Post de Claire Nouvian

18 000 tonnes de poissons débarqués chaque année en 2030, contre moins de 9 000 aujourd’hui. Ces ambitions affichées par le gouvernement ne sont peut-être pas réalistes du point de vue du calendrier, mais elles vont dans le bon sens, pour le président du cluster maritime Stéphane Perez. Mais pour les concrétiser, le travail doit être accéléré sur les infrastructures, les débouchés à l’export, la valorisation locale… Il faudra aussi régler le débat sur les grandes aires marines protégées que certains voudraient voir confirmées lors de la conférence sur les océans de juin 2025. Les professionnels, eux, s’y opposent par les chiffres : la pêche polynésienne pèse pour 0,3% des prises dans le Pacifique.

J'ai dejà dit tout le bien que je pense de cette magnifique emission qui déploie les questions dans toutes leurs dimensions. Celle-ci est consacrée à la première étude exhaustive sur la pêche. Il faut l'écouter soigneusement pour comprendre que les pêcheurs manipulés par les grands groupes de pêche industrielle se trompent de combat. Cette étude examine trois dimensions: - la performance écologique - la performance sociale - la performance économique. Il n'y a pas photo, la pêche industrielle, qui truste la majorité des subventions est un désastre sur tous les tableaux tandis que la pêche artisanale se montre certes perfectible, mais honorablement performante sur les 3 tableaux. Alors favoriser la pêche artisanale n'est pas faire la guerre aux pêcheurs, au contraire c'est favoriser les entrées dans la filiére, mais lutter contre les lobbys industriels. Maintenant il nous faudrait un gouvernement moins sensible aux pressions, capable de proposer une vision integrée en collaboration avec les acteurs artisanaux de la filiére...

📢 Explorez les principaux axes de la journée du 𝘃𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲𝗱𝗶 𝟮𝟭 𝗷𝘂𝗶𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟰 aux Assises de la Pêche et des Produits de la Mer ! 🌊 1️⃣  𝗧𝗿𝗮𝗻𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲́𝗰𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 : découvrez comment réduire la dépendance aux énergies fossiles dans le secteur maritime avec des experts du domaine. 2️⃣ 𝗖𝗿𝗶𝘀𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝘃𝗼𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 : participez à des échanges sur les moyens de répondre à la crise des vocations dans la filière halieutique et les actions à entreprendre pour stimuler l'intérêt des nouvelles générations. 3️⃣ 𝗣𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗲̂𝗰𝗵𝗲𝘀 : plongez dans un débat animé sur les orientations futures de la politique commune des pêches et son impact sur le secteur. Ne ratez pas ces moments clés de réflexion et d'échange 𝒔𝒖𝒓 𝒍'𝒂𝒗𝒆𝒏𝒊𝒓 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒆̂𝒄𝒉𝒆 𝒆𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒖𝒍𝒕𝒖𝒓𝒆𝒔 𝒎𝒂𝒓𝒊𝒏𝒆𝒔 ! Restez connectés pour plus de détails sur chaque session : https://lnkd.in/d9wsWyX #APPM24

Cap sur la Pêche Durable en Bretagne 🦀 Nous sommes ravis de collaborer avec un pêcheur innovant à Saint-Malo, spécialisé dans la pêche à l'araignée de mer, pour relever un défi crucial : la décarbonation de la pêche. Ensemble, nous allons co-construire une solution de propulsion par aile de kite qui réponde aux exigences du métier de la pêche. En adaptant notre système spécifiquement à son catamaran de 16 mètres, nous voulons montrer la voie pour la transformation de la pêche pratiquée en Bretagne. Notre but ? Rendre la pêche plus respectueuse de l'environnement et économiquement viable face aux fluctuations des prix du carburant.   Pourquoi est-ce crucial ? La décarbonation est essentielle pour la durabilité de nos océans et pour la rentabilité à long terme de l'industrie de la pêche. En intégrant notre technologie, nous prévoyons une réduction significative des émissions carbonées et des coûts opérationnels, le tout adapté aux exigences rigoureuses de la pêche.   Avec cette initiative, nous souhaitons engager la communauté de pêcheurs et les acteurs maritimes à observer les avantages de cette solution et à envisager son adoption comme une alternative crédible pour le renouvellement de cette activité qui a un fort impact économique et social pour la Région.   👉 Pour soutenir et participer à cette innovation, devenez actionnaire de Maloric. Découvrez comment via notre page de financement: https://lnkd.in/eHAn54i8 WiSEED

La pêche industrielle, financée par les contribuables, met en péril nos océans ! 🎣 ☠️ Les chalutiers, responsables de 57 % des émissions de CO2 dans le secteur de la pêche, constituent une part importante de la flotte. ⛴️ Récemment, à Saint-Malo, une protestation contre l'exploitation du plus grand chalutier pélagique du monde. ✊ Surnommé l'Annelies Ilena, ce bateau a relancé le débat sur la nécessité d'une réglementation plus stricte dans le domaine de la pêche. Ce navire, long de 143 mètres, est principalement utilisé pour la production de surimi industriel. 🍥 Malgré les politiques actuelles, comme la feuille de route pour la pêche en Bretagne, la crise environnementale demeure sans réponse. Des images issues d'une enquête menée par l'Association L214 ont mis en lumière les pratiques inhumaines à bord de ces chalutiers... Plus de 1 000 milliards de poissons sont tués chaque année par décompression, suffocation ou découpe à vif à bord des chalutiers. 🐟💀 Malgré les preuves scientifiques et les appels à l'action, la pêche au chalut est maintenue et soutenue par les lobbies industriels. Plus d'info 👉https://bit.ly/3Vc9NGj #science #environnement #animaux #consommation #ecologie #biodiversité

ECOSEASTEM le plastique marin et la pêche fantôme ECOSEASTEM lève des fonds Aujourd'hui ECOSEASTEM était entendue par la plateforme OCÉAN & CLIMAT et un groupe d'experts, missionnée par le gouvernement français pour faire des propositions sur la réduction de la pêche fantôme (ghost fishing) et des rejets de plastiques d'origine des métiers de la mer dans les océans (640.000 tonnes/ans selon l'OMC). Nous avons plaidé pour une solution qui combinera les avantages suivants : 1) Être transversale : applicable par plus de 80% des types de pêches 2) Être non invasive : ne pas contraindre les pêcheurs à modifier leurs méthodes dans un sens qui réduit leurs prises vs le temps passé. 3) Réduire de façon indiscutable et par des pratiques vertueuses, les tonnages de plastiques rejetés en mer. 4) Rendre ce service à chaque navire pour une somme qui est en moyenne inférieure à 100€/mois. Cette solution est un "borneur" , une micro balise qui borne en chaque fois que le navire sort ou entre dans le port, de façon que le taux de vieillissement et d'usage de chaque engin de pêche est monitoré et géré de façon préventive et automatique. ECOSEASTEM travaille pour le futur des océans sur cette solution qui concerne plus de 2,5 millions de bateaux de pêche dans le monde. ECOSEASTEM innove dans les engins sous marins intelligents au service des océans et des métiers de la mer. ECOSEASTEM lève des fonds pour financer son développement, découvrez son offre : https://lnkd.in/eYni6RBc

Et si la pêche artisanale nous aidait à changer le monde ? 🐟 Dans le Var, j'ai accompagné Thierry Raut le temps d'une matinée à bord de son fileyeur de 10 mètres, le Santa Maria. Mon reportage est à lire dans le n°3 de la revue Océan [https://lnkd.in/eMUR9Esa] et en version courte sur le site d'Ouest-France. Il témoigne de la dure réalité de la pêche artisanale en Méditerranée, à l'heure de la surexploitation des océans et du changement climatique. Mais le message de Thierry Raut doit aussi être entendu au delà de la pêche 🌍 À travers ses méthodes et sa philosophie, cet artisan des mers défend un rapport à la nature applicable dans bien des domaines : 🔹 Apprendre à consommer moins Jamais la pêche artisanale ne fournira autant de poisson que les bateaux-usines, mais seules ses pratiques raisonnées (petits volumes, distinction des tailles et des espèces...) permettront de sauver la ressource. 🔹 S'adapter à la nature, et non l'inverse Le jour de notre sortie, la pêche est maigre : 14 kg de poisson, deux fois moins que les jours précédents. C'est le jeu, et il peut être ingrat quand on vit de la mer. Pour compléter ses revenus, le marin (aujourd'hui retraité) embarque des visiteurs pour des sorties de pêche-promenade. 🔹 Gérer la ressource de façon démocratique et locale À Saint-Mandrier, Thierry Raut est à la tête d'une prud'homie : l'une de ces cohortes locales de pêcheurs qui s'auto-organisent pour un accès équitable à la ressource... depuis le Moyen Âge ! Des communautés que l'association Planète Mer aide à se fédérer à l'échelle de la Méditerranée pour collaborer avec la science et les acteurs publics. Audrey Lepetit Laurent Debas Céline GAUCHET Raut Thierry geoffrey ménard PRUD'HOMIE DE PECHE SEYNE-MER-ST MANDRIE COMITE DEPARTEMENTAL DES PECHES MARITIMES ET DES ELEVAGES MARINS DU VAR Fédération du Var pour la pêche et la protection des milieux aquatiques Claire Nouvian Philippe Vallette Dominique Guillot Stéphanie Germain ----- Journaliste et consultant éditorial, je raconte et j'aide à raconter la transition écologique et sociale. Vous voulez en savoir plus ou me faire part de vos projets ? Parlons-nous : antoine.lannuzel.pro@gmail.com

En tant que députée, je veux soutenir la filière pêche sur le court terme et les accompagner dans la décarbonation des bateaux. #Ensemble, nous pouvons : ✅ Assurer la pérennité de notre pêche locale : Soutenir nos pêcheurs avec des mesures concrètes pour améliorer leurs conditions de travail et leurs revenus.  ✅ Encourager la transition écologique : Accompagner nos pêcheurs dans la décarbonation de leurs bateaux pour une pêche plus durable et respectueuse de l'environnement.  ✅ Promouvoir les produits locaux : Valoriser les produits de la mer issus de notre région pour renforcer notre économie locale et garantir la qualité et la fraîcheur des produits que nous consommons. ✅ Gestion durable des ressources : Je demande la gestion pluriannuelle des espaces spatio-temporels et des quotas pour préserver nos ressources marines et assurer une pêche responsable. #Ensemble, préservons notre patrimoine maritime et construisons un avenir durable pour notre filière pêche.

Encore une démonstration de l'inefficacité et de l'autodestruction dont font preuves nos sociétés, basées essentiellement sur un modèle d'hyper-consommations ainsi que nos politiques qui ce veulent toujours "plus vertueuses". En réalité, nous nous éloignons toujours un peu plus de l'essence même de notre planète, cette essence si essentielle à la vie. Pensez vous que générer des profits soit ci incompatibles avec la préservation de notre environnement ? Je n'en suis pas convaincu..., mais faut-il encore ce remettre en question et, aux prix d'efforts et de réflexions en amont, trouvez les bonnes méthodes pour y parvenir plutôt que de l'envisager à posteriori, une fois que les conséquences sont irréversibles...

Merci Augustin Malliart pour ce temoignage. C'est édifiant de constater que les modèles vertueux d'un point de vue social, ecologique et économique pour les territoires et les communautés cotières sont sacrifiés au profit de de modèles industriels aux impacts desastreux pour les ressources et les ecosystèmes, au travail mécanisé remplacant les emplois de qualités, engloutissant les subventions qui permettent de poursuivre une surexploitation des ressources malgré les déficits. Finalement tout cela pour pêcher du poisson qui fera encore plusieurs fois le tour de la planete avant dêtre consommé ou bien qui sera transformé en farine animale et servira pour produire de la nourriture de basse qualité au bilan energetique environnemental, social catastrophique. Il est temps de repenser les modèles pour mettre en place et supporter les filières courtes, à petite échelle, diversifiées et de qualité pour une alimentation saine et vertueuse. Que de parallèles avec le modèle agricole, entre exploitation instensive en monoculture perfusées aux produits de synthèse et les exploitations en agriculture biologique diversifiées et vertueuses pour l'eau, la diversité biologique, l'emploi et la santé du vivant. Ne lachez rien, il faut continuer à resister. Bon courage