Post de CIRM UNIL – Centre interdisciplinaire de recherche sur la montagne de l'Université de Lausanne

La libre évolution, c’est quoi ? La libre évolution s’attache à créer les conditions pour que la nature suive son cours, seule et sans que l’exploitation humaine ne vienne la perturber. « Un territoire en libre évolution constitue un espace de régénération où la vie reprend ses droits, pour ensuite irriguer de vitalité tout le territoire alentour » Baptiste Morizot Nous l’avons observé pendant la crise du covid, la nature reprend ses droits lorsque cesse l’activité humaine. Dans les espaces laissés en libre évolution, on permet ainsi le retour du sauvage. Ne pas avoir d’activité humaine dans ces zones signifie interdire :  · la coupe de bois ; · le pastoralisme ; · la cueillette ; · la chasse ; · la pêche ; · les sports de nature. Ce sont des zones dans lesquelles on laisse le bois mort au sol, qui servira alors d’habitat à des centaines d’animaux. La succession écologique y poursuit son cours, tandis qu’une mosaïque de milieux s’y dessine naturellement. Et cette dernière continue de gagner du terrain !!! ➡️ Pour voir mon article sur le sujet pour le site e-writer cliquez sur ce lien : https://lnkd.in/eBuKrHGJ #libreevolution #foret #wildbretagne

La nature en ville Oui elle existe, elle revient dans ce qu’on nomme les #chancresurbains ou les #friches. Plus ponctuellement, on la voit de temps à autres dans les joints de trottoir ou aux pieds des arbres. Le point est de ne pas juste #espérer qu’elle revienne, il faut créer les opportunités et ne pas se focaliser sur une action #tendance comme planter des #arbres ou placer des #hôtelsàinsectes… Comme pour un projet immobilier ou de génie civil, il faut diagnostiquer la situation et étudier les contraintes et opportunités pour savoir #quoi faire à #quelendroit et #comment. Faites appel à des experts ! VIVUS vous accompagne: ♟️ Diagnostic de qualité scientifique 🎯 Des solutions pertinentes sur mesure 🧩 Des produits clé en main qui s’adapte à vos enjeux 📐 BioPlanner pour suivre sur le web votre avancement !

Et si on laissait la nature reprendre ses droits en ville grâce au réensauvagement urbain ? L'ensauvagement urbain ou urban wilding permet « d’augmenter l’autonomie des écosystèmes en promouvant des espaces urbains avec un minimum d’interventions humaines. C’est-à-dire : un minimum de plantations et de maintenance ». Les avantages et points de vigilance ? ✅ Applicable à toutes les échelles : des friches et parcs aux toits végétalisés ✅ Diversité végétale accrue grâce à la végétation spontanée ✅ Habitats variés pour la faune, notamment les espèces d'insectes en déclin ✅ Diversité des stades végétaux ✅ Espaces de jeux naturels pour les enfants ✅ Amélioration du cadre de vie et du bien-être ❗ Gestion des espèces exotiques : Nécessité de surveiller les espèces envahissantes pour éviter qu'elles ne dominent les espaces ❗Anxiété possible : La végétation dense peut susciter un sentiment de négligence ou d'insécurité Pour aller plus loin, je vous recommande le dernier article de The Conversation France sur le sujet ou les ressources disponibles sur UrbanShift Liens en commentaire. Des exemples près de chez vous ? Illustration : Square de L'île Mabon à Nantes

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Que pensez-vous de cette définition des écolos-socialos: Ce sont des sectaires qui Nous pompent l'air. Il manque une Grande Encyclopédie de l'Ecologie. Je sais pas, l'écologie c'est la création de Yosémite en 1890 pour protéger les séquoias, mauvais bois exploité auparavant à la dynamite, comme le sont maintenant les poissons en tout cas jusqu'à récemment au large de la Malaisie, de l'Indonésie, et des Philippines? Sauf que les séquoias ont Besoin Qu'il y ait des Incendies. Leur écorce est tellement épaisse qu'ils s'en foutent, et si il n'y a pas d'incendie, ils se font bouffer par les autres espèces qui prolifèrent. Un séquoia ça vit 3000 ans; mais avez déjà vu un Pin de Huon, endémique à ma chère Tasmanie? ça vit 5000 ans minimum et quand il meurt il peut renaitre de ses racines pour vivre à nouveau. Napoléon a été battu à Trafalgar parce que les navires anglais étaient construits en pin de Huon et pas en chêne. Le mouvement écologique moderne nait au début des années 60 en Tasmanie. C'est le combat du Gordon Lake entre HEC (hydro tasmania) et les hippies. 30 % du territoire de l'ile c'est des parc nationaux et Hobart est considéré comme la ville ayant le niveau zéro de pollution. Je sais pas moi, la ligne de train Perpignan Rungis permettrait d'économiser le mouvement de 9000 camions. Faut pas générer des concepts idéalistes pour se faire élire ou faire du pognon avec une start up. Et surtout ne mettez jamais le pied en Tasmanie.

🌿 Être un arbre dans la ville, un article de Véronique Mure, botaniste 👉 À découvrir dans le prochain numéro de La Lettre de l'Arboriculture ! « L’arbre en ville focalise aujourd’hui l’attention de tous. Le monde politique, tout comme la société civile, mesure l’importance des arbres dans l’espace urbain. De par les services écosytémiques qu’il est censé nous rendre, il est considéré comme un levier majeur pour le maintien de notre qualité de vie, aujourd’hui menacée par la crise climatique. Pourtant l’écosystème urbain n’est pas des plus accueillants pour les arbres. Alors, avant de leur demander de rendre la ville vivable, demandons-nous comment leur permettre d’y vivre pleinement leur vie d’arbre ! » 👉 Commandez dès maintenant votre exemplaire et enrichissez vos connaissances ! https://lnkd.in/etpb_v68 #Arboriculture #LettreDeLArboriculture #GestionDurable #SFA #PatrimoineArboré

[ESPACES PROTÉGÉS 💚] À lire : Vers un droit d'accès à la nature | Le Monde Comme l'indiquent la députée Lisa BELLUCO et le philosophe Gaspard Koenig dans cette tribune : « On prend soin d'une nature qu'on peut approcher ». Ce principe est fondamental dans la vision de Mountain Wilderness France. • En effet, notre relation au vivant est en crise, et pour cause : 80% des français.e.s vivent en milieu urbain (https://lnkd.in/dMvm9FjA) et 4 enfants sur 10 ne jouent jamais dehors (https://lnkd.in/degP48jj)... • Pour vouloir protéger nos montagnes, derniers espaces sauvages d'Europe, encore faut-il les connaître et pouvoir s'émerveiller face à ces paysages qui semblent infinis. Cette sensibilité éveillée est nécessaire, et elle est forgée par des expériences régulières d'immersion dans les espaces montagnards, de fascination devant leur faune sauvage, de ressourcement grâce à leur quiétude. 🚧 Or depuis un changement dans la loi en 2023, les propriétaires d'espaces naturels en France peuvent désormais interdire l'accès à leurs terres en posant de simples panneaux. • De nombreux propriétaires risquent de s'ajouter à la liste de ceux qui ont déjà fait jouer cette loi afin de faciliter la commercialisation de l'accès à ces espaces et leurs ressources (en savoir plus : https://lnkd.in/dFUFdgep). ⛰️ Sachant qu'en France, selon les massifs, 10 à 75% des espaces naturels appartiennent à des propriétaires privés (https://lnkd.in/duisQ3fY), l'impact possible de cette loi sur l'accès à la nature, et donc le rapport au vivant des français, est considérable. 🔗 Lire la tribune ⬇️ #droitalanature

La défragmentation de l’espace naturel. Doit-on œuvrer pour la fragmentation des îlots de #nature ? La fragmentation des #écosystèmes, s’accorde-t-on à penser, est funeste pour Dame Nature. Si les raisons en sont multiples, la principale reste l’appauvrissement génétique et écologique. Prenons l’exemple d’une zone naturelle qui, au fil du temps, se retrouve saucissonnée en petites parcelles éparses. Aux Pays-Bas, c’est notamment le cas de ce qu’il reste des tourbières hautes actives de la moitié orientale du pays ou des prairies calcaires du sud de la province du Limbourg. Des espaces trop exigus pour le papillon....

Maître bihoreau sur son arbre perché … Le Bihoreau gris vit près des étangs, des points d’eau et des rivières bordées de végétation dense. Il niche en colonies assez nombreuses et se repose dans les arbres hauts, dans des endroits plutôt tranquilles et peu perturbés. Le bihoreau est un oiseau nocturne, se nourrissant du crépuscule à l'aube sur site, les pieds dans l’eau. Il reste immobile, attendant le passage d'une proie (petits poissons, insectes, têtards, alevins …) qu'il attrape avec son bec puissant puis l'avale la tête la première gloups ! Il se nourrit dans les eaux peu profondes, à l’instar des hérons et aigrettes mais pour ça il faut que l’écosystème soit paisible et non pollué. En hiver, il en profite pour hiverner et arranger ses plumes dans des zones humides calmes de Cambounet. Comme beaucoup d’espèces, la population de bihoreau est en fort recul dans toute l'Europe à cause de la disparition des zones humides. Il fait partie à part entière de l’écosystème des aires aquatiques. À Cambounet sur Sor les nuisances du chantier de l’A69 ne sont pas propices à sa nidification, à sa reproduction d’autant plus que la pollution générée par les travaux diminue les ressources alimentaires pour l’avifaune. Les  travaux de l’A69 et sa future exploitation vont impacter durablement l’équilibre fragile inter-espèce et la tranquillité de cette zone humide protégée que la nature a mis très longtemps à façonner. L’A69 jouxtant ce RNR sur une grande longueur, rien ne sera plus comme avant pour le bihoreau et ses colocataires. La cupidité humaine n’a d’égale que les nuisances qu’elle génère. Le bihoreau fatigué et amaigri, jura mais un peu tard qu’on ne l’y verrait plus. #environnement #écologie #frugalité #urbanisme #forêt #IFU #arbre #Biodiversité Yves Emo ⏚ Vincent Moreau catherine pauly Sandrine Butron Jean Gorry Sophie Chaput Vincent BOYER Isabelle Michaud Emmanuel Régent Thierry Faba Nadine Coldefy Bruno TUDAL Hubert SERRET Magali FARENC Digard Thomas Thomas BRAIL Abderrahim Rizki Gaelle Le Meur Karim Lahiani Maud Isle de Beauchaine Marion Perret-Blois Occitanie Frugalite Heureuse et Créative

Sujet sur lequel nous devrions échanger entre Départements Pôle ressources national sports de nature (PRNSN)