L’OMC a publié aujourd’hui 21 novembre un rapport intitulé « Commerce et Intelligence artificielle : comment l’IA façonne le commerce international et est façonnée par lui », disponible ici : https://lnkd.in/dsJ4bENS. A l’occasion de la conférence de lancement, la Déléguée permanente de la France auprès de l’OMC, Emmanuelle Ivanov-Durand, a présenté le rapport « IA : notre ambition pour la France » remis au Président Emmanuel Macron par la Commission de l’Intelligence artificielle en mars 2024. La France accueillera en février 2025 le Sommet pour l’action sur l’Intelligence artificielle, sommet inclusif qui réunira des chefs d’Etats et de gouvernements, des dirigeants d’organisations internationales, le secteur privé et des membres de la société civile. Cinq piliers rythmeront cet événement : (i) l’IA au service de l’intérêt public ; (ii) L’avenir du travail ; (iii) Innovation et Culture : (iv) l’IA de la confiance ; (v) La gouvernance mondiale de l’IA. ➡ A titre d’illustration des applications possibles de l’IA, le résumé du rapport de l’OMC ci-dessous a été généré par l’IA : Le rapport de l'OMC intitulé "How AI shapes and is shaped by international trade" explore les impacts de l'intelligence artificielle (IA) sur le commerce international. Voici un résumé des points clés : L'IA transforme le commerce en optimisant les chaînes d'approvisionnement et en réduisant les coûts, facilitant l'accès des petites entreprises aux marchés mondiaux et stimulant le commerce des services numériques et produits technologiques. Elle peut augmenter la productivité, mais les grandes économies pourraient en contrôler les bénéfices, creusant les inégalités mondiales. L'adoption de l'IA pourrait accroître la croissance commerciale de 7 à 14 %, en particulier pour les économies à faible revenu. Toutefois, la fragmentation des régulations mondiales et les divergences sur la gouvernance des données posent des défis. L'OMC joue un rôle clé en harmonisant les régulations, facilitant le commerce des biens et services liés à l'IA, et soutenant les économies en développement grâce à l'assistance technique. Elle reste un forum central pour discuter des implications commerciales de l'IA. #WTO Emmanuelle Ivanov-Durand Alix Rancurel Stéphanie Bertrand-Trouillard Maria Cosme Elinor Vandevelde Corbeaux Représentation permanente de la France auprès de l'ONU à Genève Permanent Mission of the European Union to the World Trade Organization (WTO)
Post de Délégation permanente de la France auprès de l'OMC
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Et si, à l'inverse de la petite musique entonnée dans les cercles économiques, la régulation européenne n'était pas un frein, mais bel et bien un atout pour les entreprises ? Dans cet article, La Tribune se penche sur un texte méconnu mais crucial du "paquet numérique européen" : le Data Governance Act (DGA). Rédigé en 2020, voté en 2021 (avant l'irruption de #ChatGPT et de l'IA générative donc), mis en vigueur en 2022, avec application obligatoire depuis fin 2023. Ringard, le DGA ? Non : c'est une régulation offensive, qui créé le cadre juridique et technique du marché unique de la donnée, via la création de "data spaces" mis à disposition des acteurs, gros et petits, de chaque filière de l'économie. Et surprise : l'irruption de l'IA générative et son évolution actuelle vers les agents IA, au lieu de rendre le texte obsolète, lui trouve au contraire sa raison d'être. Avec l'IA générative, fédérer les données des entreprises dans chaque filière (tourisme, énergie, transport, luxe...) pourrait permettre de nourrir des agents IA avec des data plus pertinentes, les seules que n'ont pas encore les big tech, dans un cadre sécurisé et souverain. 160 projets de data spaces de filière sont déjà lancés. Autrement dit : le #DGA pourrait, si les entreprises s'en saisissaient pleinement, donner à l'Europe, dans ses secteurs d'excellence historique qui doivent intégrer l'IA générative, une longueur d'avance sur les big tech américaines. Le Mouvement des Entreprises de France et Digital New Deal Foundation ont fait un rapport sur l'importance stratégique des données des entreprises européennes. Pour en savoir +, lisez l'article (et abonnez-vous ! 🙏 ) Arno Pons Patrick Martin Lucie Robequain Philippe Mabille Gilles Babinet
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🔍 Intelligence artificielle générative : avis de l’Autorité de la concurrence française sur le fonctionnement concurrentiel du secteur L’Autorité de la concurrence a publié le 28 juin 2024 un avis sur le secteur de l’intelligence artificielle générative, alors que la France engage 2,5 milliards d’euros dans ce domaine via le plan « France 2030 » et à l’aube de la publication de l’AI Act au Journal officiel de l’Union européenne. 🚨 Dans cet avis, l’Autorité souligne que pour tirer un meilleur parti des bénéfices de l’IA générative, il est crucial de garantir un accès diversifié aux modèles pour tous les acteurs, encourageant ainsi l'innovation par une compétition saine. Cependant, elle met en lumière plusieurs risques, notamment : Barrières à l’entrée élevées : les nouveaux entrants font face à des défis significatifs : accès à une puissance de calcul suffisante, à des volumes de données importants, et à une main-d’œuvre qualifiée ; Avantages concurrentiels des grandes entreprises : les géants du numérique bénéficient d'un accès privilégié aux ressources essentielles (puissance de calcul, données massives, talents), leur conférant un avantage difficilement réplicable ; Investissements et partenariats risqués : les prises de participation des géants du numérique dans des start-ups peuvent limiter la concurrence en favorisant une transparence insuffisante. Pour répondre à ces défis, l’Autorité « appelle à la pleine utilisation du cadre réglementaire applicable au secteur ». Ses propositions sont les suivantes : 1️⃣ Contrôleurs d'accès : La Commission européenne devrait examiner la désignation des fournisseurs de services MaaS, en tant que contrôleurs d'accès dans le cadre du Digital Markets Act (DMA). 2️⃣ Pratiques de verrouillage cloud : La DGCCRF doit surveiller les offres de crédits cloud des grands fournisseurs de services cloud pour limiter le risque de verrouillage, conformément à la loi visant à sécuriser et réguler l'espace numérique (SREN). 3️⃣ Soutien aux opérateurs émergeants: Le Bureau de l'IA et l'autorité nationale compétente en France doivent garantir, que la mise en œuvre de l'AI Act ne freine pas l’émergence d’opérateurs de taille modeste, et empêche les plus grands acteurs de détourner le texte à leur avantage. L’Autorité appelle également à une utilisation rigoureuse des outils du droit de la concurrence existants, et à une vigilance accrue des régulateurs pour maintenir une concurrence saine sur les marchés. Le lien de l’avis et de le rapport du Hub France IA sur ce sujet sont en commentaire ⬇️ 🌴 Le Comité de Veille règlementaire du Hub France IA prend sa pause estivale et vous souhaite un bel été. Restez néanmoins attentifs, d’autres publications sur l’AI Act arrivent très bientôt ! Un grand merci à nos contributeurs de cette saison que vous pouvez retrouver en commentaires. Remerciements chaleureux également à nos animateurs : Bertrand Cassar, Francesca MARTINI et Chloé Plédel
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𝕀𝕟𝕥𝕖𝕝𝕝𝕚𝕘𝕖𝕟𝕔𝕖 𝕒𝕣𝕥𝕚𝕗𝕚𝕔𝕚𝕖𝕝𝕝𝕖 𝕘é𝕟é𝕣𝕒𝕥𝕚𝕧𝕖 : 𝕒𝕧𝕚𝕤 𝕒𝕥𝕥𝕖𝕟𝕕𝕦 𝕕𝕖 𝕝’𝔸𝕦𝕥𝕠𝕣𝕚𝕥é 𝕕𝕖 𝕝𝕒 𝕔𝕠𝕟𝕔𝕦𝕣𝕣𝕖𝕟𝕔𝕖 𝕗𝕣𝕒𝕟ç𝕒𝕚𝕤𝕖 𝕤𝕦𝕣 𝕝𝕖 𝕗𝕠𝕟𝕔𝕥𝕚𝕠𝕟𝕟𝕖𝕞𝕖𝕟𝕥 𝕔𝕠𝕟𝕔𝕦𝕣𝕣𝕖𝕟𝕥𝕚𝕖𝕝 𝕕u 𝕤𝕖𝕔𝕥𝕖𝕦𝕣 Comme indiqué dans la synthèse du Hub FranceIA, l’Autorité formule des recommandations claires, elle désigne les textes visés ET les autorités compétentes. 2 commentaires : ❗️L’avis vise les pratiques des opérateurs en contact avec l’utilisateur final. Pour rappel la CNIL visait dans ses recommandations publiées le 8 avril dernier les « développeurs » et non les « déployeurs » ❗️Les recommandations de Autorité de la concurrence ne nécessitent pas d’initiative législative, elles s’appuient sur le droit existant 🎯 Je vous invite à suivre les travaux du Hub FranceIA et de prendre le temps de lire l’avis de notre Autorité ! #IA #IAG #AAI #Concurrence #AIAct #DMA #SREN Autorité de la concurrence DGCCRF - Ministère de l'Économie European Commission
🔍 Intelligence artificielle générative : avis de l’Autorité de la concurrence française sur le fonctionnement concurrentiel du secteur L’Autorité de la concurrence a publié le 28 juin 2024 un avis sur le secteur de l’intelligence artificielle générative, alors que la France engage 2,5 milliards d’euros dans ce domaine via le plan « France 2030 » et à l’aube de la publication de l’AI Act au Journal officiel de l’Union européenne. 🚨 Dans cet avis, l’Autorité souligne que pour tirer un meilleur parti des bénéfices de l’IA générative, il est crucial de garantir un accès diversifié aux modèles pour tous les acteurs, encourageant ainsi l'innovation par une compétition saine. Cependant, elle met en lumière plusieurs risques, notamment : Barrières à l’entrée élevées : les nouveaux entrants font face à des défis significatifs : accès à une puissance de calcul suffisante, à des volumes de données importants, et à une main-d’œuvre qualifiée ; Avantages concurrentiels des grandes entreprises : les géants du numérique bénéficient d'un accès privilégié aux ressources essentielles (puissance de calcul, données massives, talents), leur conférant un avantage difficilement réplicable ; Investissements et partenariats risqués : les prises de participation des géants du numérique dans des start-ups peuvent limiter la concurrence en favorisant une transparence insuffisante. Pour répondre à ces défis, l’Autorité « appelle à la pleine utilisation du cadre réglementaire applicable au secteur ». Ses propositions sont les suivantes : 1️⃣ Contrôleurs d'accès : La Commission européenne devrait examiner la désignation des fournisseurs de services MaaS, en tant que contrôleurs d'accès dans le cadre du Digital Markets Act (DMA). 2️⃣ Pratiques de verrouillage cloud : La DGCCRF doit surveiller les offres de crédits cloud des grands fournisseurs de services cloud pour limiter le risque de verrouillage, conformément à la loi visant à sécuriser et réguler l'espace numérique (SREN). 3️⃣ Soutien aux opérateurs émergeants: Le Bureau de l'IA et l'autorité nationale compétente en France doivent garantir, que la mise en œuvre de l'AI Act ne freine pas l’émergence d’opérateurs de taille modeste, et empêche les plus grands acteurs de détourner le texte à leur avantage. L’Autorité appelle également à une utilisation rigoureuse des outils du droit de la concurrence existants, et à une vigilance accrue des régulateurs pour maintenir une concurrence saine sur les marchés. Le lien de l’avis et de le rapport du Hub France IA sur ce sujet sont en commentaire ⬇️ 🌴 Le Comité de Veille règlementaire du Hub France IA prend sa pause estivale et vous souhaite un bel été. Restez néanmoins attentifs, d’autres publications sur l’AI Act arrivent très bientôt ! Un grand merci à nos contributeurs de cette saison que vous pouvez retrouver en commentaires. Remerciements chaleureux également à nos animateurs : Bertrand Cassar, Francesca MARTINI et Chloé Plédel
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[What’s up Paris💡] C’est l’heure de notre bilan hebdomadaire de l’actualité du #bigdata et de l'#IA en 3 news 📰 Actualité de la semaine : Clara Chappaz nommée secrétaire d’Etat chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique Usine Digitale: https://lnkd.in/d4Kvhvzg 🔢 Chiffre de la semaine : You.com, vient d’annoncer une levé 50 millions de dollars pour développer un moteur de recherche alimenté par l'IA Siècle Digital : https://lnkd.in/dV5R4-tP 💬 Citation de la semaine : “l’Europe est devenue moins compétitive et moins innovante par rapport à d’autres régions, et elle risque maintenant de prendre encore plus de retard à l’ère de l’IA en raison de décisions réglementaires incohérentes” Le Monde : https://lnkd.in/eK8GnNVt
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L’Intelligence artificielle générative a franchi une nouvelle étape dans la redéfinition de notre perception de la réalité. Face à la concentration de plus en plus préoccupante de ce marché dans les mains des géants du numériques, la Commission européenne a entamé une procédure à l’encontre de Microsoft pour sa collaboration étroite avec le leader mondial de l’IA, OpenAI. Le Centre for European Policy (cep) met en garde contre les conséquences de cette domination des géants américains sur le droit à la concurrence et sur la stabilité de nos systèmes démocratiques. Amazon et Microsoft occupent aujourd’hui une place dominante qui compromet l’émergence de nouveaux acteurs concurrents. Les groupes technologiques américains auraient ainsi un accès privilégié aux modèles de pointe d'OpenAI, Mistral ou Cohere, ainsi qu'au capital humain restreint qui y est associé. Les start-ups doivent ainsi concurrencer les géants de la tech qui sont déjà intégrés verticalement tout au long de la chaîne de valeur et qui accaparent l’essentiel des ressources nécessaires à la création de leurs modèles, faisant monter les enchères pour les nouveaux venus. Selon Küsters et Kullas, cela permet aux géants d'intégrer la nouvelle technologie dans leurs offres de services, comme les moteurs de recherche, et de profiter ainsi de leur pouvoir de marché sur ces marchés en aval. Les risques ne sont pas seulement d’ordre commercial, ils touchent également à la stabilité de nos modèles démocratiques. « Garantir la concurrence dans la chaîne de valeur de l'IA générative n'est pas seulement un impératif économique, mais aussi une mesure de précaution pour protéger les valeurs démocratiques et garantir la souveraineté numérique de l'UE » déclare Anselm Küsters, expert en technologie numériques du cep qui a rédigé l’étude aux côtés de Matthias Kullas, économiste du cep. La concentration des données de l’IA entre les mains d’une poignée d’acteurs américains les rend en effet maîtres des composantes du débat dès lors que l’IA se glisse dans le discours politique. Le cas de Javier Milei, qui a remporté la « première élection de l’IA », en Argentine illustre les dérives que cela peut entraîner. Outre des investissements plus importants dans des conditions d'implantation de l'IA propices à l'innovation en Europe, il est donc nécessaire de mettre en place une politique de concurrence globale au niveau de l'UE. Il est de surcroit urgent de déterminer si une concurrence accrue pourrait réduire, voire exacerber les risques existentiels liés à l’IA. La DG Concurrence de la Commission européenne pourrait ainsi aligner ses mesures d'application sur les objectifs plus larges de la Commission en matière de souveraineté numérique et de bien-être de la société. Pour retrouver l'étude en français dans son intégralité, veuillez cliquer sur le lien suivant : https://lnkd.in/dp-jE8_F
Le cep demande plus de concurrence dans les chaines de valeur de l'IA générative
cepfrance.eu
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𝗟'é𝗰𝗹𝗼𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹'𝗜𝗔 𝗴é𝗻é𝗿𝗮𝘁𝗶𝘃𝗲, 𝗲𝘁 𝘀𝘂𝗿𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗳𝘂𝘁𝘂𝗿𝘀 « 𝗮𝗴𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗜𝗔 » 𝗮𝘂𝘁𝗼𝗻𝗼𝗺𝗲𝘀, 𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲 𝘂𝗻𝗲 𝗽𝗲𝗿𝘁𝗶𝗻𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗮𝘂 𝗗𝗮𝘁𝗮 𝗚𝗼𝘃𝗲𝗿𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗔𝗰𝘁 (𝗗𝗚𝗔), la régulation européenne qui crée les conditions du marché unique de la donnée. Et si la régulation européenne n'était pas un frein, mais bel et bien un atout pour les entreprises ? Un nouveau rapport, publié en novembre par le Mouvement des Entreprises de France et le cercle de réflexion Digital New Deal Foundation, propose aux Européens d'exploiter pleinement les opportunités créées le DGA). Extraits de La Tribune : "L'Europe n'a pas de géants de la tech, mais elle a des leaders mondiaux dans quasiment tous les secteurs de l'économie, du tourisme au luxe, en passant par l'automobile, l'énergie ou l'aéronautique. Les données de tous ces acteurs ont beaucoup de valeur, et ce sont aussi les seules que les big tech n'ont pas encore. Séparées, elles ne valent pas grand-chose. Mutualisées à grande échelle, elles peuvent servir à créer des IA génératives de filière, grâce au cadre fixé par le DGA. Et donc donner à l'Europe un avantage compétitif face aux big tech » explique Arno Pons. « Grâce aux data spaces, les filières seront en mesure d'adapter et de personnaliser les technologies d'IA génératives à leurs besoins très spécifiques », « En partageant les expériences et les données d'entraînement, les data spaces réduisent les coûts individuels tout en augmentant l'efficacité globale grâce à la participation des acteurs de la filière », décline Arno Pons. «L'agentification de l'IA nécessite d'intégrer des données pour que les agents puissent être vraiment efficaces. Il faut donc ajouter au-dessus du LLM un LAM entraîné sur ces données stratégiques, auxquelles les LLM du marché n'auront pas accès dans leur phase d'entraînement », Par exemple, « le chatbot conversationnel d'une entreprise de transports comme la SNCF pourrait s'appuyer sur un LLM du marché, qui sera meilleur pour discuter globalement avec le client grâce à une compréhension plus fine du contexte », poursuit-il. Mais « face à une demande très précise faisant appel aux données internes de l'entreprise et pour laquelle on ne peut pas se permettre un risque élevé d'hallucinations, c'est le LAM qui sera mobilisé » précise Arno Pons. « C'est la régulation la plus intéressante du paquet numérique européen, car elle crée un nouveau marché, plutôt que d'essayer d'atténuer des positions dominantes via des contraintes. C'est l'exemple type d'une régulation offensive qui prouve sa pertinence quand la technologie évolue, comme c'est le cas actuellement avec les agents IA », se réjouit Arno Pons. Et de mettre en garde les entreprises : « Ne pas s'en saisir serait un rendez-vous manqué » dans la course à l'IA.
Comment une loi méconnue pourrait sauver l'IA européenne
latribune.fr
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Benoît Cœuré, président de l'Autorité de la concurrence, met en garde contre le risque de domination des géants du numérique tels que Google, Microsoft, Meta ou Amazon sur le marché de l’intelligence artificielle (IA). Selon lui, l’IA générative, comme les autres technologies numériques, tend à favoriser la concentration et l’accumulation, ce qui pourrait à terme limiter la concurrence. Il souligne que la production de l'IA repose sur l'accès aux données, la puissance de calcul et les talents, domaines où ces géants ont déjà une position dominante. Benoît Cœuré rappelle que l'IA est la première technologie dominée dès ses débuts par de grands acteurs, contrairement à d’autres innovations disruptives. Ainsi, même si des start-up comme OpenAI ou Mistral AI apportent des idées novatrices, le risque est que les grands acteurs les absorbent rapidement, consolidant ainsi leur pouvoir. Les partenariats et prises de participation de ces géants dans des start-up de l’IA, comme Microsoft avec OpenAI ou Google et Amazon avec Anthropic, sont également sources de préoccupations. Concernant les partenariats entre grandes entreprises et start-up, il précise qu’un partenariat non exclusif est moins problématique, car il offre aux plus petits acteurs la possibilité de s'appuyer sur les ressources des plus grands. Toutefois, Benoît Cœuré invite à examiner si ces collaborations impliquent un réel contrôle ou des accords exclusifs cachés. Selon le président de l’Autorité de la concurrence, le Digital Markets Act (DMA) européenpourrait s'appliquer à l'IA, notamment pour les services de cloud qui distribuent les modèles d'IA. Cela pourrait prévenir des pratiques comme l'« autopréférence », où une entreprise favorise ses propres services ou ceux de ses partenaires au détriment de la concurrence. Benoît Cœuré souligne que les géants du numérique, en déployant leurs IA sur des services grand public tels que les smartphones ou les moteurs de recherche, risquent de piéger les utilisateurs dans des écosystèmes fermés. Pour contrer cela, il préconise la mise en place de systèmes ouverts permettant aux utilisateurs de choisir librement leurs services. Enfin, la question des accords entre fabricants d'IA et producteurs de contenus est soulevée. Benoît Cœuré rappelle que l’Autorité de la concurrence est prête à intervenir dans ces négociations, comme elle l’a fait dans le cas de Google et les médias français sur les droits voisins. Selon lui, il est crucial que les accords soient équitables et que la valeur des contenus soit justement rémunérée. Il mentionne la nécessité d'une réflexion sur la tarification des données et sur la possibilité d’instaurer un prix forfaitaire pour les petits éditeurs. Benoît Cœuré conclut en rappelant que l’IA transformera l’économie et la société. Par conséquent, il estime qu'il est légitime que les autorités publiques s’y intéressent pour garantir une concurrence saine et un accès équitable aux ressources de l'IA.
« L’IA est la première technologie à être d’emblée dominée par des grands acteurs »
lemonde.fr
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🚀🧠 L'Intelligence Artificielle (IA) sous le feu des projecteurs de l'Autorité de la Concurrence ! 🎯🔍 ⚖️ Focalisée sur l'économie numérique, l'Autorité de la concurrence a posé son regard sur le marché dynamique et en constante évolution de l'IA. 🌐💡 📈📊 Un pas important pour garantir une concurrence équitable dans ce secteur d'avenir. C'est un sujet à suivre pour tous les acteurs du numérique et de l'innovation technologique ! 💼💻 #IA #Concurrence #EconomieNumérique #Innovation
L’intelligence artificielle, nouvelle cible de l’Autorité de la concurrence
growthhackingfrance.com
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Si vous êtes à Montréal ce jeudi, ne manquez pas ce 4@7 chez Google Montréal sur le thème de l'IA ! Pourquoi y participer ? - Découvrez les prérequis essentiels pour une infrastructure TI solide et évolutive, capable de supporter vos projets d'IA (sécurité, gouvernance des données, optimisation du cloud, etc.). - Assistez à une démo exclusive de la plateforme HumanFirst par Lightspeed et apprenez-en plus sur leurs cas d’usage. - Profitez d'un cocktail de réseautage pour échanger avec des experts et poser vos questions. Ne laissez pas la technologie vous freiner ! Préparez votre entreprise dès aujourd'hui pour l'ère de l'IA.
Le décompte est commencé! Notre événement approche à grands pas et il reste quelques places disponibles. ⏳ 📅 24 octobre 2024, 16h à 19h 📍 Bureaux de Google Montréal - 425 Av. Viger O Vous voulez en apprendre plus sur le chemin à parcourir afin de préparer votre entreprise face à l'intelligence artificielle? Sebastien Lamoureux, Stacy Véronneau et Jean-Luc SansCartier aborderont justement le sujet lors de notre conférence exclusive. Notre client, Lightspeed Commerce sera aussi présent pour discuter de l’approche qu’ils ont employée face à l’IA. Inscrivez-vous dès maintenant 👇 https://lnkd.in/ep-c-Tgs
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2030, c'est demain. Bruno Bonnell se livre dans L'Usine Digitale sur les enjeux de l'intelligence artificielle en France et les marges de progression de l'Hexagone dans le cadre de France 2030. Objectifs, moyens, défis... tout est dit. Les investissements dans l'#IA vont d'ailleurs doubler dans les prochaines années. Sur les 31 milliards investis à ce jour dans l'IA pour atteindre les objectifs de France 2030, 2 sont spécifiquement dédiés à l'intelligence artificielle. Ce montant va passer à 4 milliards d'euros dans l'enveloppe de 23 milliards encore à disposition de France 2030. Au-delà des investissements français, fournir des efforts à l'échelle européenne est nécessaire afin de ne pas être trop distancé par des puissances telles que la #Chine et les États-Unis. Une chose est sûre : la France possède de solides atouts et des championnes, notamment grâce à des Futures Licornes comme ChapsVision, entreprise lauréate dans la catégorie SaaS, IA et Big Data en 2023. https://lnkd.in/eFK6avps
“L’IA générative doit être dans l’ADN des entreprises”, Bruno Bonnell, France 2030
usine-digitale.fr
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