Sur les réseaux, c’est devenu le grand marché de Gouro :
Tout le monde crie, tout le monde vend quelque chose,
Mais quand tu t’approches, c’est souvent du vide.
Des clashs montés comme des feux de brousse,
Ça brûle fort, mais une fois la fumée dissipée, y’a rien derrière.
On connaît le scénario par cœur.
Un clash éclate, des larmes de crocodile coulent,
Une polémique surgit comme un orage en saison sèche.
Et quelques mois plus tard, comme par magie,
Un single, un album ou un nouveau produit débarque.
C’est devenu tellement prévisible qu’on en baille d’avance.
Mais franchement, où sont passées les vraies idées ?
Les campagnes qui frappent comme un coup de tam-tam bien accordé,
Les concepts qui s’imposent comme un baobab au milieu du village ?
Au lieu de ça, on nous sert du recyclé :
Des drames bidons, des buzz fabriqués,
Des polémiques qui s’effacent plus vite qu’une empreinte sur le sable.
Le bad buzz, c’est comme l’harmattan :
Ça souffle fort, ça soulève la poussière,
Mais ça ne laisse rien de solide derrière.
Créer pour durer, c’est pas faire du bruit,
C’est bâtir quelque chose de vrai, comme une case bien charpentée.
Si ton produit ou ton art dépend d’un clash pour exister,
C’est qu’il est aussi fragile qu’un pagne sous la pluie.
Les clashs et les drames, c’est du kpayo,
De la contrefaçon, du faux. Et le public n’est pas dupe.
Il veut du vrai, il veut du sens, il veut de la profondeur.
Un buzz sans substance, c’est comme un feu de paille,
Ça brille un instant, mais ça s’éteint sans laisser de lumière.
Une idée puissante, elle, c’est comme la pluie douce,
Celle qui tombe lentement, mais fait pousser des champs entiers.
Alors, aux artistes, entrepreneurs et créateurs :
Arrêtez les feux d’artifice sans éclat,
Et donnez-nous des campagnes qui surprennent,
Des concepts qui marquent, des idées qui grondent.
Parce que le bruit finit toujours par s’éteindre,
Régisseur-manager évènement et Artistes/groupe musical
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