Post de Cycles-Top

Dans cet épisode spécial de "Dans l'atelier", nous allons explorer deux aspects fondamentaux du cyclisme moderne : l'interaction entre la mécanique vélo et la performance des cyclistes, et les derniers développements techniques dans le cyclisme professionnel. De l’ergonomie des vélos aux avancées technologiques influençant le peloton, cet épisode vous donne les clés pour mieux comprendre l’évolution de ce sport.

Il y a tout pile un mois, j'intégrais une équipe cycliste professionnelle et je me lançais avec eux dans une traversée de la France à vélo ! Alors certes, mes compagnons d'aventure et moi n'étions pas (encore 😄 ) au niveau de Pogacar ou Pauline Ferrand-Prévot, et aucun de nous ne fera finalement carrière dans le cyclisme….mais quelle énergie incroyable!   Le 24/09 a eu lieu le départ de la première édition du RENAULT TRUCKS Bike Challenge. Le projet était de rejoindre Le Mans depuis Lyon en 3 jours et demi à vélo.   Lorsque je me lance dans ce type de périple au long cours, à pied, ou en vélo, je pense souvent à cette citation:   "Il n'y a point de chemin vers le bonheur. Le bonheur c'est le chemin".   Autant dire que nous avons été sacrément heureux!! Car c'est 660 kms qui nous attendaient, à parcourir à la force des mollets.   En résumé, ce Bike Challenge c'était:   20 salarié(e)s RENAULT TRUCKS à se lancer dans un sprint entre Lyon et Le Mans. 40 Personnes sur la première étape, (bravo aux courageux / courageuses qui ont bravé la pluie pour nous accompagner sur les 50 premiers kilomètres, ainsi que l'équipe qui nous a rejoint sur la dernière étape) Un niveau super homogène et sacrément relevé Une organisation et une assistance top niveau Une étape en compagnie de Louis Noël, 4eme Aux JO et 5eme au mondiaux en para triathlon PTWC. (Spoiler Alert: Il était bien plus rapide que nous ! 🏎️ ) Des lieux incroyables tout au long du parcours Un finish grandiose sur le circuit des 24 heures Une cohésion de groupe géniale: J'ai rencontrés plein de nouveaux super collègues, Louis inclus. #bestteambuildingever   En conclusion, cette épopée s'est révélée pleine de sens: Ce sont des valeurs humaines, d'entraide, d'inclusion et de résilience que j'ai pu observer. Surtout c'est 13200 kms qui ont été parcourus à vélo par notre groupe pour rejoindre Le Mans et l'évènement des 24h. A l'heure où l'entreprise entière œuvre pour imaginer et rendre possible une décarbonation du transport, on ne pouvait pas faire plus concret.   Effet direct: j'ai repris mes trajets domicile-travail à vélo et intégré un groupe de travail pour aider mes collaborateurs à en faire autant s'ils en ont la possibilité!   Merci pour l'organisation Laurent JAVEY Chrystel Cathala Aymeric Larcher Kathy Pichegru Agatha Carrer et merci à tous les membres de l'aventure A la prochaine ? 🙃

En tandem, deux cyclistes combinent leur force pour rouler le plus vite possible. Savez-vous comment ils se préparent ? Le cycliste malvoyant, à l’arrière du tandem, s'appelle le “stoker”. À l’avant, l’athlète valide est appelé le “pilote". Par rapport à un vélo de course classique, le poids du tandem est multiplié par deux. Le pilote doit apprendre à bien prendre les trajectoires, et le stoker doit être prêt à accompagner le mouvement dans les virages. C’est toute une préparation ! Surtout que les tandems peuvent aller très vite car l’inclinaison des pistes à 45° requiert une vitesse minimale pour ne pas tomber. Les tandems roulent jusqu’à 55km/h pour les femmes et de 60 à 63 km/h pour les hommes. Conduire un tandem nécessite d’être très bon techniquement, et d’avoir une communication optimale. Pendant la course, le pilote doit constamment informer son stoker des évolutions, de ses décisions tactiques et des ajustements nécessaires. Le défi est grand, et la prise de risque aussi, car le stoker dépend de son pilote pour diriger et freiner le tandem. L’entraînement est donc capital pour que les deux apprennent à se coordonner ! Les athlètes s’entraînent parfois séparément, sur un trainer et sur un vélo classique. Les deux cyclistes se retrouvent pour des séances communes d'entraînement où ils conduisent le tandem ensemble. Des capteurs de puissance permettent de mesurer les watts, de suivre les performances, la progression et le niveau de forme des athlètes. Ces données sont classées et analysées par l’entraîneur. En dehors des pistes cyclables, les pilotes font office de guides pour les stokers. Ils partagent souvent la même chambre, en stage ou en compétition ! Depuis 2008, ils montent ensemble sur le podium, et depuis 2012, ils sont tous deux médaillés. À Tokyo 2020 les tandems formés par Raphaël Beaugillet et François Pervis et par Alexandre Lloveras et Corentin Ermenault ont remporté le bronze. Les pilotes de l’équipe de France qui concourent à Paris 2024, Elise Delzenne, Corentin Ermenault et François Pervis sont d’anciens coureurs professionnels ! 🎨 @camille.bernrd

❓ Avoir une casquette de coureur cycliste professionnel et d’entrepreneur, est-ce compatible ? 🚴♂️  Leo Bouvier a 26 ans. Il est coureur cycliste au sein de la formation allemande BIKE AID Procycling  depuis août 2021. Son équipe œuvre, entre autres, pour le développement du cyclisme en Afrique. Durant la saison, il dispute des courses à travers le monde : en Turquie, au Portugal, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Chine, en Roumanie, en Serbie et, évidemment, en France. 📅 En 2022, avec Lénat Thierry, il a co-fondé la start-up DEBYA. Cette jeune entreprise propose des selles adaptées et personnalisées à la morphologie. Léo Bouvier s’occupe de l’aspect commercial, du marketing, de la relation clients, de la communication et des partenariats. Thierry Lénat s’occupe, lui, de la production. Un équilibre de travail salutaire qui permet à Debya d’évoluer ces derniers mois. 📈 Preuve de son engagement total et d’une envie de poser les pierres une par une, Léo Bouvier a proposé à des coureurs de son équipe d’être équipés des selles Debya. Cette saison, ils sont huit coureurs, sur douze, à en avoir une. La suite ? Léo et Thierry espèrent étendre leur marché à l’international. Mais avant tout, leur objectif est de pérenniser et solidifier la start-up. 💼 Pour Léo Bouvier, avoir une autre casquette en dehors du cyclisme est indispensable pour son équilibre de vie. Ce fils d’agriculteur est un touche-à-tout. Il a toujours cherché à faire des activités en dehors du vélo en compétition. L’un de ses leitmotivs : être productif. La productivité le stimule malgré des journées parfois longues et intenses. Il le concède volontiers, il apprend encore à bien organiser ses journées, comment faire la part des choses et comment lâcher prise ! 🏆 Sportivement, Léo Bouvier espère faire grandir son équipe où il a un rôle de capitaine de route. Cette saison, ses objectifs sont de participer au Tour de Turquie et au Tour d’Allemagne et d’y faire des résultats. Il veut se confronter à des coureurs de renom. Des coureurs qui sont la tête de gondole de son sport. 🎙 Son interview est à découvrir sur le site de Café Crème Sport. 👇 https://lnkd.in/eRcPVpej DEBYA BIKE AID Procycling

Saviez-vous que Filippo Ganna, le cycliste le plus rapide du monde, détient le record de l’heure UCI avec 56,792 km parcourus ? 🚴♂️ Dans le monde du cyclisme, atteindre de tels sommets demande une préparation physique et mentale rigoureuse. Filippo Ganna, à travers son parcours inspirant, nous montre que le succès est à la portée de ceux qui osent rêver grand et travailler dur pour y parvenir. 🔸 Ganna s'entraîne 3 à 4 heures par jour, complétant avec de la gymnastique en hiver, et souligne l'importance de s'amuser pendant l'entraînement. 🔸 Son régime équilibré en glucides et protéines inclut des écarts contrôlés hors saison, prouvant qu'il est possible de réussir tout en profitant de la vie. 🔸 Le vélo Pinarello Bolide, imprimé en 3D et utilisé pour battre le record, symbolise l'union entre innovation et tradition dans le sport. Ganna nous rappelle que derrière chaque grand exploit se cache une histoire de passion, de discipline, et parfois, de petites transgressions qui rendent le voyage encore plus savoureux. Son approche du cyclisme, combinant rigueur et plaisir, est une véritable source d'inspiration pour tous. Quelle est votre routine pour atteindre vos objectifs ? Partagez vos expériences et inspirations dans les commentaires ! 👇 #Cyclisme #FormeEtSport https://lnkd.in/evCuG4VV

#Livres #Livres Comment optimiser votre performance cycliste avec des conseils littéraires pratiques et efficaces ?: La pratique du cyclisme, au-delà de l'aspect récréatif, est un sport exigeant qui offre de nombreux bienfaits sur la santé et le… @ActuaLitte

« Dans le domaine du cyclisme sportif au Québec, les cyclistes expérimentés choisissent souvent la route plutôt que la piste cyclable pour de bonnes raisons. Comparons cela à un joueur de hockey : il ne choisirait pas de pratiquer sur une patinoire bondée de familles et de patineurs amateurs pour se préparer à son match. De même, un cycliste sportif évite les pistes cyclables où la vitesse maximale est généralement limitée à 20 km/h, une contrainte qui ne convient pas à l'intensité de son entraînement. Sur ces pistes souvent pas adaptés aux entraînements de vélo à haute vitesse on retrouve des patineurs à roues alignées, des enfants apprenant à faire du vélo, des familles en promenade, des marcheurs – autant d'usagers qui rendent le lieu inadapté à un entraînement sportif. En Italie, en France ou en Espagne, où le cyclisme est un sport national et profondément ancré dans la culture, les automobilistes montrent souvent un grand respect pour les cyclistes. Au Québec, bien que la popularité du cyclisme augmente, certains automobilistes manifestent encore de l'hostilité, comme le montrent des commentaires déplacés tels que "prenez donc la piste cyclable, bande de cons". Ce genre de réaction, souvent amplifié par les réseaux sociaux, crée un climat de méfiance et parfois de peur parmi les cyclistes qui s'entraînent sur les routes. Il est crucial d'éduquer les automobilistes sur le droit des cyclistes sportifs à utiliser la route, tout comme eux. Cette sensibilisation doit aller de pair avec un effort des cyclistes pour respecter scrupuleusement les règles de la route, garantissant ainsi une cohabitation harmonieuse. Seule une compréhension mutuelle permettra de partager les routes en toute sécurité et respect, afin que chaque usager puisse pratiquer sa passion sans crainte. Avant de porter un jugement rapide sur les cyclistes sportifs que vous rencontrez sur la route, pourquoi ne pas prendre un moment pour vous renseigner sur les spécificités de leur pratique ? Le cyclisme sportif, comme tout autre sport, a ses exigences et ses règles, et comprendre pourquoi ces athlètes partagent la route avec vous pourrait enrichir votre perspective. Au lieu de conclure hâtivement que les cyclistes devraient se cantonner aux pistes cyclables, engagez la conversation avec eux si l'occasion se présente, ou faites des recherches pour découvrir pourquoi ils choisissent souvent la route. Cette démarche d'ouverture et de curiosité peut non seulement améliorer la cohabitation sur nos routes mais également favoriser un respect mutuel entre automobilistes et cyclistes. En comprenant les besoins et les défis des uns et des autres, nous pouvons tous contribuer à créer un environnement plus sûr et plus agréable pour chacun. » Crédit: Sébastien Julien

#Livres #Livres Comment optimiser votre performance cycliste avec des conseils littéraires pratiques et efficaces ?: La pratique du cyclisme, au-delà de l'aspect récréatif, est un sport exigeant qui offre de nombreux bienfaits sur la santé et le… @ActuaLitte

Boulot / Vélo, vous êtes plutôt Solo ou plutôt Groupe ? Encore un fois j’ai profité de ce 1er mai férié pour aller faire du vélo. Et quand que fais du vélo, je regarde le paysage et je réfléchis... Je vous raconte ma réflexion du moment ! J’ai donc décidé de me préparer pour aller faire une petite sortie. Au programme 55 kilomètres. Ancien compétiteur, lorsque je fais du vélo maintenant, c’est pour me balader. Je roule généralement solo car j’ai envie de rouler à mon rythme sans contrainte de temps ni d’itinéraire. J’ai donc prévu de rouler pépère pendant 2 heures. Après une demi-heure de route, le vent souffle et je me dis que je vais mettre plus de 2 heures mais bon peu importe, le principal est de profiter. Je vois au loin un petit groupe et je décide de les rejoindre, j’accélère, je fais l’effort de revenir sur eux pour les rejoindre afin de profiter de l’effet de groupe. La jonction est faite rapidement car ils ne roulaient pas trop vite. Comme d’habitude, lorsque l’on rejoint un groupe de cycliste, on se salue, on jette un œil sur les mollets et les braquets des autres pour voir s’ils sont costaux ou pas. Veinard que je suis, ils sont de la même trempe que moi, braquet en 50 x 32 et du poil aux pattes (oui pour moi fini le rasage des jambes, c’est fini la compétition) … J’en conclu que je vais pouvoir rester dans ce groupe d’autant plus qu’ils font le même circuit que moi ! Nous roulons tranquillement en prenant des relais pour que chacun participe à l’effort mais également que chacun puisse se reposer. Après quelques kilomètres, j’ai envie d’aller un peu plus vite histoire de prendre un peu plus de plaisir (compétiteur un jour, compétiteur toujours 😊). Je décide donc de passer des relais un peu plus fort et d’accélérer un peu. Au début c’est difficile, mais au bout d’un moment la moitié du groupe commence à prendre la cadence et nous commençons à rouler plus vite. Le petit peloton se sépare en deux. Après quelques kilomètres, un cycliste décide de sortir du groupe (oui, il y en a toujours un dans un groupe de cycliste). Nous le laissons partir 🚴🏻 après tout le cycliste is a free man Après une dizaine de kilomètre en bas d’une monté, nous le rejoignons et ce qui devait arriver arriva, il était cuit, incapable de nous suivre, il avait grillé toutes ses cartouches. Nous montons alors avec un bon rythme. Mais je vous rassure, l’histoire se termine bien, nous nous sommes tous attendu, en haut de la bosse pour faire la descente tous ensemble… De cette sortie, j'ai tiré plusieurs enseignements : 👉 Il faut faire l’effort pour rejoindre les autres 👉 On a tous à y gagner des participer à l’effort collectif 👉 Il est toujours possible de motiver un groupe pour aller plus loin 👉 Vouloir montrer aux autres que l’on est plus fort n’est pas forcément profitable. Ce que j’en conclu c’est que le vélo, c’est comme le boulot, c’est un subtil mélange de Solo et de Groupe mais jamais une question d’égo. Qu’en pensez vous ? #management

Vous connaissez le dot-watching ? 🤔 La semaine dernière, c’était le départ de la Transcontinal Race : une course d’ultra cyclisme de 4000 km qui relie Roubaix à Istanbul. L’ultra distance n’est pas une discipline très populaire, mais il y a quand même des personnes qui suivent ce genre d’événement ! Mais comment ça se suit, une course de 4000 km ? Si je suis incapable de suivre une épreuve du Tour de France du départ à l’arrivée sans piquer un somme en plein milieu, comment suivre une course qui dure entre 8 et 15 jours non-stop ? Grâce au dot-watching ! Sur ce genre d’événement, tous les coureurs ont des balises GPS et on peut suivre leur progression en live depuis le site de la course. En plus de me permettre de regarder où en sont ceux qui ont roulé toute la nuit dans le froid avec mon petit café à la main le matin, ça permet aussi aux passionnés qui le peuvent d’aller encourager les coureurs qui passent près de chez eux ! C’est une façon assez cool de permettre de faire vivre un sport hyper difficile à suivre et d’impliquer plus de gens dans des événements très nichés. Les deux premiers sont déjà arrivés, mais si vous avez envie de dot-watcher la fin de la course, je vous mets le lien en commentaire 👇