C'est la 4ème édition de "C'est l'heure du milkshake !" Après Jonathan Anguelov, Edouard Caraco et Jean-Pierre Nadir, datashake reçoit Arthur Waller de Pennylane ! Après avoir vendu une première boîte à Booking en 3 ans, Arthur ne s'est pas arrêté là et a décidé de s'attaquer à un marché hyper-concurrentiel et trusté par des acteurs historiques : le SaaS de comptabilité. Quelques chiffres de ce qu'est devenu Pennylane en seulement 5 ans : ⭐️ Plus de 150m€ de levés ⭐️ 500+ personnes employées ⭐️ Plus de 120 000 PME et 2 000 cabinets comptables accompagnés ⭐️ Valorisation qui a dépassé le milliard d'€ (et qui en fait une licorne 🦄) En plus d'être modeste et particulièrement sympathique, Arthur a un parcours passionnant que nous vous invitons à venir écouter le mercredi 27 novembre. La conférence sera suivie d'un cocktail/networking. 🍸 On évoquera notamment sa première aventure entrepreneuriale, les débuts de Pennylane, le go-to-market dans un marché si concurrentiel, la stratégie marketing employée ou encore le rôle de l'IA dans son business. 📅 Mercredi 27 novembre - 18:30 - 22:30 📍 Maison Boétie, 110 rue La Boétie, 75008 Paris 👥 100 pers. maximum Pour vous inscrire, vous pouvez remplir le formulaire suivant : https://lnkd.in/ev9nspRB
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𝐋𝐚 𝐥𝐞𝐧𝐭𝐞 𝐚𝐠𝐨𝐧𝐢𝐞 𝐝𝐮 𝐪𝐮𝐢𝐜𝐤 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐫𝐜𝐞 𝐞𝐧 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞 𝐞𝐧𝐟𝐢𝐧 𝐬𝐨𝐧 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥𝐚 𝐥𝐢𝐪𝐮𝐢𝐝𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐅𝐥𝐢𝐧𝐤 𝐯𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞𝐝𝐢 𝟏𝟗 𝐚𝐯𝐫𝐢𝐥, 𝐥𝐚𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐭 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐝𝐞 𝟐𝟎𝟎 𝐬𝐚𝐥𝐚𝐫𝐢𝐞́𝐬 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐞𝐦𝐩𝐥𝐨𝐢. Dans ce triste épisode, la start-up Yassir avait racheté Flink (qui avait repris Cajoo) moyennant une réinjection de cash de 5M€, valorisant l’entreprise à 0,5M€. Cette opération avait permis l’an dernier de sauver la moitié des emplois et de renforcer la présence de Yassir en France, Yassir est une start-up algérienne présente sur une dizaine de pays et qui a levé plus de 193,25 millions de dollars depuis sa création. Cette triste conclusion pour les salariés soulève 3 réflexions : 👉 𝗥𝗲𝘁𝗼𝘂𝗿 𝗮𝘂 𝗿𝗲́𝗲𝗹 : un marché adressable limité, un service avec une appétence faible, un univers concurrentiel intense avec peu de différenciation : le cocktail pour un cash burn assuré. 👉 𝗥𝗲𝘁𝗼𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗹'𝗘́𝘁𝗮𝘁 : le modèle logistique de ces acteurs repose sur la proximité d'entrepôts (dark stores) qui permettait de rapprocher les marchandises des consommateurs. Le Conseil d'État a encadré le flou existant entre commerce et entrepôt, ce qui a redonné du pouvoir aux maires via leur Plan Local d'Urbanisme. Ce retour de l'État local concerne également les dark kitchens (restaurants optimisés pour la livraison). 👉 𝗥𝗲́𝘃𝗲𝗶𝗹 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗱𝘂 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗼𝗺𝗺𝗮𝘁𝗲𝘂𝗿 : l'économie de la flemme est une réponse à nos choix plus ou moins assumés. Dans une quête de sens individuelle, il est salutaire de s'interroger sur ce qu'il y a derrière ces services : ici, il s'agissait de contraindre un livreur à effectuer au moins 9 courses en 1 heure pour amortir une livraison à 2 euros, de réduire le chiffre d'affaires de nos commerces de proximité et de transformer en profondeur nos villes en y ajoutant de jolies dark stores/kitchens. 𝑆’𝑖𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑒 𝑟𝑒́𝑗𝑜𝑢𝑖𝑟 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑖𝑛, 𝑖𝑙 𝑒𝑛 𝑟𝑒𝑣𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒 𝑎𝑖𝑠𝑒́ 𝑑’𝑒𝑠𝑝𝑒́𝑟𝑒𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝑇𝑒𝑐ℎ 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑜𝑓𝑓𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑑𝑒̀𝑙𝑒𝑠 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑠𝑢𝑟𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑒𝑢𝑥 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑠.
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📉 Fin de parcours pour Goosty, la plateforme de livraison locale au Luxembourg L’annonce de la faillite de Goosty marque un tournant dans le paysage de la livraison au Luxembourg. Cette plateforme, qui avait pour ambition de valoriser les restaurants en offrant une alternative aux géants internationaux, n’a malheureusement pas réussi à surmonter les défis du marché. La question se pose : pourquoi est-il si difficile pour les plateformes locales de rivaliser avec les multinationales dans un secteur en pleine expansion ? Est-ce une question de modèle économique, de soutiens manquants, ou tout simplement une réalité du marché ? En tout cas, la fin de Goosty rappelle l'importance d'accompagner et de soutenir les initiatives locales pour préserver notre tissu économique. 💡 👉 https://lnkd.in/eSztgEhY #Économie #StartUp #Faillite #Livraison Virgule.lu
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#TopTendances | Le commerce coopératif affiche des performances record Entreprendre en étant adossé à une enseigne apparaît comme une option de plus en plus à privilégier pour les futurs commerçants. La Fédération du Commerce Coopératif et Associé (FCA) a dévoilé les résultats de son observatoire. À nouveau, ce modèle entrepreneurial et commercial affiche ses atouts. En 2023, les groupements du commerce coopératif et associé ont affiché de beaux résultats. Explications à retrouver dans notre article 👇 : https://lnkd.in/eUcxH35K #commerce #entreprendre
Le commerce coopératif affiche des performances record
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📣 Découvrez comment Pennylane équipe les PME comme le réseau AS DE PIC ♠️ dans leur gestion financière et comptable ! Avec un chiffre d'affaires de 10 millions d'euros et une présence dans toute la France, le réseau AS DE PIC utilise Pennylane pour sa robustesse technique et son interface intuitive. Grâce à notre compte pro et à nos API ouvertes, leurs franchises et succursales peuvent gérer efficacement les factures, les notes de frais et des processus commerciaux ou comptables, même en déplacement. Découvrez leur histoire avec Julien Charpentier, directeur du développement.
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⚡️Quels atouts majeurs sont apportés par votre réseau du commerce associé ? Charles-Gaël Chaloyard : En premier lieu, l’usage d’une marque, qui rassure face à un monde d’incertitudes, et utilisée par 50 000 artisans chaque jour dans les magasins du réseau. Nous bénéficions d’un bon Net Promoter Score pour le secteur du B to B, qui nous identifie comme authentiques et proches des gens. 🏀Nous cherchons à délivrer le meilleur conseil, indépendamment de toute politique Marketing, à travers la passion des équipes. D’autant qu’en ruralité, où nous sommes implantés, on attend un matériel de professionnel, pas une offre « premier prix ». 📢 Ensuite, un pool de services pensés pour l’adhérent, destiné à lui faire gagner du temps : plate-forme logistique, outils marketing, automatisation du libre-service, banque financière, facturation centralisée pour optimiser sa trésorerie… Une équipe de 12 personnes gère le seul service Achats pour les 280 adhérents de nos 450 points de vente. Ainsi, nos chefs d’entreprise bénéficient de tarifs négociés, avec une remise de fin d’année. Ils pilotent leurs commandes à partir d’un référentiel, d’où un vrai gain de temps. 🚀 Notre plate-forme logistique de 100 000 m2, près d’Orléans, employant une centaine de salariés et dont une cinquantaine de camions semi-remorques partent tous les jours, leur permet de limiter leur stock, tout en gardant à disposition les produits nécessaires. 🔥 Enfin, les adhérents peuvent s’appuyer sur des experts, aussi bien à l’installation que durant tout leur contrat : les équipes de la structure centrale, ainsi que près d’une dizaine d’animateurs de région. Ces derniers leur rendent régulièrement visite dans leurs magasins, et favorisent le partage de bonnes pratiques, remarquées chez l’un d’eux, afin d’industrialiser leur diffusion à l’ensemble du réseau. ✅ (partie du) Témoignage de Charles Gaël CHALOYARD, directeur général du groupe TOUT FAIRE dans mon ouvrage « PROJET : ENTREPRENDRE / 5 façons de créer son affaire » : 👉 Premier livre permettant de choisir dans quel mode d'entrepreneuriat s'engager : propre idée, franchise, commerce associé, artisanat, reprise 👉 Distribué dans plus de 200 librairies, sur Fnac.com et Amazon.com 👉 350 pages 👉 46 (longs) témoignages de chefs d'entreprise, d'institutionnels (issus des 5 modes d'entrepreneuriat) et d'experts 👉75 items majeurs de la création et de la reprise d'entreprise abordés en 15 chapitres 👉 A paraître en septembre 2024 aux éditions Le Puits Fleuri ✅ D'ICI le 28 JUIN 2024, je donne la possibilité de mettre en avant votre entité, en communiquant à travers une page de publicité dans ce livre édité en couleurs, dont le positionnement au sein de l'ouvrage peut être choisi, ou en profitant de conditions préférentielles d’achat 2 offres liées à : 👉 Publicités (2e et 3e de couverture, page et demi-page intérieure), 👉 Préachats groupés à tarif préférentiel. ❗️ 🎯 Pour en savoir plus, merci de me contacter en MP ou sur mon portable 😉
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McDonald’s : Un empire immobilier déguisé en fast-food ? J'ai fini ce week-end le podcast de Stan Leloup avec son complice Paul Saint-Saëns... Leur ton décalé fait toujours mouche et j'ai adoré leur analyse sur McDo. J'ai ainsi eu envie d'aborder cette marque autant adorée par certains que haï par d'autres. Alors je vous l'annonce tout de suite, je continue de penser que McDo c'est de la m***e. Je me range clairement dans la catégorie des haters. Je n'y mets jamais les pieds. Je bourre le crâne de mes enfants pour les tenir éloignés. Mais, je dois reconnaître que leur business model mérite d'être analysé. Absolument rien n'y est laissé au hasard ! On pourrait croire que McDonald’s se contente de vendre des burgers. C’est loin de la réalité. Leur véritable force ? L’immobilier. Quelques chiffres pour illustrer : • 7 millions de hamburgers vendus chaque jour. • 68 millions de clients servis quotidiennement. • 40 000 restaurants dans plus de 100 pays. Mais ce n’est pas la nourriture qui les rend riches. Le secret, c’est leur modèle de franchise. 90% des McDonald’s sont franchisés. Ces franchisés paient : 1. Un droit d’entrée. 2. Une redevance sur chaque vente. 3. Un loyer pour utiliser des bâtiments… qui appartiennent à McDonald’s. Au final, la marque perçoit environ : • 1% en droits d’entrée, • 35% en redevances, • 64% en loyers. Et ça paie ! En 2023, McDonald’s a engrangé 7,3 milliards de dollars de revenus immobiliers. Plus de 60% de leur chiffre d’affaires des franchises vient des loyers. En résumé : les burgers génèrent du chiffre, mais c’est l’immobilier qui fait leur richesse. 👉 L’immobilier reste un levier incontournable pour créer et protéger votre patrimoine.
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C’est avec le coeur lourd que j’ai annoncé hier la fermeture de Flink France. Après trois années et demi chargées de rebondissements, de travail acharné, c’est évidemment un moment difficile. Ma première pensée va à mes 218 salariés. Quel honneur d’avoir construit cela avec vous et combattu à vos côtés. Merci pour votre engagement sans faille, vous allez profondément me manquer. L'aventure entrepreneuriale est avant tout une magnifique aventure humaine! Ma deuxième pensée est pour nos clients. Plus de 330 000 clients nous ont fait confiance depuis les débuts. Chaque mois, 80 000 clients se connectaient à notre application. Nous avons fait tout notre possible pour fournir un service de qualité, et continuellement l’améliorer. C’était un vrai plaisir de vous rendre service chaque semaine en vous livrant vos courses. Finalement, je tiens à remercier nos partenaires qui nous ont accompagné et soutenu dans ce beau projet. J’ai tout fait pour sauver cette société. Les progrès ces derniers mois ont été spectaculaires: nous avons réduit nos pertes de 80% sur un an, et atteint la rentabilité opérationnelle (nos entrepôts gagnaient de l’argent en moyenne en France). Mais nous faisons face à des vents contraires trop forts qui ne nous permettent pas de continuer: 1. Le contexte inflationniste incite les consommateurs à privilégier des offres avec des prix plus attractifs. Or, nos conditions d’achats actuelles ne nous permettent pas d’être compétitif en prix tout en préservant une marge suffisante. Dans ces conditions, nous n’arrivons pas à fidéliser suffisamment nos clients et à avoir une croissance saine. 2. Le changement brutal de réglementation il y a un an nécessite de remplacer plusieurs de nos locaux par des entrepôts, qu’il faut trouver (il y en a peu!). Cela représente aussi des investissements significatifs. Je m’interroge encore aujourd’hui sur les dessous de cette affaire, et notamment comment justifier une réglementation différente pour les drive piétons et les entrepôts de préparation de commande. Absurde. 3. Se refinancer est très compliqué aujourd’hui de façon générale, mais encore plus sur un secteur dont l’image a été abîmée, ce qui est légitime au vu des déboires qu’il a connu, mais regrettable, car livrer les courses en moins de 45min est un super service, qui répond à un réel besoin (il suffit d’interroger mes clients pour s’en rendre compte). Le modèle a et devait encore évoluer, mais il y a avait, j’en suis convaincu, de la place pour créer une belle offre pour le consommateur, opérée de façon rentable et responsable. De mon côté je vais prendre du temps ces prochains mois avec ma famille, mes amis, faire du sport. Je serais ravi d'échanger sur mon expérience et d'accompagner des entrepreneurs, n'hésitez pas à me contacter. https://lnkd.in/eHVrrY2g
La plateforme de livraison de courses à domicile Flink va être liquidée en France
lefigaro.fr
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Quand je propose à certains clients de SF-Agency qui ont une entreprise / un commerce avec au moins 2 « sites pilotes » qui fonctionnent bien avec quelques bilans, de passer à la vitesse supérieure en deployant nos stratégies marketing & commerciales pour créer et développer un réseau de franchisés … Rappel du Principe d’une franchise / license de marque, on facture aux adhérents : - un montant fixe d’entrée (xxxxx€) - des redevances mensuelles (fixes ou commission sur CA) - un loyer si le franchiseur possède les murs - produits derivés de la marque - centrale d’achat produits semon la niche - accompagnements / centre de formation Etc … Quand on a un business model qui fonctionne bien et que toutes les conditions sont réunies, ca vaut le coût d’y réfléchir. #franchise #licensedemarque #commerçants #digital
Il vend sa maison pour acheter un McDo ! [Capital] | Aujourd’hui, Cédric possède un véritable empire avec 5 restaurants McDonald’s, mais pour en arriver là il a dû investir et même y laisser sa maison ! «... | By Golden TVFacebook
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🔥 De licorne du FMCG à la banqueroute : le parcours éclair de Thrasio 🔥 En moins de quatre ans, Thrasio, jadis célébré comme une licorne révolutionnant le secteur des biens de consommation rapide (FMCG) sur Amazon, a déposé le bilan sous le Chapitre 11. Une ascension fulgurante suivie d'une chute tout aussi rapide. 📉 Thrasio s'était imposé comme un modèle novateur dans l'écosystème e-commerce, capitalisant sur l'agrégation de vendeurs tiers Amazon. Avec des milliards levés auprès d'investisseurs ambitieux, l'entreprise a symbolisé le potentiel de transformation du FMCG par le digital. 🚨 Points clés à retenir : Un virage inattendu : Après avoir levé 3,4 milliards de dollars et atteint un statut de licorne, Thrasio a dû naviguer à travers les défis d'un marché e-commerce en ralentissement et d'une économie instable, conduisant à son dépôt de bilan. Restructuration financière : Un accord avec les prêteurs permet de réduire la dette de près de 495 millions de dollars, avec un apport de capital frais jusqu'à 90 millions de dollars, destiné à soutenir les opérations. Cette situation interroge sur la volatilité et les risques associés aux modèles d'affaires innovants dans le secteur du FMCG digital. Thrasio, malgré une stratégie ambitieuse et une croissance initiale impressionnante, n'a pas réussi à maintenir son élan face à un marché changeant. 🤖 Une réflexion sur l'avenir : Ce cas soulève des questions cruciales sur la durabilité des modèles économiques basés sur l'agrégation et le rôle de la gestion stratégique et financière dans la pérennité des entreprises innovantes. La saga Thrasio nous rappelle que l'innovation, si elle est nécessaire, doit être accompagnée d'une vision à long terme et d'une adaptabilité constante face aux fluctuations du marché. 🔄 Votre avis compte : Quelles leçons pouvons-nous tirer de l'histoire de Thrasio pour les futurs innovateurs du secteur FMCG et e-commerce ?
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La Minute Riches : Les Quattrucci, fortune discrète des "Marché Frais" Beaucoup de monde connait Denis Dumont, ce lyonnais qui a inventé le concept d’épicerie Grand Frais , racheté par le fonds Ardian. Son réseau avait été valorisé plus de 1 Md€ et fait la fortune de son fondateur, aujourd’hui installé en Suisse, sur son tas d’or... Rares en revanche sont ceux qui connaissent les Quattrucci, une famille issue d’immigrés italiens, anciens vendeurs de primeurs sur les marchés parisiens devenu créateurs de réseau d'hypermarchés. Les Quattrucci débutent en 1986, dans la Ville de Villemomble avec une magasin "Hyperprimeur", puis dans la Ville d'Argenteuil, en 1989 : « La ferme de Spahi ». Rapidement, la famille ouvre d’autres surfaces et affine un concept basé sur des dates de consommation courtes et des prix bas. Les deux frères et associés, Bruno et Claude Quattrucci pilotent le tout depuis leur centrale d’achats, ALPHAPRIM. Le tout ? 17 magasins franciliens de fruits et légumes « discount » (dont douze Hypers O’Marché Frais). Pour une fortune qu'on peut estimer à plus de 250 millions, compte tenu de l’appétit des fonds d’investissement pour ce type de concept... Leur secret? Trouver les meilleurs produits à moindre prix, en négociant sec à Rungis ou en s’approvisionnant en circuit court. Ils savent aussi saisir les opportunités. En 2015, ils s’alliaient à SYSTEME U, devenue leur centrale d’achat de produits autres que fruits et légumes. En 2018, les Quattrucci passent sous Enseignes Casino leurs douze magasins (300 M€ de CA contre plus de 2 milliards d’euros pour le concurrent Grand Frais ). Mais les difficultés de Casino et son démantèlement poussent les deux frères dansles bras de Carrefour. Ils viennent de signer un accord qui prévoit qu'à compter de juillet, toutes leurs enseignes deviendront des "Marché Frais by Carrefour". Pour le dirigeant france du distributeur, Alexandre de Palmas, "c’est la garantie pour Marché Frais d’un approvisionnement de qualité, avec les meilleures références de marques nationales et de marque Carrefour." Pour Carrefour France, c’est une belle prise qui renforce ses positions en Île-De-France dans un contexte de bataille serrée sur les parts de marché. Et il y a des leçons à tirer de ce groupe familial, positionné parmi les moins chers face à Aldi, Action et E.Leclerc… Le groupement Leclerc est d’ailleurs un farouche ennemi. En novembre 2023, le Conseil d’État a ainsi rejeté les recours du Leclerc de la Ville de Viry-Chatillon contre l’installation d'un Marché Frais dans la Ville de Grigny (91). Le maire de la ville, Philippe Rio, y voyait une victoire pour sa commune de 30 000 habitants qui, jusqu’alors, n’avait pas de supermarché. Les travaux de ce supermarché O’Marché Frais commenceront fin 2024, pour une ouverture en 2026. « Il s'adressera aux familles nombreuses qui cuisinent beaucoup, et qui ne veulent pas payer trop cher leurs légumes. » expliquait alors Quattrucci Bruno (photo). Tout un programme!
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