Michelin annonce la vente de son activité Bias Agricole, sous la marque Camso, à Ceat. La communication faite cette semaine par l’entreprise a été brouillonne et a laissé beaucoup de questions sans réponse. Les élus CFE-CGC ont été alertés par les salariés de cette entité déjà sinistrée : 2 fermetures d’usines au Sri-Lanka et 1 600 postes dans ce pays sont supprimés. Mais en France ? La CFE-CGC Michelin demande à l’entreprise de fournir rapidement une liste exhaustive de tous les impacts liés à cette ventes. Il ne faut pas laisser les salariés français dans le flou angoissant qu’a suscité cette annonce précipitée. Des répercussions sont attendues sur les activités Ventes, Service client, Supply Chain et Logistique. Certains ateliers français avec une activité calandrage sont déjà impactés par l’arrêt brutal de la reprise des déchets de fabrication, que Camso utilise pour la fabrication de leurs pneus. Sur la partie logistique, du fait de l’arrêt de production du Bias, de nombreux magasins estiment que leur stock va baisser. Auront-ils besoin d’espaces de stockage moins grands ? de moins de personnel ? Les élus CFE-CGC s’inquiètent de la poursuite de la stratégie de Michelin, qui conduit à des suppressions de postes industriels avec des conséquences encore peu visibles sur les postes tertiaires partout dans le monde, y compris en France.
Post de CFE-CGC Michelin
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🚨 Michelin annonce la fermeture des usines de Cholet et Vannes : un coup dur pour l'industrie et les 1 254 salariés concernés Ce mardi 5 novembre, Michelin a officialisé la fermeture de deux de ses sites industriels en France d’ici 2026 : l’usine de Cholet (Maine-et-Loire), qui emploie 955 personnes dans la production de pneus pour camionnettes, et celle de Vannes (Morbihan), où 299 salariés fabriquent des renforts métalliques pour pneus de poids lourds. Face à l’effondrement des ventes de pneus utilitaires en Europe et la flambée des coûts de l'énergie, le groupe se dit contraint de prendre cette décision « inéluctable ». Michelin pointe une réalité alarmante : le coût de l'énergie en Europe, désormais deux fois plus élevé qu'aux États-Unis ou en Asie, compromet la compétitivité de ses sites français. « Nos coûts de fabrication en Europe sont deux fois plus élevés qu'ils ne l'étaient en 2019 », déplore Florent Menegaux, le PDG du groupe. Malgré les efforts du groupe pour trouver des solutions, la concurrence des produits asiatiques à bas coût a transformé le marché au détriment des segments premium de Michelin. Pour accompagner les 1 254 salariés impactés, Michelin met en place des dispositifs et s’engage à recréer au moins autant d’emplois sur les territoires de Cholet et Vannes. Le précédent de La Roche-sur-Yon, où 614 salariés sur 618 avaient retrouvé un emploi dans l’année suivant la fermeture. Laurent Bador, délégué syndical CFDT Michelin, réagit avec amertume : « C’est un choc terrible. On avait alerté l’entreprise sur le déclin industriel de ces sites, en particulier Cholet et Vannes. » Malgré des propositions pour relancer les activités, cette décision rapide de fermeture marque un coup d’arrêt brutal pour ces sites et suscite un appel à davantage de dialogue entre la direction et les syndicats. Cette fermeture vient s’ajouter aux cinq autres usines #Michelin fermées en 20 ans en France. 👉 Pour plus d’initiatives visant à promouvoir la réindustrialisation et la souveraineté économique de la France, suivez le Collectif Reconstruire et rejoignez notre mouvement pour soutenir l’industrie française. © Jean-François Monier, AFP
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Bilan de ma semaine : ✔️ Visite de l’entreprise Sojadis à Beaupréau-en-Mauges. ✔️ Réunion du Groupe Les Indépendants - République & Territoires au Sénat. ✔️ Rencontre avec la Fédération Française des Spiritueux. ✔️ Visite des élus de Montrevault-sur-Èvre au Sénat. ✔️ Commémoration de la séance inaugurale du 9 novembre 1944 de l’Assemblée consultative provisoire. ✔️ Visite de Qualéa à Cholet, pour les 20 ans de l’entreprise. ✔️ Réunion avec le ministre de l’Industrie, Marc Ferrari, à Cholet à propos de Michelin avec Madame le Sous-Préfet, M le préfet, les représentants syndicaux, les élus, le MEDEF, la CCI. Juste un petit mot : C’ est très dur pour les salariés et leurs familles. Une information des salariés non acceptable notamment dans la forme. Michelin doit prendre ses responsabilités pour accompagner individuellement chaque salarié, c est pourquoi comme l’a annoncé le ministre un comité de pilotage s’est créé avec les représentants syndicaux. Cela me rappelle tristement ce que nous avons vécu à St Macaire et dans le Choletais lorsque les usines dans un autre contexte ont fermé. Je me souviens bien du stress que cela procure. Je l’ai connu dans ma famille. Je suis de tout cœur avec eux et nous serons vigilants. Malheureusement Michelin semble avoir acté sa décision de fermeture donc c’est l’accompagnement qui doit être mis en place et qu’il faut suivre, et la deuxième inquiétude c’est aussi pour le site, quel sera son avenir ? ✔️ Ouverture officielle de la 8e édition du Salon du Cheval. Emmanuel CAPUS Capus - Sénateur
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Comment supprimer des emplois au nom de la rentabilité ou des dividendes pour les actionnaires ! La variable d’ajustement est : Les salariés de l’entreprise !
Michelin : Après l’annonce de la fermeture des usines de Vannes et Cholet, Valérie Dossin, déléguée syndicale centrale CFE-CGC, fait le point. 💬 « Sur le fond, notre colère vient de ce que ces fermetures de Vannes et de Cholet, qui menacent directement 1254 salariés, résultent de la stratégie de course à la rentabilité de l’entreprise et non du marché ou de la conjoncture, comme elle le prétend. Il y a une intersyndicale (CFE-CGC, CFDT, FO, Sud), nous avons lancé un droit d’alerte. A chaque fois, la direction refusait d’échanger sur nos inquiétudes et alertes. Un comité social et économique central extraordinaire se tient le 13 novembre. Nous espérons que l’entreprise va accepter de renouer le dialogue. » Plus d'information : https://swll.to/jTUHOY
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🔥 Patrons et Leaders d'entreprise, un message crucial à partager 🔥 La réalité de notre monde des affaires est rude. Les géants vacillent, les marchés se contractent, et même des noms de légende, comme Michelin, sont touchés. Je vais droit au but ici, pour t’apporter une analyse franche et directe des derniers événements, mais aussi pour te montrer l’importance de rester vigilant et réactif dans un contexte de crises économiques et industrielles. 🚨 Fermeture possible des usines Michelin : ce que l'on sait 🚨 Les récentes déclarations laissent peu de place à l’optimisme quant aux sites de Cholet (Maine-et-Loire) et de Vannes (Morbihan). Voici les points cruciaux : - Annonce imminente : Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, a récemment déclaré que Michelin pourrait annoncer la fermeture des deux usines "dans les jours qui viennent." - Emplois menacés : Environ 1 000 postes à Cholet et 300 à Vannes sont en jeu. Des chiffres qui font réfléchir, car derrière, il y a des familles, des vies. - Pression du marché automobile : Michelin subit de plein fouet un ralentissement de la demande en pneus, lié à la crise du secteur automobile. Ce contexte industriel impacte lourdement sa production. - Baisse de 3,4 % des ventes mondiales : La marque a enregistré cette chute au troisième trimestre 2024, un signe fort d’un marché en contraction. - Climat d’incertitude pour les salariés : Depuis plusieurs semaines, les rumeurs de fermeture provoquent stress et inquiétude pour les équipes. Une situation à laquelle chaque dirigeant peut s'identifier lorsqu'il s'agit de maintenir la confiance en période de turbulence. - Arrêts temporaires : L'usine de Vannes a déjà subi des arrêts de production, et d’autres sites, comme ceux de Troyes et du Puy-en-Velay, sont aussi affectés. - Vers des restructurations ? Michelin parle de « baisses d’activité dues à des problèmes de charge structurels » qui touchent ses sites de Vannes, Cholet, et Tours. - Inquiétude syndicale : Les syndicats, même en reconnaissant les défis actuels, s'alarment d’une possible fermeture, craignant l'impact sur les salariés et l'économie locale. 💡 La leçon à tirer pour nous, dirigeants et entrepreneurs 💡 Ces faits sont un rappel brutal : l'adaptation est plus qu'une nécessité, c’est une question de survie. - Observer et anticiper les tendances - Préparer des plans d'action - Assurer la résilience de tes équipes - Saisir les opportunités dans la crise La fermeture des usines Michelin, bien que non encore confirmée officiellement, est un signal d’alarme pour nous tous. 👉 Si cet article résonne en toi, partage-le avec ton réseau. Il est essentiel que chacun comprenne les enjeux pour mieux se préparer.
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Communiqué | Fermeture du site de production Michelin à Vannes L'Etat attentif au dialogue social et aux mesures mises en place Les services de l’Etat, par la préfecture du Morbihan, prennent acte et regrettent la décision de la société Michelin de mettre fin à l’activité de production de son usine de Vannes, annoncée ce 5 novembre 2024. Cette fermeture, inscrite dans un contexte de crise structurelle de la filière automobile, touche quelques 300 salariés et résulte de choix propres à Michelin. Elle appelle de la part du groupe une exemplarité dans le dialogue social avec les partenaires sociaux et dans le plan d’accompagnement des salariés et des territoires concernés. Le préfet du Morbihan, aux côtés du préfet de région, et l’ensemble des services déconcentrés de l’État sont dès à présent mobilisés, en concertation avec la mairie de Vannes et Golfe du Morbihan Vannes Agglomération, pour s’assurer des conditions dans lesquelles va s’opérer la cessation d’activité. Ainsi, les pouvoirs publics seront extrêmement vigilants sur la qualité et l’efficience des mesures mises en oeuvre, qui devront assurer le reclassement et la reconversion des salariés des sites concernés, mais aussi répondre aux obligations en matière de recherche de repreneur, de revitalisation et de redynamisation du territoire. À ce titre, il est demandé à Michelin d’associer très étroitement l’ensemble des acteurs territoriaux (élus locaux, collectivités territoriales, industriels, chambres consulaires, agences de développement économique…) à toutes les démarches de reclassement des salariés et de redynamisation. Le ministre délégué chargé de l’Industrie suit avec la plus grande attention ce dossier pour lequel les dirigeants de Michelin seront tenus de rendre compte des moyens et des résultats obtenus. Mairie de Vannes - Golfe du Morbihan - Vannes agglomération - Ministères Économiques et Financiers - Préfecture de la région Bretagne
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