Post de Célia MARIN

Avec 0 expérience dans la restauration, j’ai ouvert Bomaye : le 1er concept dédié aux burgers africains.  Et il y a un truc dont on ne parle pas assez, qui est pourtant le meilleur manuel pour apprendre : ➡️ C’est le nombre incalculable d’erreurs que l'on fait quand on a un business ! En lisant le post de Pauline Pesnel ce matin sur l’échec, je me suis rappelée à quel point ça m’avait frappé fort durant cette 1er année et qu’on en parle beaucoup trop peu ! Ça donne souvent des sueurs froides, mais sans aucun doute c’est là où j’ai le plus appris ! Je partage les 3 plus grandes erreurs que j'ai faite avec Bomaye et ce qu’elles m’ont enseigné : 1️⃣ Fermer le restaurant 3 semaines en août 2023 ! Sans aucun doute, LA plus grosse erreur, la trésorerie de Bomaye en a souffert pendant les mois qui ont en suivi... Pourquoi j’ai pris cette décision ?  1/ Je pensais que c’était “normal” de fermer un restaurant l’été et de donner des congés à toute l’équipe en même temps.  2/ Et surtout… Je me disais régulièrement que si je ne prenais pas un break “j’allais clamser” (selon mes propres termes). Avec Laurent Kalala 🍔🌍, on a travaillé h24 pendant 1 an, ouvrir un restaurant, puis un dans une foodcourt 6 mois après en travaillant au restaurant et dans l’ombre, à multiplier les projets, les collabs, les contenus sur les réseaux sociaux etc… Et même si d’un regard extérieur tout cela paraissait merveilleux, j’étais régulièrement épuisée. Sauf que payer ses charges quand on a fait 15k€ de CA sur le moi, ça fait très mal !  Et qu’avec 8 mois d’ouverture derrière nous, on n’avait clairement pas la capacité financière de le faire. Ce que ça m’a appris ? 1️⃣ Anticiper la trésorerie ! Accompagnée par mon parrain de chez Paris Initiative Entreprise (PIE) j’ai maintenant de vrais outils pour suivre ma trésorerie et anticiper les trous. Même si ça ne se passe jamais comme prévu ça permet au moins de prendre des décisions conscientes. 2️⃣ Analyser le modèle économique J'ai décortiqué chaque dépense et ajusté notre budget pour économiser partout où je pouvais. Grâce à ces semaines de travail, j'ai mieux compris le fonctionnement de mon business. 3️⃣ Un restaurant ne se ferme pas Les charges sont élevées, notamment pour les RH. Chaque jour de fermeture est une perte dans un business de centimes. Est ce que je regrette d’avoir fermé ? NON 1️⃣Même si c'était vertigineux et douloureux parfois, j’ai appris et j’ai compris. 2️⃣Je ne sais pas où j’en serais mentalement et physiquement si je n’avais pas pris ce break ! Comme ce post est déjà bien long, je partagerai mes autres erreurs dans des posts à venir. Et vous ? C’est quoi vos plus grosses erreurs dans vos business ?

Ça y est La Fresque c’est ouvert depuis bientôt deux mois. 🥳 Entre la préoccupation du bien-être des salariés et celle des clients il y en a des choses à penser!!! 🤯Et non ce n’est pas une mince affaire d’ouvrir un restaurant, d’avoir la tête dans les travaux, dans le recrutement, dans les fournisseurs, dans la carte, dans les produits que l’on va utiliser. Etre au four et au moulin, ça a ses avantages mais aussi ses inconvénients. C’est un long chemin de remise en question sans cesse… je dirais que le point le plus dur c’est de garder sa ligne de conduite et d’être cohérent. L’entreprenariat, c’est comme un no man’s land : chacun pour sa peau avec un peu de solidarité et ses propres idées. Je pense que la confiance en soi est primordiale lorsque l’on ouvre son affaire ☺️. Un bel effort promet une belle réussite!

J'ai promis une tournée gratuite à tous mes employés (hebdomadairement) (et ça me fera gagner de l'argent sur le long terme) 👉 J'ouvre un bar et il va être utile à toutes mes sociétés. Certains font des team building, d'autres des séminaires d'entreprise... Moi, je promets des apéro gratuits ( pour resserrer les liens evidemment) Comme vous le voyez sur la photo, j'ai réuni mes deux sociétés. 👉 CRénové s'occupe des travaux. 👉 L'ANIMAL BAR fournit les boissons. A priori il n'y a pas de synergie à faire entre ces deux business. Mais, je me suis dit qu'on pourrait bien trouver quelque chose. Alors j'ai établi un plan : SI les gars de CRénové finissent à la date butoir (qui est un peu ambitieuse) et bien tous les vendredis je leur offre des boissons quand ils viennent en équipe. Et à priori cette décision semble les motiver....! Et je suis sur que ça va resserrer les liens. L'article dans le journal est dans le premier commentaire ⬇

J’ai reçu un email d’un client hier qui a illuminé ma journée. Nous accompagnons ce client depuis plus d’un an dans son projet de création de boulangerie aux USA. Il n’était pas fixé sur un secteur géographique précis, ni sur une ville. Il souhaitait un local adapté, dans un quartier porteur pour son produit, avec une démographie adéquate, un loyer supportable et, idéalement, un propriétaire « humain ». On a ramé. Il a ramé, et on a ramé avec lui. Il a fait plusieurs trajets aux USA en urgence, et il y avait toujours un « hic », souvent lié au propriétaire : des exigences délirantes, des gens qui « disparaissent » tout à coup, ou encore ceux qui nous laissent travailler des semaines pour finalement nous annoncer : « Désolé, on a loué à quelqu’un d’autre hier. » On a servi de « lièvre » plusieurs fois. Notre client nous a dit à plusieurs reprises : « Je crois que je vais laisser tomber. » Mais il est Stéphanois, et un Stéphanois, ça ne baisse pas les bras. Hier, il a signé son bail. La négociation avec ce propriétaire a été fluide dès le départ. Et le propriétaire a envoyé un email hier qui a véritablement « made our day ». Voici cet email, du propriétaire, en résumé : « Aujourd’hui est un grand jour : dans quelques minutes, tu vas recevoir le bail signé. Cela fait 51 ans que j’achète et loue des immeubles, mais avec toi, tout s’est fait exceptionnellement vite et de manière fluide. Ta détermination a joué en ta faveur : tu es venu sur place en moins de 48h après notre premier Zoom, tu es resté une semaine pour nous présenter ton projet en détail, démontrant que ce ne serait pas une simple bakery. Ton consultant a été rapide et concis, ne demandant que des modifications justifiées, ce qui nous a permis d’avancer rapidement. Je voulais également te dire qu’hier, nous avons reçu une offre d’un restaurateur à $33/SF (contre $20/SF pour toi), ce qui aurait représenté 3 500 $/mois de plus. Toutefois, nous avons tenu notre engagement envers toi et refusé cette proposition. » Travailler avec ce client est un plaisir, nos racines communes n’y sont pas étrangères. Mais surtout, voire avancer ce projet d’une vie, où il met « tout ce qu’il a » nous incite à rester humble. Nos clients sont des héros.

Un truc que j'ai appris chez Resignal : Si ton client te dit qu'il n'a pas le budget ➔ Il te ment 👇 Si il était persuadé que : - Ton service a 100% de chance de lui rapporter de gros résultats - Tu maîtrises ton domaine donc tu es la meilleure personne à qui faire appel Ils n'hésiteraient pas une seconde et iraient faire un prêt directement... 🏦 À ton avis pourquoi les restaurateurs sont prêts à mettre autant d'argent dans les locaux et l'équipements qui va leur servir à produire ton bœuf bourguignon ? Parce qu'ils savent pertinemment que sans ça leur restaurant ne peut pas marcher et créer de ROI. 💵 Tu dois recréer la même réflexion chez eux avec le produit que tu vends 💻 Si un client te présente une objection, ça peut être dû à 2 choses : - Tu n'as pas assez bien expliqué l'intérêt de ton produit pour le client - Il ne te fait pas assez confiance À toi de capter ce qui cloche et de le rectifier 😉 ------- Si t'as kiffé le post, suis-moi en cliquant ici : Theo Decoene 📦 Je build in public mon agence web ⚡

Les temps sont durs pour les commerçants... Après avoir échangé avec plusieurs restaurateurs dernièrement, je me suis rendue compte que, dans l'ensemble, le constat était le même : La majorité d'entre eux voit leur salle se vider peu à peu... Je me suis alors demandé quelles pouvaient être les causes de ce ralentissement d'activité 🤔 1️⃣ En premier lieu et sans surprise, le pouvoir d'achat des consommateurs qui ne cesse de baisser alors que tout augmente à côté ! Les priorités ne sont donc plus les mêmes et les gens doivent tout d'abord subvenir à leurs besoins vitaux avant de se faire plaisir 😔 2️⃣ Le second problème est l'installation croissante de franchises de restauration rapide et cie qui séduisent de plus en plus de consommateurs par leur positionnement fort et leur identité de marque que tout le monde mémorise et reconnaît. Mais qui malheureusement étouffe les indépendants... Mais alors comment faire face à tout cela ? Pour la première cause, on ne peut malheureusement pas faire grand chose... Mais à l'inverse, afin de contrer les grands groupes, vous, restaurateurs, pouvez investir dans votre établissement en créant un concept fort et engagé qui vous aidera à vous démarquer et à attirer une clientèle à qui vous ferez vivre une expérience inoubliable ✨️ Je vous accompagne dans l'aménagement et la décoration écoresponsable de votre restaurant, café, bar, commerce de bouche. Prêt•e•s pour cette nouvelle aventure ? 🤩 📸 : marie piot

Du jamais vu en période dite « normale », sans crise majeure apparente. Cette « normalité » voudrait que chacune de nos entreprises Horeca remplissant leur salle puisse assurer le paiement de ses charges dans les temps, l'octroi d'émoluments décents à ses dirigeants et l’accumulation d’une trésorerie confortable. Bien que la condition de remplissage soit factuelle pour la plupart de nos établissements, plus aucun des trois objectifs précités n’est désormais atteint. Les coûts explosent! Je fais le métier de restaurateur et cafetier depuis mes 17 ans. D'ouvrier que j'étais, le rêve de devenir patron s’accomplissait à mes 26 ans. J’en ai bientôt 44 et suis fraîchement élu Président de la Fédération Horeca Bruxelles représentant dans notre Région plus de 10.000 entreprises employant 30.000 salariés. Pour une très grande majorité de restaurateurs et de cafetiers, le constat est sans appel: le rêve vire au cauchemar et tout le monde semble s'en moquer, nos responsables politiques les premiers. Je suis consterné tant nos décideurs actuels, ceux qui fréquentent quotidiennement nos tables et s’y complaisent, sont aveugles aux missives que nous leur envoyons, sourds aux cris d’alarme déployés par les tenanciers du pays et sont faussement empathiques. Ces mêmes décideurs disent comprendre la situation alarmante mais laissent littéralement les choses se gangréner. Ceux qui gouvernent Bruxelles depuis 20 ans se disent "progressistes". Ils n'ont de progressiste que l’adjectif qu'ils aiment se donner. Ce n’est pas réactionnaire ou conservateur de dire que c’est pire pour nous aujourd’hui qu’hier, que nous n’allons pas vers plus de bonheur et d’amélioration, que tout progrès pour mon secteur est actuellement absent. Cette inertie politique condamne les établissements originaux, indépendants et artisanaux, non délocalisables, ensemble pourvoyeur d’innombrables emplois, tissant les liens sociaux indispensables à la cohésion et au développement de la collectivité. Cette même inertie tue le milieu de gamme et réduit de facto l'offre horeca: le fast-food et le coffee-shop de chaîne à bas prix ou la maison de bouche accessible uniquement aux plus fortunés. Il n'y en aura bientôt plus pour tous les goûts, ni pour toutes les bourses. Le coût du travail n'est plus absorbable et la pénurie de main d'œuvre fait rage alors que 300.000 demandeurs d'emploi, dont 90.000 rien qu’à Bruxelles, et près de 600.000 malades de longue durée parsèment le pays. Ceux qui travaillent, tous les salariés et leurs patrons, paient pour ceux qui en ont certes besoin mais aussi pour ceux qui ne font volontairement rien. Piège à l’emploi, te voilà. N’en déplaise aux « progressistes », la solidarité c’est aussi dans le labeur qu’on la trouve. Le secteur horeca a faim de considération et de réformes immédiates. Il faut que ça change!

L'autre jour, je regardais cauchemar en cuisine avec mon chéri, oui, c'est un peu notre péché mignon de regarder cette émission. Et on a remarqué quelque chose : presque tous les restaurants qui sont en faillite achètent des produits de moins bonne qualité parce qu'ils ont besoin de faire des économies. Sauf qu'ils tombent dans un giga cercle vicieux : Moins de client > Économie sur la qualité de la nourriture > Plats moins bons > Clients qui ne reviennent pas + qui parlent du restaurant en négatif🔃 En fait, les restaurants vont prolonger leur agonie, compter sur des clients de passage, mais cela ne va pas suffire à remplir leur établissement. Et là, mon chéri me fait une remarque super intelligente : "Mais en fait, c'est un peu comme dans ton métier !" (bon sur le coup, je ne comprends pas trop le lien, mais certes) "ben oui, les entreprises qui sont en déficit de chiffre d'affaires vont faire des restrictions budgétaires en premier temps sur la communication et le marketing. Alors qu'en fait, pour trouver de nouveaux clients, ils en ont besoin !" Oui, clairement. On peut schématiser ça comme ça : Moins de client > Économie sur la communication & le marketing > Moins de notoriété & de fidélisation > Clients qui ne reviennent pas + qui ne parlent plus de l'entreprise🔃 Mon métier, c'est loin d'être des paillettes et du superficiel. C'est surtout vous aider à trouver de nouveaux clients et fidéliser ceux qui sont déjà là pour éviter de passer sur M6.

Je m’apprêtais à déguster un bon dessert quand j’ai compris que… Le secteur du premium ne connaît pas la crise! Peu importe le domaine, je l’explique sans cesse à mes clients. Précédemment, je vous avais publié des vidéos ici où je vous expliquais ce qu'était le premium et les différences entre le luxe, le premium et l’exception. Le luxe et l’exception ne sont pas accessibles à tous, mais le premium est un segment sur lequel vous pouvez aisément vous faire une place pour peu que vous proposiez un service ou des produits de qualité et que vous ayez un bon branding, suivi bien entendu d’un service client et d’un marketing adéquat. Pour le marketing, je suis là si jamais 🤷🏾♂️ La demande est de plus en plus présente au niveau de la clientèle. L’arrivée sur tous les secteurs de nouveaux entrepreneurs toujours prêts à casser les prix, quitte à lésiner sur la qualité, permet justement aux acteurs du premium de tirer leur épingle du jeu. Prix plus élevé certes, mais qualité plus élevée, garantie plus élevée, suivi personnalisé… Tout le monde est gagnant ! Moi c’est Sébastien et si ça continue je lance un blog sur la gastronomie 👨🏾🍳

Les gens ne réalisent pas à quel point c'est difficile de lancer et maintenir un restaurant à Kinshasa. Je vous présente 4 défis majeurs : 𝟏𝐞𝐫 𝐃𝐞́𝐟𝐢 : 𝐓𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐞𝐩𝐭 𝐚𝐝𝐚𝐩𝐭𝐞́ • Qui est votre cible ? • Quel besoin majeur voulez-vous combler ? • Quelle sera la composition du menu ? • Comment vous distinguez de la concurrence ? L’une des erreurs courantes est de chercher à plaire à tout le monde avec un menu qui comprend TOUT et à des prix excessivement bas. 𝟐𝐞̀𝐦𝐞 𝐃𝐞́𝐟𝐢 : 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐞𝐫 𝐥’𝐚𝐫𝐠𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐥𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 En général, il faut : • Des locaux : une garantie locative de 3 à 6 mois + une réserve de loyer de 3 à 6 mois pour être à l’aise ; • Les travaux d’aménagement de ces locaux ; • Des équipements et du matériel ; • Des meubles (chaises et tables) ; • De la vaisselle ; • Un générateur pour un minimum d’autonomie; • Le premier stock, etc. Rien que les trois premiers points peuvent vous coûter plus de 30 000$ selon la localisation choisie, le standing voulu, etc. 😃 𝟑𝐞̀𝐦𝐞 𝐃𝐞́𝐟𝐢 : 𝐒𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐬𝐞𝐫 𝐬𝐞𝐬 𝐚𝐩𝐩𝐫𝐨𝐯𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 Parfois, il y a des produits qui disparaissent sur le marché pendant plusieurs jours. Et parfois c’est leur prix qui augmente subitement du jour au lendemain à cause de la dépréciation monétaire, de la rareté ou de la spéculation. Cette semaine, par exemple, le prix (en dollars) du carton de poulet a brusquement augmenté de plus de 24%. 😊 𝟒𝐞̀𝐦𝐞 𝐃𝐞́𝐟𝐢 : 𝐓𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐦𝐚𝐢𝐧 𝐝’œ𝐮𝐯𝐫𝐞 𝐪𝐮𝐚𝐥𝐢𝐟𝐢𝐞́𝐞 Il n’est pas évident de trouver des collaborateurs à la fois compétents, professionnels, responsables et intègres. Et ce n’est pas le niveau de salaire qui va transformer un serveur impoli ou voleur. Il faut donc une vraie politique de recrutement, de formation et de rémunération. -- 𝐄𝐭 𝐣𝐞 𝐧𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐢 𝐩𝐚𝐬 𝐦𝐞̂𝐦𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐞𝐧𝐜𝐨𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐥𝐞́ 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐟𝐢𝐬𝐜𝐚𝐥𝐞 😊 C’est pourquoi il est EXTREMEMENT important de toujours commencer par une étude de marché conséquente avant de lancer un business. Sauf si votre ambition est très modeste. Et si vous désirez investir en RD Congo, je suis disponible par message ou à ce mail cmukoka@betugroup.com . PS : C'est vrai je facture cher mes services 😉