Post de Condé Nast France

Le port décontracté de la chemise ouverte chez les hommes, révélant parfois jusqu'aux pectoraux, est une tendance qui s'affirme sur les podiums comme dans la vie quotidienne, reflétant une évolution des codes de la masculinité Porter la chemise ouverte a pour vocation non pas seulement d’exposer son corps mais aussi de jouer avec ce qui se trouve en dessous, comme un marcel ou une chaîne. Cette mode n'est pas sans précédents historiques. Denis Bruna, conservateur en chef au département mode et textile du Musée des arts décoratifs de Paris, note que la pilosité et le torse masculins étaient rarement mis en avant avant le XXe siècle, étant souvent associés à l'image de l'homme viril et héroïque. Cependant, à partir des années 1970, la chemise ouverte devient un symbole de rébellion et de libération, notamment influencée par des figures comme Bernard-Henri Lévy et la communauté gay. Le retour de cette tendance est particulièrement visible sur les tapis rouges et dans les campagnes de mode, où des acteurs tels que Cillian Murphy adoptent des tenues qui marient le décontracté et le chic, questionnant ainsi les normes traditionnelles de la virilité. Sarah Banon, doctorante et professeur à l'Institut français de la mode, analyse que, bien que Cillian Murphy puisse jouer avec les codes de la masculinité, son image reste celle d'un homme viril et dangereux, comme son personnage dans "Peaky Blinders". En dépit de son adoption par des célébrités et son apparition dans des défilés de grandes maisons telles que Céline et Saint Laurent, le style n'est pas universellement accepté. L'adoption croissante de la chemise ouverte semble donc être à la fois un choix esthétique personnel et une expression plus large des changements dans la perception de la masculinité et de la mode masculine actuelle.

Les marques de luxe n'ont pas la classe !! Elles se battent pour habiller les stars d'Hollywood, d'Europe et d'ailleurs. Et aussi beaucoup d'illustres inconnus !Elles dévoilent leurs plus belles réalisations pour se retrouver sur les marches et le tapis rouge, elles s'affichent partout en vantant leurs vertus et leurs valeurs... Les acteurs en situation de handicap ne correspondent pas aux standards de ces marques. On peut imaginer que ces acteurs ne correspondent pas aux critères de leurs clientèles et qu'il ne serait pas "bon" pour l'image de marque de se voir porter par "un/une handicapé.e". Tout est déjà prêté, franchement, ce n'est vraiment pas de chance ! Même pas un bout de tissu qui traîne. Il est difficile de comprendre cette position, mais c'est un choix. A respecter, à défaut de l'apprécier. Par contre, il faut arrêter de s'afficher RSE, de valoriser les valeurs humaines et assumer pleinement les seules notions financières, mercantiles. Quand on est une boisson gazeuse avec des colorants, on ne se revendique pas boisson naturelle bonne pour la santé ! Bref, le combat pour l'inclusion est encore loin d'être terminé. Bravo à Artus de se battre pour une société humaine https://lnkd.in/e34c4Qan

✏️ Série de portraits Cosmétiquemag #5 Comment marque-t-on de son empreinte le monde du #parfum ? Le portrait de Vincent Thilloy, directeur des marques Rabanne et Jean Paul GAULTIER au sein du groupe Puig est une réponse en discrétion, détermination et créativité. Ce discret diruptif n’aime tant rien qu’une feuille blanche pour déployer sa vision sur le temps long - sa marque de fabrique - lui qui a su faire siennes les ambitions de Puig. Pour en savoir plus, son portrait complet est à lire dans notre numéro Cosmétiquemag La Beauté, une passion française. #beautyindustry #puig #talent #portrait #rabanne #jeanpaulgaultier

Dans cette série, la lumière révèle une beauté subtile, à la fois simple et sophistiquée, presque intemporelle. Qu’en pensez-vous ? Toujours en quête de nouveaux défis pour sublimer des personnalités uniques et des projets d'exception.

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Le temps passe si vite … toujours trop vite … A quand remonte cette image ? difficile de s’appuyer sur les dates des fichiers, elles changent dès que l’on intervient sur l’image … Avec un examen attentif de l’original, la captation ne semble pas numérique, un grain, un rendu colorimétrique, une définition …c’est peut-être une impression mais tout nous ramène vers un film argentique, type Vericolor de la marque Kodak, mon émulsion préférée, il y a …. 20 ans … oui 20 ans, déjà ! J’ai oublié les dates, mais pas les circonstances de la prise de vue. La saison était bien avancée, mais ce minuscule champs de blé, ou peut-être d’orge, n’avait pas été exploité; tout au bord de la route dans la vallée de L’ Azergue (près de Lyon) en fin de journée la lumière caressait le sommet des collines environnantes et allait bientôt disparaître … l’urgence était de mise. Arrêt sur le bord de la route, on jaillît hors des voitures, on habille ou déshabille le mannequin (c’est comme vous voulez !) un réflecteur, quelques shoots ,l’image était faite … Reste le rire, le beau et vrai rire de Ana Paula, j’insiste sur « vrai rire », la belle et charmante brésilienne avait le rire facile, mais que lui avait on raconté pour provoquer une telle joie lumineuse … L’image avait été faite pour la créatrice Assia lingerie enseigne aujourd’hui malheureusement en stand by, Assia se consacre exclusivement à ce qui est l’un des derniers « multimarque » de la ville consacré à la belle lingerie féminine. C’est au 6 quai Sarrail dans le 6ème, à connaître car nous n’aurons bientôt plus que des chaînes où la recherche d’une rentabilité bien compréhensible efface en contre partie la créativité au profit d’une rationalité et d’une standardisation … C’est dommage Lyon était encore il y a quelques décennies un centre très actif et renommé pour la lingerie féminine raffinée et élégante.  #lingerie #underwear #été #summer #summertime #sunset

Haus Labs By Lady Gaga ou la montée de l’innovation-washing 🔎 Après Selena Gomez (Rare Beauty), Ariana Grande (r.e.m. beauty by Ariana Grande) ou encore Jennifer Lopez (JLo Beauty & Lifestyle), c'est au tour de #LadyGaga figure pop américaine de lancer sa marque de #cosmétiques en France. Avec une proposition qui se veut moderne par le développement de 51 teintes de peaux, une cible unisexe touchant hommes et femmes ainsi qu’un casting divers intégrant des individus de tous âges et tous handicap, la promesse marque semble aussi attractive que déceptive. En effet, les arguments évoqués et présentés comme différentiants sont partagés par la plupart des acteurs #makeup. Avons-nous donc réellement affaire à une #innovation produit plus qu’une énième marque de célébrités ? Les premières retombées d’internautes en disent long. Ces dernières ne sont pas unanimes et pointent du doigt un marché saturé où peu de marques se démarquent. La marque Haus Labs By Lady Gaga saura t-elle se différentier ? Atteignons-nous les limites de l’innovation en #cosmétique ? 📰 "Panorama beauté : quel futur pour le secteur" un dossier prospectif à lire sur LEAKS MÉDIA / Linkedin

Pourquoi est-ce tout aussi problématique que génial qu’il y ait écrit « I LOVE OZEMPIC » sur ce tee-shirt ? Lors de la dernière Fashion week de Berlin, la marque Namilia a présenté « Good Girl Gone Bad », sa collection Spring Summer 25. En collaboration avec la marque Ed Hardy, la collection « [explore] le cycle de la vie de la célébrité et le paysage culturel pop des années 2000 et du début des années 2010. » La collection, composée de 30 looks, fait polémique dès le passage du 5e. Un tee-shirt blanc, complété d’une jupe déstructurée, déclare « I LOVE OZEMPIC ». La marque connue pour ses engagements provocants à propos de la politique et des problématiques sociales, réagit au récent scandale de l’Ozempic. Ce médicament, originellement destiné aux diabétiques, a été détourné pour maigrir, notamment par des célébrités, à tel point qu’il s'est trouvé être en pénurie pour les principaux concernés. C’est donc un message ironique et cynique que la marque fait brillamment passer à propos des diktats de la maigreur toujours ancrés dans l’industrie de la mode. Couplé aux citations stylistiques des années 2000, le propos est tout aussi efficace que ce message. En sommes nous toujours à cette époque de débordement médiatique où les stars, épiées par les paparazzis, se montrent dans leurs plus grands excès pour paraître et répondre à notre consommation presque pornographique de leur image ? BureauKA https://lnkd.in/eXHYd9h7

En 2024, il est aberrant de constater que ce genre de réaction persiste. Le refus des marques de luxe d'habiller les acteurs en situation de handicap pour la montée des marches à Cannes est un triste reflet des lacunes en matière d'inclusivité et de diversité dans le monde du cinéma et de la mode. Malgré le succès phénoménal du film "Un p’tit truc en plus" avec presque 2 millions d'entrées, le fait que ces acteurs soient ignorés par les grandes marques montre que les préjugés et la discrimination restent profondément enracinés. Il est inacceptable qu'en 2024, l'industrie de la mode ne saisisse pas l'occasion de promouvoir des valeurs d'égalité et de représentation.Le commentaire d'Artus souligne un problème systémique : les marques préfèrent associer leur image à des célébrités traditionnelles plutôt qu'à des talents émergents, surtout lorsqu'ils représentent des groupes marginalisés. C'est une occasion manquée pour ces marques de montrer leur soutien à la diversité et de faire un pas vers une véritable inclusion.Il est temps que l'industrie de la mode reconsidère ses priorités et s'engage à soutenir tous les talents, indépendamment de leur situation ou de leur renommée. La réponse d'Artus, en mettant en avant les compétences des costumières du film, rappelle que la créativité et l'élégance ne dépendent pas des grandes marques, mais de la passion et du talent des individus.

𝗨𝗻 𝗯𝗼𝗻 𝗱𝗶𝗿𝗰𝗼𝗺 𝗱𝗼𝗶𝘁-𝗶𝗹 𝗼𝗯𝗹𝗶𝗴𝗮𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗹𝘂𝗻𝗲𝘁𝘁𝗲𝘀 𝗿𝗼𝘂𝗴𝗲𝘀, 𝗨𝗻 𝗰𝗼𝘀𝘁𝘂𝗺𝗲 𝗯𝗹𝗲𝘂 𝗲́𝗹𝗲𝗰𝘁𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗵𝗮𝘂𝘀𝘀𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗶𝘁𝗮𝗹𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲𝘀 ? Nous vivons dans une société de stéréotypes. Chaque fonction de l’entreprise se retrouve donc enfermée dans des représentations forgées par la culture d’entreprise, dont il est difficile de s’extraire. Un exemple parmi d’autre le directeur communication qui, sous couvert d’être la caution créative de l’organisation, est attendu comme extravagant paré d’attributs originaux, aux motifs et couleurs peu académiques. A une époque, je suis moi-même tombé dans cette iconographie, portant des chemises Moschino à « Pschitt »🔫, des pantalons bleu électrique⚡ et des chaussures Joe Ghost en peau de lézard 🦎 . A la lecture d’un post de Jean-Philippe Timsit qui demandait à une IA la représentation d’un dirigeant français de 1950 à 2024, je me suis demandé comment celle-ci dépeindrait les directeurs communication sur la même période. La réponse de Leornardo.ia m’a surpris à plusieurs titres, mettant en avant ses (nos ?) propres biais : 1️⃣ Aucune femme : this is a men's world 2️⃣ Pas de mixité raciale : le profil est de type caucasien, blanc, sourire ultrabright 3️⃣ Le costume-cravate et les lunettes sobres sont de rigueur soulignant le leadership 4️⃣ L’univers est corporate en mode skyscrapers à l'ambiance feutrée 5️⃣ Le communicant tend à rajeunir sur la période Cette représentation reflète un modèle qui existe dans les grandes organisations. 👉 Pour autant cela vous semble-t-il être l’image que vous vous faites de ce type de fonction ?