Depuis quelques années, les sports professionnels tendent à éclipser de leurs palmarès les champions romantiques du passé. À force de préparations optimisées, d’un culte de l’hyper-performance et d’une montée générale des niveaux, les vainqueurs d’aujourd’hui le doivent beaucoup moins à leur instinct qu’à leur inlassable besogne, à leurs calculs stratégiques et à la rigueur de leur exécution technique. On perd en spontanéité et croyons parfois voir le triomphe d'athlètes robotiques sur nos écrans. Cette impression mécaniste est en tout cas observable dans les deux sports que j’ai le plus de plaisir à suivre : le rugby et le cyclisme sur route. Pourtant, le week-end dernier, deux victoires ont bousculé la donne. Samedi, Tadej Pogačar a remporté les Strade Bianche, sa course de reprise, au terme d’une attaque en solitaire de plus de 80 kilomètres (!) Un ton au-dessus du reste de ses concurrents, le champion slovène a encore fait montre de son panache en allant au bout de ses convictions offensives. S’il souhaitait durcir la course dans le Monte Sante Marie, il assuma ensuite sa chevauchée lorsqu’il ne trouva personne en mesure de le suivre. Esseulé sur le dernier tiers de l’exigeante course toscane, il franchit la ligne d’arrivée avec près de 3 impressionnantes minutes d’avance sur le reste du podium. De bon augure à 15 jours du Milan-San Remo, l’un des 2 monuments (avec Paris-Roubaix) qu’il lui reste à emporter et alors qu’il disputera son premier Giro en mai. Dans la nuit de dimanche à lundi, c’est l’équipe de France masculine de rugby à 7 qui a remporté le Tournoi de Los Angeles avec la contribution remarquée de la star du XV, Antoine Dupont. Premier succès tricolore sur le circuit mondial depuis la victoire au Tournoi de Paris en 2005 (un certain Vincent Clerc était alors présent dans l’effectif), cette performance s’inscrit dans le sillage de la belle troisième place obtenue la semaine précédente à Vancouver. Si la focalisation sur Dupont est facile et répétée, elle a toutefois le mérite de montrer comment l’apport d’un élément hétéroclite dans un collectif peut permettre à celui-ci de franchir un cap de progression. On imagine aussi combien cette parenthèse peut être bénéfique pour le principal intéressé. En changeant d’air après la frustration que lui laissa l’élimination prématurée de la dernière coupe du monde, notre stadiste s’est indéniablement ressourcé. Forte de ces performances, l’équipe toute entière peut regarder son objectif olympique avec plus d’allant et de confiance. Si on retrouve derrière ces victoires deux figures très représentatives du sport hyper-performant à l’ordinaire, force est de constater que les deux champions ont touché à l’excellence en sortant avec panache de leur zone de confort. De là à dire que l’on peut encore rêver de voir l’audace et l'irrationnel être récompensés jusque dans les secteurs les plus compétitifs, il n’y a qu’un pas que le romantique en moi souhaiterait pouvoir franchir…
Post de Cédric Vallet
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C’est sur un ultime tir au buzzer que l’équipe de France masculine de basket a vu la victoire lui échapper face à l’Australie (82-83), ce dimanche à Orléans, pour son dernier match de préparation avant les Jeux olympiques de Paris 2024. Un revers d’autant plus frustrant qu’il intervient après trois défaites de rang et alors que les Bleus avaient fait jeu égal avec les Boomers pendant 39 minutes. Une défaite riche d’enseignements malgré tout Si le résultat final n’est pas celui espéré, ce France-Australie n’en reste pas moins intéressant à plus d’un titre pour le staff tricolore à un an du rendez-vous olympique. Dans un match à haute intensité rappelant ceux qui attendent les Bleus à Paris l’été prochain, l’équipe de France a montré de belles choses collectivement, à l’image d’un Guerschon Yabusele très en vue (20 points et 5 rebonds). L’intégration prometteuse de Victor Wembanyama Le grand frisson de la soirée est venu de Victor Wembanyama. Pour sa première titularisation en Bleu, le phénomène du basket français a livré une prestation encourageante, se montrant à son avantage dans son entente naissante avec Rudy Gobert malgré un temps de jeu encore limité. De quoi rêver à ce que ce duo peut accomplir d’ici les JO. Des ajustements encore nécessaires Fabien Collet et son staff savent cependant qu’il reste du travail pour hisser cette équipe au niveau des meilleures nations mondiales, d’autant que les Bleus devront composer sans certains cadres NBA lors des prochaines échéances. Défensivement d’abord, il faudra resserrer les boulons comme en témoignent les 30 points encaissés dans le seul 2e quart-temps. L’adresse à 3 points (9/32) devra aussi être améliorée. Il y a un vrai chantier et beaucoup de travail à accomplir. On a manqué de constance dans ce match malgré de bonnes choses. Fabien Collet, sélectionneur de l’Équipe de France. Paris 2024 en ligne de mire Au-delà du résultat, ces matchs de préparation avaient surtout valeur de test grandeur nature à un an des Jeux olympiques à domicile, objectif ultime de cette génération. Si le chemin s’annonce encore long, les Bleus ont prouvé qu’ils avaient les armes pour jouer les premiers rôles et faire vibrer tout un pays du 27 juillet au 11 août 2024. Le rêve d’une médaille d’or olympique, 93 ans après le sacre de 1948, est plus que jamais permis. Des ajustements encore nécessaires Fabien Collet et son staff savent cependant qu’il reste du travail pour hisser cette équipe au niveau des meilleures nations mondiales, d’autant que les Bleus devront composer sans certains cadres NBA lors des prochaines échéances. Défensivement d’abord, il faudra resserrer les boulons comme en témoignent les 30 points encaissés dans le seul 2e quart-temps. L’adresse à 3 points (9/32) devra aussi être améliorée. Il y a un vrai chantier et beaucoup de travail à accomplir. On a manqué de constance dans ce match malgré de bonnes choses. Fabien Collet, sélectionneur de l’Équipe de France. Pa...
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⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ ❝ Qu’est-ce qui pousse encore à aller chercher des sacres ? ❞ 👉 Jean BOUILHOU, entraîneur adjoint du Stade Toulousain ➤ Midi Olympique/XV Mondial/Minutesports, 26 août 2024 [Seuls 3 joueurs professionnels ont été recrutés cet été: Le troisième ligne Léo Banos, le pilier gauche (en retour de prêt à Brive) Hugo Reilhes et le demi-de-mêlée Japonais Saito Naoto] ❝C’est une volonté. Pour s’adapter au Salary Cap, respecter la culture du club et, enfin, car nos jeunes répondent présents. Par exemple, on perd Piula Faasalele en deuxième ligne qui avait beaucoup d’expérience, mais Clément Vergé et Joshua Brennan ont démontré leur leadership.❞ [La digestion du doublé par ses joueurs] ❝Je n’ai pas senti de lassitude chez les joueurs à la reprise. Au contraire, je les ai trouvés frais mentalement. Cela, en plus du fait qu’ils étaient bien physiquement, a mis une bonne énergie, apportée notamment par ceux qui ont vécu pas mal de campagnes ces dernières années. On a des profils différents : des jeunes qui sortent des espoirs, d’autres plus confirmés. Tout n’est pas derrière nous, parce que chacun est fier de ce parcours, mais cela a été digéré.❞ [Le doublé de 2021 avait été suivi d'une saison blanche pour le Stade Toulousain puisque, en 2022, Montpellier avait gagné le Top 14 et La Rochelle la Champions Cup] ❝L'échec de 2022 nous avait donné des clés pour revoir complètement notre planification de saison et faire peut-être davantage confiance à nos jeunes joueurs. Cela a été amorcé en 2022-2023, et ce fut encore plus marqué l'an passé avec la Coupe du Monde. Cette confiance a été rendue au quintuple. On a vu une équipe, sur les périodes de doublons, quasiment aussi performante que celle avec les internationaux. Cette émulation a aussi été ultra bénéfique pour les mecs en sélection qui ne ressentaient pas cette forme de culpabilité. Ils n'avaient pas à se dire qu'ils devaient mettre le bleu de chauffe en rentrant. Du coup, la réunification des deux groupes, après le Tournoi 2024, a eu un effet positif augmenté alors que, par le passé, cela avait parfois pu générer un peu de tension. On a profité de cet allant comme un effet boule de neige. C’était très agréable à vivre au quotidien.❞ [Pour la saison 2024-2025, hors de question de se reposer sur ses acquis] ❝On ne peut pas faire de copier-coller et on va changer certaines choses. Dans la gestion de l'effectif ? Dans le jeu ? On est en pleine réflexion. Mais quand on fait jouer des jeunes joueurs de talent, ça fonctionne. C'est une constante. On va continuer à s'appuyer sur cette fraîcheur, cette envie offensive, et cet appétit de jouer ensemble. On tient cette clé et on ne va pas la lâcher. On a conscience aussi d'avoir eu de la réussite sur des matchs gagnés l'an dernier. Donc l'autre clé, c'est de rester vigilant. On ne peut pas se taper sur le ventre. [La suite en 1er commentaire...]
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C’est un séisme qui vient de frapper le tennis français en plein cœur de Roland-Garros. Pour la première fois depuis les Jeux d’Atlanta en 1996, aucun représentant tricolore n’a réussi à se hisser en quart de finale du tournoi olympique, et ce, sur ses propres terres. Un fiasco retentissant qui pousse le directeur du haut niveau, Ivan Ljubicic, à présenter sa démission. Comment en est-on arrivé là ? Le Constat Implacable des Chiffres Avec pas moins de dix joueurs et joueuses engagés dans la compétition, tous les espoirs étaient permis pour le camp français. Las, il a fallu rapidement déchanter. Sur les courts ocres parisiens, la désillusion fut totale : 6 éliminations dès le premier tour en simple messieurs Aucune joueuse au-delà des huitièmes de finale 4 paires en double qui n’avaient jamais joué ensemble avant le tournoi Des chiffres accablants qui illustrent l’ampleur de la contre-performance française. Ivan Ljubicic n’a pas mâché ses mots, qualifiant ces résultats de “catastrophiques”. La stupeur et la tristesse se lisaient sur les visages des membres de la Fédération Française de Tennis (FFT). La Responsabilité Engagée de Ljubicic Nommé en 2019 à la tête du haut niveau, Ivan Ljubicic avait pour mission de redresser la barre et de préparer au mieux les troupes françaises pour ce rendez-vous olympique à domicile. Force est de constater que le pari est loin d’être réussi. L’ancien joueur croate a tenu à assumer ses responsabilités : J’ai dit au président de la FFT que j’allais offrir ma démission du poste de responsable des équipes de France. Les résultats sont catastrophiques, on ne peut pas dire autre chose. Ivan Ljubicic Un électrochoc qui en dit long sur la profondeur de la crise traversée par le tennis français. Car au-delà de la déception immédiate, c’est bien l’avenir de toute une discipline qui est en jeu. Paris 2024 : Le Révélateur des Maux Tricolores Si la pilule est si dure à avaler, c’est que les attentes étaient immenses. Jouer une olympiade à domicile représente toujours un moment fort dans une carrière. Alors pourquoi un tel naufrage ? Les raisons sont multiples : Un manque criant de leadeurs pour porter la nouvelle génération Des blessures à répétition qui ont décimé les rangs tricolores Une préparation tronquée par un calendrier surchargé Des choix tactiques discutables (comme ces paires de double inédites) Autant de facteurs qui, mis bout à bout, expliquent ce fiasco retentissant. Mais au-delà des circonstances, c’est un mal plus profond qui semble ronger le tennis français. Depuis la fin de l’ère dorée des Mousquetaires, la relève tant attendue n’a jamais réellement pointé le bout de son nez. Et Maintenant ? Les Défis de la Reconstruction La démission d’Ivan Ljubicic sonne comme un aveu d’échec mais aussi comme un électrochoc salutaire. Il est temps de remettre l’ouvrage sur le métier et de repenser en profondeur la formation et l’accompagnement des jeunes talents. Plusieurs chantiers s’ann...
C’est un séisme qui vient de frapper le tennis français en plein cœur de Roland-Garros. Pour la première fois depuis les Jeux d’Atlanta en 1996, aucun représentant tricolore n’a réussi à se hisser en quart de finale du tournoi olympique, et ce, sur ses propres terres. Un fiasco retentissant qui pousse le directeur du haut niveau, Ivan Ljubicic, à présenter sa démission. Comment en est-on arr...
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Rien ne va plus pour l’équipe de France de basket. Quelques semaines après une Coupe du monde décevante, les Bleus ont subi un nouveau revers vendredi soir à Orléans contre le Canada (73-85). Un résultat qui soulève de sérieuses questions sur le réel potentiel de cette génération dorée à un an des Jeux Olympiques de Paris. Wembanyama, une éclaircie dans la grisaille Dans la morosité ambiante, Victor Wembanyama fait figure d’exception. Le prodige français, tout juste drafté en première position par les Spurs, a réalisé quelques actions spectaculaires qui ont mis le feu au public d’Orléans. Ses 10 points et ses exploits défensifs ont apporté une bouffée d’oxygène dans le marasme tricolore. Mais la “Wembamania” ne suffira pas à masquer les carences collectives criantes. Un manque de liant préoccupant Si individuellement le talent est là, force est de constater que le collectif français balbutie son basket. Trop de balles perdues (20), un jeu offensif brouillon, peu de création… Les Bleus peinent à développer des automatismes et un style de jeu cohérent. Un constat d’autant plus alarmant que l’échéance olympique approche à grands pas. C’est ma plus grosse défaite. On s’est pris une branlée. – Evan Fournier, après la défaite contre le Canada L’ombre des stars NBA L’absence des cadres NBA lors de cette préparation estivale pèse indéniablement. Sans Gobert, Batum ou Fournier, c’est tout le leadership de l’équipe qui vacille. Leur retour l’été prochain sera crucial pour créer une alchimie et un état d’esprit conquérant avant d’aborder le grand rendez-vous parisien. Le chemin vers l’or est encore long Malgré un réservoir de talents exceptionnel, l’équipe de France devra impérativement hausser son niveau de jeu pour espérer décrocher la médaille d’or à Paris. Le sélectionneur Vincent Collet et son staff ont encore de nombreux chantiers à mener pour trouver la bonne formule et permettre aux Bleus d’exprimer pleinement leur potentiel. Cette nouvelle contre-performance face au Canada sonne comme un signal d’alarme. À un an du lancement des Jeux Olympiques dans la capitale française, le chemin vers les sommets est encore long et semé d’embûches pour notre équipe nationale. Aux Bleus de relever ce défi immense et de faire rêver tout un pays l’été prochain. Le compte à rebours est lancé. The post Les Bleus Déçoivent Malgré Wembanyama, Inquiétudes pour Paris 2024 first appeared on ViralMag.fr.
Rien ne va plus pour l’équipe de France de basket. Quelques semaines après une Coupe du monde décevante, les Bleus ont subi un nouveau revers vendredi soir à Orléans contre le Canada (73-85). Un résultat qui soulève de sérieuses questions sur le réel potentiel de cette génération dorée à un an des Jeux Olympiques de Paris. Wembanyama, une éclaircie dans la grisaille Dans la morosité ambian...
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À quelques jours du début des Jeux Olympiques de Paris 2024, c’est un coup dur qui frappe l’équipe de France de basket. Victor Wembanyama, la jeune sensation du basket mondial, a été contraint de déclarer forfait pour le troisième match de préparation des Bleus face à l’Allemagne. Un syndrome viral serait à l’origine de cette absence de dernière minute, privant ainsi les supporteurs français d’un spectacle très attendu. L’étoile montante du basket tricolore touchée par un virus À seulement 20 ans, Victor Wembanyama avait déjà brillé lors des deux premières rencontres de préparation de l’équipe de France. Auteur de performances XXL face à la Turquie (24 points) et l’Allemagne à Cologne (25 points), le prodige français s’annonçait comme l’un des grands atouts des Bleus dans leur quête de médaille olympique. Malheureusement, un “syndrome viral” est venu perturber sa préparation, l’obligeant à déclarer forfait à seulement deux heures du coup d’envoi contre la Mannschaft. Si la nature exacte de ce virus n’a pas été précisée, il semblerait que le staff médical n’ait pas voulu prendre de risques avec l’état de santé de la future star des San Antonio Spurs. Dans une préparation olympique où chaque match compte pour trouver les bons automatismes, cette absence pourrait peser dans la balance. Les Bleus face à un nouveau défi Malgré ce forfait de poids, l’équipe de France va devoir rapidement rebondir. Les hommes de Vincent Collet auront à cœur de montrer qu’ils peuvent s’adapter à toutes les situations, même sans leur joyau Wembanyama. C’est tout le collectif tricolore qui va devoir hausser son niveau de jeu pour compenser cette absence. Si les Français ont montré de belles choses depuis le début de leur préparation, il leur faudra encore passer quelques paliers pour prétendre au podium olympique. Les prochaines rencontres, notamment celle face à la redoutable équipe de Serbie prévue vendredi, seront autant de tests grandeur nature. Quel impact sur le tournoi olympique ? Si la durée d’indisponibilité de Victor Wembanyama n’a pas été communiquée, son absence pourrait se faire ressentir lors du tournoi olympique. La raquette tricolore devra trouver des solutions alternatives en attendant un éventuel retour de son intérieur star. Victor est un joueur essentiel de notre dispositif. Son absence est un coup dur mais nous avons un collectif capable de relever tous les défis. Vincent Collet, sélectionneur de l’équipe de France Une chose est sûre, les adversaires des Bleus suivront avec attention l’évolution de l’état de santé du phénomène français. Car même sans avoir encore joué le moindre match en NBA, “Wemby” est déjà considéré comme l’un des joueurs les plus impactants de la planète basket. Les supporteurs tricolores espèrent en tout cas un prompt rétablissement de leur nouveau chouchou. Histoire de pouvoir admirer ses immenses qualités lors du grand rendez-vous olympique qui se profile. Victor Wembanyama forfait, c’est tout un pa...
À quelques jours du début des Jeux Olympiques de Paris 2024, c’est un coup dur qui frappe l’équipe de France de basket. Victor Wembanyama, la jeune sensation du basket mondial, a été contraint de déclarer forfait pour le troisième match de préparation des Bleus face à l’Allemagne. Un syndrome viral serait à l’origine de cette absence de dernière minute, privant ainsi les supporteurs français...
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La route vers les sommets olympiques est parsemée d’embûches pour l’équipe de France de basket. Vendredi, les hommes de Vincent Collet ont subi un sérieux revers face à une impressionnante équipe d’Allemagne, s’inclinant 71-85 lors de leur dernier match de poule. Une défaite qui fait tache et qui inquiète à l’aube des phases finales. Un naufrage défensif qui coûte cher Si le score final est lourd, c’est surtout la manière qui interpelle. Complètement dépassés par l’impact physique et l’agressivité allemande, les Bleus ont coulé en défense, encaissant notamment un cinglant 31-16 dans le 2e quart-temps. Vincent Collet ne décolère pas : La défense est notre principal problème. C’est un constat difficile à avaler mais si on ne montre pas un autre visage, ce sont des lacunes qui seront préjudiciables. Vincent Collet, sélectionneur de l’équipe de France Le technicien pointe notamment du doigt un relâchement coupable qui a permis aux Allemands, pourtant pas réputés pour leur adresse, de prendre confiance et de sanctionner à tout-va. Les chiffres sont cruels : 85 points encaissés à plus de 50% de réussite pour la Mannschaft. Gobert sur le banc, symbole d’une équipe en perdition Signe de la fébrilité tricolore, Vincent Collet a pris la décision rarissime de sortir Rudy Gobert, pourtant l’un des meilleurs défenseurs de la planète, en début de 2e période. Un choix fort qui en dit long sur l’impuissance du pivot français et le désarroi collectif. Les entrées de Mathias Lessort et d’un étincelant Isaïa Cordinier (16 points en 17 minutes) ont redonné de l’allant en seconde période, mais le mal était fait. L’absence de révolte interroge à ce niveau de compétition. Un quart contre le Canada pour se relancer Malgré ce couac, tout n’est pas perdu pour les vice-champions olympiques en titre. Avant d’affronter très probablement le Canada mardi en quarts de finale, Vincent Collet veut croire en un sursaut d’orgueil de son groupe : Je ne vais pas vous cacher que les Canadiens sont largement favoris, mais c’est souvent comme ça. Il y a un favori et un non-favori, et souvent, il se passe des choses dans ces quarts de finale… Vincent Collet Un défi de taille attend les partenaires d’Evan Fournier face à la redoutable armada canadienne emmenée par Shai Gilgeous-Alexander et Jamal Murray. Mais dans un match couperet, tout reste possible pour peu que l’envie et l’abnégation soient au rendez-vous. Retrouver l’ADN défensif pour rêver plus grand Si elle veut retrouver le dernier carré olympique, comme à Tokyo en 2021, l’équipe de France sait ce qui lui reste à faire. Défendre, encore et toujours, avec hargne et détermination. Le mot d’ordre est limpide : Il faudra défendre chaque centimètre carré du mieux qu’on pourra, sans se poser de question, et on verra ce que ça peut donner. Vincent Collet En se sublimant défensivement, en retrouvant cette solidarité qui fait sa force, ce groupe a les armes pour renverser des montagnes. Le talent offensif...
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Les lumières du palais des sports d’Orléans s’allumeront ce soir sur un match crucial pour l’équipe de France de basket. Après une série de trois défaites consécutives en préparation aux Jeux Olympiques, les Bleus ont une dernière occasion de reprendre confiance face à l’Australie. Un rebond indispensable à quelques jours du coup d’envoi des JO de Paris. Une préparation olympique inquiétante Le bilan est pour le moins mitigé. Battus par l’Allemagne, la Serbie puis le Canada lors de leurs dernières sorties, les basketteurs français traversent une passe difficile au pire moment. Des revers qui soulèvent des doutes sur leur capacité à jouer les premiers rôles aux Jeux de Paris. Au-delà des résultats, c’est le contenu des prestations qui interroge. Manque d’intensité défensive, attaque en panne d’adresse, les maux tricolores sont nombreux. Le sélectionneur Vincent Collet peine pour l’instant à trouver la bonne formule dans une équipe privée de certains cadres. L’absence des stars NBA pèse lourd Si les Bleus n’affichent pas leur visage habituel, c’est aussi parce qu’il manque quelques éléments majeurs à l’appel. Les stars de NBA Rudy Gobert et Evan Fournier, piliers de la sélection ces dernières années, ont déclaré forfait pour ces JO. Deux absences de poids qui obligent Vincent Collet à revoir ses plans. On sait l’importance qu’ont Rudy et Evan dans notre collectif. Il faut qu’on trouve de nouveaux repères et automatismes sans eux. C’est tout l’enjeu de cette préparation. – Vincent Collet, sélectionneur de l’équipe de France Une dernière répétition face à l’Australie Pour peaufiner les réglages avant d’entrer dans le vif du sujet olympique, les Français défient donc l’Australie ce dimanche. Une nation majeure du basket mondial, régulièrement placée lors des grands rendez-vous et qui s’annonce comme un test intéressant. Portés par quelques joueurs NBA talentueux comme Patty Mills ou Joe Ingles, les “Boomers” ont les moyens de poser des problèmes aux Bleus. Les Australiens restent notamment sur une probante victoire face à la Slovénie de Luka Doncic, autre prétendant sérieux au podium olympique. Les clés du rebond pour les Bleus Face à cet adversaire coriace, l’équipe de France devra impérativement hausser son niveau de jeu pour renouer avec la victoire. Cela passera d’abord par un investissement défensif retrouvé. Les Tricolores doivent resserrer les boulons dans leur moitié de terrain pour éteindre le jeu rapide des Australiens. Offensivement, c’est une meilleure circulation du ballon et davantage d’adresse extérieure qui est attendue. Le meneur Andrew Albicy aura un rôle clé à jouer dans l’organisation, tandis que les shooteurs comme Nando De Colo ou Thomas Heurtel devront se montrer plus efficaces. Nicolas Batum, l’un des leaders de la sélection, sait l’importance de cette dernière répétition avant les Jeux : C’est notre dernier match pour trouver les bons réglages et repartir de l’avant. On doit montrer un autre visage, ...
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⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ 《 Ce joueur livre le secret potentiel de la réussite toulousaine 》 👉 Matthis LEBEL, 3/4 international du Stade Toulousain ➤ AFP, 05 septembre 2024 [Comment trouve-t-on la motivation de repartir pour une saison en sachant qu’il ne sera pas possible de faire mieux que la précédente?] ❝On est tous revenus avec la banane. L’envie est toujours là. L’envie d’aller chercher encore de belles choses, de continuer à écrire notre histoire... La motivation se trouve toute seule car on a la chance d’avoir un groupe très compétitif, avec des gros caractères. Il y a aussi une belle émulation avec les jeunes qui montent.❞ [Le plaisir est-il toujours le même après les deux Champions Cup et quatre Boucliers de Brennus décrochés depuis 2019?] ❝Il y a des fratries dans l’équipe, plein d’histoires d’amitié, des joueurs qui se suivent depuis tout petits. On n’a pas envie que ça s’arrête. Le plaisir fait vraiment partie intégrante de notre groupe. On ne se lasse pas des mecs qui sont là, d’être entre nous, de rigoler… C’est peut-être ça le secret au final. On fera les comptes beaucoup plus tard, mais il y a une énergie positive dans ce groupe.❞ [Assumez-vous votre statut d’immenses favoris pour cette nouvelle saison?] ❝C’est gentil et flatteur de la part de tout le monde, mais il faut être très vigilant. Il ne faut pas se laisser endormir et penser qu’il suffit juste de mettre le maillot. On sait qu’on va être attendus au tournant à tous les matches, que pour les adversaires la motivation sera encore supplémentaire d’affronter le Stade Toulousain. Tous les clubs de Top 14 travaillent dur et s’arment pour pouvoir aller le plus loin possible dans une ou deux compétitions. Il y a des recrutements hyper intelligents dans plusieurs équipes.❞ [A l’image de la dernière finale à sens unique contre Bordeaux-Bègles (59-3), vous semblez tout de même disposer d’une certaine marge sur la concurrence…] ❝Les coaches font un gros boulot pour qu’on puisse répondre à tous les problèmes qu’on peut nous poser pendant les matches. Il faut continuer à le cultiver tous les jours à l’entraînement, à garder cette confiance et ce lien entre nous. Dire qu’on est les seuls, ce serait un leurre. Par contre, avoir confiance en nous et vouloir continuer à faire notre petit bout de chemin, on a le droit de le dire.❞ [La suite de l'interview en 1er commentaire...]
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Les Jeux olympiques de Paris 2024 battent leur plein, et les équipes de France se démènent pour briller sous les projecteurs. Mais force est de constater que tous les Bleus ne vivent pas la même expérience. Si certaines disciplines répondent présent avec brio, d’autres peinent à se hisser au niveau espéré. Un bilan en demi-teinte qui suscite autant d’espoirs que d’interrogations. Basket : entre satisfaction et déception Chez les basketteurs, l’ambiance est clairement à la déception côté masculin. Malgré un effectif XXL, les hommes de Vincent Collet ont subi une véritable claque lors de leur troisième match de poule. Une défaite qui fait tache mais n’empêchera pas les Bleus de voir les quarts de finale. Les filles, elles, ont assuré l’essentiel en dominant le Canada et le Nigeria. Mais la défaite face à l’Australie est venue leur infliger une piqûre de rappel : rien n’est encore gagné. Un avertissement sans frais avant d’attaquer le vif du sujet. Hand et volley : des Bleus au rendez-vous Le handball français, lui, répond présent. Après un premier tour maîtrisé, les hommes de Guillaume Gille ont validé sans trembler leur billet pour les quarts de finale. Avec un effectif expérimenté emmené par Nikola Karabatic, les Bleus font logiquement partie des favoris pour le titre. Même son de cloche chez les volleyeurs. En écartant le Brésil au bout du suspense, les Tricolores d’Andrea Giani ont fait preuve d’un mental d’acier. De quoi nourrir de légitimes ambitions avant d’affronter l’Italie en quarts. Football : la douche froide pour les Bleues La plus grosse déception vient sans conteste du football féminin. Éliminées sans gloire par le Brésil dès les huitièmes de finale, les joueuses de Corinne Diacre sont passées à côté de leur tournoi. Un échec cuisant symbolisé par les larmes de la capitaine Wendie Renard, qui rêvait de bien d’autres adieux à sa carrière internationale. On est passées totalement à côté. On n’a pas été au niveau, il faut l’assumer. – Wendie Renard après l’élimination des Bleues Au-delà des résultats, c’est surtout le contenu des matchs et l’incapacité à réagir dans la difficulté qui interrogent. L’heure est déjà au bilan pour le football tricolore, qui devra se réinventer pour espérer briller à domicile dans trois ans lors de la Coupe du monde. Paris 2024 : les leçons à tirer Si le bilan définitif ne pourra être tiré qu’au soir du 11 août, ces premiers jours de compétition ont déjà livré de précieux enseignements. Parmi eux : L’importance de ne rien lâcher, même quand tout semble perdu. Le volley en a fait la démonstration éclatante. La nécessité de toujours garder les pieds sur terre malgré le statut de favori. La déconvenue des basketteurs est là pour le rappeler. Le besoin de tourner rapidement la page après une contre-performance. Les Bleues du foot en savent quelque chose. Une chose est sûre : dans le sport de haut niveau, la frontière est souvent mince entre l’exploit et la désillusion. Les Bleus en font ...
Les Jeux olympiques de Paris 2024 battent leur plein, et les équipes de France se démènent pour briller sous les projecteurs. Mais force est de constater que tous les Bleus ne vivent pas la même expérience. Si certaines disciplines répondent présent avec brio, d’autres peinent à se hisser au niveau espéré. Un bilan en demi-teinte qui suscite autant d’espoirs que d’interrogations. Basket : e...
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