Post de Christian Riedi

Le géant du streaming Netflix s’apprête à chambouler ses offres d’abonnement en France, poussant les détenteurs de l’offre Essentiel à faire un choix crucial. Fini le confort de cette formule à 10,99€ par mois sans publicité, place désormais à un dilemme cornélien pour les abonnés : migrer vers une offre plus onéreuse ou accepter l’intrusion des réclames. Une décision qui risque de faire grincer des dents… L’offre Essentiel sur la sellette Depuis son lancement, l’offre Essentiel à 10,99€ était plébiscitée par de nombreux abonnés français, offrant un accès illimité au catalogue sans publicité pour un tarif raisonnable. Mais fin 2022, Netflix avait annoncé la suppression progressive de cette formule, au profit de nouveaux forfaits plus stratifiés. Des abonnés face à un choix crucial Depuis le 19 juillet, les abonnés Essentiel sont progressivement contactés par Netflix pour les informer de la nécessité de basculer vers l’une des nouvelles offres : Forfait Standard avec pub à 5,99€/mois, incluant des coupures publicitaires Forfait Standard à 13,49€/mois, sans pub, 2 écrans, partage de compte limité Forfait Premium à 19,99€/mois, sans pub, 4 écrans, ultra HD, partage de compte élargi Un casse-tête pour de nombreux utilisateurs, partagés entre le surcoût d’un abonnement supérieur et la perspective de devoir composer avec des annonces intempestives. Entre hausse des prix et intrusion publicitaire Les abonnés Essentiel devront soit payer plus cher pour un service équivalent, soit se résoudre à voir leur expérience de visionnage entrecoupée de pubs. Un choix cornélien. Jean Dupont, expert en streaming Pour beaucoup, la pilule est dure à avaler. D’un côté, la perspective d’une augmentation de 23% du tarif pour conserver un service sans publicité fait grincer des dents. De l’autre, l’idée de voir son film ou sa série interrompue par des annonces est peu engageante, même pour une économie substantielle. Des forfaits plus complets, mais à quel prix ? Si les offres Standard et Premium apportent leur lot de fonctionnalités supplémentaires (multi-écrans, partage de compte, ultra HD…), leur tarif élevé risque d’en rebuter plus d’un. Près de 19,99€ par mois pour l’offre la plus complète, c’est un budget conséquent qui pourrait inciter certains abonnés à reconsidérer leur engagement. Netflix optimiste malgré la grogne Du côté de Netflix, on affiche une certaine sérénité. Fort du gain de 8 millions d’abonnés au dernier trimestre malgré l’introduction de la pub sur son offre low-cost, le géant du streaming semble confiant dans sa stratégie. Et les récents résultats financiers, avec 2,15 milliards de dollars de bénéfices, tendent à lui donner raison. Nos nouvelles offres répondent aux attentes variées de nos abonnés, en termes de budget comme de confort d’utilisation. Nous sommes convaincus qu’elles sauront trouver leur public. Porte-parole de Netflix France Un pari risqué pour la plateforme Reste à savoir si les abonnés Essen...

📀 Une étude récente de Parks Associates révèle une baisse de 30% des dépenses pour les services de streaming SVoD aux États-Unis. 📉 Selon une étude de Parks Associates, les dépenses pour les services de streaming SVoD ont diminué de 30% aux États-Unis. Le ménage Internet américain moyen dépense désormais environ 63 $ par mois pour les services OTT SVoD, contre 90 $ en 2021. Les consommateurs dépensent moins, mais plutôt que de se priver, beaucoup d'entre eux ont recours à des alternatives basées sur la publicité pour économiser sur les coûts. Au premier trimestre 2024, 20% des ménages américains connectés à Internet déclarent avoir payé pour neuf services ou plus, contre 29% au troisième trimestre 2023. Le nombre moyen global d'abonnements à des services de streaming vidéo par ménage est tombé en dessous de cinq, et 32% des ménages qui ont annulé un service au cours des 12 derniers mois invoquent la nécessité de réduire leurs dépenses comme raison. 💬 Vous en pensez quoi ?

📀 Malgré une conjoncture économique difficile, les ménages français continuent d'investir dans les abonnements numériques, notamment le streaming. 📺 Selon une étude de Bearing Point, 63% des foyers français disposent d'au moins une offre d'abonnement en streaming. Chaque foyer détient en moyenne 3,2 abonnements numériques répartis dans 2,2 catégories. Le panier moyen pour ces abonnements a atteint 45 euros par mois, enregistrant une hausse de 22% sur un an. Le streaming vidéo reste la catégorie la plus populaire, avec Netflix en tête malgré une légère baisse de son taux d'adoption. L'augmentation du panier moyen, malgré la baisse du budget moyen des ménages, révèle une forte demande et une perception de valeur élevée des contenus offerts. 💬 Vous en pensez quoi ?

📢 Amazon Prime Video vient de changer le game dans le streaming vidéo : en basculant toute sa base abonnés en version gratuite avec pub. 🤑Les abonnés qui le souhaitent peuvent toutefois retrouver une version sans pub pour 2,99 $ de plus par mois. 👥 Prime Video touche en moyenne 115 M de spectateurs mensuels aux États-Unis, contre 40 M d’utilisateurs actifs mensuels dans le monde pour le service avec pub de Netflix. Cette différence de portée bouleverse les négociations publicitaires, affectant aussi bien YouTube que les réseaux TV traditionnels. 📊 🚀 Une stratégie qui pousse en tout cas Netflix à baisser ses tarifs publicitaires de 39-45 $ à 29-35 $ du CPM et à redoubler d'efforts dans ses formats (notamment sur le terrain du placement produits dans ses émissions.) 🍿 🔍 Netflix, malgré une audience moins large, reste un support de choix pour les opération de branding, et l'impact auprès des Key Opinion Leaders reste plus fort qu'ailleurs. Lors des "upfronts", elle a proposé des publicités haut de gamme, incluant des événements en direct et des rencontres exclusives avec les fans. Les placements produits sont aussi renforcés, offrant une expérience publicitaire plus intime avec les marques. 📺✨ 🏆 De son côté, Amazon fait montre de son immense offre, des séries aux sports en direct, pour cibler ses pubs de manière chirurgicale et fournir des analyses détaillées aux annonceurs. Cette capacité à montrer le retour sur investissement rend Amazon particulièrement redoutable. 🎯💡 💼 Les agences médias viennent alimenter ce caractère incontournable d'Amazone : elles sont actuellement en compétition pour remporter le colossal budget d’Amazon (20 Md$ par an), promettant au passage de flécher une part significative des budgets de leurs autres clients vers la plateforme de Seattle. ————— 📩 Chaque semaine, j'aborde 5 sujets clés de l'actualité médias, tech, consumer app et de leur impact sur notre société dans ma newsletter #LeWrapUp. Pour d'autres news comme celle-ci, abonnez-vous via le lien dans le premier commentaire.

#Submix24 is live! Notre étude annuelle sur les comportements des foyers français vis-à-vis de leurs offres d'abonnements à des services culturels numériques payants est disponible. Quels acteurs à l'étude ? ➡️ Les principaux acteurs de la SVOD, la Pay TV, Musique, Presse et Jeux vidéo en ligne, mis au regard dans une même étude. Quelles informations ? ➡️ Des indicateurs complets permettant d'apprécier les dynamiques sur le marché de l'abonnement : principaux abonnements détenus, satisfaction, motifs de souscription/résiliation, panier moyen, effets de l'inflation, concurrence avec les réseaux sociaux, acceptation de la collecte des données personnelles, importance des impacts écologiques... Quelle méthodologie ? ➡️ Un terrain mené en partenariat avec OpinionWay en janvier 2024 auprès d'un échantillon de 2 345 décisionnaires dans la souscription d’une offre d’abonnement streaming dans le foyer et disposant et d’au moins une offre dans le foyer. Contactez-nous pour une restitution complète de l'étude ! Nicolas Reffait Marc Burgelin Merci à Aida H. Flavien Gogo Pénélope Provôt Sabrina B. Les Echos : https://lnkd.in/ehgfF2PD

Netflix, Spotify... et si c'était la fin des abonnements ? 🤯 L’inflation frappe fort, et les choix se durcissent : 1 Français sur 3 envisage de résilier au moins un abonnement pour alléger son budget. 📉 Les services en ligne dans le viseur D’après une étude récente, la vidéo à la demande (VOD) est la première catégorie impactée. Netflix, Amazon Prime, Disney+... Ces plateformes, autrefois « indispensables », deviennent des dépenses à sacrifier. Et ce n’est pas tout : les abonnements à la musique (Spotify, Deezer) et les applis de sport et bien-être sont dans la ligne de mire. Les chiffres sont clairs : 🔹 34 % des Français prévoient de couper dans leurs abonnements de divertissement d’ici la fin de l’année. 🔹 27 % comptent réduire les services de bien-être et sport. (Source : Comarketing News) Pourquoi ? L’inflation a atteint des sommets en France, et avec un pouvoir d’achat qui s’effondre, il faut faire des choix. Les consommateurs préfèrent consacrer leurs ressources aux dépenses essentielles (logement, alimentation) et mettre de côté ce qui est jugé « confort ». 📢 3 pistes pour éviter l’hémorragie d’abonnés : 1️⃣ Flexibilité des offres : Propose des options sans engagement ou des périodes de pause pour éviter les départs définitifs. 2️⃣ Valeur ajoutée : Montre ce qui rend ton service unique et indispensable. 3️⃣ Expérience personnalisée : Utilise les données clients pour offrir une expérience sur-mesure et renforcer leur attachement. Les entreprises doivent réagir vite pour ne pas voir les abonnés partir les uns après les autres. 👉 Et toi, quel abonnement serait le premier à passer à la trappe ? Mets ton avis en commentaire !

L’alerte : C'est Le taux de désabonnement Streaming a atteint un sommet en 2023. avec une moyenne de 3,4 annulations d'abonnement par foyer, il s'agit d'une augmentation de 52 % par rapport à 2022, ce qui représente en soit un signal d’alarme. c'est le résultat de la toute récente enquête GIFT de BCG, auprès de quelque 2000 consommateurs, qui sont des utilisateurs actifs d’un ou plusieurs services de streaming. Même si Le nombre d’abonnements payants au streaming par foyer est resté stable en 2023 pour la troisième année consécutive, le premier constat est que les ménages ont dépensé 12 dollars de moins par mois en streaming que ce qu'ils sont prêts à dépenser. En réalité, Le nombre d’abonnements au streaming qu’un foyer est prêt à maintenir en même temps a augmenté pour la première fois depuis 2021, ce qui suggère qu’il y a : 44 millions d’abonnements supplémentaires à gagner. On annonce donc, le grand début du streaming rationalisé, et pour cause, cette volonté de trouver de nouveaux partenariats, entre les plus grandes firmes médias afin de regrouper leurs services et d'en attirer plus encore. les séries et le cinéma étant complètement acquis depuis 2020, la cible actuelle n'est autre que le SPORT. ESPN, la Fox, la Warner Bros et même la Discovery de Walt Disney, tentent de lancer, dès cet automne, une application conjointe dès cet autonome, proposant de nombreux événements sportifs parmi les plus médiatisés, comme le football, le baseball, le basket-ball, le tennis, le golf, le football américain et même les courses automobiles. Les plateformes espèrent ainsi qu'une pipeline des événements en direct réguliers encourageait les spectateurs à rester plus longtemps devant leurs écrans, pour une structure de prix plus élevées nécessaires à une pérennité de la rentabilité tant recherchée. En conclusion la diffusion en direct streaming des événements sportifs représente une opportunité majeure pour les fournisseurs de contenu, les diffuseurs et les détenteurs de droits de diffusion de répondre aux besoins et aux préférences des spectateurs modernes, tout en continuant à innover et à améliorer l'expérience de visionnage pour maximiser l'engagement des fans. L'avenir du streaming sportif semble prometteur, avec de nouvelles technologies émergentes telles que la réalité virtuelle et la réalité augmentée qui offriront des expériences de visionnage encore plus immersives aux fans du monde entier.

Notre édition 2024 de Submix est sortie ! C'est la 4e édition de cette étude sur les dynamique d'abonnements des foyers français aux offres d'abonnements à des services culturels numériques, ce qui nous permet d'identifier les ruptures et le tendance lourdes du marché. Quels acteurs à l'étude ? ➡️ Les principaux acteurs de la SVOD, la Pay TV, Musique, Presse et Jeux vidéo en ligne, mis au regard dans une même étude. Quelles informations ? ➡️ Des indicateurs complets permettant d'apprécier les dynamiques sur le marché de l'abonnement : principaux abonnements détenus, satisfaction, motifs de souscription/résiliation, panier moyen, effets de l'inflation, concurrence avec les réseaux sociaux, acceptation de la collecte des données personnelles, importance des impacts écologiques... Quelle méthodologie ? ➡️ Un terrain mené en partenariat avec OpinionWay en janvier 2024 auprès d'un échantillon de 2 345 décisionnaires dans la souscription d’une offre d’abonnement streaming dans le foyer et disposant et d’au moins une offre dans le foyer. Contactez-nous pour une restitution complète de l'étude ! Nicolas Reffait Marion Haumesser Merci à Aida H. Flavien Gogo Sabrina B. Pénélope Provôt Extract sur notre site : https://lnkd.in/eVJTXkQQ Les Echos : https://lnkd.in/ehgfF2PD Le Monde : https://lnkd.in/em3p39rC

📺 S’abonner à #Netflix n’est plus un luxe pour les foyers français. C’est presque devenu un bien de première nécessité. Les chiffres ne mentent pas : ils ne peuvent plus s’en passer. Tout au long de 2023, les experts du secteur doutaient de la capacité de Netflix et de ses principaux concurrents à continuer à croître. Avec beaucoup d’arguments valables : inflation, fins de mois difficiles, concurrence des autres plateformes, hausse des tarifs et durcissement des règles sur le partage des codes… Tout semblait réuni pour que beaucoup de Français renoncent à l’abonnement. Et pourtant, rien n’y a fait : l’abonnement à la plateforme de #streaming américaine est devenu indispensable à un nombre croissant de consommateurs, presqu’au même titre que l’abonnement à internet, au téléphone… ou à EDF. De nombreux témoignages dans la presse indiquent que même quand les temps sont durs, tout est fait pour garder Netflix, quitte à repousser la mise en route du chauffage ou à se contenter de la formule la moins chère. La pandémie et les confinements ont fait basculer la plateforme dans une autre dimension. Aujourd’hui, plus que jamais, faire partie des 13 millions d’abonnés français à Netflix est devenu un vecteur d’intégration sociale irremplaçable pour ne pas être exclu des conversations au lycée ou à la machine à café. Le service de streaming californien est jugé « indispensable » par 53% de ses #abonnés. Mais cela ne veut pas dire que la marque américaine a définitivement gagné la bataille de l’économie de l’attention. Les coûts de recrutement des abonnés augmentent, la perception « bon marché » des abonnements baisse… Et la concurrence que représentent les plateformes sociales gratuites comme TikTok est bien réelle, notamment auprès des plus jeunes ! 🤝 Une collab’ Pour l'Eco  x @datagora.fr

En France, près d’un foyer sur 3 est abonné à Netflix. Pourtant, le géant du streaming a quand même décidé de lancer sa newsletter. Voici pourquoi c’est du génie. 👇 En janvier 2022, Netflix France et Anne-Gabrielle Dauba-Pantanacce lancent “Spoilers”, la newsletter trimestrielle pour raconter les coulisses de Netflix, les métiers du domaine, l’avenir du secteur, les nouvelles tendances, les anecdotes croustillantes sur les tournages, etc. 👉 L'idée est claire : donner un temps d’avance à des lecteurs friands de contenus frais et inédits. C’est là que j’ai compris que Netflix ne lançait pas une newsletter pour attirer de nouveaux clients, mais bien pour fidéliser — et régaler — une audience déjà présente. 💡 En bref, cibler les hardcore fans plutôt que les newbies. Et ça, c'est une stratégie assez rare. Si rare que j'ai décidé de la décrypter dans la dernière édition de ma newsletter. Pour la lire en entier, je vous donne rdv ici : https://lnkd.in/e7W78iwb Si vous préférez gâter votre communauté plutôt que de courir après une croissance sourde, vous devriez y trouver quelques billes. 💡 D’ailleurs par curiosité, pour votre média en 2024, vous êtes plutôt en mode acquisition ou fidélisation ? 🤔