en multipliant les incarcérations, sans accompagner les personnes, que l'on peut espérer que cela ira mieux ! Le film montre la nécessité de la JUSTICE RESTAURATIVE. On y voit les rencontres entre des hommes ayant commis des actes illégaux et des victimes, ainsi que la grande préparation à ces rendez-vous. Nous suivons plusieurs victimes ayant subit vol à l'arraché, cambriolage, braquage ou viols incestueux, et assistons à leur évolution, ainsi qu'à celle des coupables. C'est extrêmement bien joué (Leïla Bekhti, Miou-Miou, Adèle Exarchopoulos, Élodie Bouchez, Jean-Pierre Darroussin, Gilles Lellouche, Fred Testot...) et je vous garantie le plein d'émotions (tristesse, joie, colère, ...). Il est disponible en Replay. PREVENIR & GUERIR devrait être la norme. Malheureusement, le nouveau gouvernement n'a pas adopté cette démarche, elle préfère SURVEILLER & PUNIR certaines communautés (les délinquants en col blanc peuvent dormir tranquilles, au pire, s’ils sont condamnés, ils porteront un bracelet élec et pourront continuer dîner mondain, interviews et conseils aux politiques…). La justice réparatrice devrait être soutenue et promue. Elle requiert de déployer des moyens humains et financiers, mais au final, toute la société y gagnerait : - l'Etat pourrait réduire les coûts liés aux actes de délinquance - mais surtout le BIEN VIVRE ENSEMBLE serait nettement amélioré en permettant aux victimes DE SE REPARER et aux agresseurs d'évoluer en ayant VRAIMENT pris conscience des conséquences de leurs actes. Lucile Peytavin, dans "Le coût de la virilité : Ce que la France économiserait si les hommes se comportaient comme les femmes", a estimé que le coût financier (moyens déployés en services de police, judiciaires, médicaux et éducatifs) de l'ensemble des préjudices dus à des comportements asociaux (accidents de la route mortels, atteinte aux biens et aux personnes, meurtre, violences sexuelles, ...) pour l'État était de 100 milliards d’euros en 2020. Lucile Peytavin montre les conséquences de la virilité érigée en idéologie culturelle dominante et suggère tout l'intérêt de prévenir les actes de délinquance en sortant de cette culture de domination.
JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES – Bande-annonce Officielle – Jeanne Herry (2023)
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Le costume droit cranté a l'art de fédérer tous les Gentlemen au son unique. Il est indéniable que ce modèle mythique et très populaire. Il a une histoire à raconter à travers les âges, du bureau Oval au bureau du simple Caissier de banque ou du Commercial en entreprise. Découvrez comment nous l'avons apprivoisé.
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La justice restaurative : un outil qui donne espoir ✨. Aujourd’hui, je vous recommande une conférence sur la justice restaurative enregistrée à la bibliothèque de l’hôtel de ville de Paris en mai 2024. (Le lien est en commentaire) La « justice restaurative », aussi appelée « réparatrice » a eu dix ans cet été. Elle consiste à faire se rencontrer des victimes avec des personnes à l’origine de délits ou crimes, afin qu’elles puissent dialoguer, avec l’aide d’expert·es en matière de relations humaines (le médiateur, la médiatrice). Son but ➡ apaiser les individus par l’échange. Plus concrètement, elle permet aux personnes (victimes et mis·es en cause lié·es par une même affaire, un même procès ou non) de se parler, d’échanger dans un cadre sécurisé de tout ce qui reste encore incompris dans ce qui s’est passé pour eux, elles. De dire aussi certaines choses qui n’ont pas pu être partagées jusque-là ou de poser des questions qui n’ont pas pu être posées. Je vous conseille aussi le film 🎥 « Je verrai toujours vos visages », réalisé par Jeanne Herry et sorti l’année dernière. Film au plus d’1 million d’entrée !! Wahou ! Et vous, que pensez-vous que la justice restaurative puisse apporter à la société ?
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