Post de Les Brigades Extraordinaires - collectif de restaurants inclusifs

« [...] Il faut aider les établissements à regagner cette confiance perdue en les ouvrant sur l’extérieur et en créant des lieux de convivialité joyeux et dépaysants ! Mais pour que cela fonctionne, il faut ouvrir des lieux ordinaires, proches de la culture des gens et qui ne nécessitent pas d'apprentissage. L'idée du bistrot est donc arrivée naturellement ! C’est en plus un petit commerce assez simple qui permet, grâce aux recettes, de couvrir les charges et donc de préserver une certaine indépendance. [...] Bistrot Bertha accompagne l’établissement à chaque étape du projet : de la création jusqu’à la mise en exploitation. Nous aidons d’abord l'établissement dans la création du lieu et l’élaboration du cahier des charges du concept voulu par les équipes. Ensuite, nous travaillons avec elles pour bien intégrer le bistrot au sein de l'établissement afin de résoudre trois problématiques principales : la consommation d'alcool, la gestion de l'argent et le problème des entrées ou sorties indésirables. Nous trouvons des réponses à l’ensemble de ces sujets aux côtés des équipes, en adaptant nos recommandations aux organisations locales. L’étape suivante consiste à réaliser toutes les démarches administratives, à mettre en place un système logistique et à construire la carte du bistrot. La dernière phase concerne la communication autour du projet, tant en interne qu’en externe, pour promouvoir le commerce et donner envie de s'y rendre. » Ceci est un extrait d’une interview très complète que j’ai pu donner, publiée sur le site de COLISEE. J’invite les curieux du concept à la lire ici : https://lnkd.in/eB3ZCg4p Et parce que le Bertha Tour* continue, je suis aujourd'hui à Lille, plus précisément à Fournes-en-Weppes pour l'étape 12, où j'animerai même un atelier cocktail ! ------- * Le Bertha Tour c'est un projet un peu fou où je parcours la France pour ouvrir des Bar éphémères dans les EHPAD de La Croix Rouge. C'est organisé par Bistrot Bertha, avec le soutien d'Happy Workers.

J-25 avant l’ouverture du Bistrot Bertha de Fontenay-sous-Bois au 74 avenue Stalingrad. Rien qu’en le disant j’en ai des frissons. De satisfaction évidemment, mais aussi de stress.

 C’est drôle comme on peut être pressé qu’une chose arrive et vouloir simultanément plus de temps pour s’y préparer… J-25 avant l’ouverture du Bistrot Bertha de Fontenay-sous-Bois au 74 avenue Stalingrad. Je le répète, autant pour vous que pour moi. - Parce que j’espère vous voir nombreux à l’inauguration ! - Parce que j’ai quand même besoin de réaliser ! - Parce que même si tout roule pour le moment, le travail n’est pas encore fini. Par exemple, on recherche toujours un bistrotier, quelqu’un d’énergique et d’engagé, quelqu’un qui rayonne de bonne humeur, quelqu’un qui a envie de faire pétiller les yeux de ses clients, jeunes comme vieux. Techniquement, ce n’est pas si compliqué. Gérer le stock, faire la mise en place, préparer sa caisse, et le bistrot ouvre. Vous voilà parti pour quelques heures à préparer et servir vos boissons (probablement beaucoup de Spritz puisque nous avons développé une carte à Spritz sur ce Bistrot Bertha !). Humainement en revanche c’est assez intense. Mais ça en vaut le coût. - C’est l’occasion d’avoir une relation vraiment unique avec les résidents. - C’est l’occasion de vivre (et de faire vivre) différemment l’EHPAD. - C’est l’occasion de prendre part à cet espoir de voir advenir l’EHPAD de demain. Lien vers l’annonce (inutile de candidater auprès de moi, tout est expliqué dans l’annonce) : https://lnkd.in/eKgMz92i

🔸 Déjà 6 en 2024 … Hier, notre collectif des Brigades Extraordinaires a animé son 6ème Webinaire de l’année ! Trois de nos membres ont présenté les actualités de leur projet de restaurant inclusif : Maxime LETOURNEUX et son projet à Granville avec l’association NESSE, Mathieu Pasquet à la Réunion avec l’association L’Eclat, Emilie SOLAR en Seine et Marne 👋🏼 Au cours de ce webinaire, nous avons abordé plusieurs thèmes : ☝🏼 Les premières étapes à mettre en place lors du montage du projet 📈 Leurs pistes de financement 📊 ⁠Leur modèle économique et juridique 🤝 Leurs partenaires Nous avons conclu cet échange d’une heure par un tour de table des conseils à donner pour un restaurant inclusif en projet d’ouverture 🍽️ La force du collectif 💪🏼 — 🟠Vous avez ouvert un restaurant inclusif, vous êtes en cours d'ouverture ou alors vous souhaitez juste en apprendre davantage ? 📩 daniela@lesextraordinaires.org Flore Lelièvre Daniela des Minières Amandine Perraud Hortense Biseau Ylan DA ROCHA #collectif #BrigadesExtraordinaires #inclusion

🎙️ "Tous étaient sur leur 31 pour la sortie, tenue vestimentaire, coiffure… Jeannine, Anne-Marie, Eliane, Solange, Michelle, Jacqueline, Mauricette, Henri, Jean, Josiane, Yvette, Sylviane, Danielle avaient le sourire aux lèvres, des étoiles dans les yeux et les papilles gustatives en effervescence. Tous heureux d’être invités au restaurant." Carole, accompagnante à une Table de nos Aînés. 🍽 Chaque semaine, nos initiatives, "Invitez un Aîné à Déjeuner" et "La Table de nos Aînés" permettent aux aînés isolés et à leurs accompagnants (professionnels de santé, jeunes en colocation intergénérationnelle et aidants familiaux) de se retrouver. 🇫🇷 Étoilés et Solidaires est implantée en : - Rhône-Alpes - Bourgogne-Franche-Comté - Ile-de-France - Département du Nord - Languedoc- Roussillon. 🙌 Nos initiatives permettent de :  - donner envie aux aînés de sortir à nouveau et de participer à des initiatives collectives; - réapprendre aux aînés à créer du lien social, à échanger avec les autres, à reprendre confiance en eux; - redonner l’envie de manger, et de bien se nourrir;  - encourager leur autonomie en se rendant au restaurant seul ou avec leur accompagnateur;  - retrouver l’estime de soi en prenant soin d'eux (habillement, coiffage); - de créer du lien intergénérationnel en mettant en relation les aînés avec nos bénévoles, avec des salariés ou encore des jeunes en colocation intergénérationnelle. - développer des partenariats avec les structures locales publiques ou associatives accompagnant les aînés ou leurs accompagnants : plateformes de répit ou de maintien à domicile, colocation intergénérationnelle, résidences autonomie; - valoriser les restaurants partenaires et de leur patrimoine via notre communication sur nos réseaux sociaux;  - valoriser des producteurs locaux et des circuits courts. ✍️ Si vous aussi, vous souhaitez soutenir ou développer nos initiatives auprès des aînés et de leurs accompagnants dans de nouvelles régions, n’hésitez pas à me contacter en MP. 😉 Suivez nos actualités joyeuses, solidaires, intergénérationnelles et gastronomiques ➡️ Étoilés et Solidaires

Bistrot éphémère pour 700 personnes : Les coulisses (difficultés, argent, suites) Vendredi, j’étais au Salon des Seniors d’Évreux pour y tenir, à la place d’un traiteur, le stand de boissons. Sauf que moi, je ne suis pas traiteur. Moi, je crée des bistrots dans les EHPAD. 1️⃣ Alors pourquoi y ai-je été ? - Parce que sortir de sa zone de confort est le meilleur moyen d’apprendre - Parce que j’ai besoin de faire découvrir l’association Bistrot Bertha - Parce que l’association a besoin de chiffre d'affaires si on veut que l’aventure continue. (Je vous laisse choisir la raison qui vous semble la plus crédible, moi, je n’arrive pas à trancher 😉) 2️⃣ Comment ça s’est passé ? Très bien. Je dirais presque facile. J'ai eu 0 soucis ! Ça me change de mon Bertha Tours, et ça, c’est surtout grâce au Roverbar (le modèle de comptoir mobile qu’on propose avec les petites Bertha). Après, ça reste fatiguant. Physiquement mais aussi mentalement. Je mets énormément d’énergie dans ces événements. Résultat : j’ai mis tout le week-end à m’en remettre. 3️⃣ Qu’est-ce que j’en retire ? Pour moi, c’est un événement stratégique où je peux rencontrer de nombreux acteurs locaux, notamment des directeurs d’établissements, et leur présenter Bistrot Bertha. Et plus que de le leur présenter, ils peuvent le voir en action, et ça change tout. Et puis mine de rien, je continue d’apprendre : sur la carte, la gestion des stocks, la mise en place, et la manière de pitcher Bistrot Bertha. 4️⃣ Côté finances ? L’association facture 700 boissons pour un montant de 3€ l’unité. Soit 2 100 euros de recettes, auquel il faut soustraire : - Les taxes - Les matières premières et les consommables - Les frais de déplacements, hébergement, nourriture pour deux - Les salaires (heureusement moi je suis le président de l'association donc bénévole) - L’achat / amortissement des machines et surtout du Roverbar (je l’aime, mais il n’est pas donné…) Bref, on ne gagne pas grand-chose, mais : - On ne perd pas d’argent (ce qui, déjà, est mieux que lors du Bertha Tours) - On a rencontré des directeurs qui, peut-être, feront appel à nous pour les aider à créer des tiers-lieux. 5️⃣ Et maintenant ? Je serai au Silver Economy Expo les 26 et 27 novembre à Paris pour continuer de présenter l’association Bistrot Bertha et la solution tout-en-un pour aider les établissements à créer un tiers-lieu rapidement et sans risque : Petite Bertha. PS : D’ailleurs, j’y organise aussi AGEx, une super conférence pour vous inspirer et vous donner les clés pour créer les solutions de demain. Si ça vous intéresse, c’est le dernier jour pour obtenir vos places au tarif prévente de 19€ (détails et lien en commentaire)

Ce sont les likes de Nelly Lechaplain, de Aurélien Merlet ... de Élan créateur qui m'ont fait arriver sur le post de Pépites. C'est gelé au champs 🥶, c'est la saison creuse, je prends le temps de tapoter le clavier ! La forme juridique. C'est souvent la première chose à laquelle on songe lorsqu'on souhaite "s'installer". Le statut agricole ne correspondait pas à mes attentes : rentrer dans un système, dépendre, cocher des cases, se contorsionner, et y rentrer. Je ne sais point faire. J'aime apprendre, mélanger les genres, décloisonner, ne pas/plus subir, me nourrir des différences. Guidée par mes expériences passées, je voulais une structure traduisant mes valeurs : - être responsable - choisir avec qui je travaille - prendre soin de la terre et des hommes - cultiver des produits de goût, "soignés", dont je sois fière. Pouvoir en échanger avec celui à qui je les transmets, faire part de mes succès et de mes difficultés. - reconstruire, transmettre, faire re/découvrir la campagne, la nature, ce qui nous nourrit et nous lie. - ne pas me restreindre à un système purement agricole, même si le végétal 🌿 représente mon plus gros investissement en terme de temps, je souhaitais rester ouverte au déploiement d'autres activités : la créativité en général (écrire de ces mots qui sortent de l'intérieur ...), valoriser l'environnement, le bien manger ... Aussi, je me suis reconvertie à 39 ans, si un jour mon dos me lâche, je ne souhaite pas remettre en cause l'ensemble de mon modèle. J'ai croisé Élan créateur, le nom de cette structure figurait dans une newsletter. 😇 Elle répondait en tous points à ce que j'espérais ! Une autre forme d'entrepreneuriat : - être indépendant au sein d'une structure qui met au service des porteurs de projet et de ses associés (issus de tous domaines) des outils, des formations, des accompagnants qui veillent à la viabilité de nos projets. - être à la fois son employeur et son salarié : avec la coopérative, je cotise au chômage, à la retraite, j'ai une mutuelle ... comme tout autre salarié (sauf que ce salaire fluctue et dépend de ce que mon activité génère). - on contribue tous à remettre l'humain au coeur de l'économie et à contribuer au bon fonctionnement du collectif. ... Bref, Elan Créateur "est reconnu pour son expertise à la création d'entreprise et du modèle coopératif. Elle soutient et développe des projets économiques et sociaux dans différents secteurs, en veillant à conjuguer rentabilité, pérennité, respect des personnes et des besoins du territoire" 🫶. Alors quand Anthony de Pépites m'a contacté cette fin d'année pour rencontrer son équipe, je n'ai pu qu'être HAPPY 😇. "Mélanie, ce qui compte pour nous, c'est que tu y arrives" : la SCIC Pépites rencontre un p'tit bout de la CAE SCOP Elan Créateur et voici ce qu'elle lui dit 🥰. Si mon dos me lâche, je développerai d'autres activités, la liberté d'entreprendre c'est ce que permet Élan créateur 👍. #entreprendreautrement #entreprenariat #sinstaller

Dotation Jeunes Talents : voici comment Gault&Millau peut vous aider à ouvrir votre restaurant Si Gault&Millau est reconnu pour référencer les restaurateurs les plus talentueux, c’est aussi un soutien de taille pour les accompagner dans leurs parcours professionnels. Découvrez comment obtenir la Dotation Jeunes Talents Gault&Millau. #gaultmillau #dotation #talent #restaurant #gastronomie

Avec 0 expérience dans la restauration, j'ai lancé Bomaye : le 1er concept de burgers africains. 🍔🌍 Cet été, avec mon équie, j'ai servi des milliers de plats sur 3 festivals. Chaque événement a été un défi en termes de logistique, d'organisation, et de maîtrise des coûts. À 5 jours du Festival Rock en Seine, je reviens sur apprentissages des 3 premiers, en commençant par We Love Green, le 1er et peut être le plus exigeant 💸 Résultats : - CA = 17k€ HT - Marge nette = 2k€ Voici ce qui a freiné la rentabilité : 1️⃣ Un food cost mal maîtrisé : 31% Cela est dû à 2 choses 🌧️ Des prévisions trop élevées vs la météo ! Heureusement, une partie a été utilisée au restaurant et donnée aux associations étudiantes sur place. 🍅 Carte entièrement nouvelle : nous avons privilégié l'originalité culinaire plutôt que l’optimisation des dépenses, tout en respectant le cahier des charges qui impose un approvisionnement majoritairement local (France) et bio. Leçons tirées : ✅ Rester fidèle à notre concept : étrangement, nous n'avons pas proposé nos burgers, alors que c'est notre cœur de métier. Avec le recul, nous aurions dû miser sur nos burgers africains, qui auraient en plus attiré plus de clients (à voir les queues au festival devant les spots proposant des burgers). ✅ Réduire la carte : Proposer moins de plats aurait également facilité la gestion des coûts. 2️⃣ Un coût RH supérieur à nos prévisions Ce qui a bien fonctionné : ✅ Impliquer des amis bénévoles : en plus de rendre le moment fun cela permet d’avoir un meilleur équilibre. ✅ Présence en cuisine avec mon associé Laurent Kalala 🍔🌍 ! Ce qui aurait pu être amélioré : ❌ Anticipation excessive : nous avions loué un labo plusieurs jours à l'avance pour la mise en place, en plus de mobiliser une équipe complète sur les 3 jours de festival.  Comme c'était le 1er, on a pris 0 risque. 3️⃣ Un niveau de dépense élevé vs un CA inférieur aux prévisions. Voici quelques autres postes de dépenses : - Commissions (qui est un %) : 2826€ - Location d’un labo : 1500€ - Location d’un camion frigo et d’une camionnette : 580€ - Signalétique et flyers : 500€ Conclusion : Nous étions préparés à servir deux fois plus de clients, mais il reste toujours difficile d'estimer avec précision les quantités nécessaires face à des éléments incontrôlables comme la météo, les concerts qui auront lieu à proximité du stand, les têtes d’affiches etc… C'était le 1er et il m'a en revanche tellement appris que c'était plus fluide pour les suivants. Pour conclure, un point positif pour marque Bomaye. Notre ADN DIY et les inspirations africaines de notre cuisine sont restées au cœur de l'identité de notre stand ! Cela a payé : beaucoup de nos clients étaient déjà familiers avec notre restaurant et notre marque ! Soit grâce au 16 rue de Paradis ou au réseaux sociaux. Merci We Love Green de nous avoir accueilli 🙏✨

Goûter hebdomadaire en self-service à l'EHPAD La Kissel Nous organisons des goûters gourmands en self-service chaque semaine. Ces moments permettent à nos habitants de se servir eux-mêmes et de partager un moment convivial. 🍰 Le but principal de ces goûters est de travailler sur la verticalité et l'autonomie. Chaque goûter inclut une pâtisserie faite maison par les habitants, offrant à chacun l'occasion de montrer ses talents culinaires et de participer activement à la vie communautaire. En suivant les principes de l'Humanitude, nous valorisons la verticalité et l'autonomie de nos habitants pour leur permettre de vivre avec bien-être et indépendance. 🌟 Se tenir debout, marcher et participer à des activités renforce leur fierté et leur qualité de vie. 💪 La Kissel adhére aux quatre piliers de l'Humanitude : Le regard : Établir un contact humain authentique. La parole : Dialoguer avec douceur et respect. Le toucher : Créer des liens de confiance. La verticalité : Encourager la mobilité et l’autonomie. Merci à tous les salariés de l'EHPAD La Kissel pour leur engagement. STEPHANIE PHULPIN Johann LAPOIRIE Inès OULMI Stephanie Streit

Au cœur du paisible village de Bastit dans le Lot, le restaurant « Les deux pâtes » est devenu au fil des années bien plus qu’un simple lieu où se restaurer. C’est un véritable point de ralliement, un espace de partage et de convivialité où les habitants aiment se retrouver. Après 15 ans à la tête de cet établissement qu’elle a bâti avec passion, Sylvie, la propriétaire, aspire aujourd’hui à passer le relais. Une opportunité rare se présente donc pour un repreneur désireux de s’investir dans un commerce florissant, au cœur d’un territoire rural dynamique. Un restaurant qui a su créer du lien « Les deux pâtes », c’est avant tout une histoire d’amour entre un lieu et ses habitants. Ici, on vient déguster une cuisine traditionnelle revisitée, savourer les plats du jour concoctés avec soin, mais surtout, on vient partager un moment. Les habitués ne s’y trompent pas, comme en témoigne l’un d’eux : « Je crois que ça fait 15 ans maintenant qu’on vient, on a fait des coupes du monde, on en a parlé tout à l’heure avec mon collègue ». Ce restaurant, c’est un peu le « cœur battant » du village, un endroit où se tissent et se renforcent les liens. « J’habite dans un petit bled perdu à 3 km d’ici, où je ne vois pas grand monde, confie un client. Donc ça me fait du bien, ça fait des relations humaines de venir ici. » Un emplacement stratégique Outre son ambiance unique, « Les deux pâtes » bénéficie d’un emplacement idéal. Situé à l’entrée de Bastit, le restaurant est facilement accessible depuis la départementale qui traverse le village. « Vous avez la départementale qui passe juste à côté, donc il ne peut pas être mieux placé », souligne un habitant. Et d’ajouter : « Après vous avez l’autoroute qui est à peu près à 15 minutes, donc c’est très accessible ». Cette situation privilégiée permet au restaurant d’attirer une clientèle variée, composée à la fois d’habitués et de clients de passage. Un atout indéniable pour assurer la pérennité de l’activité. Une affaire qui roule, une cession qui se prépare Quand Sylvie a repris « Les deux pâtes » il y a 15 ans, elle ne s’attendait pas à un tel succès. Pourtant, grâce à son engagement sans faille en salle comme en cuisine, elle a su faire de ce restaurant un incontournable de la région. « Je suis sur une route passante avec 3500 voitures jour, donc en fin de compte, même si vous allez à 10 km ou 20 km, “Les deux pâtes” on les connaît », se réjouit-elle. Mais après toutes ces années, Sylvie aspire à un nouveau chapitre. Il y a un an, elle a fait appel à SOS Villages pour trouver un repreneur capable de poursuivre l’aventure. Car pour elle, pas question d’abandonner ses fidèles clients : « Parce que je connais tous les gens, et parce que les gens, je les aime bien, et que ça mérite d’avoir un repreneur ». Une opportunité à saisir Le fonds de commerce est proposé à 30 000 euros, une somme qui inclut également un logement à l’étage, 4 granges et l’équipement de cuisine. « Vous avez tout le matériel pour...